
Yumiko Otomo
Pilotera t-elle sa vie ?
![]() | Généralités Nom ;; Otomo Prénoms ;; Yumiko Âge ;; 24 ans Genre ;; Féminin Origines ;; Japonaise Activité ;; Pilote de chasse, Lieutenant dans l'armée de l'air japonaise Sexualité ;; Bi, plus portée sur hétéro Avatar ;; Yoko Tsuno (bande dessinée) Règlement ;; Chemin ;; Top site Commentaire ;; |
What happened in your life ?
Je sors les aérofreins, et tire sur le manche pour entamer un tonneau. Je referme les volets d'aérofreins après seulement 3 secondes, mais c'est plus que suffisant, le mig me passe devant. La tête en bas, une sonnerie retentit dans mon casque, un élément se mettant au rouge sur mon écran : le mig était pile dans ma ligne de mire. trop près pour un missile, je n'hésite pas et mes canons crachent, ne laissant aucune chance au mig. Je finis le tonneau et fait un virage serré sur la droite, puis sur la gauche, cherchant mon ailier. Dès que je l'aperçois, je pique pour un yo-yo, me positionne et lâche un missile dès le second mig accroché. Je semble alors foncer droit sur l'explosion qui grossit puis s'immobilise net. Les commandes de mon chasseur s'éteignent ainsi que les écrans, et la verrière du simulateur s'ouvre. Je sors du simulateur sous un silence pesant, mes trois camarades me rejoignent... et le sermon du Lieutenant-Colonel commence : la mission n'a duré que 3 minutes, l'équipe défensive n'a pas cherché à tirer profit des capacités des mig, et ils ont été abattus par la plus jeune pilote de la base. Mon ailier y passe aussi, il a enchainé des erreurs et m'a laissé seule. Le L-C ne me dit rien, car à ses yeux je ne suis qu'une femme, je devrais rester dans un bureau, au pire. Sous son bureau, au mieux...
J'encaisse... J'ai 24 ans, et je sais que je fais partie des meilleurs, que j'obtiendrai mon grade de capitaine avec un -je voudrais deux, je fais tout pour- an d'avance par rapport à mes prédécesseurs, et c'est cela qui a du mal à passer : une femme qui se distingue uniquement par son travail. A aucun moment de ma carrière je n'ai cherché à tirer un avantage ou un passe droit avec simplement mon nom. Ce que, évidemment, beaucoup de monde réfute. Il faut quand même dire que mon père est Général dans les Forces d'Autodéfense, il avait demandé et obtenu une affectation dans le sud du pays lorsque j'ai déposé ma demande à l'école des officiers. Evidemment, ma mère, militaire elle aussi, a suivi son époux, à l'image si connue de la femme qui fait passer la carrière de son époux avant le sien. Mon grand père a été militaire, haut gradé aussi. Et son père avant... et avant... Nous avons toujours été au service du Japon, depuis plus d'une dizaine de générations. Quatorze pour être exacte, en me comptant. Mes parents ont été mariés par l'Incontestable, ils étaient militaires tous deux sur la même base. Est ce que j'aurai autant de chance ? Mhhh... 1 possibilité sur 2 millions, à en croire mes colocataires.
Même s'il n'y a pas de logements sur la base militaire en elle même -c'est en Amérique, à ce qu'il paraît, qu'ils habitent uniquement dans l’enceinte de la base- on n'habite jamais très loin. Et il est surprenant de voir que plus mon père était gradé, plus il est facile d'entrer sur la base. Mon 'Je fais une surprise à mon père' en a envoyé plus d'un au trou... Résultat, j'ai arpenté la base en tous sens -oui, bon, je me suis toujours faite attrapé- si bien qu'avant d'entrer à l'école militaire, je connaissais par coeur les principales caractéristiques des avions de combat, leurs possibilités d'équipement, le nom et la description des manoeuvres, la place de chaque commande, et tout ce qui était utile à un pilote -mathématiques, sciences météorologique par exemple- C'est assez amusant de discuter avec un militaire qui sait très bien que je n'ai rien à faire à un endroit mais qui n'ose pas me contredire, par peur d'un haut gradé... Du moins, jusqu'à la consigne de ne jamais me laisser entrer seule. Là, je ne me suis plus amusée...
Aujourd'hui au Japon, il y a plus de pilotes que d'avions, j'ai donc dû attendre (trop) longtemps (à mon goût) avant de monter dans un cockpit. Et encore plus (longtemps) avant de tenir le manche. Encore un effort, je n'ai plus longtemps à attendre pour passer du rôle d'ailier à celui de leader...
Car mine de rien, j'ai beaucoup sacrifié. Je n'ai pas eu une vie normale, j'ai toujours vécu dans une base militaire (si, si.. à force de passer plus de temps à étudier sur la base qu'à vivre chez soi, on peut dire qu'on vit sur la base..) Toute petite, je préférais sécher mes cours et essayer d'espionner les cours des sous officiers. Essayer, car évidement je me faisais surprendre, et avec une forte surveillance mise en place par mes parents, j'ai été un peu obligée de perdre cette mauvaise habitude. Je me suis rabattue sur le web, sur tous les ouvrages que je pouvais trouver dans le commerce civil. Et si l'école classique n'a pas de filière précise pour devenir pilote de chasse, j'ai commencé des études d'ingénierie et d'électronique, en me suis concentrant sur les matières nécessaires (maths, météorologie, langues vivantes, etc...). Dès la première occasion, j'ai rempli le bulletin d'adhésion à l'école des officiers. Les places sont rares, car plus de la moitié des places sont réservées aux soldats et sous officiers. Les civils voulant s'engager directement ont un examen plus difficile. Et j'avoue en avoir bavé, je crois que tout s'est joué à un entretien près...
En plus des cours, pour préparer l'école des officiers, il a fallu que je renforce mon corps Je me suis tournée vers les sports, mais à notre époque c'était un choix presque incompréhensible : passer du temps sans consulter un écran ? Natation, plongée, planche à voile, équitation, tir à l'arc, escalade, karaté n'ont été que le prélude à l'école militaire : on peut rajouter maniement des armes blanches et à feu, arts martiaux, entrainement physique intensif, utilisation des voitures et motos. Et évidemment, pilotage d'avions en tous genres, de chasse ou pas. De plus, je parle parfaitement l'anglais, car le Japon participe souvent à des missions internationales.
Mes journées étaient extrêmement remplies, mais je ne suis pas la seule à être satisfaite du résultat, mes parents ont toujours une lueur de fierté. Même s'ils ne l'avouent pas !
Aujourd'hui je vis dans un petit baraquement, juste à coté de la base militaire, avec deux colocataires. L'armée essaye de resocialiser ses effectifs au plus vite, comme cela est recommandé par l'Incontestable mais les inter actions avec les civils du bâtiment -et du quartier- sont rares... Un repas pris de temps en temps ? Ou une discussion en bas de l'immeuble ? Une réunion sur des cours, des révisions avant des concours ? Je crains d'être un peu trop occupée...
Oups, j'ai parlé de deux locataires, elles sont militaires elles aussi, mais l'une, Asuka, est partie quand elle a appris son mariage. J'ai entendu dire que cela s'était mal passé, qu'elle est maintenant en prison avec son mari. L'autre locataire, Mya, en est bouleversée et elle se demande souvent comment sera son mari. Pour ma part, j'attends simplement de voir. S'il fait son malin, j'ai de quoi le remettre dans le droit chemin... Il n'y aura pas besoin de prison. Mhhh ? oui, je sais que je fais craquer mes poings. Et alors ?
J'encaisse... J'ai 24 ans, et je sais que je fais partie des meilleurs, que j'obtiendrai mon grade de capitaine avec un -je voudrais deux, je fais tout pour- an d'avance par rapport à mes prédécesseurs, et c'est cela qui a du mal à passer : une femme qui se distingue uniquement par son travail. A aucun moment de ma carrière je n'ai cherché à tirer un avantage ou un passe droit avec simplement mon nom. Ce que, évidemment, beaucoup de monde réfute. Il faut quand même dire que mon père est Général dans les Forces d'Autodéfense, il avait demandé et obtenu une affectation dans le sud du pays lorsque j'ai déposé ma demande à l'école des officiers. Evidemment, ma mère, militaire elle aussi, a suivi son époux, à l'image si connue de la femme qui fait passer la carrière de son époux avant le sien. Mon grand père a été militaire, haut gradé aussi. Et son père avant... et avant... Nous avons toujours été au service du Japon, depuis plus d'une dizaine de générations. Quatorze pour être exacte, en me comptant. Mes parents ont été mariés par l'Incontestable, ils étaient militaires tous deux sur la même base. Est ce que j'aurai autant de chance ? Mhhh... 1 possibilité sur 2 millions, à en croire mes colocataires.
Même s'il n'y a pas de logements sur la base militaire en elle même -c'est en Amérique, à ce qu'il paraît, qu'ils habitent uniquement dans l’enceinte de la base- on n'habite jamais très loin. Et il est surprenant de voir que plus mon père était gradé, plus il est facile d'entrer sur la base. Mon 'Je fais une surprise à mon père' en a envoyé plus d'un au trou... Résultat, j'ai arpenté la base en tous sens -oui, bon, je me suis toujours faite attrapé- si bien qu'avant d'entrer à l'école militaire, je connaissais par coeur les principales caractéristiques des avions de combat, leurs possibilités d'équipement, le nom et la description des manoeuvres, la place de chaque commande, et tout ce qui était utile à un pilote -mathématiques, sciences météorologique par exemple- C'est assez amusant de discuter avec un militaire qui sait très bien que je n'ai rien à faire à un endroit mais qui n'ose pas me contredire, par peur d'un haut gradé... Du moins, jusqu'à la consigne de ne jamais me laisser entrer seule. Là, je ne me suis plus amusée...
Aujourd'hui au Japon, il y a plus de pilotes que d'avions, j'ai donc dû attendre (trop) longtemps (à mon goût) avant de monter dans un cockpit. Et encore plus (longtemps) avant de tenir le manche. Encore un effort, je n'ai plus longtemps à attendre pour passer du rôle d'ailier à celui de leader...
Car mine de rien, j'ai beaucoup sacrifié. Je n'ai pas eu une vie normale, j'ai toujours vécu dans une base militaire (si, si.. à force de passer plus de temps à étudier sur la base qu'à vivre chez soi, on peut dire qu'on vit sur la base..) Toute petite, je préférais sécher mes cours et essayer d'espionner les cours des sous officiers. Essayer, car évidement je me faisais surprendre, et avec une forte surveillance mise en place par mes parents, j'ai été un peu obligée de perdre cette mauvaise habitude. Je me suis rabattue sur le web, sur tous les ouvrages que je pouvais trouver dans le commerce civil. Et si l'école classique n'a pas de filière précise pour devenir pilote de chasse, j'ai commencé des études d'ingénierie et d'électronique, en me suis concentrant sur les matières nécessaires (maths, météorologie, langues vivantes, etc...). Dès la première occasion, j'ai rempli le bulletin d'adhésion à l'école des officiers. Les places sont rares, car plus de la moitié des places sont réservées aux soldats et sous officiers. Les civils voulant s'engager directement ont un examen plus difficile. Et j'avoue en avoir bavé, je crois que tout s'est joué à un entretien près...
En plus des cours, pour préparer l'école des officiers, il a fallu que je renforce mon corps Je me suis tournée vers les sports, mais à notre époque c'était un choix presque incompréhensible : passer du temps sans consulter un écran ? Natation, plongée, planche à voile, équitation, tir à l'arc, escalade, karaté n'ont été que le prélude à l'école militaire : on peut rajouter maniement des armes blanches et à feu, arts martiaux, entrainement physique intensif, utilisation des voitures et motos. Et évidemment, pilotage d'avions en tous genres, de chasse ou pas. De plus, je parle parfaitement l'anglais, car le Japon participe souvent à des missions internationales.
Mes journées étaient extrêmement remplies, mais je ne suis pas la seule à être satisfaite du résultat, mes parents ont toujours une lueur de fierté. Même s'ils ne l'avouent pas !
Aujourd'hui je vis dans un petit baraquement, juste à coté de la base militaire, avec deux colocataires. L'armée essaye de resocialiser ses effectifs au plus vite, comme cela est recommandé par l'Incontestable mais les inter actions avec les civils du bâtiment -et du quartier- sont rares... Un repas pris de temps en temps ? Ou une discussion en bas de l'immeuble ? Une réunion sur des cours, des révisions avant des concours ? Je crains d'être un peu trop occupée...
Oups, j'ai parlé de deux locataires, elles sont militaires elles aussi, mais l'une, Asuka, est partie quand elle a appris son mariage. J'ai entendu dire que cela s'était mal passé, qu'elle est maintenant en prison avec son mari. L'autre locataire, Mya, en est bouleversée et elle se demande souvent comment sera son mari. Pour ma part, j'attends simplement de voir. S'il fait son malin, j'ai de quoi le remettre dans le droit chemin... Il n'y aura pas besoin de prison. Mhhh ? oui, je sais que je fais craquer mes poings. Et alors ?
Are you a little bit Crazy ?
Déterminée... Passionnée.
Ce sont les meilleurs adjectifs qui me définissent. Déterminée à être pilote de chasse, passionnée par mon pays, déterminée à le servir et à le protéger, déterminée à croire en notre Gouvernement- donc à suivre l'Incontestable- , déterminée à vivre pleinement, passionnée par la liberté des airs, par l'espace et ses mystères...
C'est vivre en société qui me gêne beaucoup. Plus j'y réfléchis, et plus j'en arrive à cette conclusion : je ne suis sortie de la caserne, et du petit quartier où je réside, que pour partir en vacances. Mais vous savez combien les japonais ne sont pas friands des congés, certains ne partent pas du tout en vacances de toute leur vie, et je n'échappe pas à cette règle. Je suis allée deux fois voir mes parents, avec le train à hyper grande vitesse, cela n'est pas difficile, il n'y a pas besoin de s'attarder dans les gares ou en ville. J'ai de l'appréhension si je dois aller vivre en ville. Non pas que je ne saurais pas me diriger, ou que je ne retrouverai pas les magasins ou services dont j'ai besoin. Mais aujourd'hui, dans mon petit quartier, je sais qui je croise, que ce sont tous -ou presque- des militaires, et comment on peut tous réagir. En ville... les gens sont tellement différents !
C'est peut être pour cela que je me renferme un peu. Autant avec des militaires, je suis ouverte et communicative, autant avec des civils, je suis plus hésitante, froide, parfois cassante. Le psychologie de l'unité m'a donné des conseils, que j'essaye de mettre en pratique. J'ai de la bonne volonté, à ce que j'entends, essayer des nouveautés, découvrir ne me fait pas peur... Mais souvent, c'est tout doucement. Très doucement. Et en terme relationnel, il est difficile de sortir de sa coquille. Le Gouvernement désire que les Japonais améliorent grandement leur potentiel relationnel, je dois donc montrer l'exemple, sans avoir le luxe d'aller doucement.
Pourtant, je parle toujours franchement, sans détours. C'est aussi une conséquence de l'apprentissage militaire, bien sûr, mais aussi de ma jeunesse. A la maison, avec deux parents militaires et gradés, il était impensable de mentir, ou de déguiser la vérité. Je me suis vite aperçue que mes mensonges d'enfant étaient très vite repérés, et je n'ai plus essayé. Puis l'académie militaire m'a vite débarrassé d'un reste de mensonge. Donc, aujourd'hui, je dis ce que je pense, en observant si cela choque ou dérange les personnes à qui je m'adresse.
Je crois que vous attendez que je vous parle d'un sujet assez particulier, et très personnel... Je crois que je n'y couperai pas. Bon... Je dois me 'jeter à l'eau'...
Je suis... je n'ai jamais... hem... bref... aucun homme n'a partagé mon lit. J'espère que c'est assez clair. C'est un choix personnel, je pense que me préserver pour mon époux est bien. Qu'il sera sensible à cette décision. Que c'est plus respectueux pour lui. Et que je ne fais pas une co...rie ! Mais attention ! Ne pas avoir eu de relations privilégiées ne veut absolument pas dire que je n'ai strictement aucune expérience. J'ai déjà vu des hommes nus, j'en ai... examiné sous tous les angles, je sais leur faire plaisir. J'ai laissé leurs mains glisser sur mon corps, sur des endroits très sensibles, j'ai crié de plaisir... Mais jamais mes lèvres intimes ont été franchies. Et les hommes n'ont pas été les seuls courtisans. Vous auriez vu certaines soirées entre colocataires, moi, Asuka et Mya... Intenses !
Ce sont les meilleurs adjectifs qui me définissent. Déterminée à être pilote de chasse, passionnée par mon pays, déterminée à le servir et à le protéger, déterminée à croire en notre Gouvernement- donc à suivre l'Incontestable- , déterminée à vivre pleinement, passionnée par la liberté des airs, par l'espace et ses mystères...
C'est vivre en société qui me gêne beaucoup. Plus j'y réfléchis, et plus j'en arrive à cette conclusion : je ne suis sortie de la caserne, et du petit quartier où je réside, que pour partir en vacances. Mais vous savez combien les japonais ne sont pas friands des congés, certains ne partent pas du tout en vacances de toute leur vie, et je n'échappe pas à cette règle. Je suis allée deux fois voir mes parents, avec le train à hyper grande vitesse, cela n'est pas difficile, il n'y a pas besoin de s'attarder dans les gares ou en ville. J'ai de l'appréhension si je dois aller vivre en ville. Non pas que je ne saurais pas me diriger, ou que je ne retrouverai pas les magasins ou services dont j'ai besoin. Mais aujourd'hui, dans mon petit quartier, je sais qui je croise, que ce sont tous -ou presque- des militaires, et comment on peut tous réagir. En ville... les gens sont tellement différents !
C'est peut être pour cela que je me renferme un peu. Autant avec des militaires, je suis ouverte et communicative, autant avec des civils, je suis plus hésitante, froide, parfois cassante. Le psychologie de l'unité m'a donné des conseils, que j'essaye de mettre en pratique. J'ai de la bonne volonté, à ce que j'entends, essayer des nouveautés, découvrir ne me fait pas peur... Mais souvent, c'est tout doucement. Très doucement. Et en terme relationnel, il est difficile de sortir de sa coquille. Le Gouvernement désire que les Japonais améliorent grandement leur potentiel relationnel, je dois donc montrer l'exemple, sans avoir le luxe d'aller doucement.
Pourtant, je parle toujours franchement, sans détours. C'est aussi une conséquence de l'apprentissage militaire, bien sûr, mais aussi de ma jeunesse. A la maison, avec deux parents militaires et gradés, il était impensable de mentir, ou de déguiser la vérité. Je me suis vite aperçue que mes mensonges d'enfant étaient très vite repérés, et je n'ai plus essayé. Puis l'académie militaire m'a vite débarrassé d'un reste de mensonge. Donc, aujourd'hui, je dis ce que je pense, en observant si cela choque ou dérange les personnes à qui je m'adresse.
Je crois que vous attendez que je vous parle d'un sujet assez particulier, et très personnel... Je crois que je n'y couperai pas. Bon... Je dois me 'jeter à l'eau'...
Je suis... je n'ai jamais... hem... bref... aucun homme n'a partagé mon lit. J'espère que c'est assez clair. C'est un choix personnel, je pense que me préserver pour mon époux est bien. Qu'il sera sensible à cette décision. Que c'est plus respectueux pour lui. Et que je ne fais pas une co...rie ! Mais attention ! Ne pas avoir eu de relations privilégiées ne veut absolument pas dire que je n'ai strictement aucune expérience. J'ai déjà vu des hommes nus, j'en ai... examiné sous tous les angles, je sais leur faire plaisir. J'ai laissé leurs mains glisser sur mon corps, sur des endroits très sensibles, j'ai crié de plaisir... Mais jamais mes lèvres intimes ont été franchies. Et les hommes n'ont pas été les seuls courtisans. Vous auriez vu certaines soirées entre colocataires, moi, Asuka et Mya... Intenses !
I look like ...
Si je porte une robe ou un kimono, alors je ressemble à des milliers de japonaises...
De mon petit mètre soixante dix, les cheveux noirs et lisses, les yeux noirs, le sourire retenu, tout cela correspond à des milliers de femmes dans notre pays. C'est une raison pour laquelle il y a tant de gens qui se colorent les cheveux, qui portent des tenues étonnantes : pour se créer un style, se démarquer de cette génétique si commune, et si connue à l'étranger. Cependant, je ne porte pas de tenue extravagante, mes cheveux ne sont pas teints, protocole militaire oblige. J'ai accepté cela le jour ou je me suis engagée et dans un certain sens, c'est mon choix, comme d'autres font le choix de se teindre.
Je coupe mes cheveux au niveau du cou, et ils sont souvent retenus par un serre tête -en plastique- qui ne me gêne pas quand je porte le casque de pilote. Evidemment, je porte souvent l'uniforme militaire. Très souvent. Tous les jours... mais j'ai des tenues civiles aussi ! Kimono à fleurs de cerisier, robes d'été... Quoi d'autre ? J'ai également une robe de soirée, mais que j'utilise peu, les occasions sont rares. En plus, je ne sais pas très bien danser.
Comparée à d'autres femmes, je trouve que j'ai une petite poitrine, cependant cela ne m'inquiète pas, et ne me complexe pas non plus. Je pense qu'une plus grosse poitrine me gênerait dans le cockpit. D'un autre coté, les garçons aimant les grosses poitrines, est ce que je ne vais pas décevoir mon époux ? De toute manière, je sais que mon corps fin et sculpté par le sport, par l'entrainement militaire, attire les regards des hommes. Et de certaines femmes. Au premier regard, j'ai l'air fragile, d'ailleurs. Ce n'est pas parce que je suis militaire que j'aime me battre, au contraire : la violence n'est pas le meilleur chemin -à de rares exceptions, malheureusement- mais elle est souvent nécessaire, elle permet de clore rapidement des conflits. Je me bats donc rarement, et j'utilise cette première impression de fragilité pour surprendre mon adversaire.
Je suis jeune, jolie, prête à dévorer la vie. Je laisse le destin m'étonner.
De mon petit mètre soixante dix, les cheveux noirs et lisses, les yeux noirs, le sourire retenu, tout cela correspond à des milliers de femmes dans notre pays. C'est une raison pour laquelle il y a tant de gens qui se colorent les cheveux, qui portent des tenues étonnantes : pour se créer un style, se démarquer de cette génétique si commune, et si connue à l'étranger. Cependant, je ne porte pas de tenue extravagante, mes cheveux ne sont pas teints, protocole militaire oblige. J'ai accepté cela le jour ou je me suis engagée et dans un certain sens, c'est mon choix, comme d'autres font le choix de se teindre.
Je coupe mes cheveux au niveau du cou, et ils sont souvent retenus par un serre tête -en plastique- qui ne me gêne pas quand je porte le casque de pilote. Evidemment, je porte souvent l'uniforme militaire. Très souvent. Tous les jours... mais j'ai des tenues civiles aussi ! Kimono à fleurs de cerisier, robes d'été... Quoi d'autre ? J'ai également une robe de soirée, mais que j'utilise peu, les occasions sont rares. En plus, je ne sais pas très bien danser.
Comparée à d'autres femmes, je trouve que j'ai une petite poitrine, cependant cela ne m'inquiète pas, et ne me complexe pas non plus. Je pense qu'une plus grosse poitrine me gênerait dans le cockpit. D'un autre coté, les garçons aimant les grosses poitrines, est ce que je ne vais pas décevoir mon époux ? De toute manière, je sais que mon corps fin et sculpté par le sport, par l'entrainement militaire, attire les regards des hommes. Et de certaines femmes. Au premier regard, j'ai l'air fragile, d'ailleurs. Ce n'est pas parce que je suis militaire que j'aime me battre, au contraire : la violence n'est pas le meilleur chemin -à de rares exceptions, malheureusement- mais elle est souvent nécessaire, elle permet de clore rapidement des conflits. Je me bats donc rarement, et j'utilise cette première impression de fragilité pour surprendre mon adversaire.
Je suis jeune, jolie, prête à dévorer la vie. Je laisse le destin m'étonner.