
Keiko Takeda
Je ne devrais pas être vivante
![]() | Généralités Nom ;; Takeda Prénoms ;; Keiko Âge ;; 19 ans Genre ;; Avec une paire de seins et l'absence d'un machin entre les cuisses... vous ne savez pas ? Origines ;; Japonaise Activité ;; Sans profession, parfois de petits boulots quand je ne me fais pas jeter dehors Sexualité ;; Des garçons, des filles, suivant mon humeur et mes envies. J'ai une préférence assez nette pour les garçons quand même. Avatar ;; Millenia, du jeu : Kagero: Deception II (merci Aristarkh) Règlement ;; Oh tu te calmes Denis ![]() Chemin ;; C'est un TC après Yumiko & Gennai Commentaire ;; J'avais fait des personnages gentils et sympathiques jusque là... Bon, promis, je m'arrête là ! |
What happened in your life ?
J'aurais jamais dû naitre...
Sans l'Incontestable. Je suis le fruit d'une machine, mes parents sont le fruit d'une machine. Mes grands parents ne se seraient jamais rencontrés sans l'Incontestable, mes parents ne serraient jamais nés, ils ne se serraient jamais rencontrés sans l'Incontestable. Je ne devrais pas être née... Car naître, vivre et être obligé de se marier ne veut pas dire qu'on va s'aimer, qu'on va savoir élever un enfant. Mes parents ne se sont jamais aimés, ils n'ont jamais voulu se rencontrer, ni se marier et encore moins avoir un enfant. Mais l'Incontestable s'en est mêlé et me voilà.
L'idée qu'un bébé ne comprend pas les adultes est totalement faussée. Bien sûr que je souriais quand ma mère me prenait dans ses bras. Bien sûr que je riais dans les bras de mon père. Mais ils s'occupaient de moi à tour de rôle, jamais ensemble. Regardez les photos, c'est très clair : je suis dans leurs bras, mais il n'y a aucune photo où nous sommes tous les trois. Instinctivement, très tôt, j'ai ressenti qu'il y avait un problème. Mais lequel ? A cet âge, je ne pouvais pas le comprendre et encore moins le signaler.
En grandissant, ce malaise s'est amplifié. Plus je grandissais, moins mes parents s'occupaient de moi. Plus besoin de donner le biberon, puis plus besoin de couper la viande, plus besoin de m'apprendre à manier les baguettes... Petit à petit, il est tout à fait normal que les centres d'attention changent, diminuent au fur et à mesure que l'enfant grandit. Mais l'amour familial devrait rester, lui. C'est cela qui m'a manqué. Vous avez déjà vu un enfant monter sur les genoux d'un de ses parents pour un câlin ? Un geste banal, normal, n'est-ce pas ? Ce que moi, enfant, ne comprenait pas, c'était le soupir de dépit, être repoussée par un "va jouer dans ta chambre, je suis occupé".
Les rares moment où nous avions des activités familiales, j'en profitais pleinement, là je me sentais bien. Mais je déchantais rapidement, car ces moments étaient simplement imposés par l'Incontestable. En clair, nous ne serions jamais allés tous les trois -mes parents et moi- faire du patin à glace, du vélo en tandem, aller au théâtre ou autre si l'Incontestable ne l'avait pas ordonné. Est-ce que cette machine contrôlait toute notre vie ? Devais-je moi aussi subir, être un petit mouton tranquille ?
L'école ne m'a pas donné le répit que j'espérais. Bien que nous soyons dans une société très respectueuse envers les autres, la nature humaine pousse toujours certains à s'élever au-dessus des autres, à se montrer plus intéressant que les autres. Cela peut être en montrant de l'attention envers les autres, ou au contraire en jouant des poings. Et l'on ressent parfois si un jeune a des soucis ou pas. Pour les brutes, ces jeunes sont une bénédiction, ils peuvent facilement les intimider. Sauf que pour moi, ça ne s'est pas exactement passé comme ça. Ma frustration, ma colère se sont retournés contre les petites brutes, et mes poings ont parlé. Mais régler mes comptes avec les petites brutes des écoles n'a pas réglé mes soucis avec mes parents. Evidemment, à force de me battre, mes parents ont été convoqués, j'ai été grondée... Mais une fois encore, le fond du problème n'a pas été traité. J'ai juste été priée de "trouver un sport pour libérer mon trop-plein d'énergie".
J'en ai eu assez de cette famille, de me sentir si seule alors que nous étions trois dans la même pièce. Puisque je devais trouver de quoi me défouler, j'ai commencé à rentrer de plus en plus tard, à m'aventurer de plus en plus loin, à voir, découvrir de plus en plus. Très vite, les rollers sont devenus mon moyen de transport préféré : aussi rapide que le vélo, l'encombrement en moins. C'est à 12 ans que j'ai poussé la porte d'un petit club de quartier, qui ne payait vraiment pas de mine. Je voulais simplement m'abriter de la pluie, j'ai découvert le Parkour. J'ai commencé, je n'ai jamais arrêté. Maintenant, c'est en pleine ville que je pratique ce sport, souvent dans des lieux insolites. C'est dans ces moments où je me sens libre, légère. Mes soucis sont à la maison, je suis dans la rue.
J'y resterais bien tout le temps, j'avoue me poser la question. Je connais des fugueurs, des squats, des groupes d'amis qui vivent en s'entraidant et qui seraient ravis de m'accueillir parmi eux. Mais j'ai aussi vu des fugueurs se faire attraper, être placés dans d'autres familles... Je n'ai pas la meilleure famille, mais ce n'est pas la pire non plus. Est-ce que ça vaut le coût de prendre ces risques ? Il 'suffit' de ne pas se faire attraper. Mhhh... J'aurais dû y réfléchir. A la maison, justement, c'est toujours pareil. Un mur entre chaque habitant, qu'on replie quand l'Incontestable le décide. La venue de la puberté n'a rien changé, je me suis posé mille questions que ma mère évitait, visiblement gênée. Avait-elle eu autant de questions au même âge ? Je me rends compte que mes parents n'ont jamais parlé de leurs parents. Mes grands parents... Il doit y avoir une photo, quelque part. Je crois... Ah si, j'ai réussi à les faire réagir, à mon propos évidemment. Ca a duré une semaine quand même, pas mal, non ? Hem.. je.. j'ai été surprise au lit avec un garçon. J'avais 16 ans, c'était le premier, et je ne l'ai jamais revu. D'un coté, vu la crise que ma mère a fait, c'est pas étonnant, mais surtout ce garçon ne cherchait qu'à prendre ma petite fleur...
Comme si je n'avais pas fait exprès de coucher chez moi, à une heure où j'étais presque sûre que ma mère rentrerait. Oui, j'ai eu le droit au couplet sur les risques de maladies, les risques de bébé, les moyens de s'en protéger. Ce que je savais déjà, notez-le, ce sont des cours que je n'ai pas séchés. Je dois avouer que j'étais ravie d'être au centre de leur attention, pour une fois, mais je me berçais d'illusions, évidemment. Car le refrain qui est revenu, depuis, c'est que je devais attendre la Lettre de l'Incontestable pour éviter de souffrir. Souffrir de quoi ? De ne rien décider de ma vie ? Je reconnais que ça m’ennuierait de la recevoir, je n'ai pas envie d'être enchaînée à un garçon -ou à une fille- qui m'ignorera comme le fait mon père avec ma mère. Mais parce qu'elle doit continuer, la vie a continué, bon gré, mal gré.
Surtout mal gré, en fait... J'ai eu de plus en plus d'engueulades avec mes géniteurs, n'importe quel sujet s'y prêtait. Une note pas assez élevée ? La chambre mal rangée ? Un garçon m'a raccompagnée ? J'ai besoin d'argent de poche ? Ils ne contrôlent pas leur vie, pourquoi contrôler la mienne ? Ils veulent que je devienne 'une parfaite future épouse' ? De quoi se mêlent-ils ? J'en ai eu marre. Assez pour claquer la porte, et me réfugier dans le squat avec les autres pros du Parkour. Comme ils disent, il suffit de ne pas se faire attraper par la police, donc il suffit de ne pas leur donner de raison de nous poursuivre. On travaille tous un peu, les ressources sont en commun et ça nous suffit, le sport nous rapproche. J'ai 19 ans, je me sens brusquement mieux et puis... il y a ce garçon, qui attire mon regard... de plus en plus. Pourquoi ?
Je suis tombée amoureuse... J'ai mis très longtemps à comprendre ce qui m'arrivait et autant à l'accepter, alors que lui partageait visiblement ce sentiment pour moi. Et quand je... me suis déclarée, il était trop tard. Il venait de recevoir la Lettre de l'Incontestable. Moi je ne l'ai pas encore reçue.
Je n'en peux plus de cette douleur... Pourquoi sommes nous vivants ?
Sans l'Incontestable. Je suis le fruit d'une machine, mes parents sont le fruit d'une machine. Mes grands parents ne se seraient jamais rencontrés sans l'Incontestable, mes parents ne serraient jamais nés, ils ne se serraient jamais rencontrés sans l'Incontestable. Je ne devrais pas être née... Car naître, vivre et être obligé de se marier ne veut pas dire qu'on va s'aimer, qu'on va savoir élever un enfant. Mes parents ne se sont jamais aimés, ils n'ont jamais voulu se rencontrer, ni se marier et encore moins avoir un enfant. Mais l'Incontestable s'en est mêlé et me voilà.
L'idée qu'un bébé ne comprend pas les adultes est totalement faussée. Bien sûr que je souriais quand ma mère me prenait dans ses bras. Bien sûr que je riais dans les bras de mon père. Mais ils s'occupaient de moi à tour de rôle, jamais ensemble. Regardez les photos, c'est très clair : je suis dans leurs bras, mais il n'y a aucune photo où nous sommes tous les trois. Instinctivement, très tôt, j'ai ressenti qu'il y avait un problème. Mais lequel ? A cet âge, je ne pouvais pas le comprendre et encore moins le signaler.
En grandissant, ce malaise s'est amplifié. Plus je grandissais, moins mes parents s'occupaient de moi. Plus besoin de donner le biberon, puis plus besoin de couper la viande, plus besoin de m'apprendre à manier les baguettes... Petit à petit, il est tout à fait normal que les centres d'attention changent, diminuent au fur et à mesure que l'enfant grandit. Mais l'amour familial devrait rester, lui. C'est cela qui m'a manqué. Vous avez déjà vu un enfant monter sur les genoux d'un de ses parents pour un câlin ? Un geste banal, normal, n'est-ce pas ? Ce que moi, enfant, ne comprenait pas, c'était le soupir de dépit, être repoussée par un "va jouer dans ta chambre, je suis occupé".
Les rares moment où nous avions des activités familiales, j'en profitais pleinement, là je me sentais bien. Mais je déchantais rapidement, car ces moments étaient simplement imposés par l'Incontestable. En clair, nous ne serions jamais allés tous les trois -mes parents et moi- faire du patin à glace, du vélo en tandem, aller au théâtre ou autre si l'Incontestable ne l'avait pas ordonné. Est-ce que cette machine contrôlait toute notre vie ? Devais-je moi aussi subir, être un petit mouton tranquille ?
L'école ne m'a pas donné le répit que j'espérais. Bien que nous soyons dans une société très respectueuse envers les autres, la nature humaine pousse toujours certains à s'élever au-dessus des autres, à se montrer plus intéressant que les autres. Cela peut être en montrant de l'attention envers les autres, ou au contraire en jouant des poings. Et l'on ressent parfois si un jeune a des soucis ou pas. Pour les brutes, ces jeunes sont une bénédiction, ils peuvent facilement les intimider. Sauf que pour moi, ça ne s'est pas exactement passé comme ça. Ma frustration, ma colère se sont retournés contre les petites brutes, et mes poings ont parlé. Mais régler mes comptes avec les petites brutes des écoles n'a pas réglé mes soucis avec mes parents. Evidemment, à force de me battre, mes parents ont été convoqués, j'ai été grondée... Mais une fois encore, le fond du problème n'a pas été traité. J'ai juste été priée de "trouver un sport pour libérer mon trop-plein d'énergie".
J'en ai eu assez de cette famille, de me sentir si seule alors que nous étions trois dans la même pièce. Puisque je devais trouver de quoi me défouler, j'ai commencé à rentrer de plus en plus tard, à m'aventurer de plus en plus loin, à voir, découvrir de plus en plus. Très vite, les rollers sont devenus mon moyen de transport préféré : aussi rapide que le vélo, l'encombrement en moins. C'est à 12 ans que j'ai poussé la porte d'un petit club de quartier, qui ne payait vraiment pas de mine. Je voulais simplement m'abriter de la pluie, j'ai découvert le Parkour. J'ai commencé, je n'ai jamais arrêté. Maintenant, c'est en pleine ville que je pratique ce sport, souvent dans des lieux insolites. C'est dans ces moments où je me sens libre, légère. Mes soucis sont à la maison, je suis dans la rue.
J'y resterais bien tout le temps, j'avoue me poser la question. Je connais des fugueurs, des squats, des groupes d'amis qui vivent en s'entraidant et qui seraient ravis de m'accueillir parmi eux. Mais j'ai aussi vu des fugueurs se faire attraper, être placés dans d'autres familles... Je n'ai pas la meilleure famille, mais ce n'est pas la pire non plus. Est-ce que ça vaut le coût de prendre ces risques ? Il 'suffit' de ne pas se faire attraper. Mhhh... J'aurais dû y réfléchir. A la maison, justement, c'est toujours pareil. Un mur entre chaque habitant, qu'on replie quand l'Incontestable le décide. La venue de la puberté n'a rien changé, je me suis posé mille questions que ma mère évitait, visiblement gênée. Avait-elle eu autant de questions au même âge ? Je me rends compte que mes parents n'ont jamais parlé de leurs parents. Mes grands parents... Il doit y avoir une photo, quelque part. Je crois... Ah si, j'ai réussi à les faire réagir, à mon propos évidemment. Ca a duré une semaine quand même, pas mal, non ? Hem.. je.. j'ai été surprise au lit avec un garçon. J'avais 16 ans, c'était le premier, et je ne l'ai jamais revu. D'un coté, vu la crise que ma mère a fait, c'est pas étonnant, mais surtout ce garçon ne cherchait qu'à prendre ma petite fleur...
Comme si je n'avais pas fait exprès de coucher chez moi, à une heure où j'étais presque sûre que ma mère rentrerait. Oui, j'ai eu le droit au couplet sur les risques de maladies, les risques de bébé, les moyens de s'en protéger. Ce que je savais déjà, notez-le, ce sont des cours que je n'ai pas séchés. Je dois avouer que j'étais ravie d'être au centre de leur attention, pour une fois, mais je me berçais d'illusions, évidemment. Car le refrain qui est revenu, depuis, c'est que je devais attendre la Lettre de l'Incontestable pour éviter de souffrir. Souffrir de quoi ? De ne rien décider de ma vie ? Je reconnais que ça m’ennuierait de la recevoir, je n'ai pas envie d'être enchaînée à un garçon -ou à une fille- qui m'ignorera comme le fait mon père avec ma mère. Mais parce qu'elle doit continuer, la vie a continué, bon gré, mal gré.
Surtout mal gré, en fait... J'ai eu de plus en plus d'engueulades avec mes géniteurs, n'importe quel sujet s'y prêtait. Une note pas assez élevée ? La chambre mal rangée ? Un garçon m'a raccompagnée ? J'ai besoin d'argent de poche ? Ils ne contrôlent pas leur vie, pourquoi contrôler la mienne ? Ils veulent que je devienne 'une parfaite future épouse' ? De quoi se mêlent-ils ? J'en ai eu marre. Assez pour claquer la porte, et me réfugier dans le squat avec les autres pros du Parkour. Comme ils disent, il suffit de ne pas se faire attraper par la police, donc il suffit de ne pas leur donner de raison de nous poursuivre. On travaille tous un peu, les ressources sont en commun et ça nous suffit, le sport nous rapproche. J'ai 19 ans, je me sens brusquement mieux et puis... il y a ce garçon, qui attire mon regard... de plus en plus. Pourquoi ?
Je suis tombée amoureuse... J'ai mis très longtemps à comprendre ce qui m'arrivait et autant à l'accepter, alors que lui partageait visiblement ce sentiment pour moi. Et quand je... me suis déclarée, il était trop tard. Il venait de recevoir la Lettre de l'Incontestable. Moi je ne l'ai pas encore reçue.
Je n'en peux plus de cette douleur... Pourquoi sommes nous vivants ?
Are you a little bit Crazy ?
- Ca te gêne de parler à une psychologue ?
- Tu veux devenir psy, c'est pas pareil.
Elle s'allonge dans le fauteuil, les pieds battant dans le vide, les jambes sur un accoudoir, la tête penchée en arrière. Détendue ? Oui, un peu à l'extrême. Je doute qu'elle soit aussi détendue avec une vraie psy.
- Tu connais le principe, je te donne un mot, tu me dis à quoi cela te fait penser, un seul mot. Vie ?
- Inutile.
Une réponse du tac au tac, elle n'a même pas réfléchi. Au moins elle est à l'aise avec les instructions...
- Amitié ?
- Parkour.
- Amour ?
Elle me fusille du regard, avant de le détourner vers le sol
- Douleur.
- Famille ?
- Absence.
- Futur ?
Elle hésite, se mordille une lèvre.
- Parkour.
- Incontestable ?
- Prison.
- Mariage ?
- Tristesse.
- Jouissance ?
- Vie.
Je m'arrête et je grimace en relisant les notes que je viens de prendre.
- Tu n'y arrives pas ou c'est vraiment si mauvais ?
Je jette mon carnet et je vais la rejoindre, pour la câliner.
- Non, c'est faussé, je te connais déjà trop bien. Tes réponses font froid dans le dos, Keiko... Tu encaisses, tu ne trouves pas ta place dans ce monde, j'ai même l'impression que tu as cessé de chercher. Tu te dépenses physiquement avec le roller et le Parkour, mais ça ne suffit plus pour y reporter ta souffrance ni ta colère. Du coup, tu te renfermes, plus rien ne te semble important, tu es blasée de tout. Tu es une véritable bombe à retardement, j'ai réellement peur de ce qui se passera quand tu exploseras. Et on sait toutes les deux pourquoi la cause de tout cela.
- Je peux pas leur pardonner.
C'est cela le pire : elle est bien consciente de ses problèmes, de leurs origines, mais elle n'arrive pas à s'en sortir. Elle en a envie, ou du moins c'est le sentiment que j'ai, mais à chaque fois une mauvaise nouvelle lui tombe dessus et elle encaisse, encore. Même une longue déprime lui ferait du bien !
Je redoute le moment où elle va exploser, et aussi le moment où elle va recevoir la Lettre.
I look like ...
- Nan mais franchement... C'est obligé c'te tenue ?
Je me sens mal, je me reconnais presque pas dans ce miroir. Parce que je dois la porter au travail, me voilà revêtue d'une robe noire, me couvrant des épaules jusqu'aux genoux. Sous les genoux. Ce n'est vraiment pas mon style... J'ai les cheveux courts, noirs et plats comme des milliers de japonais. Une mèche tombe souvent devant un oeil, je ne peux pas changer de coiffure tous les jours, à part mettre une barrette ou un serre tête. Si j'en porte, je me sens alors comme une gamine.
Rien à dire sur mon visage, j'ai que 18 ans, je me tartine pas de crèmes encore. Je porte pas de maquillage non plus, je n'y comprends rien. Et de toute manière, je n'ai personne à qui plaire ! Mes yeux noirs encadrent un nez que je trouve trop fin, je n'ai pas de lèvres charnues, elles sont fines, mais tous ceux que j'ai embrassé ne se sont jamais plaint.
En théorie, les épaules des filles ne sont pas trop carrées, elles descendent sur des bras fins. Mais les miennes sont légèrement remontées, le Parkour et les combats de rue m'ont un peu sculpté. Pas au point d'avoir des épaules et des bras d'homme, n'abusez pas ! Je reste féminine... Pour ce que ça me sert, de toute manière.
La robe suggère un décolleté sur ma poitrine, un regard appuyé pourra deviner mon 80C. Pas trop gros, pas trop petit, j'aime bien ma poitrine, et mes amants -amantes- ont l'air de l'apprécier aussi. Mon regard glisse sur le ventre plat : je fais du sport, vous le savez déjà, mais je mange peu également. Non seulement j'ai un appétit d'oiseau, mais en plus je gagne peu, donc je mange peu. Et souvent, je mange un peu n'importe quoi... Mhhh ? Retourner chez mes parents pour mieux manger ? Ca va pas, puis quoi encore ? La robe n'offre pas de décolleté dans le dos, et pour un travail soi-disant sérieux, j'aime mieux ça. Ce n'est pas rare que j'ai le dos nu, j'ai un tatouage entre les omoplates que j'aime bien montrer. Vous le trouvez comment ? Ce qu'il signifie ?... .... Je ne parlerai que sur l'oreiller. ... Mhhh ? quoi ? Vous attendez quoi, là ? Vous voulez que je vous parle de... plus bas encore ? Tsss... essayez de me séduire pour le découvrir ! mamého !
Franchement, la robe, j'aime pas. Je porte des tenues très moulantes, mini jupes, mini shorts, bustiers serrés, dos nu, collants noirs... Quand je fais du Parkour je dois être à l'aise, ne pas avoir de vêtements trop amples -ils pourraient s'accrocher- Pour mes rollers, j'ai trouvé une astuce : la chaussure et les roues peuvent se détacher. On se retrouve avec des baskets classiques et les roues s'accrochent avec des clips devant et derrière. Ca coute une blinde, surtout pour des chaussures de qualité -ce qui est vraiment obligatoire pour le Parkour- mais j'hésite pas. Ces deux sports, c'est la seule chose que j'aime dans ma vie si inutile. Autant en profiter à fond.
Vous venez en profiter avec moi ?
Je me sens mal, je me reconnais presque pas dans ce miroir. Parce que je dois la porter au travail, me voilà revêtue d'une robe noire, me couvrant des épaules jusqu'aux genoux. Sous les genoux. Ce n'est vraiment pas mon style... J'ai les cheveux courts, noirs et plats comme des milliers de japonais. Une mèche tombe souvent devant un oeil, je ne peux pas changer de coiffure tous les jours, à part mettre une barrette ou un serre tête. Si j'en porte, je me sens alors comme une gamine.
Rien à dire sur mon visage, j'ai que 18 ans, je me tartine pas de crèmes encore. Je porte pas de maquillage non plus, je n'y comprends rien. Et de toute manière, je n'ai personne à qui plaire ! Mes yeux noirs encadrent un nez que je trouve trop fin, je n'ai pas de lèvres charnues, elles sont fines, mais tous ceux que j'ai embrassé ne se sont jamais plaint.
En théorie, les épaules des filles ne sont pas trop carrées, elles descendent sur des bras fins. Mais les miennes sont légèrement remontées, le Parkour et les combats de rue m'ont un peu sculpté. Pas au point d'avoir des épaules et des bras d'homme, n'abusez pas ! Je reste féminine... Pour ce que ça me sert, de toute manière.
La robe suggère un décolleté sur ma poitrine, un regard appuyé pourra deviner mon 80C. Pas trop gros, pas trop petit, j'aime bien ma poitrine, et mes amants -amantes- ont l'air de l'apprécier aussi. Mon regard glisse sur le ventre plat : je fais du sport, vous le savez déjà, mais je mange peu également. Non seulement j'ai un appétit d'oiseau, mais en plus je gagne peu, donc je mange peu. Et souvent, je mange un peu n'importe quoi... Mhhh ? Retourner chez mes parents pour mieux manger ? Ca va pas, puis quoi encore ? La robe n'offre pas de décolleté dans le dos, et pour un travail soi-disant sérieux, j'aime mieux ça. Ce n'est pas rare que j'ai le dos nu, j'ai un tatouage entre les omoplates que j'aime bien montrer. Vous le trouvez comment ? Ce qu'il signifie ?... .... Je ne parlerai que sur l'oreiller. ... Mhhh ? quoi ? Vous attendez quoi, là ? Vous voulez que je vous parle de... plus bas encore ? Tsss... essayez de me séduire pour le découvrir ! mamého !
Franchement, la robe, j'aime pas. Je porte des tenues très moulantes, mini jupes, mini shorts, bustiers serrés, dos nu, collants noirs... Quand je fais du Parkour je dois être à l'aise, ne pas avoir de vêtements trop amples -ils pourraient s'accrocher- Pour mes rollers, j'ai trouvé une astuce : la chaussure et les roues peuvent se détacher. On se retrouve avec des baskets classiques et les roues s'accrochent avec des clips devant et derrière. Ca coute une blinde, surtout pour des chaussures de qualité -ce qui est vraiment obligatoire pour le Parkour- mais j'hésite pas. Ces deux sports, c'est la seule chose que j'aime dans ma vie si inutile. Autant en profiter à fond.
Vous venez en profiter avec moi ?