Angelo BENNETT
"Va ch*er."

![]() | Généralités Nom : BENNETT Prénoms : Angelo (sa mère a dû se tromper en le nommant) Âge : 25 balais Genre : Tout ce qu’il y a de plus masculin Origines : Japonaises (père de souche américaine né au Japon et mère italo-japonaise) Activité : Cumule les petits boulots Sexualité : Ça t’intéresse ? Avatar : Levi Ackerman [Shingeki no Kyojin] Règlement : Chemin : J’suis pas encore décédé. Commentaire : Prout. |
Histoire
- avis aux lecteurs:
- *Musique* Mesdames, Messieurs, dans le respect de votre sensibilité, certains mots ont été censurés. Nous vous informons également qu’il s’agit ici du point de vue quelque peu erroné ou haineux d’un anti-incontestable (qui fait tout de même attention à ses arrières). Nous vous remercions pour votre compréhension et vous souhaitons une bonne lecture. *musique*
Avec tout le respect que je te dois : « va ch*er ».
Je dis juste ce que j’ai toujours cru de toi et ton système à la c*n, toi et ta puce. Cette foutue petite puce aussi minuscule qu’un grain de riz qu’on m’a fichue dans le cerveau pour pourrir mon existence. Mais quand tu viens de sortir du ventre de ta mère, t’as pas ton avis à donner. T’es un enfant japonais, t’as la puce que ça te plaise ou non. De toutes façons tu piges rien, tu sens même pas qu’elle est là, la seule chose que tu sais, c’est que tu vas être tracé et assujetti toute ta vie jusqu’à ce que tu crèves.
Déjà, si j’étais pas né de deux parents qui passaient son temps à se mettre sur la gueule, j’me sentirai mieux. Je me demande comment ils ont fait pour nous avoir, Aki et moi. Encore sous ordre de cette saleté de machine, hein ? Faites des enfants qu’elle te dit. T’as vu le résultat après ? Ça donne des gamins formatés, des gens complètement enfermés dans leur monde individuel bercé d’illusions et qui finissent par s’y complaire. Tu crois pas que ça reste de la manipulation de faire en sorte de maquer l’un avec l’autre soit disant parce qu’ils sont compatibles ? Où t’as vu ça ? Tu crois sincèrement que je vais croire à ces conneries ? Si ça marchait si bien, ça se saurait ! En plus on bouffe de la propagande douce à tous les repas : soutenez l’Incontestable ! Non ? J’ai bien appris mes cours, j’ai passé le module obligatoire, j’ai suivi comme un mouton mais j’ai bien vu l’envers du décor dans ma petite famille bancale. J’ai déjà dû ravaler mon envie de tout balancer en donnant le change. J’avais presque l’air assidu, comme un bon petit élève. C’est ça ouais, tu m’en diras tant.
Je fais partie de ceux qui se révoltent silencieusement, parce qu’il y a de quoi. M’entendre dire « fais ci, fais ça » par un moniteur à l’entrée de mon bercail comme si j’étais encore un ch*ard, c’est vraiment pas mon truc et pour cause, je l’ai déjà vécu. J’ai passé l’âge depuis longtemps et recevoir les ordres d’un geôlier, non merci. Quoi, je vais trop loin ? C’est pas une forme d’emprisonne ment de contraindre un individu par un mariage que tu décides même pas ? Bah voyons… T’as pensé aux conséquences à cause des failles de ce truc ? Personne ne dit rien, sourit comme un co**llon, fait le cache misère. Ta vie est rose comme la lettre que tu reçois en guise de cadeau ? Félicitations, vous êtes mariés ! Autant crever, ça revient au même. La première fois que j’ai reçu cette m*rde, j’ai cru que j’allais tout défoncer. Je suis parti dire adieu à ma fausse liberté avant d’avoir la chaîne au cou. Pas au pied, au cou, comme un chien en laisse. J’avais déjà un mauvais pressentiment et il se trouve que je m’étais pas gouré. Une nana de dix ans de plus que moi, on était complètement décalés, puis qu’est-ce que tu veux comprendre à vingt-trois piges quand t’as rien vécu d’autre avant que des aventures sans lendemain ? Je savais que mon heure arriverait tôt ou tard mais il n’empêche que j’étais pas prêt. J’vais pas dire qu’elle était tyrannique ou quoi mais moi je l’aimais pas d’amour, y avait rien entre nous, même pas de tendresse. Elle, elle avait accepté ça sans rien dire en faisant bonne figure. Elle avait même essayé de me faire avaler la pilule mais manque de pot, je l’ai vomie. Je lui ai craché mon venin pendant qu’on était en taule parce que je me suis pas pointé à temps. C’était volontaire et cette action était la preuve de mon opposition. Je sais que j’suis pas un tendre et que j’ai pas réussi à me défaire de ma phase rebelle mais quand ça te fait ch*er, ça te fait ch*er ! Comme notre relation n'était pas géniale, on a pas eu « l’extrême obligeance » de faire des enfants malgré nos un an de vie commune, Sachi' et moi. Ça, c'est réservé qu'à ceux qui savent s'entendre ou qui sont prêts, les vrais mariés, pas à un pseudo-couple. Ça m'aurait rendu fou s'il y avait une limite de temps qui te disait qu'au bout d'un moment il fallait pondre un lardon. La bonne blague si c'était le cas ! Et le jeune derrière qui n’assumerait pas ? Des marmots ? J'en veux pas parce que j'ai pas envie qu'il soient comme leur père. J’ai vu les dégâts que ça a fait sur mes parents alors je passe mon tour. M'enfin je dis ça, mais je décide pas vraiment en fait, c'est ça le pire. Pourvu juste que j'aie pas à subir ça, un jour. Ça m'écorche la langue de le dire mais là-dessus, l'Incon' il est pas si c*n. Au moins, ça me sauve la mise.
Peut-être juste qu’on a pas eu de chance avec nos vieux mais ça la fout mal parce que j’ai eu que ce modèle-là comme référence. Au moins, ils nous ont presque bien élevés avec mon frangin, ils ont fait de leur mieux, chacun séparément, pour qu’on subisse pas trop le contrecoup de leur union désastreuse. Ensemble, c’était la cata’ totale. A part, c’était mieux. C’est sûr que si tu les regardes en tant que couple, tu te dis que c’est la misère et qu’on a dû en baver. Je te dirai oui et non parce qu’y a pire que ça. Y avait pas de préférence entre Aki et moi. Aki il a toujours été plus responsable, ça doit être l’âge j’crois. Quatre ans nous séparent et mine de rien, ça fait la différence. Pour mon cas c’était autre chose, j’ai toujours posé problème à cause de mon comportement, on va dire que c’était un peu le jour et la nuit entre nous deux. J’ai sûrement dû contribuer aux disputes de mes vieux parce qu’en plus je leur ai mené la vie dure en séchant les cours qui m’intéressaient pas, sauf ce satané module qui, t’as bien compris, est obligatoire, histoire que ton éducation Incontestable soit pas ratée. Même avec mes conneries, j’ai réussi à avoir mon certif’ de justesse contrairement à Aki qui se donnait à fond comme s’il essayait de prendre sa revanche sur quelque chose. Va pas croire que je suis pas c*n, juste flemmard quand il s’agit d’étudier. Lui, il a décidé de suivre le mouvement pour être peinard, surtout pour ne pas avoir d’emmerdes. Aujourd’hui il a « réussi sa vie », il a un bon job, casé avec une nénette et il a même une fille. Je le vois plus, pas parce que j’l’aime pas mais parce que j’ai rien à lui dire. On a jamais été super proches parce que trop différents. J’ai pas trop envie de faire la plante verte ou de causer gosse. C’est pas ma came, j’sais pas y faire et, je sais, j’suis un mauvais oncle. C’est comme ça fillette, que veux-tu ! Je crois que je suis pas fait pour ça, j’assume pas et je le planque pas.
Ma vie, c’est un peu la loose, la dèche, j’ai raté ma vocation, j’ai pas de boulot fixe mais ça j’peux pas trop m’en plaindre puisque j’ai pas fait les efforts pour. J’ai loupé mon mariage au bout de deux ans, qui s’est soldé par un divorce sous ordre du logiciel. Notre incompatibilité en a été la raison mais ça je le savais depuis le début. Trop de différences entre nous et franchement, je vois pas ce qu’on avait comme points communs, j’ai beau chercher j’vois pas grand-chose. C’est là que tu te dis que le truc il fait pas bien ses choix, même moi j’aurais pu le dire que ça allait pas matcher. Il s’est rendu compte qu’avec le temps, le fossé s’est creusé entre elle et moi, faut dire que je l’ai pas aidée non plus mais encore une fois, j’ai jamais voulu vivre avec elle. J’ai été soulagé d’apprendre la nouvelle mais là où ça craint, c’est que j’sais pas ce que je vais récolter derrière. On sait ce qu’on perd mais on sait pas ce qu’on trouve et l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. Sérieusement, c’est du foutage de gueule ! Elle est bien belle la façade du couple heureux, leurs stat’ sont fausses au possible. Pourtant y avait pas encore eu le tsunami à cette époque mais ça change rien, je capte vraiment pas les décisions de cet ordinateur de malheur, il doit avoir des failles quelque part. Y a qu’à voir après, quand il a fait du threesome... Si ça c’était pas louche ! Les pro-Incontestable [interprétation d’Angelo, qui considère ainsi ceux qui adhèrent au mouvement] diront que c’est la catastrophe et qu’on n’y peut rien. Mon c*l. Y en a qui ont du bien s’amuser, ou en baver, déjà qu’on marie deux mecs même si l’un est hétéro… Faut pas s’attendre à ce que ça soit normal. Sérieusement ça tourne vraiment pas rond dans cette société de fous. Et la prochaine étape c’est quoi ? Attends, laisse-moi deviner : on est en train de me chercher un nouveau compagnon de peur que je m’ennuie tout seul. C’est super sympa, mais si tu pouvais m’oublier encore un peu, tu ferais presque mon bonheur, parce que ton idéal de couple j’y crois carrément pas, tu vois.
Sinon, juste une dernière chose : « va ch*er ».
Caractère
« T’as un caractère de m*rde ! », m’a souvent dit Aki et il avait pas tort, dans le fond. M’enfin moi je me trouve pas plus mal avec parce que si j’avais pas eu ce « caractère de m*rde », on m’aurait écrasé comme un vulgaire ver de terre depuis longtemps. Mais j’ai de crocs, je mords, je gueule, je te saute à la gorge quand tu me manques de respect. Je suis du genre sang chaud, un peu brute, je contrôle mal mes pulsions et quand tu dépasses les bornes, je t’en carre une dans la face. Tu l’auras bien mérité. Je suis conscient que je devrais me calmer mais quand je me le dis, c’est pire, alors autant laisser péter.
Tu l’auras deviné, je fais pas dans la dentelle, autant quand je cause que dans ma façon de faire. Si ça te dérange, tu te casses. Je passe pas par quatre chemins car c’est trop long et ça sert à rien de faire miroiter les gens. Au moins tu sais à quoi tu t’attends quand je suis en face de toi. Quand j’ai envie de te balancer quelque chose, je te le dis sans détour. Tu m’emmerdes ? Je te le dis. J’ai pas envie de faire ce que tu me dis ? Je le ferai pas. J’ai des vues sur toi ? Tu le sais bien vite. Entier, brut de décoffrage, la tempête est de sortie, barrez-vous. Je m’en vante pas, d’ailleurs j’aurais aimé avoir plus de patience, ça m’aurait évité de gâcher des opportunités. Mais quand t’as ça bien ancré jusque dans les tripes, faut du temps pour changer les choses. Faut aussi en avoir l’envie et pour le moment c’est pas au programme.
Si tu me prends comme je suis et que t’acceptes que je peux dépasser les bornes, ou encore si t’agis comme un calmant – pour ça que je te souhaite bonne chance -, tu pourras me voir autrement. Je suis pas tout le temps une boule de nerfs non plus, j’ai mes moments de calme, surtout quand je sors du tout ce tumulte moderniste et quand j’me trouve pas face à un Incontestablophile. Toi et moi on sera pas trop copains là. Au fond, je suis assez sensible et je supporte pas la trahison ou l’hypocrisie. J’suis pas crédule pour un sou ni naïf, ça aussi se voit à ma tronche il paraît. Compte pas sur moi pour te faire des grands sourires, de toutes façons, je ne sais en faire sur commande et la douceur c’est pas mon fort. J’ai toujours eu du mal avec le social, c’est pour ça qu’il faut pas me mettre sur un poste qui demande d’avoir un bon relationnel, là t’es sûr de faire couler ton entreprise ! De toutes façons, la communication de nos jours c’est zéro. Je connais mes défauts et même si j’en ai tout un panel, j’suis pas une brute sans cervelle qui passe son temps à chercher la m*rde.
Parce que je peux très bien t’écouter si t’as un problème et je peux aussi être solidaire avec toi, te soutenir ou te protéger si t’es dans la panade. Ça peut se passer très vite, tout dépend de ta façon d’agir. J’ai pas vraiment de secrets mais je peux être pudique sur certains passages de ma vie. Faudra pas trop chercher à fouiller, je t’arrêterai de suite. Et même si ça peut te surprendre, je suis capable de chialer. Jamais en public par contre, parce que ça craint et il m’en faut quand même beaucoup pour que ça arrive. Je suis assez solide moralement, même si je pète mes câbles, mais laisse-moi te dire que la force morale n’a rien à voir avec les affects. Si y a un obstacle, je ferai en sorte de le passer et je m’arrêterai pas au premier rocher que je trouve sur ma route. De ce côté-là, je ressemble à Aki. Je suis bosseur aussi, pas intellect’ mais manuel.
Par contre j’ai la fâcheuse tendance à camper sur mes positions quand j’suis persuadé qu’un truc est naze ou que j’l’aime pas d’emblée. Et pour me faire changer d’avis, accroche-toi parce que j’ai la tête dure. Me faudra des arguments solides et des vraies preuves avant que j’admette que, ouais, c’est pas si terrible que ça. M’enfin sur l’Incontestable, n’est pas né celui qui me fera l’apprécier.
Après ça, si t’as toujours l’envie de me connaître, c’est que t’es un petit peu maso sur les bords, hein ?
Tu l’auras deviné, je fais pas dans la dentelle, autant quand je cause que dans ma façon de faire. Si ça te dérange, tu te casses. Je passe pas par quatre chemins car c’est trop long et ça sert à rien de faire miroiter les gens. Au moins tu sais à quoi tu t’attends quand je suis en face de toi. Quand j’ai envie de te balancer quelque chose, je te le dis sans détour. Tu m’emmerdes ? Je te le dis. J’ai pas envie de faire ce que tu me dis ? Je le ferai pas. J’ai des vues sur toi ? Tu le sais bien vite. Entier, brut de décoffrage, la tempête est de sortie, barrez-vous. Je m’en vante pas, d’ailleurs j’aurais aimé avoir plus de patience, ça m’aurait évité de gâcher des opportunités. Mais quand t’as ça bien ancré jusque dans les tripes, faut du temps pour changer les choses. Faut aussi en avoir l’envie et pour le moment c’est pas au programme.
Si tu me prends comme je suis et que t’acceptes que je peux dépasser les bornes, ou encore si t’agis comme un calmant – pour ça que je te souhaite bonne chance -, tu pourras me voir autrement. Je suis pas tout le temps une boule de nerfs non plus, j’ai mes moments de calme, surtout quand je sors du tout ce tumulte moderniste et quand j’me trouve pas face à un Incontestablophile. Toi et moi on sera pas trop copains là. Au fond, je suis assez sensible et je supporte pas la trahison ou l’hypocrisie. J’suis pas crédule pour un sou ni naïf, ça aussi se voit à ma tronche il paraît. Compte pas sur moi pour te faire des grands sourires, de toutes façons, je ne sais en faire sur commande et la douceur c’est pas mon fort. J’ai toujours eu du mal avec le social, c’est pour ça qu’il faut pas me mettre sur un poste qui demande d’avoir un bon relationnel, là t’es sûr de faire couler ton entreprise ! De toutes façons, la communication de nos jours c’est zéro. Je connais mes défauts et même si j’en ai tout un panel, j’suis pas une brute sans cervelle qui passe son temps à chercher la m*rde.
Parce que je peux très bien t’écouter si t’as un problème et je peux aussi être solidaire avec toi, te soutenir ou te protéger si t’es dans la panade. Ça peut se passer très vite, tout dépend de ta façon d’agir. J’ai pas vraiment de secrets mais je peux être pudique sur certains passages de ma vie. Faudra pas trop chercher à fouiller, je t’arrêterai de suite. Et même si ça peut te surprendre, je suis capable de chialer. Jamais en public par contre, parce que ça craint et il m’en faut quand même beaucoup pour que ça arrive. Je suis assez solide moralement, même si je pète mes câbles, mais laisse-moi te dire que la force morale n’a rien à voir avec les affects. Si y a un obstacle, je ferai en sorte de le passer et je m’arrêterai pas au premier rocher que je trouve sur ma route. De ce côté-là, je ressemble à Aki. Je suis bosseur aussi, pas intellect’ mais manuel.
Par contre j’ai la fâcheuse tendance à camper sur mes positions quand j’suis persuadé qu’un truc est naze ou que j’l’aime pas d’emblée. Et pour me faire changer d’avis, accroche-toi parce que j’ai la tête dure. Me faudra des arguments solides et des vraies preuves avant que j’admette que, ouais, c’est pas si terrible que ça. M’enfin sur l’Incontestable, n’est pas né celui qui me fera l’apprécier.
Après ça, si t’as toujours l’envie de me connaître, c’est que t’es un petit peu maso sur les bords, hein ?
Physique
Le premier qui me fait une remarque sur ma taille, je le déboîte. Je suis né petit pour les standards européens, et alors ? Mais tu vois, avec mon un mètre soixante-neuf, je peux quand mettre te foutre une bonne dérouillée. J’aurais dû être plus grand avec un père américain et une mère italo-japonaise, il paraît. « les garçons grandissent sur le tard, tu verras ! ». Ben en fait non. Aki a tout bouffé, il m’a laissé le reste. Il a pris tout ce qui était bon et m’a donné la majeure partie ce qui n’allait pas. J’exagère peut-être un peu en disant ça, j’ai pas non plus de quoi me plaindre, j’ai pas de handicap physique et puis même si c’était le cas, j’aurais dit « et alors ? » C’est quoi cette mode où il faut être impec’ partout ? Ça me sort par les yeux, pour être poli, cette façon de voir les choses.
Si t’es trop gros ou trop maigre, c’est pareil, ça va pas. Gamin j’étais un peu enrobé et manque de pot pour ceux qui voulaient « taper dans le tas », ils étaient tombés sur plus fort qu’eux. Aujourd’hui je pèse soixante-sept kilos, sans enrobage, du muscle en plus depuis que je bosse physique. J’ai laissé la nature faire mais je sais que j’ai tendance à prendre du poids si je me goinfre. Sauf que là tu vois je fais gaffe à ce que j’achète pour grailler parce que j’suis pas plein aux as donc ça me discipline. Puis avec les boulots que je fais, le manque de sommeil, la clope, je mets mon corps à rude épreuve. Ça se lit sur ma tronche, j’ai souvent des cernes qui rendent mon regard encore plus grave. Il paraît que j’ai pas l’air aimable sauf quand je souris mais ça, t’es pas prêt de le voir de sitôt. Ça tombe bien, je suis pas fait pour l’être. A l’inverse, si y a un truc que tu peux avoir le loisir d’entendre souvent, c’est ma voix rendue rauque par le clou de cercueil quand je t’envoie bouler. Je te promets, à force tu t’y feras.
Contrairement à Aki qui les a gris, j’ai les yeux noisette. J’ai les cheveux aussi sombres que ceux de ma mère mais la même expression que celle du daron. Je comprends bien pourquoi on me voit comme un chien enragé avec la gueule que je tire. Quand tu me regardes, tu vois le portrait craché du géniteur, à part la forme du visage et les lèvres, j’crois. C’est pas flatteur et je m’en tape. Faut bien tenir de quelqu’un, hein ? Au moins j’ai la preuve que j’suis pas le fils du facteur. Sinon j’ai horreur des cheveux longs, déjà, ça m’va pas et puis je passe pas cent ans devant mon miroir à les coiffer, y a rien de plus emmerdant. Un coup de tondeuse pour aérer la nuque et les tempes, un coup de main dans la tignasse taillée vite fait avec juste un peu de longueur pour que ça tienne chaud en hiver et le tour est joué.
Je suis pas du genre à me pouponner ni à choisir mes sapes pour voir si elles s’accordent. J’suis pas non plus le type le plus soigneux qui soit, et je me contente souvent du jeans-débardeur, quand c’est pas le combo futal-rangers-T-shirt. Les seuls endroits où je dois me plier aux règles vestimentaires sont ceux où je besogne. Par contre, je suis un adepte du déo’, mais seulement pour éviter d’avoir à me changer trop souvent, parce que faire les lessives, c’est barbant.
Si t’es trop gros ou trop maigre, c’est pareil, ça va pas. Gamin j’étais un peu enrobé et manque de pot pour ceux qui voulaient « taper dans le tas », ils étaient tombés sur plus fort qu’eux. Aujourd’hui je pèse soixante-sept kilos, sans enrobage, du muscle en plus depuis que je bosse physique. J’ai laissé la nature faire mais je sais que j’ai tendance à prendre du poids si je me goinfre. Sauf que là tu vois je fais gaffe à ce que j’achète pour grailler parce que j’suis pas plein aux as donc ça me discipline. Puis avec les boulots que je fais, le manque de sommeil, la clope, je mets mon corps à rude épreuve. Ça se lit sur ma tronche, j’ai souvent des cernes qui rendent mon regard encore plus grave. Il paraît que j’ai pas l’air aimable sauf quand je souris mais ça, t’es pas prêt de le voir de sitôt. Ça tombe bien, je suis pas fait pour l’être. A l’inverse, si y a un truc que tu peux avoir le loisir d’entendre souvent, c’est ma voix rendue rauque par le clou de cercueil quand je t’envoie bouler. Je te promets, à force tu t’y feras.
Contrairement à Aki qui les a gris, j’ai les yeux noisette. J’ai les cheveux aussi sombres que ceux de ma mère mais la même expression que celle du daron. Je comprends bien pourquoi on me voit comme un chien enragé avec la gueule que je tire. Quand tu me regardes, tu vois le portrait craché du géniteur, à part la forme du visage et les lèvres, j’crois. C’est pas flatteur et je m’en tape. Faut bien tenir de quelqu’un, hein ? Au moins j’ai la preuve que j’suis pas le fils du facteur. Sinon j’ai horreur des cheveux longs, déjà, ça m’va pas et puis je passe pas cent ans devant mon miroir à les coiffer, y a rien de plus emmerdant. Un coup de tondeuse pour aérer la nuque et les tempes, un coup de main dans la tignasse taillée vite fait avec juste un peu de longueur pour que ça tienne chaud en hiver et le tour est joué.
Je suis pas du genre à me pouponner ni à choisir mes sapes pour voir si elles s’accordent. J’suis pas non plus le type le plus soigneux qui soit, et je me contente souvent du jeans-débardeur, quand c’est pas le combo futal-rangers-T-shirt. Les seuls endroits où je dois me plier aux règles vestimentaires sont ceux où je besogne. Par contre, je suis un adepte du déo’, mais seulement pour éviter d’avoir à me changer trop souvent, parce que faire les lessives, c’est barbant.