Wendy Mizutaka
"Vous me recevez ?"

![]() | Généralités Nom ;; Mizutaka Prénoms ;; Wendy Âge ;; 19 ans Genre ;; Femme Origines ;; Allemande Activité ;; Camgirl Sexualité ;; Forte préférence pour les femmes, peur des hommes Avatar ;; Miku Hatsune Règlement ;; Chemin ;; Reboot Commentaire ;; Niou |
Histoire
Un grand foyer, une famille bienveillante, des amis amusants... Un avenir radieux.
Wendy Bäuer ne manque de rien ici. Avec sa famille, elle a l'impression de vivre une aventure chaque jour, toujours plus trépidante et amusante que celle de la veille. Ils vivent tranquillement dans ce pays qui leur a tendu un peu de bonheur à tous ; le Japon.
Le père et la mère de Wendy tous deux étant allemands pure souche et ayant décidé de s'installer au Japon, ne se sont connus que par l'union imposée par l'Incontestable. S'il s'avère être le résultat des calculs d'une machine, il s'agit d'un véritable coup du destin pour eux ; l'amour leur est venu au premier regard, et c'est un conte de fée qu'ils écrivent jour après jour. Alors, les plus belles pages de leur vie semblent être l'arrivée de Wendy, puis celui de leur fils Leonore.
Les deux enfants s'épanouissent dans une ce qui leur semble être une bien belle cour de récréation ; leur foyer, les cours, les rues, le monde entier... Ils passent également beaucoup de temps chez leur grand-mère lorsque cette dernière a, à son tour, décidé de s'installer au Japon, après le décès de son mari, pour être plus proche de sa famille restante.
Et ce petit monde apprécie la vie sans se poser de question, se contentant tous de regarder l'avenir, le cœur léger.
Wendy est une petite fille énergique, comblée. Si elle est studieuse à l'école dès le plus jeune âge, elle est aussi sportive et se perfectionne jour après jour dans la gymnastique. Alors tout est parfait, et on place beaucoup d'espoir en cette petite fille. La vie paraît si belle et si pure...
Et elle peut être si sombre, si difficile à respirer, finalement.
Wendy n'a que onze ans, lorsqu'elle se tient debout avec peine, son petit-frère contre elle, immobilisée devant ce drôle de spectacle qui s'offre à elle.
L'air est impure, tiède, assommante. Les jolies couleurs du ciel, de la façade de sa maison ont viré à des nuances ténébreuses, pourpres, infâmes. Le bruit des crépitements, des hurlements et des alarmes ne cessent de briser leurs tympans.
Et tout ce qu'elle a pu chérir jusque maintenant semble disparu, balayé. Comme s'il n'a jamais existé.
Son petit-frère Leonore et elle sont les seuls survivants de cet incendie. Les pompiers se disent être chanceux d'avoir pu arriver à temps, pour eux. Les enfants n'ont jamais appris la raison de cette catastrophe, à quoi bon le leur dire ?
En soi, avoir la vie sauve était leur plus beau cadeau, ce jour-là. Quant à l'avenir... Quel avenir ?
Aussi dévastée qu'eux, leur grand-mère les recueillit chez elle. Mais jamais elle n'a renoncé à cet espoir, d'un jour réussir à réparer leurs vies, et à leur en fournir de presque aussi belles.
Si elle parvient plus ou moins à être toujours là pour eux et s'occuper d'eux, très vite, un autre événement vient perturber leur quotidien. La grand-mère se retrouve mariée à un homme. Et si ce dernier semble bienveillant et dévoué à leur grand-mère, il apparaît bien plus strict et sévère envers les deux enfants, qui n'ont pas su où se mettre, les années suivantes.
La famille troque alors leur ancien nom pour celui de Mizutaka. Changeant officiellement de famille, de foyer. De vie.
Un petit foyer, une famille terrible, un faible entourage... Et aucun avenir. L'entente reste fragile, mais elle tiendra encore un temps.
Et si le présent est dur, l'avenir sera pire encore.
La grand-mère part à son tour rejoindre leurs parents, livrant ses deux petits-enfants à cet homme. Ce dernier se laisse ravager par la tristesse, le désespoir... Et l'alcool, parfois. Ainsi, s'il se retrouve à habiter avec deux intrus dans sa vie, il ne cherchera que de moins en moins à s'en occuper. Et les maltraitera de plus en plus. Wendy fera en sorte d'encaisser chaque dispute, chaque main levée, priant pour que son frère n'en reçoit jamais une.
Et alors, elle se tue dans les études, sans même savoir pourquoi. Si elle a pu briller un temps, c'était pour les parents. Mais là, sans amis, sans parents... Sans même ses cours de gymnastique qui ont été si longtemps sa petite récompense, à quoi bon ?
Et, voyant que le frigo ne se remplit jamais assez pour eux deux, elle commence plutôt à chercher des petits boulots afin d'avoir un peu d'argent. Elle trouve un jour un moyen de survivre. Bien que glauque, ça rapporte assez, et rapidement. Ce qui lui convient. Un temps durant. Elle devient une petite-amie pour qui le veut, tant qu'il y a de l'argent à lui accorder... Et finit rapidement par devenir une amante, voyant que cela paie plus.
Et elle se fait mal quelques fois, et elle pleure, toujours. Se sentant sale, moche, ridicule. Se sentant mal aimée par certains de son entourage, un peu maltraitée par la plupart de ses clients. Et mal baisée, d'un sens. C'est le terme. Avant d'avoir fini ses études, elle fait même en sorte de dissimuler des bleus, s'il y en a. Et de se faire discrète.
Il y en a eu des fois, où elle a eu envie de gueuler, de s'enfuir. Et peu à peu, elle s'en retrouve brisée de plus en plus. Détestant les hommes, ses clients, les craignant... Mais étant malgré tout à leurs crochets, pour survivre. Car sans la maison de son responsable, et sans l'argent de ses clients, elle sait que son frère et elle ne sont rien.
Elle en veut au monde, et pourtant, veut croire en quelque chose. En l'amour par exemple, qu'elle ressent presque des fois, en posant les yeux sur certaines filles... Quelle ironie. Et elle veut croire en l'Incontestable, qui a pu rendre si bon des gens comme celui qui s'occupe d'elle. Oui, à une époque, il a été quelqu'un de bien. Elle croit en l'Incontestable, et est persuadée qu'il peut faire des miracles. Et elle l'attend, ce miracle.
Mais pour l'instant, elle craint son présent. Quand elle sort, elle craint ce moment où on va de nouveau la briser. Quand elle file, elle craint que son frère ou quiconque de son entourage apprenne ce qu'elle veut garder secret. Quand elle rentre, elle a peur de tomber sur un homme ivre en colère.
Et quand elle atteint son lit, elle a peur du lendemain.
Et des fois, dans ses rêves, elle voit même des flammes lécher sa maison. On oublie jamais les mauvais moments. Ils marquent l'esprit. Et des fois le corps, si on la regarde bien.
Puis un jour, un client vient à sa rencontre. Ne la touche pas, ne fait que l'observer, et lui propose finalement un contrat. Une maison même, si elle en préférerait le terme...
C'est la seule nuit où elle n'a pas pleuré de douleur ou de désespoir.
Une camgirl. C'était le métier. Plus besoin de rapport avec les clients, plus besoin de s'y confronter. Plus besoin d'avoir peur ou mal. C'est une opportunité de gagner ce dont elle a besoin, d'avoir comme une barrière de protection qui la sépare du moindre mal... Et de se sentir mieux, qui sait ? Car là au moins elle pourrait peut-être avoir sa part de plaisir. Et les autres aussi, d'ailleurs.
Des contrats, des horaires, des exigences, certes. Mais l'assurance de vivre mieux que maintenant. Pourquoi hésiter ?
Elle a choisi un pseudo qui se rapproche de son prénom, comme pour dire que sa réalité n'est jamais très loin de son travail... Et Winny, ça lui semble mignon. Elle adore voir les gens l'appeler de cette façon, dans le chat.
Elle a changé une bonne partie de son image : les cheveux longs, elle les garde, mais en bleu, ça donne un effet plus fantaisie, non ?
Alors, son PC s'allume. Une petite lumière lui grille les yeux ; la caméra est en marche. Quelques personnes viennent de la rejoindre, et la saluent. C'est l'heure de travailler.
Parler, ça n'a jamais été son fort, mais ses viewers savent la mettre à l'aise au bout d'un moment. Puis, au même titre que pour d'autres camgirls, l'un finit par lui proposer d'aller en privé, et de la payer. Elle a le client du soir.
Winny se lâche mieux, en tête-à-tête, surtout lorsqu'un écran la sépare du monde. Alors, jouer avec des accessoires, faire des galipettes, ça y va plus facilement. Et elle se détend aussi Winny. Le contact avec les hommes lui semble moins effrayant, protégée par cette barrière.
Ainsi, vivant le jour, travaillant la nuit, Wendy survit dans ce drôle de monde. Le petit-frère est en cours, l'autre est saoul dans le canapé... Et elle, elle peut sortir faire sa petite vie dehors, se promener, faire parfois quelques achats inutiles juste pour son petit plaisir, ou juste passer le temps. Et la nuit tombée, les fans viennent à sa rencontre. Quoi de mieux ?
Wendy Bäuer ne manque de rien ici. Avec sa famille, elle a l'impression de vivre une aventure chaque jour, toujours plus trépidante et amusante que celle de la veille. Ils vivent tranquillement dans ce pays qui leur a tendu un peu de bonheur à tous ; le Japon.
Le père et la mère de Wendy tous deux étant allemands pure souche et ayant décidé de s'installer au Japon, ne se sont connus que par l'union imposée par l'Incontestable. S'il s'avère être le résultat des calculs d'une machine, il s'agit d'un véritable coup du destin pour eux ; l'amour leur est venu au premier regard, et c'est un conte de fée qu'ils écrivent jour après jour. Alors, les plus belles pages de leur vie semblent être l'arrivée de Wendy, puis celui de leur fils Leonore.
Les deux enfants s'épanouissent dans une ce qui leur semble être une bien belle cour de récréation ; leur foyer, les cours, les rues, le monde entier... Ils passent également beaucoup de temps chez leur grand-mère lorsque cette dernière a, à son tour, décidé de s'installer au Japon, après le décès de son mari, pour être plus proche de sa famille restante.
Et ce petit monde apprécie la vie sans se poser de question, se contentant tous de regarder l'avenir, le cœur léger.
Wendy est une petite fille énergique, comblée. Si elle est studieuse à l'école dès le plus jeune âge, elle est aussi sportive et se perfectionne jour après jour dans la gymnastique. Alors tout est parfait, et on place beaucoup d'espoir en cette petite fille. La vie paraît si belle et si pure...
Et elle peut être si sombre, si difficile à respirer, finalement.
Wendy n'a que onze ans, lorsqu'elle se tient debout avec peine, son petit-frère contre elle, immobilisée devant ce drôle de spectacle qui s'offre à elle.
L'air est impure, tiède, assommante. Les jolies couleurs du ciel, de la façade de sa maison ont viré à des nuances ténébreuses, pourpres, infâmes. Le bruit des crépitements, des hurlements et des alarmes ne cessent de briser leurs tympans.
Et tout ce qu'elle a pu chérir jusque maintenant semble disparu, balayé. Comme s'il n'a jamais existé.
Son petit-frère Leonore et elle sont les seuls survivants de cet incendie. Les pompiers se disent être chanceux d'avoir pu arriver à temps, pour eux. Les enfants n'ont jamais appris la raison de cette catastrophe, à quoi bon le leur dire ?
En soi, avoir la vie sauve était leur plus beau cadeau, ce jour-là. Quant à l'avenir... Quel avenir ?
Aussi dévastée qu'eux, leur grand-mère les recueillit chez elle. Mais jamais elle n'a renoncé à cet espoir, d'un jour réussir à réparer leurs vies, et à leur en fournir de presque aussi belles.
Si elle parvient plus ou moins à être toujours là pour eux et s'occuper d'eux, très vite, un autre événement vient perturber leur quotidien. La grand-mère se retrouve mariée à un homme. Et si ce dernier semble bienveillant et dévoué à leur grand-mère, il apparaît bien plus strict et sévère envers les deux enfants, qui n'ont pas su où se mettre, les années suivantes.
La famille troque alors leur ancien nom pour celui de Mizutaka. Changeant officiellement de famille, de foyer. De vie.
Un petit foyer, une famille terrible, un faible entourage... Et aucun avenir. L'entente reste fragile, mais elle tiendra encore un temps.
Et si le présent est dur, l'avenir sera pire encore.
La grand-mère part à son tour rejoindre leurs parents, livrant ses deux petits-enfants à cet homme. Ce dernier se laisse ravager par la tristesse, le désespoir... Et l'alcool, parfois. Ainsi, s'il se retrouve à habiter avec deux intrus dans sa vie, il ne cherchera que de moins en moins à s'en occuper. Et les maltraitera de plus en plus. Wendy fera en sorte d'encaisser chaque dispute, chaque main levée, priant pour que son frère n'en reçoit jamais une.
Et alors, elle se tue dans les études, sans même savoir pourquoi. Si elle a pu briller un temps, c'était pour les parents. Mais là, sans amis, sans parents... Sans même ses cours de gymnastique qui ont été si longtemps sa petite récompense, à quoi bon ?
Et, voyant que le frigo ne se remplit jamais assez pour eux deux, elle commence plutôt à chercher des petits boulots afin d'avoir un peu d'argent. Elle trouve un jour un moyen de survivre. Bien que glauque, ça rapporte assez, et rapidement. Ce qui lui convient. Un temps durant. Elle devient une petite-amie pour qui le veut, tant qu'il y a de l'argent à lui accorder... Et finit rapidement par devenir une amante, voyant que cela paie plus.
Et elle se fait mal quelques fois, et elle pleure, toujours. Se sentant sale, moche, ridicule. Se sentant mal aimée par certains de son entourage, un peu maltraitée par la plupart de ses clients. Et mal baisée, d'un sens. C'est le terme. Avant d'avoir fini ses études, elle fait même en sorte de dissimuler des bleus, s'il y en a. Et de se faire discrète.
Il y en a eu des fois, où elle a eu envie de gueuler, de s'enfuir. Et peu à peu, elle s'en retrouve brisée de plus en plus. Détestant les hommes, ses clients, les craignant... Mais étant malgré tout à leurs crochets, pour survivre. Car sans la maison de son responsable, et sans l'argent de ses clients, elle sait que son frère et elle ne sont rien.
Elle en veut au monde, et pourtant, veut croire en quelque chose. En l'amour par exemple, qu'elle ressent presque des fois, en posant les yeux sur certaines filles... Quelle ironie. Et elle veut croire en l'Incontestable, qui a pu rendre si bon des gens comme celui qui s'occupe d'elle. Oui, à une époque, il a été quelqu'un de bien. Elle croit en l'Incontestable, et est persuadée qu'il peut faire des miracles. Et elle l'attend, ce miracle.
Mais pour l'instant, elle craint son présent. Quand elle sort, elle craint ce moment où on va de nouveau la briser. Quand elle file, elle craint que son frère ou quiconque de son entourage apprenne ce qu'elle veut garder secret. Quand elle rentre, elle a peur de tomber sur un homme ivre en colère.
Et quand elle atteint son lit, elle a peur du lendemain.
Et des fois, dans ses rêves, elle voit même des flammes lécher sa maison. On oublie jamais les mauvais moments. Ils marquent l'esprit. Et des fois le corps, si on la regarde bien.
Puis un jour, un client vient à sa rencontre. Ne la touche pas, ne fait que l'observer, et lui propose finalement un contrat. Une maison même, si elle en préférerait le terme...
C'est la seule nuit où elle n'a pas pleuré de douleur ou de désespoir.
Une camgirl. C'était le métier. Plus besoin de rapport avec les clients, plus besoin de s'y confronter. Plus besoin d'avoir peur ou mal. C'est une opportunité de gagner ce dont elle a besoin, d'avoir comme une barrière de protection qui la sépare du moindre mal... Et de se sentir mieux, qui sait ? Car là au moins elle pourrait peut-être avoir sa part de plaisir. Et les autres aussi, d'ailleurs.
Des contrats, des horaires, des exigences, certes. Mais l'assurance de vivre mieux que maintenant. Pourquoi hésiter ?
Elle a choisi un pseudo qui se rapproche de son prénom, comme pour dire que sa réalité n'est jamais très loin de son travail... Et Winny, ça lui semble mignon. Elle adore voir les gens l'appeler de cette façon, dans le chat.
Elle a changé une bonne partie de son image : les cheveux longs, elle les garde, mais en bleu, ça donne un effet plus fantaisie, non ?
Alors, son PC s'allume. Une petite lumière lui grille les yeux ; la caméra est en marche. Quelques personnes viennent de la rejoindre, et la saluent. C'est l'heure de travailler.
Parler, ça n'a jamais été son fort, mais ses viewers savent la mettre à l'aise au bout d'un moment. Puis, au même titre que pour d'autres camgirls, l'un finit par lui proposer d'aller en privé, et de la payer. Elle a le client du soir.
Winny se lâche mieux, en tête-à-tête, surtout lorsqu'un écran la sépare du monde. Alors, jouer avec des accessoires, faire des galipettes, ça y va plus facilement. Et elle se détend aussi Winny. Le contact avec les hommes lui semble moins effrayant, protégée par cette barrière.
Ainsi, vivant le jour, travaillant la nuit, Wendy survit dans ce drôle de monde. Le petit-frère est en cours, l'autre est saoul dans le canapé... Et elle, elle peut sortir faire sa petite vie dehors, se promener, faire parfois quelques achats inutiles juste pour son petit plaisir, ou juste passer le temps. Et la nuit tombée, les fans viennent à sa rencontre. Quoi de mieux ?
Caractère
Les poupées, ça ne parle pas. Les poupées, ça fait ce qu'on leur ordonne. Les poupées, elles doivent être jolies, parfaites.
Et Winny, elle veut être une poupée, à leurs yeux, car c'est ça qui plaît.
Alors Winny ne parle pas beaucoup. Seulement quand on veut la faire parler. Sinon elle ne trouve pas grand-chose à dire de sa vie. Sa vie n'est pas vraiment intéressante, après tout.
Winny, elle est simple, obéissante. Elle fait ce qu'on lui dit, ce qu'on veut d'elle. Elle s'exécute rapidement, et donne le meilleur d'elle-même. Elle se soucie du bien-être des autres, des désirs des autres. Elle veut être le petit bonheur du monde. Ne serait-ce que pour un instant.
Winny, elle est aussi fragile que son apparence ne le montre ; elle n'a pas beaucoup de caractère, elle n'a pas beaucoup de cran. Depuis quand une poupée peut-elle tenir tête aux gens ?
Et pourtant elle serait capable de tout, s'il s'agit de son petit-frère. Et elle fait déjà tout ce qu'elle peut pour qu'il soit heureux. Mais elle sait qu'il ne peut pas être fier d'elle, avec sa situation. Donc elle le lui cache. Peut-être devra-t-il le savoir, mais pas maintenant. Elle s'habitue à ce qu'elle fait, mais lui, il n'aimera pas. Personne n'aimerait, peut-être. Alors très peu de gens dans son entourage ne savent ce qu'elle fait... Ou même ce qu'elle est, ce qu'elle ressent ; son homosexualité, ou du moins son incapacité à éprouver des sentiments envers un homme, elle se tait là-dessus. Tout comme elle préfère se taire sur les peines, la détresse qu'elle peut avoir des fois. Son corps parle bien plus qu'elle, à ce sujet.
Winny, elle est émotive. Elle n'arrive pas à cacher ses émotions, ses quelques rires, sa gêne, et sûrement pas ses larmes. Ce qui plaît à certains, ce qui en bloque d'autres. Mais elle ne peut pas le contrôler. Alors, elle espère en faire un atout, avec ce côté enfantin qu'on lui attribue si bien.
C'est un corps de jeune femme, de poupée, mais une âme bien usée qui s'y trouve.
Car en fait, Winny c'est pas une poupée. Elle se rappelle des fois qu'elle est une femme, que son vrai prénom, c'est Wendy.
Car Wendy, elle veut être heureuse aussi. Même si sa situation, ses moyens l'en empêchent. Car Wendy elle sourit à l'écran, ou à son entourage, et même à la personne qui est responsable d'elle, quand il lui fait des remarques désobligeantes, mais elle en peut plus, des fois. Car Wendy elle s'est tuée aux études alors que ça ne lui sert à rien vu l'avenir qu'il lui est réservé, car Wendy se tue au travail, en espérant un jour avoir assez pour pouvoir tout arrêter, se barrer loin d'ici et traîner son frère avec elle.
Car Wendy, elle aussi aime se comporter comme la gamine qu'elle a pu être si longtemps lorsque ses parents étaient encore là, elle aime être capricieuse et difficile. Elle aime agir sans réfléchir ; faire des achats qui ne lui serviront à rien alors qu'elle n'en a pas toujours les moyens, elle aime avoir le contrôle sur son frère car celui-ci se sentant redevable, ne peut que la respecter. Et elle aime des fois abuser de son apparence de gentille et sage petite fille, pour tromper les gens. Après tout, une poupée, ça joue aussi, non ?
Car Wendy elle rentre en silence chez elle, et en pleurs dans son lit. Jusqu'à, des fois, s'empêcher de ne pas faire ses nerfs sur son oreiller, sur son ours en peluche et sur ses murs, comme le fait si bien cet homme lorsqu'il pète un câble.
Car Wendy, elle veut s'enfuir très loin des fois, peut-être même seule. Et elle attend avec appréhension et hâte cette lettre, qui sera sa délivrance, ou son salut. Si elle tombe sur une femme, elle sera amoureuse et heureuse, sans aucun doute. Et s'il s'agit d'un homme, c'est que c'était la meilleure chose pour elle. Les calculs de l'Incontestable ont toujours eu bon ; ses parents ont été heureux, sa grand-mère a vécu avec un homme qui s'est occupé de cette dernière, après tout. Femme ou homme, elle aura quelqu'un qui lui correspond, comme toute sa famille. Pourquoi pas elle ? Alors elle veut y croire, même s'il s'agit d'un mariage sans romance, tant qu'elle peut se sentir à l'abri et utile. Oui, elle se dit qu'elle pourrait être tellement mieux en tant qu'épouse plutôt qu'en tant que fille, que grande-sœur... Elle veut faire comme sa famille ; donner un enfant au Japon, ou s'occuper d'un de ceux-ci. Alors elle y croit dur comme fer, à l'Incontestable. Car elle sait qu'elle lui sera dévouée, et utile. Et elle sait qu'il la délivrera, et peut-être lui accordera ne serait-ce qu'un peu de bonheur.
Car Wendy, à défaut de croire en elle, elle croit en l'avenir, en l'Incontestable.
Et Winny, elle veut être une poupée, à leurs yeux, car c'est ça qui plaît.
Alors Winny ne parle pas beaucoup. Seulement quand on veut la faire parler. Sinon elle ne trouve pas grand-chose à dire de sa vie. Sa vie n'est pas vraiment intéressante, après tout.
Winny, elle est simple, obéissante. Elle fait ce qu'on lui dit, ce qu'on veut d'elle. Elle s'exécute rapidement, et donne le meilleur d'elle-même. Elle se soucie du bien-être des autres, des désirs des autres. Elle veut être le petit bonheur du monde. Ne serait-ce que pour un instant.
Winny, elle est aussi fragile que son apparence ne le montre ; elle n'a pas beaucoup de caractère, elle n'a pas beaucoup de cran. Depuis quand une poupée peut-elle tenir tête aux gens ?
Et pourtant elle serait capable de tout, s'il s'agit de son petit-frère. Et elle fait déjà tout ce qu'elle peut pour qu'il soit heureux. Mais elle sait qu'il ne peut pas être fier d'elle, avec sa situation. Donc elle le lui cache. Peut-être devra-t-il le savoir, mais pas maintenant. Elle s'habitue à ce qu'elle fait, mais lui, il n'aimera pas. Personne n'aimerait, peut-être. Alors très peu de gens dans son entourage ne savent ce qu'elle fait... Ou même ce qu'elle est, ce qu'elle ressent ; son homosexualité, ou du moins son incapacité à éprouver des sentiments envers un homme, elle se tait là-dessus. Tout comme elle préfère se taire sur les peines, la détresse qu'elle peut avoir des fois. Son corps parle bien plus qu'elle, à ce sujet.
Winny, elle est émotive. Elle n'arrive pas à cacher ses émotions, ses quelques rires, sa gêne, et sûrement pas ses larmes. Ce qui plaît à certains, ce qui en bloque d'autres. Mais elle ne peut pas le contrôler. Alors, elle espère en faire un atout, avec ce côté enfantin qu'on lui attribue si bien.
C'est un corps de jeune femme, de poupée, mais une âme bien usée qui s'y trouve.
Car en fait, Winny c'est pas une poupée. Elle se rappelle des fois qu'elle est une femme, que son vrai prénom, c'est Wendy.
Car Wendy, elle veut être heureuse aussi. Même si sa situation, ses moyens l'en empêchent. Car Wendy elle sourit à l'écran, ou à son entourage, et même à la personne qui est responsable d'elle, quand il lui fait des remarques désobligeantes, mais elle en peut plus, des fois. Car Wendy elle s'est tuée aux études alors que ça ne lui sert à rien vu l'avenir qu'il lui est réservé, car Wendy se tue au travail, en espérant un jour avoir assez pour pouvoir tout arrêter, se barrer loin d'ici et traîner son frère avec elle.
Car Wendy, elle aussi aime se comporter comme la gamine qu'elle a pu être si longtemps lorsque ses parents étaient encore là, elle aime être capricieuse et difficile. Elle aime agir sans réfléchir ; faire des achats qui ne lui serviront à rien alors qu'elle n'en a pas toujours les moyens, elle aime avoir le contrôle sur son frère car celui-ci se sentant redevable, ne peut que la respecter. Et elle aime des fois abuser de son apparence de gentille et sage petite fille, pour tromper les gens. Après tout, une poupée, ça joue aussi, non ?
Car Wendy elle rentre en silence chez elle, et en pleurs dans son lit. Jusqu'à, des fois, s'empêcher de ne pas faire ses nerfs sur son oreiller, sur son ours en peluche et sur ses murs, comme le fait si bien cet homme lorsqu'il pète un câble.
Car Wendy, elle veut s'enfuir très loin des fois, peut-être même seule. Et elle attend avec appréhension et hâte cette lettre, qui sera sa délivrance, ou son salut. Si elle tombe sur une femme, elle sera amoureuse et heureuse, sans aucun doute. Et s'il s'agit d'un homme, c'est que c'était la meilleure chose pour elle. Les calculs de l'Incontestable ont toujours eu bon ; ses parents ont été heureux, sa grand-mère a vécu avec un homme qui s'est occupé de cette dernière, après tout. Femme ou homme, elle aura quelqu'un qui lui correspond, comme toute sa famille. Pourquoi pas elle ? Alors elle veut y croire, même s'il s'agit d'un mariage sans romance, tant qu'elle peut se sentir à l'abri et utile. Oui, elle se dit qu'elle pourrait être tellement mieux en tant qu'épouse plutôt qu'en tant que fille, que grande-sœur... Elle veut faire comme sa famille ; donner un enfant au Japon, ou s'occuper d'un de ceux-ci. Alors elle y croit dur comme fer, à l'Incontestable. Car elle sait qu'elle lui sera dévouée, et utile. Et elle sait qu'il la délivrera, et peut-être lui accordera ne serait-ce qu'un peu de bonheur.
Car Wendy, à défaut de croire en elle, elle croit en l'avenir, en l'Incontestable.
Physique
Elle semble aussi belle et fragile qu'une poupée de porcelaine. Elle paraît aussi légère que petite, et un simple souffle pourrait presque l'emporter. Elle a une peau douce et blanche, si délicate que l'on peut aisément la marquer. De bleus, de rouge, de tout ce que les gens veulent en faire. La poupée est même cassée de part et d'autre ; certaines cicatrices sont visibles sur son corps fragile, dénonçant un vécu trop chargé et douloureux pour une pourtant si jeune personne. Elle les dissimulera toujours sous une couche de tissus, ou de maquillage, pour ne pas faire peur à son entourage, et ne pas révulser ses clients. Car on ne pose le regard que sur les poupées neuves et jolies.
Elle a un corps souple, musclé, que son sport quotidien lui permet, voire lui exige. Et elle sait en jouer.
La poupée possède de larges hanches et de jolies courbes, qui contrastent avec son absence de fessier et poitrine. Bien qu'elle ait de fesses bien fermes, de petits seins toniques qui appellent au toucher, ceux-ci ne conviennent pas à tout le monde. Ainsi, on aime bien plus la poupée pour l'image de jeune femme qu'elle peut refléter.
Son visage ovale a les traits doux et envoûtants. Elle a le nez fin, de petites lèvres rosées, et un regard hypnotisant, de par ces deux grands yeux d'un merveilleux bleu ciel. Enfin, sa chevelure est sans doute l'atout qui lui offre bien des clients ; il s'agit d'une très longue chevelure, blonde à l'origine, qu'elle s'est teinte d'un bleu encore plus intense que ses yeux. Les coiffant toujours en couettes pour le travail, c'est comme deux grandes rives qui viennent s'écouler le long de ses épaules, atteignant ses jambes.
Elle a un style vestimentaire correspondant à l'image que l'on veut se faire d'elle. Des couleurs vives, des motifs enfantins, un maquillage léger mais mignon. Tout lui vient presque plus par devoir que par goût. Elle est habituée à venir en mini-jupe, chemise et cravate, pour son travail. En dehors de cela, elle met de tout, sans trop se compliquer la vie. Celle-ci lui semble déjà assez difficile ainsi...
Elle a un corps souple, musclé, que son sport quotidien lui permet, voire lui exige. Et elle sait en jouer.
La poupée possède de larges hanches et de jolies courbes, qui contrastent avec son absence de fessier et poitrine. Bien qu'elle ait de fesses bien fermes, de petits seins toniques qui appellent au toucher, ceux-ci ne conviennent pas à tout le monde. Ainsi, on aime bien plus la poupée pour l'image de jeune femme qu'elle peut refléter.
Son visage ovale a les traits doux et envoûtants. Elle a le nez fin, de petites lèvres rosées, et un regard hypnotisant, de par ces deux grands yeux d'un merveilleux bleu ciel. Enfin, sa chevelure est sans doute l'atout qui lui offre bien des clients ; il s'agit d'une très longue chevelure, blonde à l'origine, qu'elle s'est teinte d'un bleu encore plus intense que ses yeux. Les coiffant toujours en couettes pour le travail, c'est comme deux grandes rives qui viennent s'écouler le long de ses épaules, atteignant ses jambes.
Elle a un style vestimentaire correspondant à l'image que l'on veut se faire d'elle. Des couleurs vives, des motifs enfantins, un maquillage léger mais mignon. Tout lui vient presque plus par devoir que par goût. Elle est habituée à venir en mini-jupe, chemise et cravate, pour son travail. En dehors de cela, elle met de tout, sans trop se compliquer la vie. Celle-ci lui semble déjà assez difficile ainsi...