Armin REY
"Lourd comme une plume"

![]() | Généralités Nom ;; Rey Prénoms ;; Armin Âge ;; 23 Genre ;; Masculin Origines ;; Français Activité ;; Études en musicologie, mais chanteur, compositeur et guitariste dans un petit groupe qui commence doucement à prendre de l'ampleur Sexualité ;; Hétérosexuel Avatar ;; Castiel, de Amour sucré (Campus Life) Règlement ;; Chemin ;; Reboot Commentaire ;; Fiche pas passionnante, mais j'avais envie de simplicité, s'cool aussi. |
Histoire
Si vous avez envie de lire une histoire palpitante, de voir les débuts d'une pseudo étoile montante, ou de connaître le destin tragique d'un chanteur... Bah vous êtes pas trop sur la bonne fiche. Car on s'apercevra très vite que j'ai une vie bien banale. Malgré le statut de chanteur et guitariste dans un petit groupe qui fait ses premiers pas sur scène.
L'union de mes parents tous deux français installés au Japon, est le fruit même de l'Incontestable. Un mariage accepté, voire toléré plutôt, pour le début. Puis, comme on le souhaite à tous les nouveaux mariés, l'amour s'en est suivi, peu à peu. Ils m'ont pas caché le fait que c'était pas tout beau tout rose. Et j'aurais pas apprécié me dire qu'ils me mentent, vu à quel point ce système me laisse perplexe, et que la simple idée d'être liée à une inconnue me donne un goût quelque peu amer dans la bouche. Enfin, ça sera pas pire que les quelques histoires amoureuses sans avenir que j'ai pu avoir. Bref, pour revenir sur le sujet ; au moins, j'ai eu des parents soudés, qui m'ont laissé faire ce que bon m'a semblé, sans vraiment trop s'en préoccuper, à vrai dire.
Ainsi, me voir sécher bon nombre de cours, revenir quelques fois le nez en sang, ça les a découragés au début. J'me suis fait soit plaindre, soit remonter, tout dépend des jours et de leurs humeurs du moment. Puis un jour, ils ont écouté un de mes caprices pourtant assez hasardeux. Même moi j'aurais pas parié là-dessus ; ils m'ont offert la guitare que j'ai réclamée sur un coup de tête ainsi que des cours particuliers. J'imagine que quelque part, ça a été une de leurs stratégies pour me calmer quelques temps et pour m'occuper les mains à autre chose qu'à la baston ou aux vieilles consoles. Ces dernières ont fini d'ailleurs par prendre la poussière dans un coin (celles qui ont tenu jusque là du moins), laissant la place à mon nouvel instrument. Il faut être honnête pour le coup, ça m'a bien détendu.
Et si j'ai pris progressivement mes aises sur les cordes de mon instrument, j'en suis parvenu à mettre également de plus en plus les pieds en cours. Pour remercier mes parents de leur présent ? Ou par prise de conscience que je n'irais pas loin si je ne parvenais pas à avoir un niveau minimum dans les études ? Qu'importe, car au moins, ça a fait plaisir à tout le monde.
Puis j'ai rencontré des gens plus ou moins aussi passionnés que moi, dans le domaine de la musique. Et la suite s'est tracée d'elle-même. J'ai toujours aimé être avec mon instrument, et quelque part, créer un rythme et des paroles, ça faisait partie de moi. Bien que je n'ai pas la prétention d'être un compositeur unique en son genre. Donc on a pris notre temps, et un petit groupe de musique local s'est formé où chaque membre fait son taf. Au niveau du chant, j'ai de temps à autre des retours positifs, ce qui me fait penser que j'ai une voix agréable à l'écoute. On s'est fait repérer, et on s'est produits quelques fois déjà dans la région. Un avenir pas forcément prometteur, mais qui fait plaisir lorsqu'on a rien à faire de notre temps libre, et qui semble plaire au public toujours un peu plus nombreux à chaque fois. Même si je désespère toujours un peu à l'idée qu'une bonne partie de celui-ci vient plus pour la belle gueule des musiciens plutôt que pour le travail de leur musique et de leurs paroles.
J'ai néanmoins continué les études dans un cursus de musicologie, au grand bonheur de mes parents qui, s'ils me soutiennent et m'encouragent, ne croient pas non plus énormément à la naissance d'une star internationale.
J'me fais quelques liens par-ci par-là, j'vois de temps à autres mes parents et l'oncle Jéhiel - enfin quelqu'un qui me comprend... A peu près - et je passe le reste du temps à bosser. Vie simple, ennuyante pour pas mal de gens.
Et aujourd'hui... Bah, je trace encore ma route.
L'union de mes parents tous deux français installés au Japon, est le fruit même de l'Incontestable. Un mariage accepté, voire toléré plutôt, pour le début. Puis, comme on le souhaite à tous les nouveaux mariés, l'amour s'en est suivi, peu à peu. Ils m'ont pas caché le fait que c'était pas tout beau tout rose. Et j'aurais pas apprécié me dire qu'ils me mentent, vu à quel point ce système me laisse perplexe, et que la simple idée d'être liée à une inconnue me donne un goût quelque peu amer dans la bouche. Enfin, ça sera pas pire que les quelques histoires amoureuses sans avenir que j'ai pu avoir. Bref, pour revenir sur le sujet ; au moins, j'ai eu des parents soudés, qui m'ont laissé faire ce que bon m'a semblé, sans vraiment trop s'en préoccuper, à vrai dire.
Ainsi, me voir sécher bon nombre de cours, revenir quelques fois le nez en sang, ça les a découragés au début. J'me suis fait soit plaindre, soit remonter, tout dépend des jours et de leurs humeurs du moment. Puis un jour, ils ont écouté un de mes caprices pourtant assez hasardeux. Même moi j'aurais pas parié là-dessus ; ils m'ont offert la guitare que j'ai réclamée sur un coup de tête ainsi que des cours particuliers. J'imagine que quelque part, ça a été une de leurs stratégies pour me calmer quelques temps et pour m'occuper les mains à autre chose qu'à la baston ou aux vieilles consoles. Ces dernières ont fini d'ailleurs par prendre la poussière dans un coin (celles qui ont tenu jusque là du moins), laissant la place à mon nouvel instrument. Il faut être honnête pour le coup, ça m'a bien détendu.
Et si j'ai pris progressivement mes aises sur les cordes de mon instrument, j'en suis parvenu à mettre également de plus en plus les pieds en cours. Pour remercier mes parents de leur présent ? Ou par prise de conscience que je n'irais pas loin si je ne parvenais pas à avoir un niveau minimum dans les études ? Qu'importe, car au moins, ça a fait plaisir à tout le monde.
Puis j'ai rencontré des gens plus ou moins aussi passionnés que moi, dans le domaine de la musique. Et la suite s'est tracée d'elle-même. J'ai toujours aimé être avec mon instrument, et quelque part, créer un rythme et des paroles, ça faisait partie de moi. Bien que je n'ai pas la prétention d'être un compositeur unique en son genre. Donc on a pris notre temps, et un petit groupe de musique local s'est formé où chaque membre fait son taf. Au niveau du chant, j'ai de temps à autre des retours positifs, ce qui me fait penser que j'ai une voix agréable à l'écoute. On s'est fait repérer, et on s'est produits quelques fois déjà dans la région. Un avenir pas forcément prometteur, mais qui fait plaisir lorsqu'on a rien à faire de notre temps libre, et qui semble plaire au public toujours un peu plus nombreux à chaque fois. Même si je désespère toujours un peu à l'idée qu'une bonne partie de celui-ci vient plus pour la belle gueule des musiciens plutôt que pour le travail de leur musique et de leurs paroles.
J'ai néanmoins continué les études dans un cursus de musicologie, au grand bonheur de mes parents qui, s'ils me soutiennent et m'encouragent, ne croient pas non plus énormément à la naissance d'une star internationale.
J'me fais quelques liens par-ci par-là, j'vois de temps à autres mes parents et l'oncle Jéhiel - enfin quelqu'un qui me comprend... A peu près - et je passe le reste du temps à bosser. Vie simple, ennuyante pour pas mal de gens.
Et aujourd'hui... Bah, je trace encore ma route.
Caractère
Les paroles sont les armes les plus fidèles. C'est gràce à elles que je m'exprime dans la musique, bien que j'ai l'amer sentiment de rester incompris pour la plupart. Mais c'est aussi de par elles que je vis. Car tout mon être se retrace dans mes mots. Le contraire aurait été un comble, pour un compositeur, non ?
Je suis d'une nature franche. Franche et cassante, pour être exact. Et j'ai sans doute dû causer beaucoup de mal par cela. Je ne tourne pas autour du pot, car on ne fonde pas un monde sur des paroles vaines et fausses, à mon sens. Alors je dis ce que je pense. J'ai récolté en passant deux-trois claques par-ci par-là de par mon manque de tact, mon franc-parler et sans doute mes répliques cinglantes, et ça n'a que paradoxalement davantage fortifié mes paroles (et mes fossettes, à force d'encaisser).
Pour les autres qui ont tenu, ils ont su que j'étais une personne de confiance. Je ne prétendrai pas non plus ne jamais mentir ou ne jamais avoir été exécrable envers eux. On se protège tous comme on peut par tous les moyens. Néanmoins je ne pense pas avoir mauvais fond. Ou j'évite d'être désagréable avec trop de gens du moins. Les embrouilles c'est chiant, et ça fait une mauvaise pub.
Et pourtant, je suis toujours au taquet lorsqu'il s'agira de se défendre, ou de défendre mes proches. Les mots sont mes armes. Les poings aussi, peuvent des fois être la solution. Je ne suis plus au lycée, se jeter la gueule la première dans les premiers conflits, c'est plus pour moi. Mais je me tiens toujours sur mes gardes. Je n'ai pas que des potes, qui traînent dans les alentours.
Je suis pas le mec le plus sympa, agréable, ou affectueux. C'est peut-être ça aussi, dans le fond, qui fait que j'arrive pas masse à me faire des potes. En plus du fait que j'ai pas envie de donner le moindre espoir aux quelques personnes qui veulent m'accoster juste pour parler au chanteur de mon groupe, ou au beau gosse du quartier. Mais sinon dans le fond, je meurs d'envie de parler un peu plus aux gens, que ce soit sur mes centres d'intérêts, la musique, ou encore sur des sujets randoms... Et en attendant que ça arrive, j'me fous dans le fond de cette grotte qui est mon appartement, et je passe mes journées à composer des brouillons de chanson qui tiennent pas plus d'une journée avant de finir dans la corbeille, ou à rattraper les cours que j'ai manqués la semaine précédente.
Je suis d'une nature franche. Franche et cassante, pour être exact. Et j'ai sans doute dû causer beaucoup de mal par cela. Je ne tourne pas autour du pot, car on ne fonde pas un monde sur des paroles vaines et fausses, à mon sens. Alors je dis ce que je pense. J'ai récolté en passant deux-trois claques par-ci par-là de par mon manque de tact, mon franc-parler et sans doute mes répliques cinglantes, et ça n'a que paradoxalement davantage fortifié mes paroles (et mes fossettes, à force d'encaisser).
Pour les autres qui ont tenu, ils ont su que j'étais une personne de confiance. Je ne prétendrai pas non plus ne jamais mentir ou ne jamais avoir été exécrable envers eux. On se protège tous comme on peut par tous les moyens. Néanmoins je ne pense pas avoir mauvais fond. Ou j'évite d'être désagréable avec trop de gens du moins. Les embrouilles c'est chiant, et ça fait une mauvaise pub.
Et pourtant, je suis toujours au taquet lorsqu'il s'agira de se défendre, ou de défendre mes proches. Les mots sont mes armes. Les poings aussi, peuvent des fois être la solution. Je ne suis plus au lycée, se jeter la gueule la première dans les premiers conflits, c'est plus pour moi. Mais je me tiens toujours sur mes gardes. Je n'ai pas que des potes, qui traînent dans les alentours.
Je suis pas le mec le plus sympa, agréable, ou affectueux. C'est peut-être ça aussi, dans le fond, qui fait que j'arrive pas masse à me faire des potes. En plus du fait que j'ai pas envie de donner le moindre espoir aux quelques personnes qui veulent m'accoster juste pour parler au chanteur de mon groupe, ou au beau gosse du quartier. Mais sinon dans le fond, je meurs d'envie de parler un peu plus aux gens, que ce soit sur mes centres d'intérêts, la musique, ou encore sur des sujets randoms... Et en attendant que ça arrive, j'me fous dans le fond de cette grotte qui est mon appartement, et je passe mes journées à composer des brouillons de chanson qui tiennent pas plus d'une journée avant de finir dans la corbeille, ou à rattraper les cours que j'ai manqués la semaine précédente.
Physique
J'entends déjà des cris aigus provenant de derrière les rideaux. Pas besoin d'une montre lorsque tes groupies te rappellent toujours que c'est bientôt l'heure d'y aller.
Mais comme ne pouvant désobéir à cette volonté de faire toujours l'opposé de que l'on attend de moi, je me lève de mon siège, d'un pas léger, et je me dirige vers le miroir. Un simple coup d’œil, et j'y vais.
Pas la peine de préciser que le moindre coup d’œil peut durer des plombes, lorsqu'il s'agit de vérifier mon apparence.
Une grande silhouette robuste mais taillée se dessine dans la glace. Les chaînes de ma ceinture virevoltent et cliquettent entre elles à chacun de mes pas, tandis que mes longs cheveux colorés d'un rouge sang se laissent eux aussi emporter par le mouvement.
Je fais mine de réajuster mon habituelle veste en cuir couleur cuivre, dont les manches trop courtes ne parviennent pas à dissimuler mes avant-bras tatoués d'une myriade de dessins dont moi seul en connaît les symboliques. Puis, je recentre cette cravate simple qui semble bien décalée avec le reste de mon style pour certains. Le bracelet à clous, le collier en cuir... Tout est nickel.
Mais j'imagine que plus que mes goûts vestimentaires, et que les chansons durement travaillées avec mon groupe... C'est aussi, voire surtout, pour la belle gueule, qu'un bon nombre vient me retrouver sur scène ce soir.
Je vérifie que mes cheveux écarlates soient bien attachés, bien qu'ils parviennent encore à me frôler le haut des épaules. Cette chevelure encadrant un visage, à la mâchoire assez carrée, avec un nez fin mais pointu, des lèvres d'un rouge pâle, et enfin des traits durs que mon air froid et sérieux ne font que renforcer davantage. Très rarement, et pour quelques privilégiés, un sourire se tracera sur mes lèvres. Mais personne n'échappe à ce regard sombre et strict qui se pose sur le monde.
- J'suis prêt, glissé-je de ma voix grave.
Les cris s'estompent, l'ambiance se calme.
Je crois que je suis prêt maintenant. Eux aussi.
Mais comme ne pouvant désobéir à cette volonté de faire toujours l'opposé de que l'on attend de moi, je me lève de mon siège, d'un pas léger, et je me dirige vers le miroir. Un simple coup d’œil, et j'y vais.
Pas la peine de préciser que le moindre coup d’œil peut durer des plombes, lorsqu'il s'agit de vérifier mon apparence.
Une grande silhouette robuste mais taillée se dessine dans la glace. Les chaînes de ma ceinture virevoltent et cliquettent entre elles à chacun de mes pas, tandis que mes longs cheveux colorés d'un rouge sang se laissent eux aussi emporter par le mouvement.
Je fais mine de réajuster mon habituelle veste en cuir couleur cuivre, dont les manches trop courtes ne parviennent pas à dissimuler mes avant-bras tatoués d'une myriade de dessins dont moi seul en connaît les symboliques. Puis, je recentre cette cravate simple qui semble bien décalée avec le reste de mon style pour certains. Le bracelet à clous, le collier en cuir... Tout est nickel.
Mais j'imagine que plus que mes goûts vestimentaires, et que les chansons durement travaillées avec mon groupe... C'est aussi, voire surtout, pour la belle gueule, qu'un bon nombre vient me retrouver sur scène ce soir.
Je vérifie que mes cheveux écarlates soient bien attachés, bien qu'ils parviennent encore à me frôler le haut des épaules. Cette chevelure encadrant un visage, à la mâchoire assez carrée, avec un nez fin mais pointu, des lèvres d'un rouge pâle, et enfin des traits durs que mon air froid et sérieux ne font que renforcer davantage. Très rarement, et pour quelques privilégiés, un sourire se tracera sur mes lèvres. Mais personne n'échappe à ce regard sombre et strict qui se pose sur le monde.
- J'suis prêt, glissé-je de ma voix grave.
Les cris s'estompent, l'ambiance se calme.
Je crois que je suis prêt maintenant. Eux aussi.