Naoko FUKUI
Le diable s'habille en Prada

![]() | Généralités Nom ;; Fukui Prénoms ;; Naoko Âge ;; 26 ans, née le 15/04/2085 Genre ;; Féminin Origines ;; Japonaise, sa mère est écossaise. Activité ;; Université de Kyoto à la branche informatique, puis travaille maintenant en tant que Chef de projet informatique pour l'entreprise pharmaceutique Fukui Innovation. Sexualité ;; Hétérosexuelle (ne s'est jamais vraiment posé la question) Avatar ;; - Fubuki - One punch man Règlement ;; Chemin ;; Via les partenariats de Peek a boo Commentaire ;; J'ai tous le temps faim |
Histoire
De nos jours, on en voit à chaque coin de rue des couples heureux. Sur des affiches, à la télé, même à la radio pour féliciter l'Incontestable qui leur a fait rencontrer leur âme sœur. Mais depuis ma plus tendre enfance j'ai toujours été sceptique face à ce bourrage d'amour dans mon crâne.
Née le 15 avril 2085 d'un père japonais et d'une mère écossaise, j'étais un bébé en bonne santé.
Sans frère ni sœur pour m'épauler, je me vois grandir seule dans une grande maison à Kyoto.
J'ai des parents souvent absents à cause de leur travail mais je finis par m'y habituer. Ils travaillent pour Fukui Innovation dont mon père est à la tête, c'est pourquoi je ne manque jamais de rien, mange à ma faim (mais jamais trop) et reçois toujours de beaux vêtements lorsque j'en ai besoin. Mes parents ne sont cependant pas dépensiers et m'ont toujours appris à ne pas jeter l'argent par les fenêtres.
Au fond, je sais qu'ils m'ont transmis de bonne valeurs malgré le manque d'amour que j'ai reçu pendant ma jeunesse.
D'ailleurs des deux, je peux affirmer avoir toujours reçu plus d'attention de la part de ma mère. Peut-être était-ce à cause des emplois du temps chargé de mon père, mais ma mère était la seule à venir me dire bonne nuit, ou à discuter avec moi de ma journée, vous savez ces petites attentions qui semblent si insignifiantes mais qu'on garde en mémoire jusqu'à la fin de sa vie.
Nora Fukui, c'était le nom de ma génitrice. Une femme élégante, qui cachait bien ce qu'elle appelait ses "défauts" pour le bien de l'image de notre famille. C'est quelque chose que j'ai toujours admiré chez elle et que j'ai très vite copié.
Je me suis façonnée à ses habitudes; ses petites remarques cinglantes maquillées de ses sourires, sa manière de s'habiller toujours des plus grandes marques, de ne pas se laisser faire face à son mari, et ça je peux vous assurer qu'elle a toujours été la seule à pouvoir le faire.
Tristement, alors qu'elle restera toujours une figure forte à mes yeux; c'était une grande pessimiste qui, malgré tout ce qu'elle possédait, n'était jamais réellement heureuse.
Laissez moi vous expliquer pourquoi : Nora n'a pas toujours vécu au Japon, elle a passé toute sa jeunesse en Ecosse, d'où elle tient ses yeux vert qui m'ont plus tard été transmis.
A sa majorité, elle est partie étudier aux Etats-Unis et est devenue experte comptable. Elle ne m'a jamais vraiment parlé de cette époque mais je sais qu'après avoir travaillé pour plusieurs entreprises elle a fini dans la branche américaine de Fukui Innovation.
L'entreprise japonaise venait juste de se développer à l'international alors après un an de bons et loyaux services, les hauts cadres de cette branche étaient conviés à un voyage au Japon pour visiter les locaux mères de la marque.
Connaissant ma mère, elle devait appréhender cet évènement, en même temps je la comprends, se rendre dans un pays de dictature et ayant toujours la peine de mort en vigueur ça doit pas rassurer.
Mais elle y est tout de même allé, après tout c'était pour seulement quatre jours, pas de quoi paniquer.
Dommage pour elle, après son séjour elle succomba aux charmes du pays. Il ne fallut que ces quelques jours de visite de Kyoto, où se trouvait, et se trouve encore, le siège de l'entreprise, pour que ma mère ne veuille plus repartir.
Oui, le Japon n'était clairement pas parfait mais sa culture était tellement différente de tout ce qu'elle avait toujours connu qu'il lui était impossible de ne pas en être intrigué. Alors l'année suivante elle y retourna, deux mois cette fois-ci et pour visiter Tokyo, de là lui vint une idée folle: celle d'emménager dans ce pays et de recommencer sa vie là-bas.
Elle avait toujours eu envie de s'échapper de sa routine, sa vie de bureau l'ennuyait et une femme aussi active qu'elle avait envie de plus qu'un déménagement dans une autre ville ou rien ne changerait vraiment.
Alors elle démissionna et posa ses bagages dans le pays de ses rêves, non sans difficultés.
Elle m'a souvent parlé de cette époque comme la plus compliquée de sa vie, à cause de sa naturalisation qui avait été bien compliquée et de sa quête de travail laborieuse sachant qu'elle ne parlait pas parfaitement japonais. Mais elle réussie quand même à se loger.
Dans une auberge, écarté du centre de Tokyo certes mais elle avait malgré ça réussi à trouver du travail pas trop loin dans une startup dont elle s'occupait de gérer les fonds.
Avec le temps, elle commençait à se faire à cette vie et jamais elle ne s'était sentie aussi vivante.
La ville était en constante ébullition, jamais un jour ne passait sans qu'elle ne découvre un nouveau lieu. C'était exactement ce qu'elle était venu chercher.
Son prochain but maintenant qu'elle s'était installée était d'avoir assez d'argent pour se payer un appartement, pourquoi pas au centre de Tokyo pour profiter d'encore plus d'activités ou bien juste dans un coin actif pas trop loin de son travail.
Mais ses plans furent totalement secoué par l'arrivée de la lettre.
On sait tous de laquelle je parle.
Le contrat de mariage.
Si vite? Cependant, elle n'était pas contre, ça avait même été une des raisons pour laquelle elle ne s'était pas faite de soucis lorsqu'elle a emménagé au Japon. Quand on y réfléchit bien c'est un coup de pouce que d'être assigné à quelqu'un quand on découvre une nouvelle culture, il peut nous aider à nous intégrer et financièrement parlant, à deux c'est plus simple.
Par contre il ne faut pas être fleur bleue, mais ça elle ne l'était pas à l'époque, quand on est jeune on ne se fait pas de soucis pour l'avenir, on se dit que tout ira bien, que pour ce cas là, on tombera forcement sur quelqu'un de bien. Et puis si la machine était aussi efficace que ce qu'elle avait entendu dire elle tombera forcement sur quelqu'un qui lui correspond 100%. Ma mère était bien trop naïve si vous voulez mon avis.
Avoir soif d'aventure n'est pas un défaut mais aussi peu planifier ses plans en est un.
J'imagine qu'avec ma façon de penser on peut dire que je n'ai pas hérité ma personnalité que de ma mère, mais revenons en à elle.
La personne avec qui elle devait se marier était autre que son ancien patron, ou devrais-je dire le patron de son ancien patron: Monsieur Fukui. Rien que cela.
La tête dirigeant Fukui innovation.
Pour un coup de pouce, c'en était un. Un énorme, un qui ne se refuse pas, de toute façon elle ne le pouvait pas.
Tout comme toute les exigences de l'Etat.
Elle dut aller vivre à Kyoto et donc de quitter sa boîte au passage.
Des contraintes que je ne supporterais jamais, mais ça m'arrivera bien un jour de toute manière.
Elle qui était une boule d'énergie se vit enfermé dans cette cage dorée qu'était à présent sa maison : une grande bâtisse moderne, ayant beaucoup plus de place que nécessaire, à la pointe de la technologie, commandable au son de la voix. Sûrement un des loyers les plus cher de la ville, elle n'avait jamais rien vu de tel. Passer de son auberge à ça, c'est sur que ça devait être un sacré changement.
Très vite, il a été instauré qu'elle ne devrait pas sortir de la maison aussi souvent qu'elle en avait l'habitude pour qu'elle soit présente dès que mon père se libérait de son emploi du temps, de cette manière répondre aux demandes du moniteur serait beaucoup plus simple.
Et si elle voulait travailler elle le ferait sous le même nom que son mari pour qu'ils puissent coordonner leur déplacements plus facilement.
Oui, j'ai appris à vivre au rythme des désirs de mon père mais je conçois que ça puisse choquer qu'il ait instauré ces règles sans demander l'avis de ma mère.
Pour arriver à ses fins il a toujours su jouer d'arguments si logiques qu'ils en devenaient implacables comme pour ce cas. C'est tordu, et un peu malsain, mais je pense que ça lui importait peu. Lui non plus ne devait pas porter une grande importance à l'amour, c'était sûrement un soucis en plus dans sa liste, un soucis dont il s'est vite débarrassé.
Les interactions entre lui et ma mère étaient toujours à propos du travail et des obligations données par l'Incontestable, et je pense que c'est à ce moment que ma mère s'est rendu compte de sa situation : elle ne pouvait pas faire marche arrière.
Après tout elle n'attendait de son conjoint que son aide, mais avoir affaire à un homme aussi froid que lui au quotidien, lui a fait se rendre compte que l'amour est vraiment important dans un couple.
Honnêtement je sais pas ce que l'Incontestable a fait dans ses calculs, peut-être qu'il a suivi la logique que "les opposés s'attirent" mais ce qu'il s'est passé à cause de cette union c'est que la personnalité de mon père a déteinte sur celle de ma mère qui est vite devenue aussi apathique que lui. Je sais que c'est un grand mot mais je ne pense pas mieux décrire cette indifférence que j'ai vu prendre possession de son visage au fil des années.
Elle était triste mais ne le montrait pas, en pensant sûrement que de toute façon c'était sa faute ce qu'il lui était arrivé.
Et je ne peux pas dire le contraire, elle a manqué de recul en planifiant sa vie au Japon, sans imaginer le pire qui pourrait lui arriver : se voir privée de liberté, à elle qui aimait tant sortir.
C'est pour ça que j'ai grandi comme ça, avec cette prudence que ma mère m'a enseigné pour que je ne fasse jamais les mêmes erreurs qu'elle, malgré que moi aussi je finirais mariée contre mon gré.
Mais après tout, c'est cette "erreur" qui m'a faite naître.
J'ai grandi à Kyoto.
Malgré la notoriété de mes parents, j'allais à l'école alors que mon père aurait préféré que je reste à la maison sous la tutelle de professeurs particulier. Ma mère en avait fait la demande pour sortir plus souvent en allant me chercher à la fin des cours.
Sans le vouloir je ressortais parmi les autres élèves avec mes tenues beaucoup trop chic pour mon âge et mes yeux verts. Pourtant on ne s'en est jamais pris à moi, et les peu de fois où ça a pu arriver je savais déjà jouer de la notoriété de ma famille pour que rien qu'en en parlant avec le directeur il se mette à paniquer et sanctionne comme il le faut mes harceleurs.
J'ai donc grandit redoutée, peu entourée, et c'était pour le mieux. Je n'ai jamais apprécié sociabiliser plus que ça, ayant grandi enfermé avec comme seule occupation mes consoles et livres holographiques. Naturellement j'ai vite tourné mes études vers l'informatique sans que mes parents ne m'en empêchent, je pense pas que ça leur importait beaucoup.
Alors je suis allé à l'université de Kyoto, au campus de Katsura. C'était la première fois que je vivais seule mais je n'ai jamais eu de problème, à part avec tous ces inconnus qui voulaient à présent être mes amis. Il m'est arrivé de profiter de certains, vous savez à cet âge là on découvre sa sexualité et même quelqu'un qui n'aimait aussi peu le contact humain que moi avait des besoins naturels. Alors oui, j'ai flirtouillé mais c'était peu nécessaire vu comme n'importe qui était prêt à se jeter dans mon lit lorsque je leur disais mon nom de famille. J'ai donc vite appris à me servir de mon nom et de ce cercle d'amis à ma guise. S'ils croyaient que j'allais les pistonner pour qu'ils viennent bosser dans l'entreprise de mon père ils pouvaient toujours rêver.
C'est à cette époque que j'ai découvert la magie que c'était que d'avoir des connaissances et que j'ai pu forger mon opinion avec eux. Je me souviens qu'être anti-Incontestable était à la mode et que j'étais plutôt de leur avis à cause, ou grâce, à l'expérience qu'avait vécu ma mère en venant vivre ici.
Mais contrairement à mes camarades, j'avais certes mon opinion mais je n'étais pas stupide, donc je me suis bien abstenu d'aller manifester avec eux. Même à 23 ans je savais déjà peser le pour et le contre et je préférais ne pas me mettre l'Etat à dos.
J'ai donc grandi en restant toujours neutre dans mes avis mais en ayant cette habitude empreintée à ma mère de toujours sous entendre mes pensées.
Puis Shukumei arriva. Je me souviens de ces heures passées à attendre en boule dans un gymnase, des pleurs qui résonnaient dans la pièce, et de ma petite personne agrippée à mon téléphone.
J'essayais de joindre ma mère, ça faisait une semaine que je ne l'avais pas vu, je n'avais aucune idée d'où elle se trouvait.
J'imaginais déjà le pire, je ne pouvais arrêter ces images d'elle piégée sous les débris de bâtiments de se créer dans mon esprit.
Et je ne pouvais pas avoir plus raison.
A la fin de cette funeste journée je compris que pour beaucoup de gens plus rien ne serait jamais pareil. J'étais saine et sauve, mais je ne pouvais pas en dire autant de mes parents. Je voyais d'autres étudiants dans la même situations que moi, à prier pour leur famille à la sortie du gymnase. Je ne pouvais pas prier mais j'espérais de tout mon cœur que rien ne soit arrivé aux seules personnes qui n'aient jamais partagées ma vie.
En vain.
Si je n'avais pas pu appeler ma mère c'est qu'il n'y avait tout simplement personne au bout du fil pour me répondre.
Ce jour-là, c'est une partie de moi qui s'est envolé.
Les veillées funéraires se sont enchainés, d'abord celle de ma mère où j'ai finalement rencontré mes grands parents maternel. Je me souviens très bien de leur regard froid, comme si c'était moi qui leur avait arraché leur fille.
Pourtant je ne pouvais pas me résoudre à leur en vouloir, ils venaient de perdre leur enfant.
J'ai découvert en très peu de temps de nombreux membres de la famille de mon père qu'il n'avait jamais pris la peine de me présenter. Il faut dire que nous n'étions proche de personne dans notre entourage.
C'était comme si nous n'étions pas du même monde. Et c'est en voyant le visage indifférent de mon père face au corps de ma cousine que j'ai compris que nous n'en ferions jamais parti.
Ces gens étaient censés être de ma famille mais je ne voyais rien d'autre que des inconnus. Des visages en pleur que je ne pouvais même pas réconforter.
" Je m'appelle Naoko Fukui, j'ai 26 ans et je serais maintenant votre chef de projet, j'espère qu'on fera du bon travail ensemble "
Après cette funeste année marquée par une épidémie inattendue qui, par chance, ne m'a pas touchée, je trouve mon premier emploi. Absolument pas peinée, stoïque face aux évènements qui ont pourtant chamboulé la population je suis plus que prête à me mettre au travail.
C'était mon idée pour gagner l'attention de mon père, ça avait commencé avec cet projet stupide lorsque j'avais 23 ans, de lui proposer de créer une application de gestion pour que les utilisateurs de médicaments Fukui puissent tout savoir de ces produits que ce soit quand les prendre ou leur composants avec en détail leur utilité.
Jusque là la branche informatique de l'entreprise s'arrêtait à s'occuper du site internet de la marque et du e-commerce, mais avec cette idée mon père s'est finalement intéressé à mon parcours scolaire pour me dire que je ferais peut-être une bonne chef de projet.
Et me voilà à 26 ans, chef de projet informatique pour l'entreprise pharmaceutique de mon père. Et devinez où se trouve cette branche ? A Tokyo, c'est pour ça que j'y ai emménagé.
C'est parti de l'envie de se faire remarquer, pour voir ce que ça fait que mon père s'intéresse à moi, et maintenant me voilà à la tête de toute une branche.
Depuis mon plus jeune âge je dédis tous mes jours à mon travail et c'est sûrement pour ça que l'Incontestable ne m'a encore marié à personne. Qui je pourrais satisfaire avec mon emploi du temps ? Je finirais comme mon père si on me collait à quelqu'un. Je souhaite ça à personne…
Née le 15 avril 2085 d'un père japonais et d'une mère écossaise, j'étais un bébé en bonne santé.
Sans frère ni sœur pour m'épauler, je me vois grandir seule dans une grande maison à Kyoto.
J'ai des parents souvent absents à cause de leur travail mais je finis par m'y habituer. Ils travaillent pour Fukui Innovation dont mon père est à la tête, c'est pourquoi je ne manque jamais de rien, mange à ma faim (mais jamais trop) et reçois toujours de beaux vêtements lorsque j'en ai besoin. Mes parents ne sont cependant pas dépensiers et m'ont toujours appris à ne pas jeter l'argent par les fenêtres.
Au fond, je sais qu'ils m'ont transmis de bonne valeurs malgré le manque d'amour que j'ai reçu pendant ma jeunesse.
D'ailleurs des deux, je peux affirmer avoir toujours reçu plus d'attention de la part de ma mère. Peut-être était-ce à cause des emplois du temps chargé de mon père, mais ma mère était la seule à venir me dire bonne nuit, ou à discuter avec moi de ma journée, vous savez ces petites attentions qui semblent si insignifiantes mais qu'on garde en mémoire jusqu'à la fin de sa vie.
Nora Fukui, c'était le nom de ma génitrice. Une femme élégante, qui cachait bien ce qu'elle appelait ses "défauts" pour le bien de l'image de notre famille. C'est quelque chose que j'ai toujours admiré chez elle et que j'ai très vite copié.
Je me suis façonnée à ses habitudes; ses petites remarques cinglantes maquillées de ses sourires, sa manière de s'habiller toujours des plus grandes marques, de ne pas se laisser faire face à son mari, et ça je peux vous assurer qu'elle a toujours été la seule à pouvoir le faire.
Tristement, alors qu'elle restera toujours une figure forte à mes yeux; c'était une grande pessimiste qui, malgré tout ce qu'elle possédait, n'était jamais réellement heureuse.
Laissez moi vous expliquer pourquoi : Nora n'a pas toujours vécu au Japon, elle a passé toute sa jeunesse en Ecosse, d'où elle tient ses yeux vert qui m'ont plus tard été transmis.
A sa majorité, elle est partie étudier aux Etats-Unis et est devenue experte comptable. Elle ne m'a jamais vraiment parlé de cette époque mais je sais qu'après avoir travaillé pour plusieurs entreprises elle a fini dans la branche américaine de Fukui Innovation.
L'entreprise japonaise venait juste de se développer à l'international alors après un an de bons et loyaux services, les hauts cadres de cette branche étaient conviés à un voyage au Japon pour visiter les locaux mères de la marque.
Connaissant ma mère, elle devait appréhender cet évènement, en même temps je la comprends, se rendre dans un pays de dictature et ayant toujours la peine de mort en vigueur ça doit pas rassurer.
Mais elle y est tout de même allé, après tout c'était pour seulement quatre jours, pas de quoi paniquer.
Dommage pour elle, après son séjour elle succomba aux charmes du pays. Il ne fallut que ces quelques jours de visite de Kyoto, où se trouvait, et se trouve encore, le siège de l'entreprise, pour que ma mère ne veuille plus repartir.
Oui, le Japon n'était clairement pas parfait mais sa culture était tellement différente de tout ce qu'elle avait toujours connu qu'il lui était impossible de ne pas en être intrigué. Alors l'année suivante elle y retourna, deux mois cette fois-ci et pour visiter Tokyo, de là lui vint une idée folle: celle d'emménager dans ce pays et de recommencer sa vie là-bas.
Elle avait toujours eu envie de s'échapper de sa routine, sa vie de bureau l'ennuyait et une femme aussi active qu'elle avait envie de plus qu'un déménagement dans une autre ville ou rien ne changerait vraiment.
Alors elle démissionna et posa ses bagages dans le pays de ses rêves, non sans difficultés.
Elle m'a souvent parlé de cette époque comme la plus compliquée de sa vie, à cause de sa naturalisation qui avait été bien compliquée et de sa quête de travail laborieuse sachant qu'elle ne parlait pas parfaitement japonais. Mais elle réussie quand même à se loger.
Dans une auberge, écarté du centre de Tokyo certes mais elle avait malgré ça réussi à trouver du travail pas trop loin dans une startup dont elle s'occupait de gérer les fonds.
Avec le temps, elle commençait à se faire à cette vie et jamais elle ne s'était sentie aussi vivante.
La ville était en constante ébullition, jamais un jour ne passait sans qu'elle ne découvre un nouveau lieu. C'était exactement ce qu'elle était venu chercher.
Son prochain but maintenant qu'elle s'était installée était d'avoir assez d'argent pour se payer un appartement, pourquoi pas au centre de Tokyo pour profiter d'encore plus d'activités ou bien juste dans un coin actif pas trop loin de son travail.
Mais ses plans furent totalement secoué par l'arrivée de la lettre.
On sait tous de laquelle je parle.
Le contrat de mariage.
Si vite? Cependant, elle n'était pas contre, ça avait même été une des raisons pour laquelle elle ne s'était pas faite de soucis lorsqu'elle a emménagé au Japon. Quand on y réfléchit bien c'est un coup de pouce que d'être assigné à quelqu'un quand on découvre une nouvelle culture, il peut nous aider à nous intégrer et financièrement parlant, à deux c'est plus simple.
Par contre il ne faut pas être fleur bleue, mais ça elle ne l'était pas à l'époque, quand on est jeune on ne se fait pas de soucis pour l'avenir, on se dit que tout ira bien, que pour ce cas là, on tombera forcement sur quelqu'un de bien. Et puis si la machine était aussi efficace que ce qu'elle avait entendu dire elle tombera forcement sur quelqu'un qui lui correspond 100%. Ma mère était bien trop naïve si vous voulez mon avis.
Avoir soif d'aventure n'est pas un défaut mais aussi peu planifier ses plans en est un.
J'imagine qu'avec ma façon de penser on peut dire que je n'ai pas hérité ma personnalité que de ma mère, mais revenons en à elle.
La personne avec qui elle devait se marier était autre que son ancien patron, ou devrais-je dire le patron de son ancien patron: Monsieur Fukui. Rien que cela.
La tête dirigeant Fukui innovation.
Pour un coup de pouce, c'en était un. Un énorme, un qui ne se refuse pas, de toute façon elle ne le pouvait pas.
Tout comme toute les exigences de l'Etat.
Elle dut aller vivre à Kyoto et donc de quitter sa boîte au passage.
Des contraintes que je ne supporterais jamais, mais ça m'arrivera bien un jour de toute manière.
Elle qui était une boule d'énergie se vit enfermé dans cette cage dorée qu'était à présent sa maison : une grande bâtisse moderne, ayant beaucoup plus de place que nécessaire, à la pointe de la technologie, commandable au son de la voix. Sûrement un des loyers les plus cher de la ville, elle n'avait jamais rien vu de tel. Passer de son auberge à ça, c'est sur que ça devait être un sacré changement.
Très vite, il a été instauré qu'elle ne devrait pas sortir de la maison aussi souvent qu'elle en avait l'habitude pour qu'elle soit présente dès que mon père se libérait de son emploi du temps, de cette manière répondre aux demandes du moniteur serait beaucoup plus simple.
Et si elle voulait travailler elle le ferait sous le même nom que son mari pour qu'ils puissent coordonner leur déplacements plus facilement.
Oui, j'ai appris à vivre au rythme des désirs de mon père mais je conçois que ça puisse choquer qu'il ait instauré ces règles sans demander l'avis de ma mère.
Pour arriver à ses fins il a toujours su jouer d'arguments si logiques qu'ils en devenaient implacables comme pour ce cas. C'est tordu, et un peu malsain, mais je pense que ça lui importait peu. Lui non plus ne devait pas porter une grande importance à l'amour, c'était sûrement un soucis en plus dans sa liste, un soucis dont il s'est vite débarrassé.
Les interactions entre lui et ma mère étaient toujours à propos du travail et des obligations données par l'Incontestable, et je pense que c'est à ce moment que ma mère s'est rendu compte de sa situation : elle ne pouvait pas faire marche arrière.
Après tout elle n'attendait de son conjoint que son aide, mais avoir affaire à un homme aussi froid que lui au quotidien, lui a fait se rendre compte que l'amour est vraiment important dans un couple.
Honnêtement je sais pas ce que l'Incontestable a fait dans ses calculs, peut-être qu'il a suivi la logique que "les opposés s'attirent" mais ce qu'il s'est passé à cause de cette union c'est que la personnalité de mon père a déteinte sur celle de ma mère qui est vite devenue aussi apathique que lui. Je sais que c'est un grand mot mais je ne pense pas mieux décrire cette indifférence que j'ai vu prendre possession de son visage au fil des années.
Elle était triste mais ne le montrait pas, en pensant sûrement que de toute façon c'était sa faute ce qu'il lui était arrivé.
Et je ne peux pas dire le contraire, elle a manqué de recul en planifiant sa vie au Japon, sans imaginer le pire qui pourrait lui arriver : se voir privée de liberté, à elle qui aimait tant sortir.
C'est pour ça que j'ai grandi comme ça, avec cette prudence que ma mère m'a enseigné pour que je ne fasse jamais les mêmes erreurs qu'elle, malgré que moi aussi je finirais mariée contre mon gré.
Mais après tout, c'est cette "erreur" qui m'a faite naître.
J'ai grandi à Kyoto.
Malgré la notoriété de mes parents, j'allais à l'école alors que mon père aurait préféré que je reste à la maison sous la tutelle de professeurs particulier. Ma mère en avait fait la demande pour sortir plus souvent en allant me chercher à la fin des cours.
Sans le vouloir je ressortais parmi les autres élèves avec mes tenues beaucoup trop chic pour mon âge et mes yeux verts. Pourtant on ne s'en est jamais pris à moi, et les peu de fois où ça a pu arriver je savais déjà jouer de la notoriété de ma famille pour que rien qu'en en parlant avec le directeur il se mette à paniquer et sanctionne comme il le faut mes harceleurs.
J'ai donc grandit redoutée, peu entourée, et c'était pour le mieux. Je n'ai jamais apprécié sociabiliser plus que ça, ayant grandi enfermé avec comme seule occupation mes consoles et livres holographiques. Naturellement j'ai vite tourné mes études vers l'informatique sans que mes parents ne m'en empêchent, je pense pas que ça leur importait beaucoup.
Alors je suis allé à l'université de Kyoto, au campus de Katsura. C'était la première fois que je vivais seule mais je n'ai jamais eu de problème, à part avec tous ces inconnus qui voulaient à présent être mes amis. Il m'est arrivé de profiter de certains, vous savez à cet âge là on découvre sa sexualité et même quelqu'un qui n'aimait aussi peu le contact humain que moi avait des besoins naturels. Alors oui, j'ai flirtouillé mais c'était peu nécessaire vu comme n'importe qui était prêt à se jeter dans mon lit lorsque je leur disais mon nom de famille. J'ai donc vite appris à me servir de mon nom et de ce cercle d'amis à ma guise. S'ils croyaient que j'allais les pistonner pour qu'ils viennent bosser dans l'entreprise de mon père ils pouvaient toujours rêver.
C'est à cette époque que j'ai découvert la magie que c'était que d'avoir des connaissances et que j'ai pu forger mon opinion avec eux. Je me souviens qu'être anti-Incontestable était à la mode et que j'étais plutôt de leur avis à cause, ou grâce, à l'expérience qu'avait vécu ma mère en venant vivre ici.
Mais contrairement à mes camarades, j'avais certes mon opinion mais je n'étais pas stupide, donc je me suis bien abstenu d'aller manifester avec eux. Même à 23 ans je savais déjà peser le pour et le contre et je préférais ne pas me mettre l'Etat à dos.
J'ai donc grandi en restant toujours neutre dans mes avis mais en ayant cette habitude empreintée à ma mère de toujours sous entendre mes pensées.
Puis Shukumei arriva. Je me souviens de ces heures passées à attendre en boule dans un gymnase, des pleurs qui résonnaient dans la pièce, et de ma petite personne agrippée à mon téléphone.
J'essayais de joindre ma mère, ça faisait une semaine que je ne l'avais pas vu, je n'avais aucune idée d'où elle se trouvait.
J'imaginais déjà le pire, je ne pouvais arrêter ces images d'elle piégée sous les débris de bâtiments de se créer dans mon esprit.
Et je ne pouvais pas avoir plus raison.
A la fin de cette funeste journée je compris que pour beaucoup de gens plus rien ne serait jamais pareil. J'étais saine et sauve, mais je ne pouvais pas en dire autant de mes parents. Je voyais d'autres étudiants dans la même situations que moi, à prier pour leur famille à la sortie du gymnase. Je ne pouvais pas prier mais j'espérais de tout mon cœur que rien ne soit arrivé aux seules personnes qui n'aient jamais partagées ma vie.
En vain.
Si je n'avais pas pu appeler ma mère c'est qu'il n'y avait tout simplement personne au bout du fil pour me répondre.
Ce jour-là, c'est une partie de moi qui s'est envolé.
Les veillées funéraires se sont enchainés, d'abord celle de ma mère où j'ai finalement rencontré mes grands parents maternel. Je me souviens très bien de leur regard froid, comme si c'était moi qui leur avait arraché leur fille.
Pourtant je ne pouvais pas me résoudre à leur en vouloir, ils venaient de perdre leur enfant.
J'ai découvert en très peu de temps de nombreux membres de la famille de mon père qu'il n'avait jamais pris la peine de me présenter. Il faut dire que nous n'étions proche de personne dans notre entourage.
C'était comme si nous n'étions pas du même monde. Et c'est en voyant le visage indifférent de mon père face au corps de ma cousine que j'ai compris que nous n'en ferions jamais parti.
Ces gens étaient censés être de ma famille mais je ne voyais rien d'autre que des inconnus. Des visages en pleur que je ne pouvais même pas réconforter.
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" Je m'appelle Naoko Fukui, j'ai 26 ans et je serais maintenant votre chef de projet, j'espère qu'on fera du bon travail ensemble "
Après cette funeste année marquée par une épidémie inattendue qui, par chance, ne m'a pas touchée, je trouve mon premier emploi. Absolument pas peinée, stoïque face aux évènements qui ont pourtant chamboulé la population je suis plus que prête à me mettre au travail.
C'était mon idée pour gagner l'attention de mon père, ça avait commencé avec cet projet stupide lorsque j'avais 23 ans, de lui proposer de créer une application de gestion pour que les utilisateurs de médicaments Fukui puissent tout savoir de ces produits que ce soit quand les prendre ou leur composants avec en détail leur utilité.
Jusque là la branche informatique de l'entreprise s'arrêtait à s'occuper du site internet de la marque et du e-commerce, mais avec cette idée mon père s'est finalement intéressé à mon parcours scolaire pour me dire que je ferais peut-être une bonne chef de projet.
Et me voilà à 26 ans, chef de projet informatique pour l'entreprise pharmaceutique de mon père. Et devinez où se trouve cette branche ? A Tokyo, c'est pour ça que j'y ai emménagé.
C'est parti de l'envie de se faire remarquer, pour voir ce que ça fait que mon père s'intéresse à moi, et maintenant me voilà à la tête de toute une branche.
Depuis mon plus jeune âge je dédis tous mes jours à mon travail et c'est sûrement pour ça que l'Incontestable ne m'a encore marié à personne. Qui je pourrais satisfaire avec mon emploi du temps ? Je finirais comme mon père si on me collait à quelqu'un. Je souhaite ça à personne…
Caractère
Si vous interrogez les employés de Naoko à ce propos, ils ne vous diront sûrement pas que des jolies choses.
Naoko est froide, perfectionniste et fait toujours les choses à sa façon. Que ça plaise ou non c'est pareil, à la fin de la journée c'est elle qui aura gagné.
Vous avez une réclamation ?
Très bien, elle se fera un plaisir à vous écouter avant de vous rediriger vers la porte à la fin de votre plainte en vous disant que pour toute demande, c'est par mail que ça se passe.
Oui, c'est ce genre de personne.
Peu importe le sujet elle aura toujours raison et rien ne la fera changer d'avis.
Donc on peut dire qu'elle est chiante mais ce serait un raccourci bien trop grossier pour décrire sa fierté monumentale.
Fierté développée au cours de ses années universitaire où la lèche était son quotidien. J'imagine que voir des gens essayer d'avoir votre attention tous les jours, ça doit gonfler l'égo.
Mais malgré ces défauts elle a aussi beaucoup de qualités, si si je vous assure.
Tout d'abord c'est une excellente oratrice, qui, grâce à sa confiance en soi, n'aura jamais de problème à répondre à qui que ce soit.
Même quand elle se sentira intimidée, mais ça, ça n'est jamais arrive que face à son père, elle le cachera et ne flanchira pas.
Loin d'être bête, si elle voit que ses desseins sont irréalisables, elle abandonnera sans prendre la peine d'essayer. C'est d'ailleurs cette lucidité qui l'a toujours portée dans ses études et même dans la vie.
Si elle n'a jamais eu de problème en étant anti-incontestable c'est qu'elle a su choisir ses combats et n'a préféré ne pas s'engager dans celui-ci. Surtout maintenant qu'elle est un visage important de l'entreprise familiale.
Si vous lui demandez elle vous dira qu'elle est neutre et que de toute façon elle n'a pas le temps d'y réfléchir.
C'est une bosseuse acharnée qui se cache tout le temps derrière son travail pour éviter toute confrontation qu'elle ne voudrait pas avoir.
Déjà lorsqu'elle était enfant et que sa baby-sitter lui disait d'aller prendre son bain elle répondait :
" Pas tout de suite, j'ai du travail "- Naoko, 6 ans, en plein coloriage.
Et vous savez quoi ? Ça a toujours marché.
Personne n'a jamais osé se ranger contre elle.
Ça doit être ça qui l'a habitué à se sentir supérieur, le fait qu'elle ne soit jamais contredite.
Elle est maintenant bien à l'aise sur ce petit nuage où elle trône au dessus de tout.
Oui, elle a été privilégié de par son pouvoir et son argent, et ça doit en énerver plus d'un.
Mais elle en est arrivée à avoir cette personnalité car personne en dehors de sa famille ne l'a jamais remise à sa place ou au moins critiqué.
Et maintenant c'est bien trop tard, personne ne lui dictera plus comment se comporter.
Naoko est froide, perfectionniste et fait toujours les choses à sa façon. Que ça plaise ou non c'est pareil, à la fin de la journée c'est elle qui aura gagné.
Vous avez une réclamation ?
Très bien, elle se fera un plaisir à vous écouter avant de vous rediriger vers la porte à la fin de votre plainte en vous disant que pour toute demande, c'est par mail que ça se passe.
Oui, c'est ce genre de personne.
Peu importe le sujet elle aura toujours raison et rien ne la fera changer d'avis.
Donc on peut dire qu'elle est chiante mais ce serait un raccourci bien trop grossier pour décrire sa fierté monumentale.
Fierté développée au cours de ses années universitaire où la lèche était son quotidien. J'imagine que voir des gens essayer d'avoir votre attention tous les jours, ça doit gonfler l'égo.
Mais malgré ces défauts elle a aussi beaucoup de qualités, si si je vous assure.
Tout d'abord c'est une excellente oratrice, qui, grâce à sa confiance en soi, n'aura jamais de problème à répondre à qui que ce soit.
Même quand elle se sentira intimidée, mais ça, ça n'est jamais arrive que face à son père, elle le cachera et ne flanchira pas.
Loin d'être bête, si elle voit que ses desseins sont irréalisables, elle abandonnera sans prendre la peine d'essayer. C'est d'ailleurs cette lucidité qui l'a toujours portée dans ses études et même dans la vie.
Si elle n'a jamais eu de problème en étant anti-incontestable c'est qu'elle a su choisir ses combats et n'a préféré ne pas s'engager dans celui-ci. Surtout maintenant qu'elle est un visage important de l'entreprise familiale.
Si vous lui demandez elle vous dira qu'elle est neutre et que de toute façon elle n'a pas le temps d'y réfléchir.
C'est une bosseuse acharnée qui se cache tout le temps derrière son travail pour éviter toute confrontation qu'elle ne voudrait pas avoir.
Déjà lorsqu'elle était enfant et que sa baby-sitter lui disait d'aller prendre son bain elle répondait :
" Pas tout de suite, j'ai du travail "- Naoko, 6 ans, en plein coloriage.
Et vous savez quoi ? Ça a toujours marché.
Personne n'a jamais osé se ranger contre elle.
Ça doit être ça qui l'a habitué à se sentir supérieur, le fait qu'elle ne soit jamais contredite.
Elle est maintenant bien à l'aise sur ce petit nuage où elle trône au dessus de tout.
Oui, elle a été privilégié de par son pouvoir et son argent, et ça doit en énerver plus d'un.
Mais elle en est arrivée à avoir cette personnalité car personne en dehors de sa famille ne l'a jamais remise à sa place ou au moins critiqué.
Et maintenant c'est bien trop tard, personne ne lui dictera plus comment se comporter.
Physique
Naoko est relativement grande, elle mesure 1 mètre 71 mais en paraît toujours dix de plus grâce à ses talons hauts.
Elle les porte sans en avoir vraiment besoin. Inconsciemment, elle a pris cette habitude de sa mère qui en mettait elle aussi toujours pour pallier sa petite taille.
Elle a aussi été éduqué à faire attention à son alimentation et ne prend naturellement pas trop de poids en mangeant, cependant elle n'aime pas et n'a pas le temps de faire du sport ce qui ne compense pas et ne lui laisse que la peau sur les os.
En parlant de peau, la sienne est aussi blanche que celle de ses semblables japonais tout en gardant les joues rosies de sa mère, dont elle a aussi hérité ses yeux verts. Grands et, contrairement à ce qu'on pourrait attendre, pas en amande.
Elle a de longs sourcils fins qu'elle pense à épiler régulièrement, tout comme tout son corps; avouons-le, les poils c'est mal vu, surtout au Japon, donc pour garder une bonne image c'est le seul soin qu'elle s'impose.
Son nez est fin et arrondi, et ses lèvres sont plutôt ordinaires : ni fines ni épaisses.
Au niveau de sa coiffure; elle a des cheveux noirs en carré et une frange retombant juste au-dessus de ses sourcils. Ne faisant jamais très attention à sa coupe, ses mèches ont tendance à s'éparpiller et s'emmêler au fil de ses déplacements. Mais elle n'y prête pas grand intérêt et ne se les coiffe que le matin, ça ne la dérange pas plus que ça.
Naoko n'a aucune particularité physique notable à part ses quelques grains de beauté, sur le bras, les jambes et un à côté de son nombril, elle n'a aucune cicatrice ni tache de naissance.
Pour ce qui est de ses vêtements, la brune a ses petites habitudes. Elle met souvent de longues robes ou jupes, elle n'aime pas trop montrer ses jambes, mais cependant, elle n'hésitera pas à oser de beaux décoltés. Bizarrement, où pas d'ailleurs, elle sera beaucoup plus à l'aise avec l'idée de dévoiler le haut de son corps que le bas. Probablement parce que son buste imposant doit susciter bien plus de compliment que ses jambes squelettiques.
Naoko est, depuis qu'elle est enfant, habituée au luxe et de par cette peur de l'inconnu ne portera jamais autre chose que du Louis Vuitton ou du Chanel.
Elle ne sort d'ailleurs jamais sans bijoux et sans talons, pour elle ce serait comme sortir sans pantalon, et même à la maison elle a toujours des bracelets aux poignets.
Pour choisir ses manteaux, elle mettra toujours en priorité des matières douces et chaudes comme la fausse fourrure, question de confort.
Pour finir, Naoko n'est pas une grande fan de maquillage mais en met tous les jours pour cacher sa fatigue et ses "défauts".
Comme quoi, son perfectionnisme se traduit même dans son physique.
Elle les porte sans en avoir vraiment besoin. Inconsciemment, elle a pris cette habitude de sa mère qui en mettait elle aussi toujours pour pallier sa petite taille.
Elle a aussi été éduqué à faire attention à son alimentation et ne prend naturellement pas trop de poids en mangeant, cependant elle n'aime pas et n'a pas le temps de faire du sport ce qui ne compense pas et ne lui laisse que la peau sur les os.
En parlant de peau, la sienne est aussi blanche que celle de ses semblables japonais tout en gardant les joues rosies de sa mère, dont elle a aussi hérité ses yeux verts. Grands et, contrairement à ce qu'on pourrait attendre, pas en amande.
Elle a de longs sourcils fins qu'elle pense à épiler régulièrement, tout comme tout son corps; avouons-le, les poils c'est mal vu, surtout au Japon, donc pour garder une bonne image c'est le seul soin qu'elle s'impose.
Son nez est fin et arrondi, et ses lèvres sont plutôt ordinaires : ni fines ni épaisses.
Au niveau de sa coiffure; elle a des cheveux noirs en carré et une frange retombant juste au-dessus de ses sourcils. Ne faisant jamais très attention à sa coupe, ses mèches ont tendance à s'éparpiller et s'emmêler au fil de ses déplacements. Mais elle n'y prête pas grand intérêt et ne se les coiffe que le matin, ça ne la dérange pas plus que ça.
Naoko n'a aucune particularité physique notable à part ses quelques grains de beauté, sur le bras, les jambes et un à côté de son nombril, elle n'a aucune cicatrice ni tache de naissance.
Pour ce qui est de ses vêtements, la brune a ses petites habitudes. Elle met souvent de longues robes ou jupes, elle n'aime pas trop montrer ses jambes, mais cependant, elle n'hésitera pas à oser de beaux décoltés. Bizarrement, où pas d'ailleurs, elle sera beaucoup plus à l'aise avec l'idée de dévoiler le haut de son corps que le bas. Probablement parce que son buste imposant doit susciter bien plus de compliment que ses jambes squelettiques.
Naoko est, depuis qu'elle est enfant, habituée au luxe et de par cette peur de l'inconnu ne portera jamais autre chose que du Louis Vuitton ou du Chanel.
Elle ne sort d'ailleurs jamais sans bijoux et sans talons, pour elle ce serait comme sortir sans pantalon, et même à la maison elle a toujours des bracelets aux poignets.
Pour choisir ses manteaux, elle mettra toujours en priorité des matières douces et chaudes comme la fausse fourrure, question de confort.
Pour finir, Naoko n'est pas une grande fan de maquillage mais en met tous les jours pour cacher sa fatigue et ses "défauts".
Comme quoi, son perfectionnisme se traduit même dans son physique.