Teinosuke Ayako
俺は血で血を洗う、貴様。
Informations générales

Nom : Teinosuke 貞之助
Prénom.s : Ayako 綾子
Âge : 18 ans, 8 Aout 2094
Genre : Femme
Origines : Japonaise
Activité : Elève dans un institut de rééducation pour jeune fille.
Sexualité : Hétérosexuelle (voir bicurieuse)
Avatar : Toutes les œuvres sont de Aoi Obata et ne viennent pas d'un personnage particulier.
Règlement :
Chemin Toujours sur un site de vote!
Autre : DC de Aïko Kyomizu.
Histoire - 柳に雪折れなし!

"T'es différente des autres, on en a rien à foutre, alors tu te sens seule, seule, même dans la foule. Je sais que t'attend que quelque chose tombe du ciel mais y'a plus de chance que ce soit d'la foudre."
Ayako est née à Tokyo en Août 2094 de deux parents japonais. Des parents bien mystérieux mais surtout particulièrement absents puisque très vite, la nouvelle née se retrouvait orpheline, lâchée, abandonnée. Non, ce n'était pas par cruauté. Certainement que ce couple aimait cet enfant. Ils auraient pu vivre tous les trois dans une petite famille aimante, heureuse et chaleureuse. Mais tout ceci était sans compter l'Incontestable qui assassina ses parents anti-incontestables qui l'avaient défié que trop de fois déjà.
Alors dans ces cas là, on étouffe l'affaire. On pose l'index contre ses lèvres et on n'ose surtout pas parler de ceux qui auraient voulu un jour se rebeller contre ce dictat de l'amour. Mais ne t'en fais pas, ça va bien se passer. L'Incontestable ne se trompe jamais, même quand c'est pour faire des orphelins. Donnant l'amour d'une main, reprenant une vie de l'autre comme un créateur tout puissant. Les gagnants de ce jeu de hasard diront que l'Incontestable est une merveille et un sauveur, les malheureux seront quant à eux simplement bâillonnés par la douce caresse d'une mort imposée.
Ayako n'a jamais vraiment eu l'occasion de connaître ses parents, bien trop jeune pour se souvenir d'eux. Très tôt, elle fut donc confiée à un orphelinat de la Capitale Nipponne étant donné que personne du reste de sa famille -qu'elle ne voyait jamais- n'eut l'argent ou la possibilité de la prendre. Ouais, reculer pour mieux sauter dans une famille aimante pas vrai? Tu parles.. Quelle connerie. La gamine n'eut jamais l'occasion de se faire adopter dans ses jeunes années. Pas de chance hein? Ouais c'est ça.. Et c'est pas en grandissant que les choses vont s'arranger hein! Enfin ça vous allez le voir.
En grandissant, la jeune fille sans parents n'arrivait que difficilement à garder la tête hors de l'eau pour ses études. Pas douée pour les études, peu sociable, elle ne se faisait pas d'amies ni même de copines, si bien qu'elle endossa rapidement le rôle de cette fille qu'on va aller harceler pour tuer le temps. Après tout, qui voulait être l'amie de la fille dont ses parents n'ont pas écouté l'Incontestable que les enfants aiment tant? Délicieux matraquage propagandiste... Non, cela n'était pas un secret. Les parents Teinosuke ont toujours été des activistes anti-incontestables zélés, les voir disparaître tout deux du jour au lendemain ne laissait pas de doutes quant à leur triste sort et Ayako n'en était que le rejeton malheureux. Cette histoire va pas bien se finir hein?
Faut dire que non, puisque petit à petit, au cours de son adolescence, c'est toutes ces souffrances qui lui serviront de carburant pour tenir tête à cette société dont elle se sent continuellement exclue. D'abord, c'était gentillet. Vas-y que je m'habille de façon plus provocante, que je me maquille outrageusement ou que j'enchaine les romances inconsidérées. Puis de fil en aiguille, c'est la clope qui s'imposa, l'alcool aussi, buvant en cachette puisqu'elle n'est pas majeure, et évidemment la chute inexorable des résultats scolaires. Comment rêver d'un avenir et d'une carrière quand le présent est déjà un cauchemar?
Franchement, ça aurait pu s'arrêter là mais c'est la drogue qui s'imposa bientôt dans les narines et les poumons de la jeune paumée entre canabis ou plus rarement cocaïne quand elle en a les moyens et l'occasion. Aujourd’hui, elle met les pieds dans un engrenage infernal qui ne pourra la conduire que dans les pires enfers. Désormais, il lui faut sa dose, alors on sèche pour travailler dans de petits boulots louches auprès de types peu recommandables, voir à fricoter avec de jeunes yakuza.
Shukumei? Bien sûr qu'elle était au courant mais qu'est ce que ça pouvait lui faire? Elle n'a pas été touchée personnellement, et elle n'a aucun proche pour qui s'inquiéter.
Evidemment, ce genre de choses finissent par se savoir et ne plaisent pas du tout à l'orphelinat où elle réside. Héritant déjà d'une sale réputation, ses résultats, son comportement, finissent d'enfoncer un clou déjà si souvent frappé. La décision tomba rapidement, Mademoiselle Teinosuke sera confiée à un institut de rééducation sévère pour jeune fille.

L'institut de rééducation pour jeune fille Kozakura était un institut réputé pour s'occuper des cas difficiles de mineures tombant dans les excès et fuyant les normes. Des parents sévères et désespérés y envoient leur enfant à problème en espérant magiquement les voir ressortir un jour comme de fiers produits de cette société matrixée, si ce n'est simplement des orphelins perdus comme Ayako qui s'y retrouvent quand leur comportement a définitivement dépassé toutes les limites de la décence.
Kozakura était presque comme une prison dans son fonctionnement, simplement elle se spécialise dans l'éducation. Faut pas s'attendre à y passer ses vacances. Là-bas, c'est l'armée. Prépare toi à en baver ma petite, car tes excès vont être payés au centuple ici.
Le matin, réveil à cinq heure sur le pied de guerre. 10 minutes pour se laver, s'habiller, se brosser les dents et être présentable dans son uniforme noir et rouge. A la fin du décompte: Tout le monde sort ensemble et c'est presque au garde à vous qu'elles crient toutes en cœur pour leur surveillante: "Merci pour cette nouvelle journée! Je vais faire de mon mieux pour l'intérêt commun!". Juste ensuite, c'est en rang qu'elles rejoignent dans le silence le plus strict une salle de conférence où chaque matin le directeur leur annonce ses vœux pour la journée et leur répète la philosophie de l'institut et leur devoir à toutes ainsi que la devise de l'établissement: Devoir, Loyauté, Travail.
Seul le week-end reste libre pour les étudiantes.
De la même façon, les vacances se font le plus souvent au sein de l'institut à moins que les jeunes filles aient une famille qui demande explicitement à les avoir auprès d'eux le temps de courtes vacances.
Pendant l'épidémie et Soosaku, Ayako eu l'occasion de suivre cet étrange spectacle depuis la TV, celle-ci étant exceptionnellement accessible un peu plus longtemps pour que les élèves puissent se tenir informées pendant que l'établissement durcissait ses règles pour protéger ses occupantes.

「このくそったれ、うせろ!」
Physique

あんたは俺が見ているか、貴様
うせろ!
"Qu'est c'que tu regardes comme ça connard? Bouge tes yeux."


"Qu'est c'que tu regardes comme ça connard? Bouge tes yeux."

Ayako est une jeune fille japonaise qui ne semble pas vraiment être dans l’originalité: Les cheveux noirs, les yeux sombres.. Pas de doutes, nous avons ici le fier produit de la caricature japonaise.
Perchée du haut de son petit mètre soixante trois, elle ne s’inscrit certainement pas comme une grande dame qui pourrait faire de l’ombre dans cette masse informe de silhouettes de jeunes japonaises qui semblent toutes rivaliser d’inventivités pour chaque jour se ressembler un peu plus au travers de modes oppressantes qu'il faut suivre pour ne pas se faire rejeter.
Cela semble faire bien longtemps que la jeune rebelle qui ose tout, a abandonné les jolies jupes et les petits chemisiers de bon goût qui font un carton cet été. Faites plutôt place à une dégaine tout droit sortie des enfers, à cheval entre du punk/rock et du gothique. Toute habillée de noir, pull trop large arborant des signes presque satanistes et des insultes en japonais. En bas, un pantalon évidemment noir, toujours ample qui semble rappeler les pantalons tactiques dans une ambiance plus glauque où y pendent quelques chaînes, surmontée par des bottines à talons épais et aux armatures de métal très prononcées. Parfois, elle troquera ses vêtements trop grands pour des collants, des mini-jupes et des hauts provoquants.
Pour les bijoux: Au cou ce sont des chockers, des colliers souvent cloutés ou bien des insignes rappelant tout ce qui habituellement peut choquer ou effrayer. Aux oreilles, de nombreuses boucles d’oreilles, anneaux et percings parsèment son cartilage.
Le maquillage souvent porté vers les tons sombres n’est là que pour amplifier son regard félin ou sublimer d’un rouge plus vif ses lèvres. Provocante, décadente, elle affiche fièrement sa façon d’être dans son apparence si bien que n’importe quel passant sait d’avance qu’elle n’est pas une fille recommandable.
Un tableau que vous ne verrez que quand la jeune femme peut sortir et porter ses vêtements personnels. A l'institut de rédressement, elle doit se plier aux normes avec: Cheveux noirs, sans maquillage, sans piercings, sans bijoux et taillée dans l'uniforme de l'institut constitué d'un traditionnel haut inspiré de la marile, des chaussettes hautes, une jupe et de petites chaussures. Le tout donnant évidemment un spectacle en totale contradiction avec ce qu'elle peut bien porter quand on lui laisse le champ libre.
Inutile de vous dire que son mode de vie décadent n'est pas sans conséquences sur son physique. Rachitique, blanche comme la mort, les yeux rouges, les cheveux gras et le regard creusé de fatigue, on la devinerait certainement vilainement grippée si seulement on ne connaissait pas sa terrible façon de vivre qui lui fait hériter d'un état déplorable.
Caractère
あんたはあんた。俺は俺。
"Les autres, c'est les autres. Moi, c'est moi."

"Les autres, c'est les autres. Moi, c'est moi."

“J’suis de cette jeunesse perdue que l’Incontestable et cette société dictatoriale cherche à oublier en les cloitrant toujours plus d’chaînes et d’muselières. De cette jeunesse abandonnée à qui aucunes chances n’est données, nous laissant sombrer dans les affres que certains bien pensants appellent “l’obscurité” alors qu’c’est notre seule lumière. Ton opinion lavée et brossée par la propagande ne vaut pas mieux que l’absence d’amour qui t’a engendré. Alors ferme là, soit une bonne putain et écarte les cuisses, l’Incontestable te tendra la main mais ce sera pour mieux faire passer l’vaccin.”
Mademoiselle Teinosuke s'inscrit clairement dans cette jeunesse paumée et décadente qui ne trouve dans la vie qu'un profond et sanglant exutoire où toutes les sévices prennent la forme de jeux dangereux. Balancée entre drogues, alcool, sexe et violence, c'est une vie à 200 à l'heure qu'elle mène bon gré mal gré contre les lois, la société, les normes et sa santé physique comme mentale. Oui, mademoiselle fume. Oui elle vous emmerde si vous lui reprochez. Du tabac, du cannabis ou plus fort si les moyens sont à dispositions, tout est bon pour oublier ce monde nauséabond qui l'étrangle, disparaissant dans les drogues comme un petit suicide, celui-ci étant le dernier acte par lequel une femme peut montrer qu'elle a dominé la vie.
Attendant un coup d'un soir dans un motel miteux durant le peu de sortie qu'elle peut justifier avec son boulot. Seule, elle se met à boire. N'ayant pas les moyens, elle se contente de merdes en canette qu'elle boit comme de l'eau allongée comme une loque sur le canapé à regarder une télé réalité pour fantasmer sur la vie des bonnes gens en attendant sa propre mort. Les canettes de bière bon marché s'empilent en une tour qu'elle s'amuse à construire. Un peu avant de toucher le plafond, elle s'écroule. La jeune paumée fond en larme face à ce drame. A bout de nerf, à bout de souffle, à bout de vie. Trop éméchée pour rejoindre le futon taché, elle reste là, gisant au milieu des canettes au fond de bière tiède, finissant par tomber de fatigue sous l'épuisement des pleurs après avoir maudit la vie.
"La mort, c'est le final. Le sommeil, une répétition."
Il y a longtemps, on disait que la virginité -surtout féminine- était une vertue mais Ayako a toujours été nulle en histoire.
"Putain, plus moyen d'aller m'acheter des clopes sans rencontrer un gars avec qui j'ai baisé". Elle s'envoie en l'air comme si ça pouvait dire qu'elle verrait un jour le paradis, oubliant l'espace d'un instant qu'elle est autre chose qu'une bête dangereuse droguée à l'absence de responsabilités. Peu importe chez qui elle découchera tant qu'elle oubliera qui elle est et dans quelle fange puante elle se roule. On fait ça vite, au coin d'une ruelle, entre deux clopes. Les risques n'existent pas, de toute façon elle sera crevée avant.
Alors ouais, quitte à vivre dans un monde de trou du cul, autant leur lever le sien.
"Et quand la vie t'baise, y'a pas d'pilules."
Bouffée par la dépression, elle n'attend plus rien de cette vie qui ne peut plus rien lui donner. Ce n'est pas ses rendez vous chez le psy imposés qui vont changer quelque chose, simplement là pour que l'état puisse se justifier. "On aura tout fait pour la sauver" qu'ils diront. Putain, obligée d'aller à chaque séances pour ne pas perdre les aides financières.. Cet argent qui ne servira de toute façon qu'à la faire un peu plus sombrer dans ce sombre et glacial océan de désespoir où les seuls courants chauds sont celui de la haine. Il n'y a plus que la haine pour éclairer ces ténèbres engloutis sous le poids de l'injustice, pourquoi on la lui retirerait? Alors on bave, on bave les problèmes à un spécialiste qui fait semblant d'écouter. On lui bave pour que lui aussi puisse encaisser son chèque gras. Et quand on lui dit la vérité sur cette société de merde, quand je les croises, même ses yeux sont à court d'arguments.
"Je préfère m'éteindre plutôt que de briller dans l'ombre de ces batards."
Un avenir? C'est ridicule. Ce monde n'en a pas alors ne faites pas vos faux culs en lui en réclamant un. La route est courte pour les bandits de grands chemins mais elle a le mérite d'être vraie et puissante. Alors la vie est une pomme, Ayako se prend pour Eve et elle y croque à pleine dents en se foutant bien des injures de Dieu. Elle n'est que le résultat pitoyable d'une société responsable qui se bouche les oreilles d'un argent sale. Pas d'amour, pas de carrière, pas de santé, seulement une liberté étouffée par ceux qui par des chaînes pensaient pouvoir tous les contrôler.
L'Incontestable? Putain cette grande blague.. Les gens savent plus baiser alors il faudrait leur apprendre pour pondre de futurs esclaves. Ce programme la sauvera autant qu'un animal malade qu'on achève pour l'empêcher de souffrir. Vivant au jour le jour, elle ignore totalement ce moment où elle trouvera une lettre rose dans cette boîte aux lettres comme dans son cœur dont elle a déjà perdu les clefs.
"Et au final, il n'y a plus que le silence pour hurler."