Kjetil JØRGENSEN
"I'm burnin 'like a house on fire, cuttin' like a razor wire"

![]() | Généralités Nom ;; Jørgensen. Prénoms ;; Kjetil. Âge ;; Trente-sept ans. Genre ;; Masculin. Origines ;; (Norvégienne) Japonaise. Activité ;; Agent de sécurité, ancien policier norvégien. Sexualité ;; Homosexuel. Avatar ;; Garrett Hawke de Dragon Age. Règlement ;; Validé, feignant - Ari Chemin ;; J'ai été là il fut un temps avec Clyde Johnson (le cowboy) et je reviens avec Kjetil après plus d'un an d'absence. Vous m'avez manqué et je veux continuer à maltraiter ce p'tit con de Norvégien ![]() Commentaire ;; Des kisous sur vous ![]() |
Histoire
Kjetil Jørgensen est né le 10 août 2075 sur les terres norvégiennes. Il ne fut cependant pas le seul cadeau ce jour-là pour sa mère. Il naquit trois minutes après sa sœur jumelle, Aleksandra. Dès le début, leur mère sut que les élever ne serait pas de tout repos alors qu'ils braillaient déjà à pleins poumons. Elle les éduqua seule, simple vendeuse dans une épicerie, elle fit tout son possible pour leur apporter le nécessaire. Jamais ils ne connurent leur père et lorsque Kjetil posa la question à leur mère, elle leur expliqua les choses comme elles étaient, simples. Il avait une famille au Japon et regrettait de faire subir cette situation à leur mère, mais il était heureux désormais. Les gamins semblèrent comprendre et tout joyeusement, Kjetil affirma qu'il tiendrait le poste vacant. Si pour la mère ce fut une plaisanterie enfantine, pour Kjetil ce fut une réelle mission qu'il s'évertuera chaque jour d'accomplir. Elle leur parla aussi des puces qu'ils avaient dans le crâne malgré son désaccord. Le système au Japon leur fit peur au début, mais les enfants oublièrent vite, trop jeunes pour y penser.
Les jumeaux étaient inséparables et grandir ensemble, mettant un point d'honneur à être chaque année dans la même classe. Lorsqu'ils durent choisir une autre langue, ils choisirent d'un commun accord d'apprendre le japonais. Un moyen de rendre hommage à cette moitié d'eux qu'ils ne connaîtront sans doute jamais. Ils étaient autant une force qu'une faiblesse pour l'autre. Lorsque Kjetil ne voulait pas travailler, Aleksandra l'engueulait et le forçait à se concentrer. Lorsqu'Aleksandra se préparait à aller à la bibliothèque pour étudier, Kjetil lui proposait de sortir et de taguer des obscénités sur la façade d'un vieux bâtiment. Kjetil n'aimait pas vraiment étudier et passait tout son temps à regarder par la fenêtre, le besoin de s'évader tordant ses entrailles. Seul le rugby le rattachait à l'école. Une matière où il excellait et prenait du plaisir. Il passait la majeure partie de son temps dehors ou à la maison, faisant tout son possible pour alléger le quotidien de sa mère. L'école ne lui servait à rien, car il disait n'avoir aucun avenir. Rien ne faisait vibrer son cœur.
Mais très vite, les cours que suivait sa sœur n'étaient pas les mêmes que les siens. Elle voulait devenir avocate internationale et se dirigeait en conséquence dans des matières qui ne plaisaient pas du tout au frère cadet. Et à leurs dix-huit ans, Aleksandra fut prise dans une école d'enseignement supérieur, langue et sciences sociales. Elle partit s'installer dans un petit appartement plus proche de son école et Kjetil le ressentit comme un réel abandon. Il ne dit rien le jour de son départ et regretta ensuite de n'avoir pas crié les mots qui lui brûlaient les lèvres. Il prit une filière professionnelle du bâtiment, mais ne suivit pas réellement les cours, décrochant très vite. Il se sentait seul, bouffé par les doutes.
Il se laissa tomber dans la délinquance pour tenter d'atténuer sa douleur. C'était son seul moyen de s'exprimer. Il commit plusieurs petits délits et se bagarrait régulièrement, ne faisant que répondre aux coups. Il rentrait avec des plaies ouvertes et des bleus et demandait à sa mère de ne pas s'inquiéter. Il évitait de regarder dans son regard la tristesse qui la traversait et évitait de l'écouter, ne voulant entendre de sa bouche qu'il était une déception pour elle. Il mentait sur les lettres qu'il envoyait à Aleksandra, car il ne désirait pas la freiner dans sa belle carrière.
Il se fit plusieurs fois arrêter, toujours par le même policier qui était peiné de voir le gamin se foutre en l'air. Jamais il ne vola, jamais il ne blessa volontairement quelqu'un. Le policier naturellement le prit sous son aile, le grondant comme le ferait un père et le félicitant lorsqu'il se dirigeait sur la bonne voie. Kjetil ne le remercierait jamais assez de l'avoir aidé à s'en sortir. Il fit naitre en lui une ambition, un désir. Kjetil serait un aussi bon flic que lui.
Durant les trois ans nécessaires à sa réhabilitation judiciaire, il plongea dans ses cahiers pour se préparer au concours de la police. Régulièrement, il passait du temps avec l'homme et apprit à perfectionner ses lancés et plaquages en rugby. Il mûrit énormément durant ces trois années. Sa sœur fit le déplacement lorsqu'il reçut son approbation pour entrer dans la police. Il fut heureux de la revoir et s'excusa de lui en avoir voulu.
Âgé de vingt-trois ans, il rejoignit les Ordenspoliti et fut un homme vivant et heureux. Sa mère mourut de vieillesse quelques années plus tard, un sourire comblé aux lèvres. Il décida de s'installer avec sa sœur, retrouvant leurs proximités et complicités. Sa sœur n'avait pas de problème avec sa sexualité et enchaînait les amants et amantes sans jamais chercher à se poser. Pour Kjetil, c'était différent. Il pensait de plus en plus à la construction d'une famille, mais avait perdu espoir de trouver la bonne personne. Chaque rencontre se soldait par une rupture, tous n'étaient pas intéressés, ne voulant que s'amuser sans se prendre la tête. Alors il suivait simplement sa sœur lorsqu'elle sortait pour la surveiller et attendre. Attendre quelque chose qui ne vint jamais. Ils s'aidèrent plusieurs fois pour des enquêtes, la vision de l'un éclairait celle de l'autre et les rendaient redoutables. Pourtant, ils travaillèrent rarement ensemble, leurs équipiers ne supportant simplement pas leurs querelles parfois très enfantines.
Le 26 janvier 2106, une lettre rose portant le symbole du gouvernement japonais se glissa entre les journaux et factures. Au début, ils ne comprirent pas, pensant, avoir froissé l'un de ces dictateurs par une quelconque façon puis les mots furent lus à voix haute et Aleksandra eut un hoquet d'horreur en comprenant. Elle lâcha le papier et se mit à remuer sur place en marmonnant des insultes dans leur langue natale. Kjetil attrapa la lettre et la lut avec attention, grimaçant d'un air désolé. Elle était officiellement mariée sur le sol japonais avec un Nippon qu'elle ne connaissait même pas. La panique l'a pris lorsqu'elle réalisa combien ces mots allaient détruire sa vie. Il resta près d'elle, la consolant en lui promettant d'être avec elle.
Le lendemain, les cernes marquaient leur visage soucieux, mais ils n'avaient pas le temps pour se reposer. Ils devaient se rendre au Japon et accepter ce monde qui n'était même pas leur. Ils n'avaient jamais compris à quel point leur simple nationalité avait de l'impact. Aleksandra insulta plus d'une fois ce père qui leur avait refilé ses problèmes sans les avoir vus une seule fois. Foutu pays. Ils prirent quelques jours pour quitter leurs emplois et firent leurs adieux à tout leur entourage avant de prendre le premier avion pour le Japon.
Kjetil n'avait pas du tout la même vision que sa sœur concernant l'Incontestable. Si elle détestait cette institution et tout ce qui approchait de près ou de loin au Japon, lui voyait une nouvelle chance à saisir, un dernier espoir. S'il n'avait jamais trouvé la bonne personne, une machine y parviendrait sans problème ?
Il aida sa sœur à s'installer, menaça amicalement son mari et partit faire sa propre vie. Il garda contact avec Aleksandra, toujours là pour l'écouter se plaindre. Heureusement, le temps atténua sa haine et elle finit par s'acclimater à la situation, au malheur de Kjetil qui devait écouter ses propos parfois déplacés. Il enchaîna les petits boulots avant d'accepter un emploi en tant qu'agent de sécurité. Il eut du mal à attendre, chaque jour il espérait obtenir cette fameuse lettre. Mais elle ne vint jamais, emportant avec elle ses derniers espoirs. Il tentait d'oublier ses déceptions et de se satisfaire de ce qu'il avait. Il n'était peut-être simplement pas fait pour cette vie. À la suite de son déménagement, il vit les premières apparitions du groupe des Incontrôlables et en discuta avec sa sœur. Lui ne comprenait pas leur revendication alors qu'elle pouvait les rejoindre sur certains points. Mais en voyant leurs divergences, ils arrêtèrent bien vite le sujet et n'en reparlèrent plus.
Le 12 octobre commença comme une journée tout en somme normale. Néanmoins, alors qu'il était de surveillance dans un centre commercial, le bâtiment fut frappé par le tsunami. Ce fut son premier tsunami et il espérait son dernier. Il en sortit avec des blessures, aucune mortelle bien heureusement. Il avait voulu jouer les héros, cherchant à sauver tout le monde. Une nouvelle cicatrice traversait maintenant ses hanches. Sa sœur accourue aux urgences en apprenant la nouvelle, le frappant avant de le prendre dans ses bras. Et Kjetil rit de bon cœur en acceptant les nombreuses insultes.
Il s'intéressa peu aux problèmes des moniteurs, n'étant pas concerné par cela. Il entendit bien sûr ses collègues mariés en parler, mais tenta plutôt de trouver une justification claire à ce bug. Il ne pouvait pas penser un instant que l'Incontestable avait des failles. Il profita cependant de cette panne pour passer du temps avec sa sœur qui se permit pour cracher une énième fois sur le système. Après tout, il ne pouvait pas comprendre, pas connaître sa chance. Une dispute éclata entre eux, mais ils purent en discuter plus calmement. Aleksandra ne souhaitait pas être attachée alors qu'il souhaitait construire une famille.
Ces quelque temps leur permirent de se retrouver et lorsqu'elle dut retourner au domicile conjugal, elle continua de lui parler par messages. Elle apprit par ailleurs que son mari avait profité de cette petite liberté pour lui être infidèle. Kjetil eut bien du mal à le croire, lui qui pensait la chose impossible. Son monde idyllique s'effrita une énième fois, mais il garda foi en ce système. Lors de l'épidémie, il força sa sœur à prendre quelques jours de repos pour rester à l'écart d'une possible transmission. Il alla même chez elle pour lui faire entendre raison, ne faisant cela que pour son bien et faillit en venir aux mains lorsque le mari de sa sœur chercha à interférer dans leur dispute.
Heureusement, ils se portèrent tous bien. Kjetil se fit offrir un caneton femelle par sa sœur qu'il nomma Insomnie, car elle réclamait sa présence chaque soir. De quoi occuper le Norvégien. En mars, comme tous les autres citoyens, il fut convoqué dans un centre médical pour se faire poser une nouvelle puce. Il se laissa docilement faire bien qu'au fond de lui, silencieusement, des doutes s'immiscèrent en lui. L'incontestable est-il aussi infaillible qu'ils le disent ?
Les jumeaux étaient inséparables et grandir ensemble, mettant un point d'honneur à être chaque année dans la même classe. Lorsqu'ils durent choisir une autre langue, ils choisirent d'un commun accord d'apprendre le japonais. Un moyen de rendre hommage à cette moitié d'eux qu'ils ne connaîtront sans doute jamais. Ils étaient autant une force qu'une faiblesse pour l'autre. Lorsque Kjetil ne voulait pas travailler, Aleksandra l'engueulait et le forçait à se concentrer. Lorsqu'Aleksandra se préparait à aller à la bibliothèque pour étudier, Kjetil lui proposait de sortir et de taguer des obscénités sur la façade d'un vieux bâtiment. Kjetil n'aimait pas vraiment étudier et passait tout son temps à regarder par la fenêtre, le besoin de s'évader tordant ses entrailles. Seul le rugby le rattachait à l'école. Une matière où il excellait et prenait du plaisir. Il passait la majeure partie de son temps dehors ou à la maison, faisant tout son possible pour alléger le quotidien de sa mère. L'école ne lui servait à rien, car il disait n'avoir aucun avenir. Rien ne faisait vibrer son cœur.
Mais très vite, les cours que suivait sa sœur n'étaient pas les mêmes que les siens. Elle voulait devenir avocate internationale et se dirigeait en conséquence dans des matières qui ne plaisaient pas du tout au frère cadet. Et à leurs dix-huit ans, Aleksandra fut prise dans une école d'enseignement supérieur, langue et sciences sociales. Elle partit s'installer dans un petit appartement plus proche de son école et Kjetil le ressentit comme un réel abandon. Il ne dit rien le jour de son départ et regretta ensuite de n'avoir pas crié les mots qui lui brûlaient les lèvres. Il prit une filière professionnelle du bâtiment, mais ne suivit pas réellement les cours, décrochant très vite. Il se sentait seul, bouffé par les doutes.
Il se laissa tomber dans la délinquance pour tenter d'atténuer sa douleur. C'était son seul moyen de s'exprimer. Il commit plusieurs petits délits et se bagarrait régulièrement, ne faisant que répondre aux coups. Il rentrait avec des plaies ouvertes et des bleus et demandait à sa mère de ne pas s'inquiéter. Il évitait de regarder dans son regard la tristesse qui la traversait et évitait de l'écouter, ne voulant entendre de sa bouche qu'il était une déception pour elle. Il mentait sur les lettres qu'il envoyait à Aleksandra, car il ne désirait pas la freiner dans sa belle carrière.
Il se fit plusieurs fois arrêter, toujours par le même policier qui était peiné de voir le gamin se foutre en l'air. Jamais il ne vola, jamais il ne blessa volontairement quelqu'un. Le policier naturellement le prit sous son aile, le grondant comme le ferait un père et le félicitant lorsqu'il se dirigeait sur la bonne voie. Kjetil ne le remercierait jamais assez de l'avoir aidé à s'en sortir. Il fit naitre en lui une ambition, un désir. Kjetil serait un aussi bon flic que lui.
Durant les trois ans nécessaires à sa réhabilitation judiciaire, il plongea dans ses cahiers pour se préparer au concours de la police. Régulièrement, il passait du temps avec l'homme et apprit à perfectionner ses lancés et plaquages en rugby. Il mûrit énormément durant ces trois années. Sa sœur fit le déplacement lorsqu'il reçut son approbation pour entrer dans la police. Il fut heureux de la revoir et s'excusa de lui en avoir voulu.
Âgé de vingt-trois ans, il rejoignit les Ordenspoliti et fut un homme vivant et heureux. Sa mère mourut de vieillesse quelques années plus tard, un sourire comblé aux lèvres. Il décida de s'installer avec sa sœur, retrouvant leurs proximités et complicités. Sa sœur n'avait pas de problème avec sa sexualité et enchaînait les amants et amantes sans jamais chercher à se poser. Pour Kjetil, c'était différent. Il pensait de plus en plus à la construction d'une famille, mais avait perdu espoir de trouver la bonne personne. Chaque rencontre se soldait par une rupture, tous n'étaient pas intéressés, ne voulant que s'amuser sans se prendre la tête. Alors il suivait simplement sa sœur lorsqu'elle sortait pour la surveiller et attendre. Attendre quelque chose qui ne vint jamais. Ils s'aidèrent plusieurs fois pour des enquêtes, la vision de l'un éclairait celle de l'autre et les rendaient redoutables. Pourtant, ils travaillèrent rarement ensemble, leurs équipiers ne supportant simplement pas leurs querelles parfois très enfantines.
Le 26 janvier 2106, une lettre rose portant le symbole du gouvernement japonais se glissa entre les journaux et factures. Au début, ils ne comprirent pas, pensant, avoir froissé l'un de ces dictateurs par une quelconque façon puis les mots furent lus à voix haute et Aleksandra eut un hoquet d'horreur en comprenant. Elle lâcha le papier et se mit à remuer sur place en marmonnant des insultes dans leur langue natale. Kjetil attrapa la lettre et la lut avec attention, grimaçant d'un air désolé. Elle était officiellement mariée sur le sol japonais avec un Nippon qu'elle ne connaissait même pas. La panique l'a pris lorsqu'elle réalisa combien ces mots allaient détruire sa vie. Il resta près d'elle, la consolant en lui promettant d'être avec elle.
Le lendemain, les cernes marquaient leur visage soucieux, mais ils n'avaient pas le temps pour se reposer. Ils devaient se rendre au Japon et accepter ce monde qui n'était même pas leur. Ils n'avaient jamais compris à quel point leur simple nationalité avait de l'impact. Aleksandra insulta plus d'une fois ce père qui leur avait refilé ses problèmes sans les avoir vus une seule fois. Foutu pays. Ils prirent quelques jours pour quitter leurs emplois et firent leurs adieux à tout leur entourage avant de prendre le premier avion pour le Japon.
Kjetil n'avait pas du tout la même vision que sa sœur concernant l'Incontestable. Si elle détestait cette institution et tout ce qui approchait de près ou de loin au Japon, lui voyait une nouvelle chance à saisir, un dernier espoir. S'il n'avait jamais trouvé la bonne personne, une machine y parviendrait sans problème ?
Il aida sa sœur à s'installer, menaça amicalement son mari et partit faire sa propre vie. Il garda contact avec Aleksandra, toujours là pour l'écouter se plaindre. Heureusement, le temps atténua sa haine et elle finit par s'acclimater à la situation, au malheur de Kjetil qui devait écouter ses propos parfois déplacés. Il enchaîna les petits boulots avant d'accepter un emploi en tant qu'agent de sécurité. Il eut du mal à attendre, chaque jour il espérait obtenir cette fameuse lettre. Mais elle ne vint jamais, emportant avec elle ses derniers espoirs. Il tentait d'oublier ses déceptions et de se satisfaire de ce qu'il avait. Il n'était peut-être simplement pas fait pour cette vie. À la suite de son déménagement, il vit les premières apparitions du groupe des Incontrôlables et en discuta avec sa sœur. Lui ne comprenait pas leur revendication alors qu'elle pouvait les rejoindre sur certains points. Mais en voyant leurs divergences, ils arrêtèrent bien vite le sujet et n'en reparlèrent plus.
Le 12 octobre commença comme une journée tout en somme normale. Néanmoins, alors qu'il était de surveillance dans un centre commercial, le bâtiment fut frappé par le tsunami. Ce fut son premier tsunami et il espérait son dernier. Il en sortit avec des blessures, aucune mortelle bien heureusement. Il avait voulu jouer les héros, cherchant à sauver tout le monde. Une nouvelle cicatrice traversait maintenant ses hanches. Sa sœur accourue aux urgences en apprenant la nouvelle, le frappant avant de le prendre dans ses bras. Et Kjetil rit de bon cœur en acceptant les nombreuses insultes.
Il s'intéressa peu aux problèmes des moniteurs, n'étant pas concerné par cela. Il entendit bien sûr ses collègues mariés en parler, mais tenta plutôt de trouver une justification claire à ce bug. Il ne pouvait pas penser un instant que l'Incontestable avait des failles. Il profita cependant de cette panne pour passer du temps avec sa sœur qui se permit pour cracher une énième fois sur le système. Après tout, il ne pouvait pas comprendre, pas connaître sa chance. Une dispute éclata entre eux, mais ils purent en discuter plus calmement. Aleksandra ne souhaitait pas être attachée alors qu'il souhaitait construire une famille.
Ces quelque temps leur permirent de se retrouver et lorsqu'elle dut retourner au domicile conjugal, elle continua de lui parler par messages. Elle apprit par ailleurs que son mari avait profité de cette petite liberté pour lui être infidèle. Kjetil eut bien du mal à le croire, lui qui pensait la chose impossible. Son monde idyllique s'effrita une énième fois, mais il garda foi en ce système. Lors de l'épidémie, il força sa sœur à prendre quelques jours de repos pour rester à l'écart d'une possible transmission. Il alla même chez elle pour lui faire entendre raison, ne faisant cela que pour son bien et faillit en venir aux mains lorsque le mari de sa sœur chercha à interférer dans leur dispute.
Heureusement, ils se portèrent tous bien. Kjetil se fit offrir un caneton femelle par sa sœur qu'il nomma Insomnie, car elle réclamait sa présence chaque soir. De quoi occuper le Norvégien. En mars, comme tous les autres citoyens, il fut convoqué dans un centre médical pour se faire poser une nouvelle puce. Il se laissa docilement faire bien qu'au fond de lui, silencieusement, des doutes s'immiscèrent en lui. L'incontestable est-il aussi infaillible qu'ils le disent ?
Caractère
Entier, impulsif, violent, bourru, têtu, froid, possessif, loyal, droit, attachant, à l'écoute, mal luné, agressif, bordélique, rancunier, joueur.
Kjetil est entier et vit sa vie comme s'il pouvait mourir le lendemain. Il n'hésitera jamais à prendre une décision sauf si celle-ci met en jeu la vie d'autres personnes. Il acceptera sans réfléchir sa huitième bière en se disant que la mort aurait un meilleur goût comme ça. Il quittera sa petite vie bien rangée du jour au lendemain pour partir à l'autre bout de la terre sur une simple envie. On pourrait penser qu'il est irrationnel, mais il rétorquera que la vie est trop courte, trop instable pour se poser et réfléchir.
Ce qui parfois l'emmène dans des situations délicates où heureusement, il s'en sort toujours, indemne ou amoché.
Car son impulsivité va de pair avec sa violence. Kjetil a un caractère fougueux, explosif. Il sait autant rugir que rire. Ses amis ont tendance à le nommer l'ours grincheux et ils n'ont pas si tort. Il a tendance à donner une première impression froide et fusille toujours du regard ceux qui s'approchent de lui. Son passé a fait qu'il s'est créé une carapace solide pour repousser les autres. Il en a assez de souffrir, marre de s'attacher. Alors il envoie balader en premier, sourit d'un air prétentieux en balançant un propos vulgaire. Il est souvent vu comme un connard, un mec cynique et violent, mais il s'en contre fiche. L'importance c'est qu'on le laisse tranquille.
Même s'il s'est calmé depuis, il reste assez agressif, n'hésitant pas à envoyer son poing dans la tronche de celui qui jouera un peu trop avec sa patience. Il s'enflamme trop vite et même lorsqu'il s'est trompé sur la personne ou le sujet, il a beaucoup de mal à se calmer et accepter son erreur.
Pourtant, il est tellement plus que ça. Quand on persévère et parvint à gratter cette couche, on découvre un gars un peu moins violent, un peu plus agréable qui discutera et aidera. C'est un homme vivant qui croque la vie à pleine dent sans y laisser des miettes. Il peut se montrer joueur et blagueur, prêt à des joutes verbales sans agressivité, prêt à écouter les confidences comme un ami le ferait, sans juger. Car lorsqu'on lui donne une chance, il se montrera ouvert et pourra laisser une chance au pire des enfoirés.
Kjetil est un gars loyal qui continue d'espérer même lorsqu'il est à terre. Il est très protecteur avec les rares personnes qui comptent pour lui. Il est entier dans tout ce qu'il fait et la chute est d'autant plus difficile lorsqu'on le trahit. Il souffrira longtemps de cet acte et en gardera une grande rancœur qui ne l'empêchera pas d'éviter les pièges que le destin a éparpillés sur son chemin. Il ne chercha cependant pas systématiquement à se venger. Il oubliera parfois simplement leur existence, se retournant seulement pour voir le parcours qu'il avait traversé.
Ses nombreuses déceptions autant en amour qu'en amitié ont changé la perception qu'il a d'une relation. Il sera possessif avec ceux qu'il peut appeler sans sourcilier amis et encore plus avec celui qui partagera sa vie. Il se montrera parfois trop violent, quitte à blesser ceux qu'il désire protéger. Mais il a peur d'être à nouveau abandonné. En amour, il fera toujours des efforts pour plaire, pour ne pas faire fuir son compagnon. Il dévoilera une facette de douceur, de romantisme noircie par ses déceptions amoureuses.
Il est en symbiose avec la faune et la flore. Il a toujours trouvé les paysages naturels reposants et calmant son esprit torturé. À l'inverse, les animaux lui apportent l'affection sincère qui lui manque et prennent la place de ceux qui l'ont trahi et abandonné. Il travaille dans toutes les associations de protection animalière qui l'acceptent et si ça ne tenait qu'à lui, sa maison serait remplie d'animaux. Par faute de place, il accueille actuellement un Rottweiler de 3 ans nommé Didrik, deux furets Ada et Eda ainsi qu'une dizaine de poissons d'eau douce, un chat Européen de 7 ans nommé Gata, deux Maine coons de 3 et 4 ans nommés Ban et Chiho. Et récemment, un caneton femelle du nom d'Insomnie. La maison n'est jamais silencieuse, mais il l'apprécie comme ça, à son image. Vivante.
Physique
La première chose que l'on remarque en voyant Kjetil est la tache rougeâtre sur le nez, traçant une ligne vers sa joue. Non, il ne s'amuse pas chaque matin à s'étaler de la peinture sur le visage. C'est simplement une tâche de naissance qu'il a longtemps eue du mal à accepter. Maintenant, il la voit comme une marque qui lui rappelle qu'il est unique. Il ne cherche plus à la cacher, l'arbore avec fierté et invente même parfois des histoires loufoques pour expliquer son origine.
Il mesure un mètre quatre-vingt, pour un poids honorable de soixante-seize kilos. Il est fait tout en muscles et possède une carrure large. Il possède des épaules plus larges que son bassin, héritage de ses années de rugby. Il a les mains calleuses, rêches qu'il ferme en poings constamment, refoulant des émotions qu'il veut cesser de ressentir. Les années de bonnes bouffes ont eu raison de ses abdominaux qui se sont légèrement effacés, laissant place à des courbes plus épaisses. Les cicatrices marquent à divers endroits sa peau, vestige du passé. Il est fier de ses blessures de guerre et ne cherche pas à les dissimuler.
Son visage est carré, les bords taillés à la machette. Son nez est droit, sévère et parfois douloureux à force d'avoir été cassé. L'héritage de son père se ressent surtout dans son teint pâle qui se dore facilement au soleil et à ses yeux légèrement en amande, d'un marron ocre. Son regard est souvent froid, ses sourcils épais froncés pour mettre de la distance entre lui et le monde. Il s'adoucira lorsqu'il sera en présence des personnes qu'il apprécie, dévoilant des dents droites dans un sourire sincère.
Ses cheveux sont brun foncé tirant fortement sur le noir. Ils sont courts, ce qui ne les empêche pas de se glisser sur son front pour le chatouiller. Il les laisse la plupart du temps comme ils sont au matin, mais les tire parfois en arrière pour se donner un air plus sérieux et propre. Il prend particulièrement soin de sa barbe taillée toujours de la même façon. Il défend qu'elle soit douce bien qu'Aleksandra ronchonne toujours dessus, parvenant parfois à la raser entièrement avec ou sans son consentement. Doit-on préciser qu'il possède une pilosité importante qui consolide son surnom d'ours ?
Sa voix est naturellement basse et grave, la puberté l'a fauché très tôt. Parfois, elle sera difficilement audible et cela l'agace plus que tout de devoir se répéter.
Il n'a pas de style vestimentaire défini, voguant entre le costard cravate impeccable et le sweat noir accompagné de son jogging. Il a tendance à porter des manches courtes, plus par habitude qu'autre chose et le regrette très vite lorsqu'il rentre enrhumé le soir.
Il mesure un mètre quatre-vingt, pour un poids honorable de soixante-seize kilos. Il est fait tout en muscles et possède une carrure large. Il possède des épaules plus larges que son bassin, héritage de ses années de rugby. Il a les mains calleuses, rêches qu'il ferme en poings constamment, refoulant des émotions qu'il veut cesser de ressentir. Les années de bonnes bouffes ont eu raison de ses abdominaux qui se sont légèrement effacés, laissant place à des courbes plus épaisses. Les cicatrices marquent à divers endroits sa peau, vestige du passé. Il est fier de ses blessures de guerre et ne cherche pas à les dissimuler.
Son visage est carré, les bords taillés à la machette. Son nez est droit, sévère et parfois douloureux à force d'avoir été cassé. L'héritage de son père se ressent surtout dans son teint pâle qui se dore facilement au soleil et à ses yeux légèrement en amande, d'un marron ocre. Son regard est souvent froid, ses sourcils épais froncés pour mettre de la distance entre lui et le monde. Il s'adoucira lorsqu'il sera en présence des personnes qu'il apprécie, dévoilant des dents droites dans un sourire sincère.
Ses cheveux sont brun foncé tirant fortement sur le noir. Ils sont courts, ce qui ne les empêche pas de se glisser sur son front pour le chatouiller. Il les laisse la plupart du temps comme ils sont au matin, mais les tire parfois en arrière pour se donner un air plus sérieux et propre. Il prend particulièrement soin de sa barbe taillée toujours de la même façon. Il défend qu'elle soit douce bien qu'Aleksandra ronchonne toujours dessus, parvenant parfois à la raser entièrement avec ou sans son consentement. Doit-on préciser qu'il possède une pilosité importante qui consolide son surnom d'ours ?
Sa voix est naturellement basse et grave, la puberté l'a fauché très tôt. Parfois, elle sera difficilement audible et cela l'agace plus que tout de devoir se répéter.
Il n'a pas de style vestimentaire défini, voguant entre le costard cravate impeccable et le sweat noir accompagné de son jogging. Il a tendance à porter des manches courtes, plus par habitude qu'autre chose et le regrette très vite lorsqu'il rentre enrhumé le soir.