— Just Married —
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Naoko Akiyama

Akiyama Naoko
one step closer to the edge
and i'm about to break

Nom : Akiyama
Prénom.s : Naoko
Âge : 16 ans, née le 19.10.2096
Genre : Rouge à lèvres et mini-jupes
Origine : Japonaise
Activité : Lycéenne
Sexualité : Active
Avatar : Pansy Parkinson - Jenna Paddey
Règlement : - Validey - Ari
Chemin Oh dearie, been here for so long now.
Prénom.s : Naoko
Âge : 16 ans, née le 19.10.2096
Genre : Rouge à lèvres et mini-jupes
Origine : Japonaise
Activité : Lycéenne
Sexualité : Active
Avatar : Pansy Parkinson - Jenna Paddey
Règlement : - Validey - Ari
Chemin Oh dearie, been here for so long now.
shrouding every step I take
La Sumida qui roule lentement ses eaux argentées le long des quais tagués, à peine dérangées par quelques coassements de grenouilles ou crissements de cigales. La pleine lune qui creuse tes cernes, te voile d’un teint blafard. Malade. Froid, si ce n’est la chaleur de tes yeux, de mon bras contre le tien. Ça fait longtemps, tu sais. Ça fait longtemps que je n’ai plus eu quelqu’un là, aussi proche, que ça n’a pas été toi, ça fait longtemps – tu ne peux pas imaginer, comment pourrais-tu. Si le temps s’écoule différemment selon les gens, tu peux être certain que le mien s’étire comme un long chewing-gum tiède. Je peux crever d’ennui en quelques secondes qui ont le goût de semaines, de mois, d’années amères. J’ai l’impression d’avoir tout vu, d’avoir tout fait, après tout ça me fait seize ans déjà. Parfois, je meurs un peu. Il ne me faut que mon lit et un joint mal dosé. Et tu sais quoi ? Ma mort est encore plus vaine que je le pensais. J’ai dépassé le stade où j’avais envie de mourir. Maintenant ? J’en sais rien. Je crois que j’ai fini par carburer à la haine.
Tu sais, tu me l’avais dit, une fois. J’ai pas les mots, je les ai oubliés, mais tu m’avais prévenue. Tu l’avais senti, t’as toujours eu le nez fin quand il s’agit de repérer la merde. Et moi, j’ai toujours eu le chic pour courir me vautrer dedans. Tu m’avais dit que je risquais de game over si je continuais à détester tout le monde, tout le temps. A l’époque, je crois que c’était encore une façade. Ça faisait très cool kid de justement ne pas être cool.
Puis c’est devenu la fondation, l’extension, l’expression même de ce que je suis. Je me suis noyée dedans. Je hais le monde entier, et il me le rend bien ce fils de pute.
Il y a un moment où j’aimais bien Tokyo, en vrai. J’étais fascinée par les néons et les grands panneaux publicitaires. J’adorais Tokyo une fois minuit passé. Il y avait quelque chose de magique, de sauvage dans tous ces gens qui s’empressaient sous les lumières artificielles, qui devenaient roses ou verts en fonction des devantures avant d’être engloutis dans la nuit. Ils avaient des histoires, tu sais ? Je leur en inventais bien plus que leur vie ne pouvait en endurer. Ils vivaient des aventures à cent à l’heure jusqu’à ce que je ne puisse plus les voir. Puis eux ont commencé à me regarder, moi.
Quand j’étais petite, j’étais la plus passe-partout des gamines. Les yeux bridés comme il faut, les cheveux raides comme il faut, le petit sac-à-dos sur les épaules et le grand sourire niais des enfants heureux. Naoko l’enfant modèle, la petite fille parfaite, celle qui récite ses haikus sans broncher et qui parle même des principes élémentaires de Confucius à tout juste sept ans, mais quel prodige, vraiment, regardez ce qu’elle est intelligente, la petite idiote.
Ah mais c’est qu’elle en était fière en plus. Elle adorait ça, l’attention. Elle voulait crier au monde qu’elle existait, et qu’il lui réponde en l’adulant comme un génie. Elle voulait tous les regards braqués sur elle, partout, tout le temps. Quelle conne. Elle a pas mis longtemps à réaliser à quel point elle était stupide. Il n’y avait pas de problème, en soi. Je veux dire, j’étais toujours moi, tu sais. Confucius n’avait pas bougé de ses vieux bouquins poussiéreux et je connaissais plus de haikus que je ne pouvais en compter de tête. Mais moi qui regardais vers les autres, j’en oubliais presque pour qui j’étais le monde entier. Qui est-ce qui braquait ses yeux sur moi au moindre instant, à la moindre seconde de sa triste vie.
Elle est partie très vite, je n’ai même pas eu le temps de faire mon deuil. Un bisou sur le front, un départ à l’école, un retour de l’école, je ne sais plus si c’était le jour ou la nuit. Le film de ma vie est passé en mode accéléré, j’avais tout perdu. Ah, c’est qu’elle s’est retrouvée bien conne, la Naoko. Elle avait quoi, dix ans ? Comme une imbécile dans le salon, à pleurer toutes les larmes de son corps sur le kotatsu – j’aurais jamais cru qu’il y avait autant d’eau salée dans les yeux d’une gamine. Les haikus se sont vite envolés, Confucius est gentiment retourné dormir entre ses lignes assommantes. Elle ne voulait plus qu’un seul regard braqué sur elle, plus qu’un seul regard dans le monde entier maintenant que le Soleil de sa vie subissait une éclipse permanente. Juste un regard et tout serait allé mieux.
Tu sais quoi ?
Je le déteste toujours autant.
J’ai essayé beaucoup de choses, pourtant. Au départ, c’était gentillet. Puis j’ai grandi. Des appels à l’aide à base de micro-jupes, de coke dans la trousse, de nuits occupées à faire le mur avec des rencontres du jour, du soir, d’une heure avant l’entrée dans le love hotel. Pas une seule réaction. Il n’en a rien à foutre de moi. J’ai donc décrété que j’en avais plus rien à foutre de lui, moi aussi. J’ai secrètement espéré qu’il crève pendant Shukumei, tassée contre mes camarades dans l’abri anti-catastrophes. J’ai aussi espéré qu’il meure pendant l’épidémie qui a suivi, quelques années après, mais rien. Sa petite pupuce fonctionnait toujours dans son vieux crâne, le gouvernement avait manqué sa meilleure cible, la vie allait de l'avant mais pas moi. Je m’en suis voulue d’avoir pensé ça. Je me le suis inscrit dans la peau, comme si saigner pouvait me libérer de la culpabilité. Dans ma tête, je l’imaginais très bien. Tous mes remords qui coulaient en longs sillons cramoisis, ça me soulageait un peu. Je n’en avais plus rien à foutre de lui. Je le voulais autant dans ma vie qu’il me voulait dans la sienne.
C’est là que tu fronces tes sourcils, que tu commences à m’engueuler parce que je suis qu’une ingrate dans le fond et que je ne me rends pas compte de tous les trucs qu’il fait pour moi. Là tu vas en énumérer une dizaine, en inventer la plupart, largement amplifier le reste. Mais toi, tu vois d’autres choses. Tu vois ce que tu as envie de voir. J’aimerais pourvoir avoir tes yeux, une vision innocente de la personne qui a pourri ma vie. C’est parce qu’il t’aime, toi. Il t’aime comme il ne m’a jamais aimée. Je te le dirai jamais, mais parfois je te déteste. Juste de la jalousie, je sais. Ça ne dure pas plus de quelques secondes à chaque fois, mais le pincement que ça me fait à la poitrine ne s’efface jamais vraiment.
Je t’aime, Chris. Mais parfois, je pourrais te tuer. Promis, pas plus de quelques secondes à chaque fois.
Je pense que tu es devenu le grand frère que je n’ai jamais eu, celui qui a pris sous son aile une gamine orpheline de père et mère sans broncher et qui lui a montré le monde avant de s’envoler, main dans la main. Au départ, je t’ai aimé pour de vrai. Un bittersweet crush qui donne la boule au ventre et qu’il est difficile d’avaler. J’étais jeune à l’époque. J’avais quoi, douze, treize ans ? J’en sais rien, peut-être moins, difficilement plus parce que sinon j’aurais compris que tu ne te serais jamais intéressé à moi comme ça. De beaux sentiments naïfs et innocents qui ont tellement été charcutés que parfois, je me demande si j’ai vraiment envie d’aimer à nouveau. J’ai un autre crush, maintenant, tu sais ? J’ai tourné la page du mieux que j’ai pu. Mais ça serait complètement stupide de croire que tu ne m’as pas faite souffrir, toi aussi.
Je crois que le pire, ça a été ton mariage avec Noor. Je voyais ton regard changer quand tu parlais d’elle, j’entendais ta voix s’adoucir et souffrir, parfois. Mais surtout, je me retrouvais en elle comme si j’avais fait un bond dans le futur. Cassée, à bout de souffle, elle avait le regard dur de ceux qui en ont vu passer, des merdes. Qui en ont subi pas mal, aussi. J’étais jalouse, surtout parce qu’elle me ressemblait. Parce que tu étais amoureux. Parce qu’elle aurait pu être moi. Tu aurais pu tomber amoureux de moi. Ah, si seulement tu m’avais regardée comme ça, moi aussi. Elle, par contre, je n’ai jamais cessé de la haïr. Et plus tu souffrais, plus j’imaginais des stratagèmes pour la faire disparaître de nos vies.
Puis j’ai vu qu’elle s’éternisait. Eh oui, vous étiez mariés après tout, super, trop bien, à la vie à la mort - pourvu que la sienne arrive le plus vite possible. Mais elle s’accrochait, elle se faisait une place de choix dans ta vie. Elle est toxique, Noor. Pour toi, pour moi, pour tout ce dans quoi elle s’est immiscée. Je me suis dit que tu pourrais oublier la douleur si je commençais à lui ressembler, si tu commençais à me regarder, moi. Moi. Regarde-moi, Chris. Regarde comment j’ai commencé à mettre du maquillage pour toi, comment j’ai tout testé pour toi, comment je me suis coupé les cheveux pour toi, exactement la même coupe que la sienne. Sauf la couleur, elle, je l’ai un peu ratée. Regarde-moi, s’il te plaît ? Juste un regard et tout serait allé mieux.
Tu sais quoi ?
Je l’ai espéré, mais je savais que c’était mort d’avance. Tu n’étais pas la première personne à ignorer ma demande, tu ne seras très certainement pas la dernière. Sauf que toi, tu as préféré le faire en coupant les ponts. Comme un fantôme, perdu du jour au lendemain. Et je t'en ai envoyé, des messages. D'un bout à l'autre de la nuit, sans relâche. Regarde où je suis, Chris. Regarde avec qui j'essaie de te remplacer. Tu les vois, mes nouveaux amis ? Oui, j'en change toutes les semaines. Tu m'entends ? J'ai besoin de toi. Et je sais que tu as besoin de moi. Ou peut-être de l'autre. De nous. J'ai essayé de t'oublier, mais j'ai pas réussi. Haï, ah ça oui. Détesté, maudit, tu étais la cible de tous les petits pendus que je griffonnais dans le coin de mes cahiers de maths. Puis tu es réapparu, comme par magie. Et tu as creusé le fossé entre moi et mon père quand je vous ai vus vous embrasser en cachette. Oui, je sais tout. Je t'en veux, un peu.
Quand je te dis que j’ai tourné la page, c’est surtout parce que j’ai peut-être trouvé un bout de sentier vers le bonheur lorsque j’essayais de m’éloigner de toi, de la souffrance que tu m’as causée sans le vouloir. Il est vraiment adorable, Matthew. Gentil, attentionné, prévenant. Il tient beaucoup de toi, un peu comme une version améliorée. Je l'ai vu, j'ai craqué. Je ne sais pas ce que je veux. Je l’aime de tout mon cœur, mais ce n’est pas avec lui que je passe mes nuits – ça ne le sera probablement jamais. Un peu comme un fantasme. Je préfère qu’il reste à l’état de fantasme. Comme ça, pas d'attente. Qu'il ne regarde ou non, ce n'est pas un problème. Mais dès qu'il le fait, je fonds. Et j'y pense mes soirs d'extase, quand les inconnus ne me font aucun effet. Qu'il reste un fantasme, ça me réussit mieux comme ça.
Maintenant, je t’aime vraiment comme le frère que tu as toujours été pour moi, plus de méprise promis. Tu redeviens celui qui élargit mes horizons d'un tour de main, d'une proposition en l'air qui se transforme en tickets d'avion le lendemain. Parce que surtout, par-dessus tout, j’aime le monde que tu me fais découvrir. J’aime te suivre aux quatre coins du globe. Les festivals imprévus, les concerts à en faire tourner la tête, la tournée où tu m'embarques depuis presque un an ? J'ai perdus mes problèmes entre deux rails et trois cachets d'extase. Saint-Petersbourg, Istanbul, Paris, Rio... Pour les autres, ce ne sont que des noms imprononçables, mal imprimés sur une mappemonde poussiéreuse. J'y vois un monde rempli de distractions. C’est ce que je cherche maintenant, toujours plus de distractions. Et lorsqu’il n’y en aura plus, je tirerai le rideau.
Tu sais, tu me l’avais dit, une fois. J’ai pas les mots, je les ai oubliés, mais tu m’avais prévenue. Tu l’avais senti, t’as toujours eu le nez fin quand il s’agit de repérer la merde. Et moi, j’ai toujours eu le chic pour courir me vautrer dedans. Tu m’avais dit que je risquais de game over si je continuais à détester tout le monde, tout le temps. A l’époque, je crois que c’était encore une façade. Ça faisait très cool kid de justement ne pas être cool.
Puis c’est devenu la fondation, l’extension, l’expression même de ce que je suis. Je me suis noyée dedans. Je hais le monde entier, et il me le rend bien ce fils de pute.
Il y a un moment où j’aimais bien Tokyo, en vrai. J’étais fascinée par les néons et les grands panneaux publicitaires. J’adorais Tokyo une fois minuit passé. Il y avait quelque chose de magique, de sauvage dans tous ces gens qui s’empressaient sous les lumières artificielles, qui devenaient roses ou verts en fonction des devantures avant d’être engloutis dans la nuit. Ils avaient des histoires, tu sais ? Je leur en inventais bien plus que leur vie ne pouvait en endurer. Ils vivaient des aventures à cent à l’heure jusqu’à ce que je ne puisse plus les voir. Puis eux ont commencé à me regarder, moi.
Quand j’étais petite, j’étais la plus passe-partout des gamines. Les yeux bridés comme il faut, les cheveux raides comme il faut, le petit sac-à-dos sur les épaules et le grand sourire niais des enfants heureux. Naoko l’enfant modèle, la petite fille parfaite, celle qui récite ses haikus sans broncher et qui parle même des principes élémentaires de Confucius à tout juste sept ans, mais quel prodige, vraiment, regardez ce qu’elle est intelligente, la petite idiote.
Ah mais c’est qu’elle en était fière en plus. Elle adorait ça, l’attention. Elle voulait crier au monde qu’elle existait, et qu’il lui réponde en l’adulant comme un génie. Elle voulait tous les regards braqués sur elle, partout, tout le temps. Quelle conne. Elle a pas mis longtemps à réaliser à quel point elle était stupide. Il n’y avait pas de problème, en soi. Je veux dire, j’étais toujours moi, tu sais. Confucius n’avait pas bougé de ses vieux bouquins poussiéreux et je connaissais plus de haikus que je ne pouvais en compter de tête. Mais moi qui regardais vers les autres, j’en oubliais presque pour qui j’étais le monde entier. Qui est-ce qui braquait ses yeux sur moi au moindre instant, à la moindre seconde de sa triste vie.
Elle est partie très vite, je n’ai même pas eu le temps de faire mon deuil. Un bisou sur le front, un départ à l’école, un retour de l’école, je ne sais plus si c’était le jour ou la nuit. Le film de ma vie est passé en mode accéléré, j’avais tout perdu. Ah, c’est qu’elle s’est retrouvée bien conne, la Naoko. Elle avait quoi, dix ans ? Comme une imbécile dans le salon, à pleurer toutes les larmes de son corps sur le kotatsu – j’aurais jamais cru qu’il y avait autant d’eau salée dans les yeux d’une gamine. Les haikus se sont vite envolés, Confucius est gentiment retourné dormir entre ses lignes assommantes. Elle ne voulait plus qu’un seul regard braqué sur elle, plus qu’un seul regard dans le monde entier maintenant que le Soleil de sa vie subissait une éclipse permanente. Juste un regard et tout serait allé mieux.
Tu sais quoi ?
Je le déteste toujours autant.
J’ai essayé beaucoup de choses, pourtant. Au départ, c’était gentillet. Puis j’ai grandi. Des appels à l’aide à base de micro-jupes, de coke dans la trousse, de nuits occupées à faire le mur avec des rencontres du jour, du soir, d’une heure avant l’entrée dans le love hotel. Pas une seule réaction. Il n’en a rien à foutre de moi. J’ai donc décrété que j’en avais plus rien à foutre de lui, moi aussi. J’ai secrètement espéré qu’il crève pendant Shukumei, tassée contre mes camarades dans l’abri anti-catastrophes. J’ai aussi espéré qu’il meure pendant l’épidémie qui a suivi, quelques années après, mais rien. Sa petite pupuce fonctionnait toujours dans son vieux crâne, le gouvernement avait manqué sa meilleure cible, la vie allait de l'avant mais pas moi. Je m’en suis voulue d’avoir pensé ça. Je me le suis inscrit dans la peau, comme si saigner pouvait me libérer de la culpabilité. Dans ma tête, je l’imaginais très bien. Tous mes remords qui coulaient en longs sillons cramoisis, ça me soulageait un peu. Je n’en avais plus rien à foutre de lui. Je le voulais autant dans ma vie qu’il me voulait dans la sienne.
C’est là que tu fronces tes sourcils, que tu commences à m’engueuler parce que je suis qu’une ingrate dans le fond et que je ne me rends pas compte de tous les trucs qu’il fait pour moi. Là tu vas en énumérer une dizaine, en inventer la plupart, largement amplifier le reste. Mais toi, tu vois d’autres choses. Tu vois ce que tu as envie de voir. J’aimerais pourvoir avoir tes yeux, une vision innocente de la personne qui a pourri ma vie. C’est parce qu’il t’aime, toi. Il t’aime comme il ne m’a jamais aimée. Je te le dirai jamais, mais parfois je te déteste. Juste de la jalousie, je sais. Ça ne dure pas plus de quelques secondes à chaque fois, mais le pincement que ça me fait à la poitrine ne s’efface jamais vraiment.
Je t’aime, Chris. Mais parfois, je pourrais te tuer. Promis, pas plus de quelques secondes à chaque fois.
Je pense que tu es devenu le grand frère que je n’ai jamais eu, celui qui a pris sous son aile une gamine orpheline de père et mère sans broncher et qui lui a montré le monde avant de s’envoler, main dans la main. Au départ, je t’ai aimé pour de vrai. Un bittersweet crush qui donne la boule au ventre et qu’il est difficile d’avaler. J’étais jeune à l’époque. J’avais quoi, douze, treize ans ? J’en sais rien, peut-être moins, difficilement plus parce que sinon j’aurais compris que tu ne te serais jamais intéressé à moi comme ça. De beaux sentiments naïfs et innocents qui ont tellement été charcutés que parfois, je me demande si j’ai vraiment envie d’aimer à nouveau. J’ai un autre crush, maintenant, tu sais ? J’ai tourné la page du mieux que j’ai pu. Mais ça serait complètement stupide de croire que tu ne m’as pas faite souffrir, toi aussi.
Je crois que le pire, ça a été ton mariage avec Noor. Je voyais ton regard changer quand tu parlais d’elle, j’entendais ta voix s’adoucir et souffrir, parfois. Mais surtout, je me retrouvais en elle comme si j’avais fait un bond dans le futur. Cassée, à bout de souffle, elle avait le regard dur de ceux qui en ont vu passer, des merdes. Qui en ont subi pas mal, aussi. J’étais jalouse, surtout parce qu’elle me ressemblait. Parce que tu étais amoureux. Parce qu’elle aurait pu être moi. Tu aurais pu tomber amoureux de moi. Ah, si seulement tu m’avais regardée comme ça, moi aussi. Elle, par contre, je n’ai jamais cessé de la haïr. Et plus tu souffrais, plus j’imaginais des stratagèmes pour la faire disparaître de nos vies.
Puis j’ai vu qu’elle s’éternisait. Eh oui, vous étiez mariés après tout, super, trop bien, à la vie à la mort - pourvu que la sienne arrive le plus vite possible. Mais elle s’accrochait, elle se faisait une place de choix dans ta vie. Elle est toxique, Noor. Pour toi, pour moi, pour tout ce dans quoi elle s’est immiscée. Je me suis dit que tu pourrais oublier la douleur si je commençais à lui ressembler, si tu commençais à me regarder, moi. Moi. Regarde-moi, Chris. Regarde comment j’ai commencé à mettre du maquillage pour toi, comment j’ai tout testé pour toi, comment je me suis coupé les cheveux pour toi, exactement la même coupe que la sienne. Sauf la couleur, elle, je l’ai un peu ratée. Regarde-moi, s’il te plaît ? Juste un regard et tout serait allé mieux.
Tu sais quoi ?
Je l’ai espéré, mais je savais que c’était mort d’avance. Tu n’étais pas la première personne à ignorer ma demande, tu ne seras très certainement pas la dernière. Sauf que toi, tu as préféré le faire en coupant les ponts. Comme un fantôme, perdu du jour au lendemain. Et je t'en ai envoyé, des messages. D'un bout à l'autre de la nuit, sans relâche. Regarde où je suis, Chris. Regarde avec qui j'essaie de te remplacer. Tu les vois, mes nouveaux amis ? Oui, j'en change toutes les semaines. Tu m'entends ? J'ai besoin de toi. Et je sais que tu as besoin de moi. Ou peut-être de l'autre. De nous. J'ai essayé de t'oublier, mais j'ai pas réussi. Haï, ah ça oui. Détesté, maudit, tu étais la cible de tous les petits pendus que je griffonnais dans le coin de mes cahiers de maths. Puis tu es réapparu, comme par magie. Et tu as creusé le fossé entre moi et mon père quand je vous ai vus vous embrasser en cachette. Oui, je sais tout. Je t'en veux, un peu.
Quand je te dis que j’ai tourné la page, c’est surtout parce que j’ai peut-être trouvé un bout de sentier vers le bonheur lorsque j’essayais de m’éloigner de toi, de la souffrance que tu m’as causée sans le vouloir. Il est vraiment adorable, Matthew. Gentil, attentionné, prévenant. Il tient beaucoup de toi, un peu comme une version améliorée. Je l'ai vu, j'ai craqué. Je ne sais pas ce que je veux. Je l’aime de tout mon cœur, mais ce n’est pas avec lui que je passe mes nuits – ça ne le sera probablement jamais. Un peu comme un fantasme. Je préfère qu’il reste à l’état de fantasme. Comme ça, pas d'attente. Qu'il ne regarde ou non, ce n'est pas un problème. Mais dès qu'il le fait, je fonds. Et j'y pense mes soirs d'extase, quand les inconnus ne me font aucun effet. Qu'il reste un fantasme, ça me réussit mieux comme ça.
Maintenant, je t’aime vraiment comme le frère que tu as toujours été pour moi, plus de méprise promis. Tu redeviens celui qui élargit mes horizons d'un tour de main, d'une proposition en l'air qui se transforme en tickets d'avion le lendemain. Parce que surtout, par-dessus tout, j’aime le monde que tu me fais découvrir. J’aime te suivre aux quatre coins du globe. Les festivals imprévus, les concerts à en faire tourner la tête, la tournée où tu m'embarques depuis presque un an ? J'ai perdus mes problèmes entre deux rails et trois cachets d'extase. Saint-Petersbourg, Istanbul, Paris, Rio... Pour les autres, ce ne sont que des noms imprononçables, mal imprimés sur une mappemonde poussiéreuse. J'y vois un monde rempli de distractions. C’est ce que je cherche maintenant, toujours plus de distractions. Et lorsqu’il n’y en aura plus, je tirerai le rideau.
like a storm on my skin, with shaking hands

Quand je l'ai vu, j'ai su. Quand il a retiré ses mains de mon épaule, fier de son travail, je lui ai sauté dessus. Je ne me souviens plus de son nom, mais c'est juste un détail. Un type de passage, un de plus. Le papillon malformé et tremblotant qui étalait ses ailes mal faites sur le bout de ma clavicule, par contre, je m'en souviens clairement. J'étais ravie. Il ne me restait plus qu'à trouver le bon moment pour le laisser prendre son envol, à l'apogée de toute sa gloire. Et voir la tête de l'autre quand il découvrirait que je les conchie, lui et tous les illustres vieillards dont papy me rabâche les oreilles à chaque visite.
Je n'ai rien contre le tatouage, en soi. C'est juste de l'encre sous la peau, qui stagne entre le derme et l'épiderme, ou quelque chose du genre. Je ne comptais pas en avoir, j'en ai beaucoup trop vus. Ils n'ont plus de poésie ou de magie à mes yeux, ce sont juste des tâches, des traits, des fantasmes pour toute une généalogie d'idiots dont je ne veux pas faire partie. Ils n'ont pas de valeur esthétique, ça c'est certain. Mais ce petit papillon aux tribales affreuses, lui, valait plus que toutes les armes atomiques au monde.
Quand il l'a vu, il a su. Quand il a détaché son regard de mon épaule, j'y ai reconnu une petite victoire. Tu m'as vue, Papa ? Tu as vu ce que ta petite fille fait de sa vie ? Non, bien sûr que non, quoi que j'ai pu faire, tu t'es contenté de passer à côté. Parfois, je me demande si tu remarques ce que j'étale devant tes yeux, puis je me dis que si je retrouve mes sachets de coke dans les toilettes, ce n'est pas par hasard. Tu le remarques mais tu ne dis rien, tu n'en as juste rien à faire tant que la maison reste proprette. T'en fais pas, je comprends. Tu comprendras donc aussi que je préfèrerais un père mort qu'un type comme toi.
La mise en scène était parfaite, pourtant. J'avais ramassé mes cheveux en un chignon comme je le pouvais, ruban vert pour trancher avec leur noir fade. Rouge à lèvres carmin, talons aiguilles, collants en résille et mini-jupe en cuir pour aller de paire avec le décolleté de mon crop top sans manches. Et le petit papillon. Regarde comment je me fais belle, Papa. Tu aimes pas ? Quel dommage, ça alors. Vas-y, énerve-toi, dis quelque chose. Ne détourne pas les yeux. Arrête. Retourne-toi. Pourquoi tu fuis ?
Quelques jours plus tard, j'ai eu droit au sermont du grand-père. Mais comment, Naoko, n'as-tu pas honte ? La disgrâce de la famille, ce genre de choses, j'avoue que j'ai perdu le fil au bout d'un moment. Un tatouage aussi mal fait, des traits aussi honteux, tu t'en rends compte ? Quelle tannée pour la dynastie des Horiyoshi. Et puis il a ruiné ma vie.
Quelques jours plus tard, j'ai eu droit à un superbe ikae tout ce qu'il y a de plus correct et conforme à cette putain de tradition claquée au sol. Parfois j'y trace de nouvelles lignes, de nouvelles marques, j'essaie de faire dégorger l'encre - ce n'est pas moi, cette merde. Ce n'est pas moi. Je ne veux pas finir comme lui, je ne veux pas de cette putain de piqûre de rappel à chaque fois que je me vois dans le miroir.
Me voir me fait penser à lui, maintenant.
Je le déteste.
Je n'ai rien contre le tatouage, en soi. C'est juste de l'encre sous la peau, qui stagne entre le derme et l'épiderme, ou quelque chose du genre. Je ne comptais pas en avoir, j'en ai beaucoup trop vus. Ils n'ont plus de poésie ou de magie à mes yeux, ce sont juste des tâches, des traits, des fantasmes pour toute une généalogie d'idiots dont je ne veux pas faire partie. Ils n'ont pas de valeur esthétique, ça c'est certain. Mais ce petit papillon aux tribales affreuses, lui, valait plus que toutes les armes atomiques au monde.
Quand il l'a vu, il a su. Quand il a détaché son regard de mon épaule, j'y ai reconnu une petite victoire. Tu m'as vue, Papa ? Tu as vu ce que ta petite fille fait de sa vie ? Non, bien sûr que non, quoi que j'ai pu faire, tu t'es contenté de passer à côté. Parfois, je me demande si tu remarques ce que j'étale devant tes yeux, puis je me dis que si je retrouve mes sachets de coke dans les toilettes, ce n'est pas par hasard. Tu le remarques mais tu ne dis rien, tu n'en as juste rien à faire tant que la maison reste proprette. T'en fais pas, je comprends. Tu comprendras donc aussi que je préfèrerais un père mort qu'un type comme toi.
La mise en scène était parfaite, pourtant. J'avais ramassé mes cheveux en un chignon comme je le pouvais, ruban vert pour trancher avec leur noir fade. Rouge à lèvres carmin, talons aiguilles, collants en résille et mini-jupe en cuir pour aller de paire avec le décolleté de mon crop top sans manches. Et le petit papillon. Regarde comment je me fais belle, Papa. Tu aimes pas ? Quel dommage, ça alors. Vas-y, énerve-toi, dis quelque chose. Ne détourne pas les yeux. Arrête. Retourne-toi. Pourquoi tu fuis ?
Quelques jours plus tard, j'ai eu droit au sermont du grand-père. Mais comment, Naoko, n'as-tu pas honte ? La disgrâce de la famille, ce genre de choses, j'avoue que j'ai perdu le fil au bout d'un moment. Un tatouage aussi mal fait, des traits aussi honteux, tu t'en rends compte ? Quelle tannée pour la dynastie des Horiyoshi. Et puis il a ruiné ma vie.
Quelques jours plus tard, j'ai eu droit à un superbe ikae tout ce qu'il y a de plus correct et conforme à cette putain de tradition claquée au sol. Parfois j'y trace de nouvelles lignes, de nouvelles marques, j'essaie de faire dégorger l'encre - ce n'est pas moi, cette merde. Ce n'est pas moi. Je ne veux pas finir comme lui, je ne veux pas de cette putain de piqûre de rappel à chaque fois que je me vois dans le miroir.
Me voir me fait penser à lui, maintenant.
Je le déteste.
dancing in the desert, blowing up the sunshine
Pendant des années, j'ai rêvé de partir. Petite, sur un bateau bien au-delà des océans connus, je m'imaginais des rêves où personne n'avait encore mis les pieds. Des jours sans fins d'exploration, d'aventures, de rencontres et de découvertes. 'kaa-san m'a toujours dit que j'avais malheureusement un esprit libre, comme si quelque chose me poussait à prendre la porte et ne jamais regarder en arrière. Au départ, j'y voyais encore une histoire fantasmagorique à base de kitsune et d'onis, un énième conte à me glisser dans le creux de l'oreille alors qu'elle me bordait, une nuit. Puis j'ai compris. Je crois.
Ma vie est faite d'attente, de déception, d'abandon et de fuite. Le schéma s'enchaîne comme un vinyle rayé, la piste ne saute jamais la moindre étape. Je pensais que ma liberté aurait le goût de l'aventure, elle s'enlise dans une esquive constante. C'est usant. C'est répétitif. Je ne veux plus avoir à compter sur les gens et pourtant, je m'attache. Je m'attache, puis ils me déçoivent. Il y a toujours un peu de déception quelque part. Pourquoi est-ce qu'ils ne peuvent pas s'attacher à moi, eux ? Il est où, mon problème ?
Elle est morte. 'kaa-san. Je ne veux plus avoir à affronter cette douleur de front, est-ce si difficile à comprendre ? Que j'aimerais bien que l'on s'intéresse à moi, pour moi ? Que j'aimerais bien qu'on s'intéresse à moi tout court ? Je ne veux plus fuir. On ne sait jamais dans quel merdier on tombe, entre la solitude, l'ennui, l'inconnu, sauf que personne ne m'en laisse le choix. Alors allez bien tous vous faire foutre. Puis après il y a ce rêve qui sent bon la rose chimique qu'on nous vend depuis l'école primaire. Le mariage, je l'attends une batte à la main. Comme si des putains de calculs pouvaient y comprendre quoi que ce soit. Je hais ma vie. Et je les hais, tous. Je pourrais les tuer sans les connaître, je ne sais pas de qui je parle, je n'ai plus de cible - comme une mitraillette en marche automatique. Tous. Qu'ils aillent bien crever, que le monde aille se faire foutre.
Alors je reprends une dose de distraction liquide, poudreuse, charnelle. Et ça repart.
Ma vie est faite d'attente, de déception, d'abandon et de fuite. Le schéma s'enchaîne comme un vinyle rayé, la piste ne saute jamais la moindre étape. Je pensais que ma liberté aurait le goût de l'aventure, elle s'enlise dans une esquive constante. C'est usant. C'est répétitif. Je ne veux plus avoir à compter sur les gens et pourtant, je m'attache. Je m'attache, puis ils me déçoivent. Il y a toujours un peu de déception quelque part. Pourquoi est-ce qu'ils ne peuvent pas s'attacher à moi, eux ? Il est où, mon problème ?
Elle est morte. 'kaa-san. Je ne veux plus avoir à affronter cette douleur de front, est-ce si difficile à comprendre ? Que j'aimerais bien que l'on s'intéresse à moi, pour moi ? Que j'aimerais bien qu'on s'intéresse à moi tout court ? Je ne veux plus fuir. On ne sait jamais dans quel merdier on tombe, entre la solitude, l'ennui, l'inconnu, sauf que personne ne m'en laisse le choix. Alors allez bien tous vous faire foutre. Puis après il y a ce rêve qui sent bon la rose chimique qu'on nous vend depuis l'école primaire. Le mariage, je l'attends une batte à la main. Comme si des putains de calculs pouvaient y comprendre quoi que ce soit. Je hais ma vie. Et je les hais, tous. Je pourrais les tuer sans les connaître, je ne sais pas de qui je parle, je n'ai plus de cible - comme une mitraillette en marche automatique. Tous. Qu'ils aillent bien crever, que le monde aille se faire foutre.
Alors je reprends une dose de distraction liquide, poudreuse, charnelle. Et ça repart.
Naoko Akiyama

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MON. BB.
(t'as intérêt à la finir cette fois
)







(t'as intérêt à la finir cette fois

Chris J. Attacks

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Ooooh la fille Akiyama
Hâte de voir ça !

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Arisa Koyama

On écrit vite allez. 

Arisa Koyama

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hâte de lire cette fiche une fois terminée
rebienvenue et bon courage !

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Naoko Akiyama

Hola, merci à tous pour vos rebienvenues & encouragements 
(Histoire et physique check, cette fiche sera terminée ce soir range ce couteau Chris
)

(Histoire et physique check, cette fiche sera terminée ce soir range ce couteau Chris

Naoko Akiyama

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Ma fille, ma bataille. 
(C'est fab. C'est incroyable. Et en tant que père je me sens tellement triste d'être détesté comme ça.
)

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Inari H. Akiyama

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Naoko Akiyama

Meurchi mon papounet que j'aime pas
Et j'en profite sur ces belles paroles pour vous annoncer que cette fiche est terminée


Et j'en profite sur ces belles paroles pour vous annoncer que cette fiche est terminée

Naoko Akiyama

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Bonne nouvelle tête et bonne validation Naoko ^^

Kohaku Edo

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Arisa Koyama

Modération de fiche
Le staff de Just Married te souhaite la bienvenue sur le forum !

Introduction
Re-bienvenue! 
Histoire
Il me faudrait son avis sur l'Incontestable, une mention des Incontrôlables et sur le bug des puces !
Caractère
R.A.S
Physique
R.A.S
Conclusion
Mise à part les deux-trois éléments du contexte à rajouter, rien à dire, super fiche. Mention spéciale pour la manière dont tu as abordé/décris son crush envers Chris, c'est super réaliste (
Modération : 1/3
Nous analysons au maximum trois fois une fiche, après cela, si nous ne pouvons toujours pas la valider, nous serons malheureusement obligés de la refuser. Nous ne pouvons nous permettre de reprendre chaque fiche dix ou vingt fois, cela serait autant pénible pour vous que pour nous. Merci de votre compréhension.

Arisa Koyama

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Naoko Akiyama

Mea culpa j'ai zappé l'avis de l'Incontestable comme d'hab
ctrl+f mariage pour retrouver le passage rajouté
Pour les Incontrôlables, j'y ai pensé mais elle avait 11 ans - je pense qu'elle préférait taper dans le ballon que d'en avoir quelque chose à faire, je saurais même pas quoi dire en les mentionnant
Pour le bug des puces, y a un passage relatif à la pandémie (ctrl+f épidémie), j'y ai rajouté deux mots pour expliciter un chouïa
Et cimer pour le complément ça fait plaisir

Pour les Incontrôlables, j'y ai pensé mais elle avait 11 ans - je pense qu'elle préférait taper dans le ballon que d'en avoir quelque chose à faire, je saurais même pas quoi dire en les mentionnant

Pour le bug des puces, y a un passage relatif à la pandémie (ctrl+f épidémie), j'y ai rajouté deux mots pour expliciter un chouïa

Et cimer pour le complément ça fait plaisir

Naoko Akiyama

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Arisa Koyama

Ah oui, j'ai tellement l'habitude de corriger des perso de plus de 20 ans. 
Ton explication est valide et les ajouts me vont.
Bonne aventure avec ce perso.

Ton explication est valide et les ajouts me vont.
Bonne aventure avec ce perso.

Pré-validation par Arisa
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.
Arisa Koyama

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Je suis validé !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.• De réserver votre avatar ; Réservation avatars
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !

• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.

& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
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