Aoyama Shinya
Je ressemble a un bonze roux
Informations générales

Nom : - Aoyama
Prénom.s : - Shinya
Âge : - 27 ans né le 17 Septembre 2085
Genre : - Masculin
Origines : - Japonais avec une pointe irlandaise
Activité : - Inspecteur de police à la première division d'enquêtes
Sexualité : - Heterosexuel
Avatar : - Sakuragi Hanamichi
Règlement : - Validey - Ari
Chemin - Une amie m'a parlé de ce Forum mais je suis directement tombée sous le charme.
Autre : - J’ai une légère dyslexie lexicale, mais j’ai un très bon correcteur !
Prénom.s : - Shinya
Âge : - 27 ans né le 17 Septembre 2085
Genre : - Masculin
Origines : - Japonais avec une pointe irlandaise
Activité : - Inspecteur de police à la première division d'enquêtes
Sexualité : - Heterosexuel
Avatar : - Sakuragi Hanamichi
Règlement : - Validey - Ari
Chemin - Une amie m'a parlé de ce Forum mais je suis directement tombée sous le charme.
Autre : - J’ai une légère dyslexie lexicale, mais j’ai un très bon correcteur !
Veuillez m'excuser, encore une ptite question
Ça devait faire bien facile dix bonne minutes que l’inspecteur Aoyama Shinya attendait dans cette salle d'attente avec quelques photos de policiers récompensés. Assieds en bout de fauteuil, le dos courbé et la tête basse à se tourner les pouces, l’attente lui semblait interminable. Que pourrait-il dire pour le convaincre qu’il est enfin prêt à reprendre après quelques mois qui lui semblaient une éternité. La porte s’ouvrait d’un coup d’un seul qui le fit réagir immédiatement en se levant précipitamment et en se tenant droit comme un piquet et la tête haute, cela laissa un petit rictus à l’homme derrière la porte. Il ponctua cela d’un hochement de tête et dit avec sourire.
- Ne vous inquiétez pas inspecteur, soyez détendus. Vous pouvez entrer.
À ces mots Shinya se détendit en lançant un soupir de soulagement puis il jeta un œil au vieux monsieur, il ressemble un peu au père noël, le ventre rond des cheveux blanc avec une calvitie au milieu du crâne et une petite barbe bien taillé sur tout le bas du visage. L’inspecteur rentra dans le bureau, la première chose qu’il remarqua, c’était la grande baie vitrée qui donnait une vue sur les buildings voisins, un grand bureau de travail, un long divan et d’un fauteuil qui parait plus confortable que ceux de l’entrée. Le psychologue mit fin au silence et annonça à son patient.
- Installez-vous sur le divan, je vous pris, nous allons commencer.
Le géant s’allongeait sur le divan tête posée sur le cale tête avec les mollets qui dépassaient. Ce dernier prenait de longues inspirations avant d’être à nouveau interrompu par le psychologue.
- Inspecteur Aoyama, veuillez vous présenter et tout me raconter sur vous avant votre entrée dans la police.
Le psy prit une tablette et s’installa sur son fauteuil en fixant Shinya. Ce dernier se concentra un léger instant avant de commencer
- Je suis Aoyama Shinya, inspecteur de la première division d’enquête criminelle du département métropolitain de Tokyo. Je suis né le 17 septembre 2085 à Tokyo même. Mes parents se sont mariés grâce à l'Incontestable, mon père est pompier et tandis que ma mère est infirmière et je suis leur unique enfant. Je ne sais pas si on peut le dire, mais j’ai eu une enfance normale, mais j’ai très vite su m'auto gérer au vu du travail de ma famille qui les faisait souvent rentrer tard. En ce qui concerne l’école, je n’étais pas un élève modèle, mais je faisais en sorte d’avoir de bonnes notes pour rendre heureux mes parents. Même si la raison principale d’y aller, c’était le basket. Une fois la fin du secondaire, j’ai réussi les concours de l'université de Tokyo et j’ai fait 4 ans de droit et j’ai vraiment rien de spécial à ajouter. Une fois mon diplôme en poche, j’ai rejoint l’école de police de Tokyo et enfin au printemps 2108, je suis devenu inspecteur de police et affecté avec une vieille brique du nom de Tetsuya Mouri qui devait me former sur le terrain.
À la fin de sa phrase, on peut commencer à sentir une pointe de tristesse. Le poing serré et un petit sourire nostalgique en coin. Le psy nota les points importants que lui avait donnés le jeune homme et prit la parole.
- Inspecteur, quel est votre avis sur les incontrôlables ?
La question lui semblait plutôt simple, il croisa les mains et se tourna les pouces.
- Je peux honnêtement comprendre que l’on soit contre l’Incontestable, que l’on ne peut pas aimer la personne avec qui on a été marié. Mais lors de la manifestation Big Bang Kiss, j’estime que les fondateurs de ce groupe auraient dû recevoir un mandat d'arrêt sur leur tête, simplement à cause des explosions, même si elles ne viennent pas d’eux ça aurait pu également un acte terroriste de leur part.
Le psychologue nota sans surprise la réponse du policier sur sa tablette, puis il passa à la question suivante.
- Très bien *Il se racle la gorge* comment se sont passés vos premiers mois dans la Police.
Shinya réfléchit sur ce qu’il pourrait dire d'intéressant auprès du psychologue. Quelques instants plus tard, l'inspecteur décide de se lancer.
- Les premiers mois ont été compliqué, j’avais énormément de mal à prendre mes marques à voir les corps de victime sans vie, de rencontrer des personnes qui ont subie des actes de viol, j’ai presque demandé de changer de service, mais l’inspecteur Mouri m’a toujours fait renoncer ma demande de transfert et à était un soutien moral très important en ce début de carrière. Puis il y a eu le Shukemei. Je me rappelle des rafales de pluie qui cognaient sur les vitres. On nous avait même donné l’ordre de ne pas quitter les bureaux, honnêtement, on n'avait pas vraiment envie avec Tetsuya de sortir avec les typhons dehors. Ce fut une nuit, difficile mais supportable. Mais ce qui s’est passé le lendemain m'a marqué… Ce séisme a fait trembler absolument tout le bâtiment, on n'a heureusement rien eu, on était simplement chamboulés, mais le Tsunami, a détruit une bonne partie du rez-de-chaussée et inondé le premier étage du département. Par chance, nous n’avions eu aucun mort. Et à l’instant où nous avions pu sortir pour apporter notre aide nous l’avons fait. Ça aura absolument marqué tout le monde dans le département.
Shinya finit par un soupir lourd, ca lui rappelait des souvenirs et pas forcément des bons. Le psychologue continua de prendre des notes sur son patient, il tapota le dos de sa tablette en réfléchissant avant de se lancer.
- Lors de l'été 2111, avez-vous été infecté par l'épidémie qui a touché tout le pays ?
L'inspecteur se tapota le ventre et réfléchit pour se souvenir avant de donner sa réponse.
- De ce dont je me souviens, oui. J'ai été un porteur sain, pas malade de ce que je me rappelle. Je l'ai d'ailleurs appris lors du bug des puces quand j'ai été déclaré décédé et que mes parents ont appelé le bureau du département en panique. Donc, on en a profité pour me la changer.
Shinya eut un grand sourire au visage qui s'effaça lentement tandis que le psychologue en profita pour poser la question fatidique.
- Bon, ne tournons plus autour du pot, j'aimerais que vous me parliez de la mort de l’inspecteur Mouri, je vous pris.
La phrase qu’il redoutait le plus a été dite par le psy, un silence lourd envahit la pièce, on entendit seulement la forte respiration de l’inspecteur de police, il ne voulait pas se rappelait de ce qu’il avait vécu en parlant de sa mort, mais il n’avait guère le choix.
- Tout s’est passé lors du Soosaku le 8 février de cette même année. On nous a mis sur une affaire plutôt sordide d’un clochard qui a tué puis abusé de ses victimes, mais impossible de le trouver avec sa puce vu qu’il a été infecté. On a enquêté à l'ancienne comme il disait, et nous avons réussi à le retrouver son squat dans un immeuble sinistré à Koto. Nous sommes entrés et il a voulu que nous nous séparions. J’ai fait le rez-de-chaussée et le premier étage, j’ai dû mettre cinq minutes à fouiller puis je lui ai signalé par radio qu’il n’y avait rien. Aucune réponse. Putain, si j’avais su, SI J’AVAIS SU !
L’inspecteur se redressa du divan tout en frappant sa jambe ce qui fit sursauter le psy. Un hochement de tête de l’inspecteur pour s'excuser auprès du psy, il posa sa tête sur le divan et reprit son histoire.
- Désolé. Où en étais-je ? Ah oui. Je n’avais aucune réponse de Tetsuya donc je décidais de monter en étant vigilant, mais j’entendais quelqu’un parler, quelqu’un qui était en panique. La pièce était grande et hormis de grandes colonnes rien ne pouvait m'échapper. Et c’est à ce moment-là que j’ai vu au loin un cinquantenaire ridé habillé avec tout ce qui peut donner chaud, il devait être à une vingtaine de mètres de moi, je ne sais plus. Il avait une batte de baseball à la main, et mon partenaire… Mon ami à ses pieds, j’ai pointé mon arme sur lui et je lui ai demandé de poser sa batte et de se mettre à terre. Il s'est retourné vers moi et a commencé à me charger en racontant des choses incompréhensibles. J’ai tiré trois coups de pistolet. Je l’ai abattu, il est tombé raide comme un piquet, je le savais mort. Je suis allé voir mon coéquipier, son pouls ne battait plus et il était encore chaud. Le plus dur dans cette histoire, ce n'est pas d’accepter sa mort, mais de l’annoncer à sa femme, j’ai était habitué à le faire, mais là, ça a sûrement été la chose la plus déchirante de ma carrière.
La réponse avait donné un froid, l'inspecteur se retint de pleurer tandis que le psychologue notait toutes les choses dans les moindres détails. Ce dernier attendit que le jeune homme aille mieux avant de poser une autre question.
- Inspecteur, au vu des événements qui se sont passés, quel est votre avis à propos de l'Incontestable.
Shinya s'essuya le visage des quelques larmes qui y ont coulé et réfléchit, il mit un petit moment pour construire sa réponse.
- J'estime que l'Incontestable est une bonne chose pour notre pays, néanmoins je pense que le gouvernement devrait faire des mises bien plus régulièrement de nos puces pour éviter le même problème que l'on a eu avec le bug.
Le psychologue se leva de son confortable fauteuil et alla sur son bureau et posa sa tablette, il avait fini de prendre ses notes. Puis, ce dernier se retourna en direction de l’inspecteur et lui posa une dernière question.
- Et pensiez-vous, inspecteur, que vous êtes aptes à retourner sur le terrain ? Ça doit bientôt faire une dizaine de mois que cet incident vous a troublé.
Shinya se redressa du divan et posa ses pieds au sol, un sourire nostalgique et leva la tête en direction du psy.
- Après avoir passé autant de temps dans les archives du département, bien sûr que je me sens prêt à retourner sur le terrain.
Le psychologue se doutait bien évidemment de la réponse de l'inspecteur. Il marchait en direction de la porte puis l'ouvrit, il se retourna vers Shinya avec un grand sourire au visage.
- Très bien je ferai part de votre dossier en commission et ils vous feront savoir si vous serez réintégré à votre service ou non.
Shinya se leva du divan et alla en direction de la porte fit une courbette pour dire au revoir au psychologue puis partit. Le géant estimait que ce rendez-vous s'était bien passé et qu'il espérait enfin reprendre du service.
Une semaine s'était passée depuis son entretien avec le psychologue, Shinya était toujours stressé de ne recevoir aucune nouvelle de la part de qui que ce soit pour sa réintégration, il était toujours en train de faire son trin trin quotidien dans les archives avant que la porte ne s'ouvre brusquement, c'était un homme d'une cinquantaine d'années faisant deux têtes de moins que Shinya. À l'instant où son regard croisa celui du petit homme Shinya se mit au garde-à-vous, le petit homme hurla.
- AOYAMA ! DANS MON BUREAU !
Le petit homme était le chef Bureau des Enquêtes Criminelles, toujours en uniforme d'officier, toujours l'air strict derrière ses lunettes rectangulaires et d'une grande calvitie centrale. Shinya le suivait au pas sous le regard de ses collègues surpris de l'entendre hurler. Les deux hommes allaient au bureau du chef et ce dernier coupa le silence.
- Fermez la porte et asseyez-vous.
L'inspecteur s'exécuta puis son chef repris avec un petit sourire en coin.
- J'ai reçu un mail de la commission si cela t'intéresse, cela reste beaucoup de blabla inutile donc je vais te le raccourcir, tu peux enfin repartir sur le terrain ! Cependant, je te mettrai pour commencer sur des missions sans grands dangers telles que des agressions. Tu peux y aller et déplacer tes affaires à ton ancien bureau.
Toute la pression que Shinya s'était mise inutilement s'effaça en quelques instants. Il se leva pour quitter le bureau de son chef, une fois qu'il ouvrit la porte des confettis lui explosa au visage, ce sont tous ses collègues de bureau qui avaient tout entendu qui fêtèrent son retour en fanfare, dans le plus grand désarroi de leur chef qui poussa rapidement une gueulante. Shinya passa par les archives pour récupérer ses affaires et retourna à son ancien bureau et regarda un homme qui avait les fesses posées sur son ancien bureau, il avait la quarantaine, des cheveux mi-long et un bouc, il avait une chemise blanche et un pantalon noir tenue par des bretelles, il ne l'avait jamais vu, ce dernier lui tendit la main.
- je suis Shinichi Nishimura, un ancien du bureau antigang qui a demandé son transfert au bureau des enquêtes criminelles ravi de faire ta connaissance partenaire.
Shinya ne l'aimait pas, il avait l'air d'être un lèche-cul prétentieux, il posa ses affaires sur son bureau et le salua de la tête pour lui dire bonjour. L'inspecteur Shinya avait réussi à faire son deuil et voulu simplement tourner la page.
- Ne vous inquiétez pas inspecteur, soyez détendus. Vous pouvez entrer.
À ces mots Shinya se détendit en lançant un soupir de soulagement puis il jeta un œil au vieux monsieur, il ressemble un peu au père noël, le ventre rond des cheveux blanc avec une calvitie au milieu du crâne et une petite barbe bien taillé sur tout le bas du visage. L’inspecteur rentra dans le bureau, la première chose qu’il remarqua, c’était la grande baie vitrée qui donnait une vue sur les buildings voisins, un grand bureau de travail, un long divan et d’un fauteuil qui parait plus confortable que ceux de l’entrée. Le psychologue mit fin au silence et annonça à son patient.
- Installez-vous sur le divan, je vous pris, nous allons commencer.
Le géant s’allongeait sur le divan tête posée sur le cale tête avec les mollets qui dépassaient. Ce dernier prenait de longues inspirations avant d’être à nouveau interrompu par le psychologue.
- Inspecteur Aoyama, veuillez vous présenter et tout me raconter sur vous avant votre entrée dans la police.
Le psy prit une tablette et s’installa sur son fauteuil en fixant Shinya. Ce dernier se concentra un léger instant avant de commencer
- Je suis Aoyama Shinya, inspecteur de la première division d’enquête criminelle du département métropolitain de Tokyo. Je suis né le 17 septembre 2085 à Tokyo même. Mes parents se sont mariés grâce à l'Incontestable, mon père est pompier et tandis que ma mère est infirmière et je suis leur unique enfant. Je ne sais pas si on peut le dire, mais j’ai eu une enfance normale, mais j’ai très vite su m'auto gérer au vu du travail de ma famille qui les faisait souvent rentrer tard. En ce qui concerne l’école, je n’étais pas un élève modèle, mais je faisais en sorte d’avoir de bonnes notes pour rendre heureux mes parents. Même si la raison principale d’y aller, c’était le basket. Une fois la fin du secondaire, j’ai réussi les concours de l'université de Tokyo et j’ai fait 4 ans de droit et j’ai vraiment rien de spécial à ajouter. Une fois mon diplôme en poche, j’ai rejoint l’école de police de Tokyo et enfin au printemps 2108, je suis devenu inspecteur de police et affecté avec une vieille brique du nom de Tetsuya Mouri qui devait me former sur le terrain.
À la fin de sa phrase, on peut commencer à sentir une pointe de tristesse. Le poing serré et un petit sourire nostalgique en coin. Le psy nota les points importants que lui avait donnés le jeune homme et prit la parole.
- Inspecteur, quel est votre avis sur les incontrôlables ?
La question lui semblait plutôt simple, il croisa les mains et se tourna les pouces.
- Je peux honnêtement comprendre que l’on soit contre l’Incontestable, que l’on ne peut pas aimer la personne avec qui on a été marié. Mais lors de la manifestation Big Bang Kiss, j’estime que les fondateurs de ce groupe auraient dû recevoir un mandat d'arrêt sur leur tête, simplement à cause des explosions, même si elles ne viennent pas d’eux ça aurait pu également un acte terroriste de leur part.
Le psychologue nota sans surprise la réponse du policier sur sa tablette, puis il passa à la question suivante.
- Très bien *Il se racle la gorge* comment se sont passés vos premiers mois dans la Police.
Shinya réfléchit sur ce qu’il pourrait dire d'intéressant auprès du psychologue. Quelques instants plus tard, l'inspecteur décide de se lancer.
- Les premiers mois ont été compliqué, j’avais énormément de mal à prendre mes marques à voir les corps de victime sans vie, de rencontrer des personnes qui ont subie des actes de viol, j’ai presque demandé de changer de service, mais l’inspecteur Mouri m’a toujours fait renoncer ma demande de transfert et à était un soutien moral très important en ce début de carrière. Puis il y a eu le Shukemei. Je me rappelle des rafales de pluie qui cognaient sur les vitres. On nous avait même donné l’ordre de ne pas quitter les bureaux, honnêtement, on n'avait pas vraiment envie avec Tetsuya de sortir avec les typhons dehors. Ce fut une nuit, difficile mais supportable. Mais ce qui s’est passé le lendemain m'a marqué… Ce séisme a fait trembler absolument tout le bâtiment, on n'a heureusement rien eu, on était simplement chamboulés, mais le Tsunami, a détruit une bonne partie du rez-de-chaussée et inondé le premier étage du département. Par chance, nous n’avions eu aucun mort. Et à l’instant où nous avions pu sortir pour apporter notre aide nous l’avons fait. Ça aura absolument marqué tout le monde dans le département.
Shinya finit par un soupir lourd, ca lui rappelait des souvenirs et pas forcément des bons. Le psychologue continua de prendre des notes sur son patient, il tapota le dos de sa tablette en réfléchissant avant de se lancer.
- Lors de l'été 2111, avez-vous été infecté par l'épidémie qui a touché tout le pays ?
L'inspecteur se tapota le ventre et réfléchit pour se souvenir avant de donner sa réponse.
- De ce dont je me souviens, oui. J'ai été un porteur sain, pas malade de ce que je me rappelle. Je l'ai d'ailleurs appris lors du bug des puces quand j'ai été déclaré décédé et que mes parents ont appelé le bureau du département en panique. Donc, on en a profité pour me la changer.
Shinya eut un grand sourire au visage qui s'effaça lentement tandis que le psychologue en profita pour poser la question fatidique.
- Bon, ne tournons plus autour du pot, j'aimerais que vous me parliez de la mort de l’inspecteur Mouri, je vous pris.
La phrase qu’il redoutait le plus a été dite par le psy, un silence lourd envahit la pièce, on entendit seulement la forte respiration de l’inspecteur de police, il ne voulait pas se rappelait de ce qu’il avait vécu en parlant de sa mort, mais il n’avait guère le choix.
- Tout s’est passé lors du Soosaku le 8 février de cette même année. On nous a mis sur une affaire plutôt sordide d’un clochard qui a tué puis abusé de ses victimes, mais impossible de le trouver avec sa puce vu qu’il a été infecté. On a enquêté à l'ancienne comme il disait, et nous avons réussi à le retrouver son squat dans un immeuble sinistré à Koto. Nous sommes entrés et il a voulu que nous nous séparions. J’ai fait le rez-de-chaussée et le premier étage, j’ai dû mettre cinq minutes à fouiller puis je lui ai signalé par radio qu’il n’y avait rien. Aucune réponse. Putain, si j’avais su, SI J’AVAIS SU !
L’inspecteur se redressa du divan tout en frappant sa jambe ce qui fit sursauter le psy. Un hochement de tête de l’inspecteur pour s'excuser auprès du psy, il posa sa tête sur le divan et reprit son histoire.
- Désolé. Où en étais-je ? Ah oui. Je n’avais aucune réponse de Tetsuya donc je décidais de monter en étant vigilant, mais j’entendais quelqu’un parler, quelqu’un qui était en panique. La pièce était grande et hormis de grandes colonnes rien ne pouvait m'échapper. Et c’est à ce moment-là que j’ai vu au loin un cinquantenaire ridé habillé avec tout ce qui peut donner chaud, il devait être à une vingtaine de mètres de moi, je ne sais plus. Il avait une batte de baseball à la main, et mon partenaire… Mon ami à ses pieds, j’ai pointé mon arme sur lui et je lui ai demandé de poser sa batte et de se mettre à terre. Il s'est retourné vers moi et a commencé à me charger en racontant des choses incompréhensibles. J’ai tiré trois coups de pistolet. Je l’ai abattu, il est tombé raide comme un piquet, je le savais mort. Je suis allé voir mon coéquipier, son pouls ne battait plus et il était encore chaud. Le plus dur dans cette histoire, ce n'est pas d’accepter sa mort, mais de l’annoncer à sa femme, j’ai était habitué à le faire, mais là, ça a sûrement été la chose la plus déchirante de ma carrière.
La réponse avait donné un froid, l'inspecteur se retint de pleurer tandis que le psychologue notait toutes les choses dans les moindres détails. Ce dernier attendit que le jeune homme aille mieux avant de poser une autre question.
- Inspecteur, au vu des événements qui se sont passés, quel est votre avis à propos de l'Incontestable.
Shinya s'essuya le visage des quelques larmes qui y ont coulé et réfléchit, il mit un petit moment pour construire sa réponse.
- J'estime que l'Incontestable est une bonne chose pour notre pays, néanmoins je pense que le gouvernement devrait faire des mises bien plus régulièrement de nos puces pour éviter le même problème que l'on a eu avec le bug.
Le psychologue se leva de son confortable fauteuil et alla sur son bureau et posa sa tablette, il avait fini de prendre ses notes. Puis, ce dernier se retourna en direction de l’inspecteur et lui posa une dernière question.
- Et pensiez-vous, inspecteur, que vous êtes aptes à retourner sur le terrain ? Ça doit bientôt faire une dizaine de mois que cet incident vous a troublé.
Shinya se redressa du divan et posa ses pieds au sol, un sourire nostalgique et leva la tête en direction du psy.
- Après avoir passé autant de temps dans les archives du département, bien sûr que je me sens prêt à retourner sur le terrain.
Le psychologue se doutait bien évidemment de la réponse de l'inspecteur. Il marchait en direction de la porte puis l'ouvrit, il se retourna vers Shinya avec un grand sourire au visage.
- Très bien je ferai part de votre dossier en commission et ils vous feront savoir si vous serez réintégré à votre service ou non.
Shinya se leva du divan et alla en direction de la porte fit une courbette pour dire au revoir au psychologue puis partit. Le géant estimait que ce rendez-vous s'était bien passé et qu'il espérait enfin reprendre du service.
Une semaine s'était passée depuis son entretien avec le psychologue, Shinya était toujours stressé de ne recevoir aucune nouvelle de la part de qui que ce soit pour sa réintégration, il était toujours en train de faire son trin trin quotidien dans les archives avant que la porte ne s'ouvre brusquement, c'était un homme d'une cinquantaine d'années faisant deux têtes de moins que Shinya. À l'instant où son regard croisa celui du petit homme Shinya se mit au garde-à-vous, le petit homme hurla.
- AOYAMA ! DANS MON BUREAU !
Le petit homme était le chef Bureau des Enquêtes Criminelles, toujours en uniforme d'officier, toujours l'air strict derrière ses lunettes rectangulaires et d'une grande calvitie centrale. Shinya le suivait au pas sous le regard de ses collègues surpris de l'entendre hurler. Les deux hommes allaient au bureau du chef et ce dernier coupa le silence.
- Fermez la porte et asseyez-vous.
L'inspecteur s'exécuta puis son chef repris avec un petit sourire en coin.
- J'ai reçu un mail de la commission si cela t'intéresse, cela reste beaucoup de blabla inutile donc je vais te le raccourcir, tu peux enfin repartir sur le terrain ! Cependant, je te mettrai pour commencer sur des missions sans grands dangers telles que des agressions. Tu peux y aller et déplacer tes affaires à ton ancien bureau.
Toute la pression que Shinya s'était mise inutilement s'effaça en quelques instants. Il se leva pour quitter le bureau de son chef, une fois qu'il ouvrit la porte des confettis lui explosa au visage, ce sont tous ses collègues de bureau qui avaient tout entendu qui fêtèrent son retour en fanfare, dans le plus grand désarroi de leur chef qui poussa rapidement une gueulante. Shinya passa par les archives pour récupérer ses affaires et retourna à son ancien bureau et regarda un homme qui avait les fesses posées sur son ancien bureau, il avait la quarantaine, des cheveux mi-long et un bouc, il avait une chemise blanche et un pantalon noir tenue par des bretelles, il ne l'avait jamais vu, ce dernier lui tendit la main.
- je suis Shinichi Nishimura, un ancien du bureau antigang qui a demandé son transfert au bureau des enquêtes criminelles ravi de faire ta connaissance partenaire.
Shinya ne l'aimait pas, il avait l'air d'être un lèche-cul prétentieux, il posa ses affaires sur son bureau et le salua de la tête pour lui dire bonjour. L'inspecteur Shinya avait réussi à faire son deuil et voulu simplement tourner la page.
Physique

Attention ! Ne lui dites pas qu’il ressemble à un yankee, ça ne fait que l'énerver davantage. C’est le genre de personne qu’on remarque immédiatement quand on le croise. Un géant d’un peu plus d’un mètre quatre-vingt-dix pas bodybuilder pour autant, mais assez bien musclé grâce à sa passion de la balle orange et des footings plus ou moins matinaux. Mais la chose que l’on voit le plus quand on le regarde, c’est le roux de ses cheveux taillés très courts, cette couleur est due au père de sa mère, irlandais de naissance. Il a également un air de suricate a regardé le moindre bruit suspect, mais ca, c’est une simple déformation professionnelle. C’est à cause de ce cocktail explosif, que l’inspecteur peut faire peur à tout inconnu qu’il croise.
Pour la façon de s’habiller, il n’y a pas vraiment grand chose à dire, pour le travail, il s'habille d’un costume 3 pièces bon marché d’une qualité discutable en essayant de se cacher dans la masse des salary men sans grand succès. Ces mêmes costumes avec de légères taches brunâtres qu’il essaye de dissimuler sous sa cravate. Il porte toujours des lunettes de soleil pour cacher des yeux noisettes mais dès lors qu’il quitte le cadre de son emploi, le géant porte très souvent des débardeurs qui mettent en valeur des bras sculptés. Mais il y a malheureusement un hic à tout cela et c’est l’odeur corporelle. Il pue très souvent l’alcool et le vieux bar miteux.
Pour la façon de s’habiller, il n’y a pas vraiment grand chose à dire, pour le travail, il s'habille d’un costume 3 pièces bon marché d’une qualité discutable en essayant de se cacher dans la masse des salary men sans grand succès. Ces mêmes costumes avec de légères taches brunâtres qu’il essaye de dissimuler sous sa cravate. Il porte toujours des lunettes de soleil pour cacher des yeux noisettes mais dès lors qu’il quitte le cadre de son emploi, le géant porte très souvent des débardeurs qui mettent en valeur des bras sculptés. Mais il y a malheureusement un hic à tout cela et c’est l’odeur corporelle. Il pue très souvent l’alcool et le vieux bar miteux.
Caractère
Une grande gueule froide et colérique qui sera prêt à vous lâcher la moindre pique pour que vous évitiez de s’approcher de lui, que vous vous attacherez à lui, pour éviter encore une fois cette même déchirure, cette boule au ventre de n’avoir rien pu faire hormis survivre juste grâce a la chance. Maintenant qu'il est seul, il retrouve sa sirène, celle qui lui permet de supporter et d’oublier un temps cette douleur de vivre avec ce deuil quitte à dormir avec des cadavres en verre tout autour de son lit.
Cette même grande gueule arrive parfois à aimer autre chose que cette chimère de l'amnésie et c’est son amour de l’uniforme. Il l’aime son métier comme jamais quelqu’un à aimer porter l’insigne. Il fut un temps où on était le premier à l'entendre tôt le matin le sourire aux lèvres, mais du sourire on est passé à un air froid et morose. Néanmoins, tout n’est pas à jeter, il a beau se cacher en étant insultant, il sera l’une des premières personnes à se porter volontaire dans le commissariat, en particulier à aider les jeunes recrues fraîchement sorties de l’école de police. Au début de sa carrière très assidu de la loi, voire même trop, il serait capable d’utiliser une violence disproportionnée quitte à se prendre un blâme ou bien même se faire renvoyer pour sauver une vie.
Mais au fond de lui, ce garçon n’est pas mauvais garçon, même s’il paraît peu ordonné et maladroit il pourrait même paraître un peu vantard parfois, vous l'apprécierez si vous lui laissez le temps d’accepter de s’ouvrir à quelqu’un. Shinya a juste peur, peur de s’attacher à nouveau à une personne puis de tout perdre en un instant.
Cette même grande gueule arrive parfois à aimer autre chose que cette chimère de l'amnésie et c’est son amour de l’uniforme. Il l’aime son métier comme jamais quelqu’un à aimer porter l’insigne. Il fut un temps où on était le premier à l'entendre tôt le matin le sourire aux lèvres, mais du sourire on est passé à un air froid et morose. Néanmoins, tout n’est pas à jeter, il a beau se cacher en étant insultant, il sera l’une des premières personnes à se porter volontaire dans le commissariat, en particulier à aider les jeunes recrues fraîchement sorties de l’école de police. Au début de sa carrière très assidu de la loi, voire même trop, il serait capable d’utiliser une violence disproportionnée quitte à se prendre un blâme ou bien même se faire renvoyer pour sauver une vie.
Mais au fond de lui, ce garçon n’est pas mauvais garçon, même s’il paraît peu ordonné et maladroit il pourrait même paraître un peu vantard parfois, vous l'apprécierez si vous lui laissez le temps d’accepter de s’ouvrir à quelqu’un. Shinya a juste peur, peur de s’attacher à nouveau à une personne puis de tout perdre en un instant.