— Just Married —
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26/11/2019
Les plus du perso :
Je suis: neutre.
Époux/se : Fiancé
Autre:
Usui Nishida

Usui Nishida
Homme, femme, quelle importance ? Nous sommes humains.
Informations générales

Nom : Nishida
Prénom.s : Usui
ge : né le 21 Août 2082 (31 ans )
Genre : Masculin
Origines : Japonais
Activité : Professeur de danse
Sexualité : Hétéro selon lui
Avatar : Lieutenant Tokushirou Tsurumi de Golden Kamuy
Règlement : - Validé - Ari
Chemin J’y étais, j’usui, j’y reste
Autre :Je vous aime
Prénom.s : Usui
ge : né le 21 Août 2082 (31 ans )
Genre : Masculin
Origines : Japonais
Activité : Professeur de danse
Sexualité : Hétéro selon lui
Avatar : Lieutenant Tokushirou Tsurumi de Golden Kamuy
Règlement : - Validé - Ari
Chemin J’y étais, j’usui, j’y reste
Autre :Je vous aime

Histoire - Citation
Avant-scène.
Il y a six ans, quand tes parents se sont rencontrés pour la première fois sur un plateau, ils n’auraient jamais pensé qu’ils auraient à vivre un jour les scènes qu’ils se sont amusés à jouer sous la caméra. Couple heureux, couple uni. Ils ont rigolé quand ils ont reçu leurs lettres, il y a cinq ans. Cela a fait parler la presse. Le parfait couple d’une des séries les plus populaires de l’époque, avait été béni par l’Incontestable. Une joie pour les fans. Une joie pour Kikyo qui se souvenait de l’émoi qu’il avait suscité en elle. Une gêne pour l’acteur qui préférait batifoler avec des actrices et mannequins plus jeunes que leur presque quarante ans.
Coulisse.
Le grand avantage dans ce mariage forcé, mais accepté et surtout médiatisé, c’est qu’enfin Jin puisse avoir un véritable héritier. Une fierté pour lui quand il apprend la grossesse de Kikyo. Et enfin, il a un argument de choix pour inciter sa femme à arrêter de travailler. L’homme de la maison, c’est lui.
Générale.
Te voilà. Un beau bébé de 3 kg 8 et de presque 52 cm. Un grand et fort gaillard, comme ton père, à la voix puissante et très rapidement aux gazouillis joyeux. Un lionceau. Un enfant qui fait la joie de son père, un enfant qu’on n’hésite pas à afficher sur les réseaux. Un enfant qui éclipse sa mère et la relègue presque au rang de simple génitrice. « Il va ressemble à son père ! - « Il sourit ! Un futur tombeur comme son père ! »
Pour les internautes comme pour ton père, ton avenir est déjà tout tracé. Tu seras acteur. Et très tôt, tu te retrouves devant à l’écran. Dans un berceau peut-être, mais tu y es.
De même, pour te pousser dans cette voie, il t’inscrit à des cours de théâtre alors que tu n’as pas encore cinq ans. Ce n’est pas un mal, cela t’aide à développer ton expression verbale et atténuer ta nervosité quand tu t’exprimes en public. Tes bégaiements d’enfant timide avaient tendance à exaspérer ton paternel.
Première.
À l’école, il y a cette fille, Inae. Tout le monde dit qu’elle est amoureuse de toi. Toi, tu rigoles, tu n’y crois pas. Mais tu es curieux. Alors un jour, tu vas la voir et tu lui demandes. Tu te retrouves bien bête quand elle te dit oui, la tête rentrée dans les épaules, le regard fixé sur un pauvre caillou au sol, les doigts croisés derrière le dos. Elle est mignonne avec ce rouge qui lui monte jusqu’aux oreilles. Tu es mignon avec le rouge qui te monte à la tête. Vous êtes mignons à ne pas savoir quoi vous dire. Pour te donner contenance, tu shootes dans le caillou qui n’a rien demandé à personne, puis quand elle lève les yeux vers toi, tu lui souris et ranges tes mains dans tes poches. À bien y regarder, elle est plutôt jolie Inae avec ses grands yeux bleus et ses longs cheveux châtain.
« Je veux bien être ton amoureux. »
Inae, elle fait de la danse classique, au moins deux fois par semaine après l’école. Une fois, tu l’as accompagné, avec ta maman, quand elle est venue te chercher. Tu l’as vu, petite ballerine dans son joli tutu. Si jolie, si gracieuse. Et ses petits sauts qui donnaient l’impression qu’elle allait s’envoler…
« Tu bouges pas d’accord.. ! »
Immobile, les yeux fermés, tu attends. Tendu comme une corde à linge, tu n’es plus que sensation. Inae t’a dit qu’elle voulait t’embrasser. Tu es plutôt content, tu vas avoir ton premier bisou sur la bouche avec une fille ! Tu ne comprends juste pas pourquoi elle a volé le rouge à lèvre de sa maman.
C’est doux. C’est délicat. Légèrement baveux et ça te donne envie de passer ta main sur tes lèvres, mais tu ne veux pas essuyer le bisou. C’est le premier. C’est important. Non ? Quand tu te retrouves seul avec tes papillons dans le ventre et tes émotions, tu prends le temps d’observer ton reflet dans le miroir, à la recherche d’un signe qui prouverait que tu as grandis, que tu es devenu un homme. Après tout, tu as embrassé ton amoureuse. Mais non. Tu n’y vois qu’un jeune garçon, au regard humide, aux joues rougies et… Du pouce, tu étales le carmin sur tes lèvres au lieu de le retirer. Tu te trouves beau. Très beau…
Première position.
« Tu n’es pas mon fils ! »
Et non. On pourrait croire en entendant Jin Nishida qu’il s’amuse à sortir des répliques tout droit sorties d’un des nombreux films où il a joué. On pourrait croire à son ton, à la douleur et au dégoût, peint sur son visage qu’il joue pour un nouvel oscar. Non. Il ne feint pas. La claque qui avait précédé sa réplique non plus.
Si l’action avait été un film, la caméra se serait lentement écartée du visage de l’acteur, pour se focaliser sur le tien. Usui. Petit garçon couvert du maquillage de ta mère, arborant fièrement le tutu rose qu’Inae a bien voulu te prêter. Tu viens d’annoncer à un père trop macho, homophobe peut-être, que ton grand projet d’avenir est de devenir Princesse danseuse. Lui qui avait pourtant espéré que tu suives ses traces, il tombe de haut. Toi, tu attends d’être dans ta chambre pour t’effondrer, pleurer tout ce que ton petit corps à d’eau en lui, en répétant que tu n’es pas une tapette, que tu n’es pas un pd et que tu ne le serais jamais...
Deuxième position.
Tu as neuf ans. Si ton père ne te regarde plus, si pour lui, tu n’existes plus, ta mère, elle, accepte de t’inscrire aux cours de danse classique avec Inae, à la place des cours de théâtre. On ne te fait pas porter de tutu, mais ce n’est pas grave, tu n'oserais pas en porter après ce que t'a dit ton père. Tu manques de grâce et de légèreté, mais tu te tiens fièrement. Tes mouvements ne sont pas beaux, mais tu fais de ton mieux. Un jour, tu le sais, tu t’envoleras. Ton professeur voit ton potentiel malgré ton manque d’harmonie quand tu danses. Elle t’aide alors à prendre vraiment conscience de ton corps, de tes dix doigts, de tes dix orteils et des multiples possibilités de ton être. Toi aussi tu peux être souple et gracieux tout en étant fort et viril comme le veut ton père. Tu commences à créer le cocon de ta chrysalide et les moqueries de certains garçons de ta classe glissent sur toi comme de l’eau. Non, tu n’es pas un pd parce que tu pratiques une danse de fille. Et puis d’abord, y a des femmes qui font pompier, policier, mécanicien, PDG d’une grande entreprise, catcheur… Alors pourquoi un homme ne pourrait pas devenir premier danseur ?
Troisième position.
Tu as onze ans quand tu changes d’école de danse. Quand tu changes d’école tout simplement. De ville. De pays même. Tes parents sont désormais divorcés. Une joie pour ta mère qui prend plaisir à retourner à la vie active, à avoir de nouveau une vie sociale et … Amoureuse… Véritablement. Il est ingénieur. Étranger venu s’imprégner de la culture nipponne. Vous êtes partis tous ensemble vivre chez lui quand son visa a pris fin. Une aubaine pour toi et ton avenir de danseur. Mais dans l’avion, tu as pleuré longtemps, triste pour toi et Inae. Vous avez promis de vous appeler et de vous envoyer des mails tous les jours. Doux sentiments. Douce utopie.
Quatrième position.
Tu as passé une audition au Royal ballet de Londres. Réussis avec brio. Te voilà en internat loin de ta famille, belle-famille. Mais tu n’es pas malheureux pour autant, parce que tu danses, du classique, du hip-hop, du contemporain... Les élèves et les professeurs deviennent ta famille, ton monde devient danse et l’extérieur, une jungle sauvage. Il t'apparaît vite plus facile de te lier avec les autres danseurs, que d’aller faire quelques courses. Mais tu n’as pas le temps de te questionner sur ce mystère, tes arabesques ne se feront pas seules.
Cinquième position.
Toi et Inae, c’est du passé maintenant. Elle est un doux souvenir qui raisonne encore dans ton esprit et dans ton cœur pur. Mais cela fait longtemps que vous ne vous parlez plus. D’ailleurs, tes échanges avec tes anciens amis sont devenus rares. Vous ne partagez pas les mêmes choses, les mêmes préoccupations. Là, où, tes anciens camarades pensent à toucher les seins des filles, essayer la cigarette, la drogue, l’alcool, tu cherches à améliorer ta technique. Tu t’es peut-être privé d’une adolescence normale, mais quand tu quittes le corps de ballet, tu es le plus heureux des hommes. Ta plus grande peur maintenant, c’est de recevoir ta lettre, comme ta mère qui a dû rentrer au Japon, alors que tu n’as rien accompli. Tu vois encore ton ex-beau-père. Plus présent pour toi que ne l’a jamais été ton père. Et puis, il y a Théo, ton nouveau meilleur ami avec qui tu partages presque tout. Tu sais qu’il aimerait être plus pour toi, mais… Même si, dans l’intimité de ta chambre, dans le secret de ton coeur, tu aimes te travestir pour te sentir beau, tu es un homme, un vrai comme ton père ! Tu n’es pas pd en tout cas …
Saut de chat.
Lasse des esprits étriqués, tu quittes Londres pour les USA. Espérant trouver l’étincelle qui manque à ta vie de danseur londonien. Tu intègres une nouvelle troupe. Une nouvelle famille. Tu n’abandonnes pas l’ancienne pour autant et tu leur donnes des nouvelles aussi souvent que possible. Pour eux, tu es juste parti, comme d’autres, réaliser ton rêve américain. C’est un peu ça. Et puis tu apprends à vivre, à aller dans les bars, les boîtes, à draguer, à séduire même si tes premières tentatives sont loin d’être fameuses. Tu t’es vite rendu compte que faire du pilates avec la gueule de bois n’est pas très recommandé. Manquer plus de deux jours de danse aussi. Comme on dit dans le milieu, un jour sans danser, tu le sais, deux, c’est ton professeur qui le sait, et trois, le public le sait !
Pas de deux.
Dans la troupe, tu rencontres Nina Petrova. Avec un nom pareil, tu t’imaginais une jolie Russe aux yeux bleus. Elle est une fière afro-américaine, avec des chaussons aussi cuivrés que sa peau. Une danseuse talentueuse avec qui on te met en duo. Peu à peu, elle devient aussi proche de toi que l’était Théo. Mais elle, tu ne dirais pas non si elle te propose de devenir plus qu’une simple amie.
Dans le même temps, ta mère te donne des nouvelles de ton pays, elle te parle des Incontrôlables, de son respect pour eux. Elle te parle de l’arrêt du moniteur, de son envie de partir de son appartement. De sa peur surtout.Tu la comprends, tu sais qu’elle aurait préféré rester avec ton ex-beau-père et qu’elle n’a jamais aimé son mari actuel. Cela te fait toujours grincer des dents quand elle te parle de lui. Tu ne l’as jamais vu, mais tu ne l’aimes pas. Alors, pour soutenir ta mère qui a décidé de participer aux manifestations, tu te fais une petite virée à Las Vegas le jour de la Saint-Valentin. Nina, que l’entreprise amuse, décide de t’accompagner.
Quel dommage, tu ne te souviendras jamais de ta « nuit de noces »… Quelle idée d’avoir bu autant. Sur un coup de tête, vous vous êtes mariés. « Mariés ». Tu as beau savoir que dans ton pays le mariage ne sera jamais reconnu, tu te poses la question en ce qui concerne Las Vegas… Le doute qui plane amuse Nina et vos photos de mariage sont vraiment belles. Mais toi, ça te tiraille. D’un côté, tu te sens fier d’avoir participé au big bang kiss à ta manière, mais de l’autre, tu ne veux pas d’ennui non plus. Un appel à l’officier qui a célébré votre mariage t'apprend que l’union n’a pas été validée. Vous étiez trop saouls et il manquait trop de documents. Ce soir-là, vous avez eu bien de la chance qu’il vous laisse à votre délire, se joigne à vous et de finir dans un lit d'hôtel plutôt que dans une cellule de dégrisement. Au moins, vous avez vos photos et vos vidéos pour vous… Et Nina se plaît à se faire passer pour ta femme. Tu comprends qu’elle t’aime.
Grand Jeté.
À Nina, tu lui avoues tes penchants pour les jolies choses, les jolis vêtements… Ton goût pour le maquillage et depuis peu, pour les chaussures. Elle s’en amuse, mais te soutient et te pousse à être celui que tu es au fond de toi. Et tu l’aimes plus encore une fois ta féminité dévoilée. Elle est un appui, un soutien et dans votre couple, c’est elle qui te tient à bout de bras, qui t’aide à t’élever. C'est contre son épaule, tu as pleuré quand tu as cru ta mère noyée, broyée par le tsunami. Tu as pleuré sur l'autre quand elle a trouvé le moyen de t'appeler après le drame. Sur scène, ta complicité avec Nina n’en est que plus forte. Et au cours d’un entraînement où vous vous êtes amusé à intervertir vos rôles, vous avez inspiré votre chorégraphe.
Cette fois, le rôle de la princesse, il est à toi.
Et tu étends tes bras, entre ombre et lumière. Tu sembles flotter un instant avant de retomber sans un bruit. Une pirouette et… C’est fini. Tu viens de donner ta meilleure prestation, de livrer ton meilleur rôle. Le public s’en souviendra. La presse aussi, en bien en mal. Et certaines critiques sexistes te font grincer des dents. Dans ton esprit, tout est clair, tout est limpide. Tu as réalisé ton rêve d’enfant et d'autres voies s'ouvrent devant toi.
Le rideau tombe.
À l'apogée de ta carrière de danseur professionnel, tu laisses la scène. Du moins en partie. Tu commences à te renseigner sur les programmes d'enseignement pour devenir professeur de danse. Au Japon, ton premier professeur n'en avait pas. Mais il te semble indispensable d'avoir un diplôme avant de rentrer et de mettre ton nouveau projet en place. Et à ce moment-là, que ta relation avec Nina commence à se faner. Elle ne se sent pas prête à t'accompagner dans ton pays et elle n'a jamais imaginé se faire pucer comme un animal domestique.
Cette année-là, tu pensais rentrer pour Noël. Tu venais d'avoir ton certificat d'aptitude aux fonctions de professeur de danse et pensais rester quelques mois encore avec ta troupe, peu désireux d'abandonner une autre famille. Mais entre ton couple qui bat de l'aile et ta mère gravement malade, tu n'as pas attendu longtemps avant de faire tes bagages et de sauter dans un avion.
Tu as rencontré le mari de ta mère pour la première fois. Pas aussi terrible que tu le pensais, mais tu ne l’apprécies pas plus pour autant. Ensemble, vous prenez soin de Kykio et quand tu le peux, tu redécouvres ce Tokyo que tu as quitté étant gamin, tu reprends contact avec tes anciens professeurs, voisins… Du moins ceux qui n’avaient pas péri au cours de Shukumei, la vieillesse ou la maladie. T’activer t’aides à ne pas trop angoisser pour ta mère et te trouver un emploi dans ton ancienne école de danse apaise un peu ton esprit. Progressivement, tu te fais ton réseau au Japon et très vite, tu te mets en quête d'un studio de danse, ou d'une salle que tu pourras aménager en conséquence. Et quand tu trouves ton bonheur, tu n'hésites pas à claquer les économies que tu as amassées durant ta carrière de danseur de ballet. Ton propre studio. À toi. Tu étais en train de poser des rideaux aux fenêtres quand une notification a perturbé ta concentration. Heureusement que tu as pris le temps de descendre de ta chaise avant de regarder le message. Ta mère…
Salut final.
Aujourd'hui encore, tu as ce pincement au cœur quand tu penses à Kikyo. Mais tu as aussi ce petit sourire quand tu reçois une carte postale venant du Brésil, de Berlin, d'Égypte… de quelque part en Afrique, de la part de ton ex beau-père qui de temps à autre évoque sa nouvelle copine, sa fiancée… Sa femme.
Machinalement, tu caresses l'arrière de ta tête. Aurais-tu sauté dans le premier bateau si ta puce s'était arrêtée ? Tu aimerais penser que oui. Ton avis sur l'incontestable n'est pas des plus positifs et tu aurais pu retrouver les douces étreintes de Nina. Oui, tu aurais pu. Mais tu ne te vois pas vivre comme un fugitif. Il te faudrait fuir le monde de la danse, laisser tomber tes projets… Ton regard englobe le studio, s'attarde sur quelques-uns de tes élèves. Tu aimes à penser que si tu n'étais pas là, personne d'autre n'aurait voulu leur donner une chance. Trop gros, trop noir, trop pauvre, trop grand, pas assez musclé… Si certains sont là pour danser pour le plaisir, d'autres souhaitent réellement passer professionnels. Si tu doutes de pouvoir tous en faire des étoiles, tu es au moins certain de pouvoir dénicher quelques talents, mettre un bon coup de pied au derrière du monde fermé et élitiste du ballet et plus important encore, aider des jeunes à s’accepter tel qu’ils sont, à faire avec eux ce que ton père a été incapable de faire avec toi.
Il y a six ans, quand tes parents se sont rencontrés pour la première fois sur un plateau, ils n’auraient jamais pensé qu’ils auraient à vivre un jour les scènes qu’ils se sont amusés à jouer sous la caméra. Couple heureux, couple uni. Ils ont rigolé quand ils ont reçu leurs lettres, il y a cinq ans. Cela a fait parler la presse. Le parfait couple d’une des séries les plus populaires de l’époque, avait été béni par l’Incontestable. Une joie pour les fans. Une joie pour Kikyo qui se souvenait de l’émoi qu’il avait suscité en elle. Une gêne pour l’acteur qui préférait batifoler avec des actrices et mannequins plus jeunes que leur presque quarante ans.
Coulisse.
Le grand avantage dans ce mariage forcé, mais accepté et surtout médiatisé, c’est qu’enfin Jin puisse avoir un véritable héritier. Une fierté pour lui quand il apprend la grossesse de Kikyo. Et enfin, il a un argument de choix pour inciter sa femme à arrêter de travailler. L’homme de la maison, c’est lui.
Générale.
Te voilà. Un beau bébé de 3 kg 8 et de presque 52 cm. Un grand et fort gaillard, comme ton père, à la voix puissante et très rapidement aux gazouillis joyeux. Un lionceau. Un enfant qui fait la joie de son père, un enfant qu’on n’hésite pas à afficher sur les réseaux. Un enfant qui éclipse sa mère et la relègue presque au rang de simple génitrice. « Il va ressemble à son père ! - « Il sourit ! Un futur tombeur comme son père ! »
Pour les internautes comme pour ton père, ton avenir est déjà tout tracé. Tu seras acteur. Et très tôt, tu te retrouves devant à l’écran. Dans un berceau peut-être, mais tu y es.
De même, pour te pousser dans cette voie, il t’inscrit à des cours de théâtre alors que tu n’as pas encore cinq ans. Ce n’est pas un mal, cela t’aide à développer ton expression verbale et atténuer ta nervosité quand tu t’exprimes en public. Tes bégaiements d’enfant timide avaient tendance à exaspérer ton paternel.
Première.
À l’école, il y a cette fille, Inae. Tout le monde dit qu’elle est amoureuse de toi. Toi, tu rigoles, tu n’y crois pas. Mais tu es curieux. Alors un jour, tu vas la voir et tu lui demandes. Tu te retrouves bien bête quand elle te dit oui, la tête rentrée dans les épaules, le regard fixé sur un pauvre caillou au sol, les doigts croisés derrière le dos. Elle est mignonne avec ce rouge qui lui monte jusqu’aux oreilles. Tu es mignon avec le rouge qui te monte à la tête. Vous êtes mignons à ne pas savoir quoi vous dire. Pour te donner contenance, tu shootes dans le caillou qui n’a rien demandé à personne, puis quand elle lève les yeux vers toi, tu lui souris et ranges tes mains dans tes poches. À bien y regarder, elle est plutôt jolie Inae avec ses grands yeux bleus et ses longs cheveux châtain.
« Je veux bien être ton amoureux. »
Inae, elle fait de la danse classique, au moins deux fois par semaine après l’école. Une fois, tu l’as accompagné, avec ta maman, quand elle est venue te chercher. Tu l’as vu, petite ballerine dans son joli tutu. Si jolie, si gracieuse. Et ses petits sauts qui donnaient l’impression qu’elle allait s’envoler…
« Tu bouges pas d’accord.. ! »
Immobile, les yeux fermés, tu attends. Tendu comme une corde à linge, tu n’es plus que sensation. Inae t’a dit qu’elle voulait t’embrasser. Tu es plutôt content, tu vas avoir ton premier bisou sur la bouche avec une fille ! Tu ne comprends juste pas pourquoi elle a volé le rouge à lèvre de sa maman.
C’est doux. C’est délicat. Légèrement baveux et ça te donne envie de passer ta main sur tes lèvres, mais tu ne veux pas essuyer le bisou. C’est le premier. C’est important. Non ? Quand tu te retrouves seul avec tes papillons dans le ventre et tes émotions, tu prends le temps d’observer ton reflet dans le miroir, à la recherche d’un signe qui prouverait que tu as grandis, que tu es devenu un homme. Après tout, tu as embrassé ton amoureuse. Mais non. Tu n’y vois qu’un jeune garçon, au regard humide, aux joues rougies et… Du pouce, tu étales le carmin sur tes lèvres au lieu de le retirer. Tu te trouves beau. Très beau…
Première position.
« Tu n’es pas mon fils ! »
Et non. On pourrait croire en entendant Jin Nishida qu’il s’amuse à sortir des répliques tout droit sorties d’un des nombreux films où il a joué. On pourrait croire à son ton, à la douleur et au dégoût, peint sur son visage qu’il joue pour un nouvel oscar. Non. Il ne feint pas. La claque qui avait précédé sa réplique non plus.
Si l’action avait été un film, la caméra se serait lentement écartée du visage de l’acteur, pour se focaliser sur le tien. Usui. Petit garçon couvert du maquillage de ta mère, arborant fièrement le tutu rose qu’Inae a bien voulu te prêter. Tu viens d’annoncer à un père trop macho, homophobe peut-être, que ton grand projet d’avenir est de devenir Princesse danseuse. Lui qui avait pourtant espéré que tu suives ses traces, il tombe de haut. Toi, tu attends d’être dans ta chambre pour t’effondrer, pleurer tout ce que ton petit corps à d’eau en lui, en répétant que tu n’es pas une tapette, que tu n’es pas un pd et que tu ne le serais jamais...
Deuxième position.
Tu as neuf ans. Si ton père ne te regarde plus, si pour lui, tu n’existes plus, ta mère, elle, accepte de t’inscrire aux cours de danse classique avec Inae, à la place des cours de théâtre. On ne te fait pas porter de tutu, mais ce n’est pas grave, tu n'oserais pas en porter après ce que t'a dit ton père. Tu manques de grâce et de légèreté, mais tu te tiens fièrement. Tes mouvements ne sont pas beaux, mais tu fais de ton mieux. Un jour, tu le sais, tu t’envoleras. Ton professeur voit ton potentiel malgré ton manque d’harmonie quand tu danses. Elle t’aide alors à prendre vraiment conscience de ton corps, de tes dix doigts, de tes dix orteils et des multiples possibilités de ton être. Toi aussi tu peux être souple et gracieux tout en étant fort et viril comme le veut ton père. Tu commences à créer le cocon de ta chrysalide et les moqueries de certains garçons de ta classe glissent sur toi comme de l’eau. Non, tu n’es pas un pd parce que tu pratiques une danse de fille. Et puis d’abord, y a des femmes qui font pompier, policier, mécanicien, PDG d’une grande entreprise, catcheur… Alors pourquoi un homme ne pourrait pas devenir premier danseur ?
Troisième position.
Tu as onze ans quand tu changes d’école de danse. Quand tu changes d’école tout simplement. De ville. De pays même. Tes parents sont désormais divorcés. Une joie pour ta mère qui prend plaisir à retourner à la vie active, à avoir de nouveau une vie sociale et … Amoureuse… Véritablement. Il est ingénieur. Étranger venu s’imprégner de la culture nipponne. Vous êtes partis tous ensemble vivre chez lui quand son visa a pris fin. Une aubaine pour toi et ton avenir de danseur. Mais dans l’avion, tu as pleuré longtemps, triste pour toi et Inae. Vous avez promis de vous appeler et de vous envoyer des mails tous les jours. Doux sentiments. Douce utopie.
Quatrième position.
Tu as passé une audition au Royal ballet de Londres. Réussis avec brio. Te voilà en internat loin de ta famille, belle-famille. Mais tu n’es pas malheureux pour autant, parce que tu danses, du classique, du hip-hop, du contemporain... Les élèves et les professeurs deviennent ta famille, ton monde devient danse et l’extérieur, une jungle sauvage. Il t'apparaît vite plus facile de te lier avec les autres danseurs, que d’aller faire quelques courses. Mais tu n’as pas le temps de te questionner sur ce mystère, tes arabesques ne se feront pas seules.
Cinquième position.
Toi et Inae, c’est du passé maintenant. Elle est un doux souvenir qui raisonne encore dans ton esprit et dans ton cœur pur. Mais cela fait longtemps que vous ne vous parlez plus. D’ailleurs, tes échanges avec tes anciens amis sont devenus rares. Vous ne partagez pas les mêmes choses, les mêmes préoccupations. Là, où, tes anciens camarades pensent à toucher les seins des filles, essayer la cigarette, la drogue, l’alcool, tu cherches à améliorer ta technique. Tu t’es peut-être privé d’une adolescence normale, mais quand tu quittes le corps de ballet, tu es le plus heureux des hommes. Ta plus grande peur maintenant, c’est de recevoir ta lettre, comme ta mère qui a dû rentrer au Japon, alors que tu n’as rien accompli. Tu vois encore ton ex-beau-père. Plus présent pour toi que ne l’a jamais été ton père. Et puis, il y a Théo, ton nouveau meilleur ami avec qui tu partages presque tout. Tu sais qu’il aimerait être plus pour toi, mais… Même si, dans l’intimité de ta chambre, dans le secret de ton coeur, tu aimes te travestir pour te sentir beau, tu es un homme, un vrai comme ton père ! Tu n’es pas pd en tout cas …
Saut de chat.
Lasse des esprits étriqués, tu quittes Londres pour les USA. Espérant trouver l’étincelle qui manque à ta vie de danseur londonien. Tu intègres une nouvelle troupe. Une nouvelle famille. Tu n’abandonnes pas l’ancienne pour autant et tu leur donnes des nouvelles aussi souvent que possible. Pour eux, tu es juste parti, comme d’autres, réaliser ton rêve américain. C’est un peu ça. Et puis tu apprends à vivre, à aller dans les bars, les boîtes, à draguer, à séduire même si tes premières tentatives sont loin d’être fameuses. Tu t’es vite rendu compte que faire du pilates avec la gueule de bois n’est pas très recommandé. Manquer plus de deux jours de danse aussi. Comme on dit dans le milieu, un jour sans danser, tu le sais, deux, c’est ton professeur qui le sait, et trois, le public le sait !
Pas de deux.
Dans la troupe, tu rencontres Nina Petrova. Avec un nom pareil, tu t’imaginais une jolie Russe aux yeux bleus. Elle est une fière afro-américaine, avec des chaussons aussi cuivrés que sa peau. Une danseuse talentueuse avec qui on te met en duo. Peu à peu, elle devient aussi proche de toi que l’était Théo. Mais elle, tu ne dirais pas non si elle te propose de devenir plus qu’une simple amie.
Dans le même temps, ta mère te donne des nouvelles de ton pays, elle te parle des Incontrôlables, de son respect pour eux. Elle te parle de l’arrêt du moniteur, de son envie de partir de son appartement. De sa peur surtout.Tu la comprends, tu sais qu’elle aurait préféré rester avec ton ex-beau-père et qu’elle n’a jamais aimé son mari actuel. Cela te fait toujours grincer des dents quand elle te parle de lui. Tu ne l’as jamais vu, mais tu ne l’aimes pas. Alors, pour soutenir ta mère qui a décidé de participer aux manifestations, tu te fais une petite virée à Las Vegas le jour de la Saint-Valentin. Nina, que l’entreprise amuse, décide de t’accompagner.
Quel dommage, tu ne te souviendras jamais de ta « nuit de noces »… Quelle idée d’avoir bu autant. Sur un coup de tête, vous vous êtes mariés. « Mariés ». Tu as beau savoir que dans ton pays le mariage ne sera jamais reconnu, tu te poses la question en ce qui concerne Las Vegas… Le doute qui plane amuse Nina et vos photos de mariage sont vraiment belles. Mais toi, ça te tiraille. D’un côté, tu te sens fier d’avoir participé au big bang kiss à ta manière, mais de l’autre, tu ne veux pas d’ennui non plus. Un appel à l’officier qui a célébré votre mariage t'apprend que l’union n’a pas été validée. Vous étiez trop saouls et il manquait trop de documents. Ce soir-là, vous avez eu bien de la chance qu’il vous laisse à votre délire, se joigne à vous et de finir dans un lit d'hôtel plutôt que dans une cellule de dégrisement. Au moins, vous avez vos photos et vos vidéos pour vous… Et Nina se plaît à se faire passer pour ta femme. Tu comprends qu’elle t’aime.
Grand Jeté.
À Nina, tu lui avoues tes penchants pour les jolies choses, les jolis vêtements… Ton goût pour le maquillage et depuis peu, pour les chaussures. Elle s’en amuse, mais te soutient et te pousse à être celui que tu es au fond de toi. Et tu l’aimes plus encore une fois ta féminité dévoilée. Elle est un appui, un soutien et dans votre couple, c’est elle qui te tient à bout de bras, qui t’aide à t’élever. C'est contre son épaule, tu as pleuré quand tu as cru ta mère noyée, broyée par le tsunami. Tu as pleuré sur l'autre quand elle a trouvé le moyen de t'appeler après le drame. Sur scène, ta complicité avec Nina n’en est que plus forte. Et au cours d’un entraînement où vous vous êtes amusé à intervertir vos rôles, vous avez inspiré votre chorégraphe.
Cette fois, le rôle de la princesse, il est à toi.
Et tu étends tes bras, entre ombre et lumière. Tu sembles flotter un instant avant de retomber sans un bruit. Une pirouette et… C’est fini. Tu viens de donner ta meilleure prestation, de livrer ton meilleur rôle. Le public s’en souviendra. La presse aussi, en bien en mal. Et certaines critiques sexistes te font grincer des dents. Dans ton esprit, tout est clair, tout est limpide. Tu as réalisé ton rêve d’enfant et d'autres voies s'ouvrent devant toi.
Le rideau tombe.
À l'apogée de ta carrière de danseur professionnel, tu laisses la scène. Du moins en partie. Tu commences à te renseigner sur les programmes d'enseignement pour devenir professeur de danse. Au Japon, ton premier professeur n'en avait pas. Mais il te semble indispensable d'avoir un diplôme avant de rentrer et de mettre ton nouveau projet en place. Et à ce moment-là, que ta relation avec Nina commence à se faner. Elle ne se sent pas prête à t'accompagner dans ton pays et elle n'a jamais imaginé se faire pucer comme un animal domestique.
Cette année-là, tu pensais rentrer pour Noël. Tu venais d'avoir ton certificat d'aptitude aux fonctions de professeur de danse et pensais rester quelques mois encore avec ta troupe, peu désireux d'abandonner une autre famille. Mais entre ton couple qui bat de l'aile et ta mère gravement malade, tu n'as pas attendu longtemps avant de faire tes bagages et de sauter dans un avion.
Tu as rencontré le mari de ta mère pour la première fois. Pas aussi terrible que tu le pensais, mais tu ne l’apprécies pas plus pour autant. Ensemble, vous prenez soin de Kykio et quand tu le peux, tu redécouvres ce Tokyo que tu as quitté étant gamin, tu reprends contact avec tes anciens professeurs, voisins… Du moins ceux qui n’avaient pas péri au cours de Shukumei, la vieillesse ou la maladie. T’activer t’aides à ne pas trop angoisser pour ta mère et te trouver un emploi dans ton ancienne école de danse apaise un peu ton esprit. Progressivement, tu te fais ton réseau au Japon et très vite, tu te mets en quête d'un studio de danse, ou d'une salle que tu pourras aménager en conséquence. Et quand tu trouves ton bonheur, tu n'hésites pas à claquer les économies que tu as amassées durant ta carrière de danseur de ballet. Ton propre studio. À toi. Tu étais en train de poser des rideaux aux fenêtres quand une notification a perturbé ta concentration. Heureusement que tu as pris le temps de descendre de ta chaise avant de regarder le message. Ta mère…
Salut final.
Aujourd'hui encore, tu as ce pincement au cœur quand tu penses à Kikyo. Mais tu as aussi ce petit sourire quand tu reçois une carte postale venant du Brésil, de Berlin, d'Égypte… de quelque part en Afrique, de la part de ton ex beau-père qui de temps à autre évoque sa nouvelle copine, sa fiancée… Sa femme.
Machinalement, tu caresses l'arrière de ta tête. Aurais-tu sauté dans le premier bateau si ta puce s'était arrêtée ? Tu aimerais penser que oui. Ton avis sur l'incontestable n'est pas des plus positifs et tu aurais pu retrouver les douces étreintes de Nina. Oui, tu aurais pu. Mais tu ne te vois pas vivre comme un fugitif. Il te faudrait fuir le monde de la danse, laisser tomber tes projets… Ton regard englobe le studio, s'attarde sur quelques-uns de tes élèves. Tu aimes à penser que si tu n'étais pas là, personne d'autre n'aurait voulu leur donner une chance. Trop gros, trop noir, trop pauvre, trop grand, pas assez musclé… Si certains sont là pour danser pour le plaisir, d'autres souhaitent réellement passer professionnels. Si tu doutes de pouvoir tous en faire des étoiles, tu es au moins certain de pouvoir dénicher quelques talents, mettre un bon coup de pied au derrière du monde fermé et élitiste du ballet et plus important encore, aider des jeunes à s’accepter tel qu’ils sont, à faire avec eux ce que ton père a été incapable de faire avec toi.
Physique

Que ce soit sur scène ou dans la rue, on te remarque. Pas parce que tu es grand, non. D'ailleurs avec ton mètre soixante-quinze, tu ne dépasses pas de beaucoup la moyenne de taille nationale. Non. On te remarque à ta démarche toute en force et en souplesse. Le port altier, tu avances comme un conquérant. Un lion dans sa savane.
Tu as le physique travaillé des grands athlètes. Cela n'a pas été sans souffrances. Ce sont les conditions extrêmes auxquelles tu as soumis ton corps qui l'ont façonné. Tu as les épaules développées, les muscles apparents, la flexibilité d'un gymnaste.
Mais pour toi qui aimes la beauté du corps, le plus surprenant, c'est que la partie préférée de ton être, ce sont tes pieds. Ils ne sont pourtant pas si beaux. Ou du moins, ils ne le sont pas toujours. Chausser des pointes à ses conséquences et tu aimes tenir un album photos de tes blessures de guerre. À l’occasion, tu aimes le sortir pour le montrer à tes jeunes danseurs quand ils te disent qu’ils veulent passer pro. Mais en général, on ne s'attarde pas sur tes ampoules, ta légère griffe du deuxième orteil ou l'arc de ta voûte plantaire. On préfère la fermeté de ton fessier, les muscles de tes jambes qui te permettent de sauter si haut. Tu t’amuses souvent à les comparer à des pattes de grenouille. On préfère aussi admirer ton visage anguleux, croiser ton regard brun et chaud, admirer ta crinière soignée et soyeuse. Vive les coiffeurs et leurs doigts de fée. Fût un temps, on ne t'aurait pas décrit comme « beau », mais tu aimes prendre soin de toi et de ton visage. Outre ta routine matinale pour entretenir ton corps, tu as aussi tes habitudes pour prendre soin de ta peau. Il n’est d’ailleurs pas rare de te voir sur les réseaux à la recherche du dernier tuto beauté, plus populaire auprès de toi que ceux qui concernent la parfaite hygiène de vie. Et concernant cette dernière, la tienne te convient parfaitement. Tu manges à ta faim et souvent en fonction de l’exercice accompli. Tu t’écoutes et ça te va bien. Sauf quand tu as décidé de boire… Mais ça, c’est une autre histoire…. Ta moustache et ta barbichette sont toujours, ou presque (on est jamais épargné par une petite déprime de temps à autres) bien taillées. Ce qui te dérange le plus sur ton visage, c’est ton nez. Plus jeune, il était plus plat et large. Écrasé, selon toi. Asiatique t’avait dit Théo. À une époque tu étais persuadé que c’était à cause de lui que tu n’obtenais pas certains rôles. Aujourd’hui, tu regrettes un peu de te l’être fait refaire, de l’avoir affiné et allongé pour tenter de te donner un air plus européen. Parfois, tu te dis que tu as perdu une part de ton identité, mais tu te consoles en te rappelant de ce porté raté, avec Nina, qui te l’a cassé. Tu te consoles aussi en te disant que tu ressembles moins à ton père ainsi. Vierge de tout tatouage, tu n’as cependant pas résisté à l’envie de te percer le lobe de l’oreille gauche.
Quand tu n'es pas en collants ou en survêtements, tu aimes être élégant. Costume, chemise… Polo… Souvent des couleurs sobres, parfois rehaussées de carmin, de violet, de doré. Tu aimes te sentir beau. Maquillage et escarpins discrets pour sortir dans les rues, plus extravagants pour les soirées.
Tu as le physique travaillé des grands athlètes. Cela n'a pas été sans souffrances. Ce sont les conditions extrêmes auxquelles tu as soumis ton corps qui l'ont façonné. Tu as les épaules développées, les muscles apparents, la flexibilité d'un gymnaste.
Mais pour toi qui aimes la beauté du corps, le plus surprenant, c'est que la partie préférée de ton être, ce sont tes pieds. Ils ne sont pourtant pas si beaux. Ou du moins, ils ne le sont pas toujours. Chausser des pointes à ses conséquences et tu aimes tenir un album photos de tes blessures de guerre. À l’occasion, tu aimes le sortir pour le montrer à tes jeunes danseurs quand ils te disent qu’ils veulent passer pro. Mais en général, on ne s'attarde pas sur tes ampoules, ta légère griffe du deuxième orteil ou l'arc de ta voûte plantaire. On préfère la fermeté de ton fessier, les muscles de tes jambes qui te permettent de sauter si haut. Tu t’amuses souvent à les comparer à des pattes de grenouille. On préfère aussi admirer ton visage anguleux, croiser ton regard brun et chaud, admirer ta crinière soignée et soyeuse. Vive les coiffeurs et leurs doigts de fée. Fût un temps, on ne t'aurait pas décrit comme « beau », mais tu aimes prendre soin de toi et de ton visage. Outre ta routine matinale pour entretenir ton corps, tu as aussi tes habitudes pour prendre soin de ta peau. Il n’est d’ailleurs pas rare de te voir sur les réseaux à la recherche du dernier tuto beauté, plus populaire auprès de toi que ceux qui concernent la parfaite hygiène de vie. Et concernant cette dernière, la tienne te convient parfaitement. Tu manges à ta faim et souvent en fonction de l’exercice accompli. Tu t’écoutes et ça te va bien. Sauf quand tu as décidé de boire… Mais ça, c’est une autre histoire…. Ta moustache et ta barbichette sont toujours, ou presque (on est jamais épargné par une petite déprime de temps à autres) bien taillées. Ce qui te dérange le plus sur ton visage, c’est ton nez. Plus jeune, il était plus plat et large. Écrasé, selon toi. Asiatique t’avait dit Théo. À une époque tu étais persuadé que c’était à cause de lui que tu n’obtenais pas certains rôles. Aujourd’hui, tu regrettes un peu de te l’être fait refaire, de l’avoir affiné et allongé pour tenter de te donner un air plus européen. Parfois, tu te dis que tu as perdu une part de ton identité, mais tu te consoles en te rappelant de ce porté raté, avec Nina, qui te l’a cassé. Tu te consoles aussi en te disant que tu ressembles moins à ton père ainsi. Vierge de tout tatouage, tu n’as cependant pas résisté à l’envie de te percer le lobe de l’oreille gauche.
Quand tu n'es pas en collants ou en survêtements, tu aimes être élégant. Costume, chemise… Polo… Souvent des couleurs sobres, parfois rehaussées de carmin, de violet, de doré. Tu aimes te sentir beau. Maquillage et escarpins discrets pour sortir dans les rues, plus extravagants pour les soirées.
Caractère
À te voir, quand on ne te connaît pas, on t’imagine blasé, ou trop confiant et orgueilleux. Ce n’est pas totalement faux. Tu as surtout confiance en toi et tes capacités, tu t’aimes et tu aimes ce que tu fais. Tu aimes l’homme que tu es devenu et ça se ressent parfois dans ton attitude. Tu n’es pas vantard pour autant, même face aux caméras après ton triomphe, tu es resté humble. À voir le soin que tu te portes, on pourrait te croire superficiel. Ce n’est pas totalement faux. Si sur les bords, tu es un peu narcissique et si tu aimes voir, contempler, admirer de beaux corps, tu t’intéresses plus à la beauté intérieure quand tu te lies à autrui et tu es moins critique et exigeant envers les autres que tu ne l’es envers toi qui cherches constamment la perfection. Tu aimes le contact humain, cela te rend curieux, bavard et attentif avec les personnes qui interagissent avec toi. Aussi, tu as tendance à vite t’attacher et à te montrer affectueux. Cela ne veut pas dire que tu enlaceras spontanément quelqu’un, car tu gardes une certaine retenue. Tu useras cependant de taquineries, de ton humour cynique et ironique plus régulièrement, quitte à en abuser et à vexer sans le vouloir. Tu te montreras plus généreux, plus ambigu aussi dans tes intentions envers les autres. Tu as beau savoir que cela te joue souvent des tours, tu t’amuses à semer le trouble dans les esprits… Surtout quand il s’agit de personnes qui te plaisent. Sauf en ce qui concerne les hommes. Du moins, à tes yeux, tu ne fais que t’amuser avec eux, car avec eux, il est hors de question que tu ais une aventure avec. Tu n’es pas gay… N’est-ce-pas ..? La vérité, c’est que tu as encore du mal à accepter ta bi sexualité. Traumatisme remontant à l’enfance quand ton père t’a rejeté simplement parce que tu aimais (aime toujours) te travestir. Tu lui en veux toujours pour ça d’ailleurs. Tu es rancunier et tu as bonne mémoire. Pour toi, il n’existe plus… Ou presque. Tu préfères qu’on te pense hypocrite, moqueur, beau-parleur, plutôt que de poser tes lèvres sur celle d’un autre mâle et risquer d’entendre dans ta tête, la voix de ton géniteur qui te hurle que son fils ne peut pas être un bouffeur de b***. Ce n’est pourtant pas l’envie qui te manque, surtout en soirée, dans le feu de l’action, la chaleur des corps qui dansent, l’alcool qui monte à la tête… Pour toi qui as tendance à l'excès, te contenir revient presque à effectuer les douze travaux d’Hercule. Mais quel homme tu es ! Au moins, depuis que vous vous êtes éloigné de ton père, tu ne laisses plus traiter comme une sous-merde.
Autrement, tu es quelqu’un de très impliqué dans ce que tu fais. Tu aimes te fixer des objectifs et les atteindre, pallier par pallier, liste après liste. Professeur dynamique et imaginatif, tu n’hésites pas à danser au milieu de tes élèves pour leur montrer ce que tu attends d’eux, ni à adapter, parfois, les exercices en fonction de ce qu’ils aiment pour entretenir la flamme en eux. Tu t’adaptes à eux, et ils s’adaptent à ton extrême prudence, tes exigences, ton esprit fantaisiste, tes idées excentriques… Et pour ces dernières, tu en as, souvent, peu importe le domaine et il n’est pas rare que tes proches soient forcés de te ramener à la réalité quand ils ne peuvent pas t’accompagner dans tes délires. Nina a été ta meilleure partenaire à ce niveau. Cherchant plus à « comment réaliser tes caprices » plutôt que « quoi dire pour freiner tes ardeurs ». Si par moment elle te manque et qu’il t’arrive encore de l’appeler quand tu peines à décuver, tu sais bien que votre histoire est terminée depuis longtemps. Et en parlant de caprices… N’ayant pas eu une adolescence « normale », tu te fais un devoir de rattraper le « temps perdu ». Alors, quand tu sors, il n’est pas rare de voir t’arrêter devant une vitrine, regarder quelque chose qui te plaît, et sans te soucier de savoir si tu as les fonds nécessaires, tu rentres chez toi avec ton nouveau trésor. Dépensier, tu l’es. Et ton appartement regorge d'objets inutiles, dont tu ne te serviras pas, ou dont tu t’es servi une fois, avant de les entreposer là où ils prennent la poussière. Et possessif que tu es, tu as du mal à te débarrasser de ce qui t’appartient, de ce que tu aimes… Comme avec les gens, tu restes attaché longtemps.
Tu as des obsessions parfois étranges, qui brisent un peu ton image d’homme charismatique. Tu aimes la photographie, mais surtout pour figer dans le temps les preuves du travail des danseurs. Tu es particulièrement fier de ton album sur tes pieds, mais plus encore de ta collection de photos de pieds qui ne sont pas les tiens. Autrement, ce sont tes chats et les bodybuilders qui profitent de ton objectif.
Autrement, tu es quelqu’un de très impliqué dans ce que tu fais. Tu aimes te fixer des objectifs et les atteindre, pallier par pallier, liste après liste. Professeur dynamique et imaginatif, tu n’hésites pas à danser au milieu de tes élèves pour leur montrer ce que tu attends d’eux, ni à adapter, parfois, les exercices en fonction de ce qu’ils aiment pour entretenir la flamme en eux. Tu t’adaptes à eux, et ils s’adaptent à ton extrême prudence, tes exigences, ton esprit fantaisiste, tes idées excentriques… Et pour ces dernières, tu en as, souvent, peu importe le domaine et il n’est pas rare que tes proches soient forcés de te ramener à la réalité quand ils ne peuvent pas t’accompagner dans tes délires. Nina a été ta meilleure partenaire à ce niveau. Cherchant plus à « comment réaliser tes caprices » plutôt que « quoi dire pour freiner tes ardeurs ». Si par moment elle te manque et qu’il t’arrive encore de l’appeler quand tu peines à décuver, tu sais bien que votre histoire est terminée depuis longtemps. Et en parlant de caprices… N’ayant pas eu une adolescence « normale », tu te fais un devoir de rattraper le « temps perdu ». Alors, quand tu sors, il n’est pas rare de voir t’arrêter devant une vitrine, regarder quelque chose qui te plaît, et sans te soucier de savoir si tu as les fonds nécessaires, tu rentres chez toi avec ton nouveau trésor. Dépensier, tu l’es. Et ton appartement regorge d'objets inutiles, dont tu ne te serviras pas, ou dont tu t’es servi une fois, avant de les entreposer là où ils prennent la poussière. Et possessif que tu es, tu as du mal à te débarrasser de ce qui t’appartient, de ce que tu aimes… Comme avec les gens, tu restes attaché longtemps.
Tu as des obsessions parfois étranges, qui brisent un peu ton image d’homme charismatique. Tu aimes la photographie, mais surtout pour figer dans le temps les preuves du travail des danseurs. Tu es particulièrement fier de ton album sur tes pieds, mais plus encore de ta collection de photos de pieds qui ne sont pas les tiens. Autrement, ce sont tes chats et les bodybuilders qui profitent de ton objectif.
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Personnage tiré d'un manga/anime/jeu-vidéo/série
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<div class="infobulle1">• [b]Tokushirou Tsurumi[/b] {Golden Kamuy} [i]est[/i] [url=https://www.just-married-rpg.com/u3136 ]Usui Nishida[/url]<span><img src="https://2img.net/u/3217/48/83/12/avatars/3136-19.jpg"></span></div>
Usui Nishida

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re- bienvenuuue :3 très hâte d'avoir ce joli lien dont on a parlé uwu
et d'en découvrir plus sur ce monsieur ~

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USUI 
MON BB
J'ai adoré ce que j'ai lu ! je veux la souite, vite, vite
Bonne rédaction et bon courage pour la suite !

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Rebienvenue !! 
J'ai lu ton histoire et j'en veux plus omggg. C'était tellement fluide et intéressant à lire !! J'avais le coeur brisé face à la réaction de son père là, quel salaud
Mais ouais. Tout ça pour dire que j'aime beaucoup ta plume, genre c'est comme un pot de nutella t'en veux toujours plus.
Hâte de lire le reste de ta fiche!

J'ai lu ton histoire et j'en veux plus omggg. C'était tellement fluide et intéressant à lire !! J'avais le coeur brisé face à la réaction de son père là, quel salaud


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— Just Married —
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26/11/2019
Les plus du perso :
Je suis: neutre.
Époux/se : Fiancé
Autre:
Usui Nishida

Vous êtes des bébés chats 
Merci pour l’accueil que vous lui faites
La suite ne tardera pas
Edit:
Je crois que j’ai fini

Merci pour l’accueil que vous lui faites

La suite ne tardera pas

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Je crois que j’ai fini

Usui Nishida

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Lisalisa
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24/07/2020
Les plus du perso :
Je suis: pro-Incontestable.
Époux/se : Célibataire.
Autre: #9999cc
Arisa Koyama

Rebienvenue à toi o/
Que dire. Magnifique fiche, vraiment, c'est tellement bien raconté, c'est touchant et plein d'espoirs, rien ne manque. Un pur plaisir !
Je veux le voir évoluer en rp, je suis avide de ce que tu pourras développer avec lui !!
Et surtout amuses-toi bien
Que dire. Magnifique fiche, vraiment, c'est tellement bien raconté, c'est touchant et plein d'espoirs, rien ne manque. Un pur plaisir !

Je veux le voir évoluer en rp, je suis avide de ce que tu pourras développer avec lui !!
Et surtout amuses-toi bien

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Arisa Koyama

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Kaori Mogami

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