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Les plus du perso :
Je suis: pro-Incontestable.
Époux/se : Une petite chèvre. BHÊÊÊ. ♫
Autre: Remerciements, big up, infos à savoir ?
Interforum ;; Commentaires
Incontournable des interforums, voici le sujet des commentaires !
Ici, vous pouvez donner vos avis sur les nombreux textes de l'édition. Nous attirons votre attention sur la bienveillance et le respect. Tout commentaire qui se fera de façon désagréable et ne respectant pas ces valeurs sera supprimé sans préavis.
Nous rappelons que l'interforum est un événement d'échange et de partage autour de notre passion commune qu'est l'écriture. Aucun ne vient ici pour se voir traîner dans la boue parce que son texte comporte quelques fautes d'orthographe ou de syntaxe quelconques. Soyez donc vigilants dans vos avis afin de ne pas heurter la sensibilité de chacun. Chaque personne ayant la sienne propre.
Vous pouvez ne pas avoir aimé un texte, c'est votre droit, mais soyez respectueux de l'auteur.
Merci pour tout.

Ici, vous pouvez donner vos avis sur les nombreux textes de l'édition. Nous attirons votre attention sur la bienveillance et le respect. Tout commentaire qui se fera de façon désagréable et ne respectant pas ces valeurs sera supprimé sans préavis.

Nous rappelons que l'interforum est un événement d'échange et de partage autour de notre passion commune qu'est l'écriture. Aucun ne vient ici pour se voir traîner dans la boue parce que son texte comporte quelques fautes d'orthographe ou de syntaxe quelconques. Soyez donc vigilants dans vos avis afin de ne pas heurter la sensibilité de chacun. Chaque personne ayant la sienne propre.
Vous pouvez ne pas avoir aimé un texte, c'est votre droit, mais soyez respectueux de l'auteur.

Merci pour tout.

Invité
Stilgar [Es/Te]

Nous attirons votre attention sur la bienveillance et le respect. Tout commentaire qui se fera de façon désagréable et ne respectant pas ces valeurs sera supprimé sans préavis.
Ahahah, ouais, ben justement.
Alors mes lapins, comme j’ai un peu de temps en ce moment je vous propose une nouvelle édition de quelque chose que je fais depuis pas mal d’interfos maintenant. Sur votre demande et avec votre assentiment, je vais lire vos textes et déployer autant de mauvaise foi, de pinaillage idiot, de sel et d’acide que possible. Le but est de produire une parodie de critique qui ne reflètera en rien mon opinion réelle, pour le plaisir de la déconnade. Que voulez-vous, à chaque édition on me le demande, qui suis-je pour refuser.
Voilà à quoi ça ressemble en détail :
1) Vous me contactez sur Discord, Stilgar#2008 et m’indiquez votre épreuve et votre texte.
2) Je vous lis, puis produis une destruction en règle, une distribution de taloches comme ça, gauche droite gauche droite et au milieu dans le pif. L’idée est de prendre des éléments qui ne sont pas vraiment des défauts (ou alors très mineurs) et d’en faire des caisses dessus. Si j’en parle, c’est que ça ne mériterait pas d’être relevé pour juger le texte, vous pouvez partir de là.
3) Je livre ensuite mon véritable commentaire, celui qui reflète ma pensée et qui est bien plus conforme aux règles édictées plus haut (auxquelles je souscris tout à fait bien entendu).
4) Je vous montre par MP le résultat final, soit les deux étapes précédentes.
5) S’il vous convient, je les posterai sur ce sujet.
Tout se fait donc avec votre contrôle du début à la fin, rien de ce que je ne dis dans ma parodie de commentaire ne reflète mon opinion ou des défauts réels de vos textes. Et je suis bien entendu tout à fait disposé à recevoir un avis tiers de la modération si besoin.
Ah oui et précision utile : comme j’ai un peu de temps pour ça mais pas que ça à faire non plus, pour le moment je n’accepte que 6 personnes. Premier arrivé premier servi. Si vous réservez trop tard, je vous mettrai en liste d’attente et referai ou non des sessions en fonction de si j’ai le temps ou pas.
Si vous voulez une idée d’à quoi ça ressemble, voilà un exemple.
Stilgar [Es/Te]

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Invité
Stilgar [Es/Te]

Hééééé bien voilà, les inscriptions pour la première fournée sont terminées. Je les rouvrirai (ou non) une fois avoir posté mes premiers commentaires.
Stilgar [Es/Te]

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Invité
Nath de Elysion

Coucou c'est la première fois que je fais l'exercice de commenter les épreuves et je commence par l'épreuve 1 :
The otherland & L'Entre-passe : Je suis sortie de ma zone de confort de lecture et c'est bien de sortir de temps en temps de sa zone de confort e lecture grace à l'écriture à la deuxième personne. Vos personnages sont tous les deux interessants
VIBES& Just Married : C'est mignon. Une vchose m'a fait rire on dirait que André propose d'entrer dans une secte. Vos personnages sont sympatiques et matchs bien ensemble c'est chouette
Elysion & Master Town : L'alchimie entre les deux personnage se fait par leur curiosité et c'est vachement chouette.(Aëlia forever dans mon ccoeur ) Vos textes sont super agréables à lire et on assiste à une jolie amitié naissante qu'on aimerait voir grandir bravo 
Be wild & Up the Ant : 2 persos 2 ambiances c'est très chouette de passer de l'un à l'autre j'aime beaucoup la phrase " Il n'y avait pas de combat pour le "fun". Il y a ceux pour l'entrainement et ceux pour la survie." La confrontation des point de vue est intéressante à lire.
Miraculous & OPR : Super Agréable à lire. Cette façon de géré le TP dans un autre monde est cool. Pauvre Lisbeth et soin maquillage. J'adore les réaction de Ashlinn. Je veux la suite.
ANS & Ilukaan : C'est une super idée d'être directement confronté aux forces de l'ordre . Vos persos sont super interessants dans leurs réactions face à l'autre c'est super chouette.
The otherland & L'Entre-passe : Je suis sortie de ma zone de confort de lecture et c'est bien de sortir de temps en temps de sa zone de confort e lecture grace à l'écriture à la deuxième personne. Vos personnages sont tous les deux interessants
VIBES& Just Married : C'est mignon. Une vchose m'a fait rire on dirait que André propose d'entrer dans une secte. Vos personnages sont sympatiques et matchs bien ensemble c'est chouette
Elysion & Master Town : L'alchimie entre les deux personnage se fait par leur curiosité et c'est vachement chouette.

Be wild & Up the Ant : 2 persos 2 ambiances c'est très chouette de passer de l'un à l'autre j'aime beaucoup la phrase " Il n'y avait pas de combat pour le "fun". Il y a ceux pour l'entrainement et ceux pour la survie." La confrontation des point de vue est intéressante à lire.
Miraculous & OPR : Super Agréable à lire. Cette façon de géré le TP dans un autre monde est cool. Pauvre Lisbeth et soin maquillage. J'adore les réaction de Ashlinn. Je veux la suite.
ANS & Ilukaan : C'est une super idée d'être directement confronté aux forces de l'ordre . Vos persos sont super interessants dans leurs réactions face à l'autre c'est super chouette.
Nath de Elysion

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Invité
Nath Elysion

Bon c'est encore moi mais avec l'épreuve 2 cette fois ci. Soyez indulgeant sur la qualité de mes commentaire c'est pas faciiiiiile
Du coup je vais pas commenté pour Elysion et The Otherlands puisque j'étais championne.
Be wild & Entre-Passe : Chaudière est le meilleur nom de pirate de la galaxie au minimum ! Le Pnj est si drôle et vos perso sont adorables . J'adore le fait que le dernier mot soit "Oups"
KHS & ANS : Sacrée caractère celui de Maya et Kaede est chou. C'est une vrai aventure qu'ils vivent là et c'est cool !
SAO & OPR : Cette Ref à la folie des grandeur
Jeska a le sarcasme drôle leur combat amical est migno. N'empêche c'est toujours la fautes des piaf c'est pas possible ça hahaha
VIBES & Up the Ant : Neeko est vraiment une boule de choupinitude limite je veux l'adopter haha. Cian m'a tué avec "J'ai pas besoin de trésor" Moi oui chaton si tu veux tu peux me faire un virement mon IBAN C'est ... NOn bon j'arrête haha. C'est vraiment très agréable à lire et vos style se marient bien bravo à vous !
Just Maried & Ilukaan : Cette idée de la croisière est si cool ! Bravo ! Les chiffres Romain bien ouejet tout le reste aussi c'est entre l'escape game et la chasse au trésor c'est vraiment très cool !

Be wild & Entre-Passe : Chaudière est le meilleur nom de pirate de la galaxie au minimum ! Le Pnj est si drôle et vos perso sont adorables . J'adore le fait que le dernier mot soit "Oups"
KHS & ANS : Sacrée caractère celui de Maya et Kaede est chou. C'est une vrai aventure qu'ils vivent là et c'est cool !
SAO & OPR : Cette Ref à la folie des grandeur

VIBES & Up the Ant : Neeko est vraiment une boule de choupinitude limite je veux l'adopter haha. Cian m'a tué avec "J'ai pas besoin de trésor" Moi oui chaton si tu veux tu peux me faire un virement mon IBAN C'est ... NOn bon j'arrête haha. C'est vraiment très agréable à lire et vos style se marient bien bravo à vous !
Just Maried & Ilukaan : Cette idée de la croisière est si cool ! Bravo ! Les chiffres Romain bien ouejet tout le reste aussi c'est entre l'escape game et la chasse au trésor c'est vraiment très cool !
Nath Elysion

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— Just Married —
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02/05/2022
Je vais faire des commentaires aussi comme Nath ^^ C'est mon premier interforum alors je m'étais promis de tout lire. Si en plus j'ai un espace pour tout poser, je vais en profiter !
D'abord, on commence par l'épreuve 1.
D'abord dans l'épreuve 1, je commence par Yagi et Moon parce que c'est le tout premier post rp que j'ai lu de l'interforum. Je trouve ça très touchant d'avoir commencé par une boomeuse casu de Mario Kart dans un MMORPG, ça aurait pu rapidement tomber dans le comique, mais ça a pris une dimension très sensible en profitant de l'écart temporel entre les deux femmes, c'est bien vu. On comprend les deux partis assez bien et malgré le grand dilemme, aborder ce genre de questions avec une telle contrainte de temps, c'est un sacré pari. En vrai, stupéfaction, présentation de l'univers, création d'une dynamique, grand dilemme, boum, le tout pesé en 3000 mots et des brouettes, c'est vraiment riche. J'aime la grande question de Moon et la réponse de Yagi, tout est bien exploité et très humain.
Ignace et Owen, je me suis demandé si vous vous étiez trompés sur le sujet ou si vous aviez juste lancé l'audace en musique de fond ? XD Le temps que je comprenne ce qu'il se passe et que je fasse "oooooh", l'action se lance et les plumes s'envolent aussi, c'était prenant. Je me disais pendant que la lecture que ça manquait un peu d'interaction entre vous mais le baiser était pouah, des baisers pour ce baiser (pendant qu'on parle de bonnes idées, l'idée de se faire bouffer par les chimères pour changer de monde, c'est pertinent ET cool). Et des points en plus pour l'ambiance générale.
Lisbeth, Ashlinn, qu'est-ce que c'est que ce bordel, faut la suite, buahaha XD Les deux persos matchaient bien, y a un vrai potentiel de duos mais il vous aurait fallu beaucoup plus de rps, ça aurait été chouette de voir leur aventure. A un moment, j'ai cru que vous alliez faire le contre-pied de l'exercice : comme c'est Lisbeth la voyageuse qui connaissait déjà l'univers de One Piece, c'était elle qui allait présenter l'univers d'où elle venait elle. Mais vous avez préféré vous concentrer sur les discussions et les découvertes de pouvoir. C'est une introduction pour un grand rp en tout cas, on veut la suite o/
Asphodèle et White Rabbit, vous êtes ma palme d'or perso, wouah ! L'exploration du monde étranger est ultra bien pensée, les actions sont brèves, logique, c'est intense et surtout, vos plumes sont vraiment au top. Quand je lis White Rabbit, y a un style vif qui colle super bien au personnage, je ne suis jamais dit "c'est pas ses pensées", c'est ultra-léché. Et Asphodèle, tu as une plume de haute qualité, c'est d'une précision dans le vocabulaire, je suis sur les fesses (je suis assis en fait). Tout est minutieux, réfléchi, percutant, très déroutant, c'est vraiment un autre monde. Bravo, je m'incline.
Fenrir et O'Brian, y a qu'une chose à dire : c'est fou comme on a l'impression que vos personnages reflètent le monde duquel ils viennent : un gars solide, droit dans ses pompes, un vétéran, venant d'un monde difficile, face à un jeune glorieux, insouciant, la phrase légère, venant d'un monde où la collection est un jeu. Les deux personnages sont bien campés, bien écrits les interactions sont chouettes et généreuses (en 5 rps chacun en plus), c'est une grande réussite, un de mes préférés, il y a une crédibilité que j'ai beaucoup aimé.
Nessa et Aelia, les deux meilleurs vavas, puis la phrase la plus choute de la soirée : "J'explore les mondes parallèles, ne vous inquiétez pas, je suis juste curieuse". Encore une fois, c'est très très dur à dire que vous n'avez fait que 5 rps chacun. C'est ultra-sérieux, bien écrit, on sent la curiosité réciproque ultra-bienveillante chez les deux, j'adore la manière d'utiliser les Pokemon de Nessa. Je veux en voir plus, c'était une histoire ultra mignonne bien narrée, j'étais dans du Ghibli @_@ Ultra-solide.
Inès et André, le duo de frenchies (et les deux autres meilleurs vavas). André Dubois, personnage le plus mignon. J'adore comme tous les autres groupes ont terminé avec la séparation des compères, mais pas vous. Inès Moreau est perdue dans l'Esquisse, voilà, c'est canon. On aurait dit l'épisode 1 d'une série que j'ai maintenant très envie de voir ^^ Inès a eu une intelligence d'écriture dont je suis jaloux et le style d'André, ultra-direct, est vraiment touchant, ça épaissit le personnage, je le trouve trop chou. C'est le duo le plus improbable, petit coup de cœur, c'est le nouveau Over the Garden Wall
D'abord, on commence par l'épreuve 1.
D'abord dans l'épreuve 1, je commence par Yagi et Moon parce que c'est le tout premier post rp que j'ai lu de l'interforum. Je trouve ça très touchant d'avoir commencé par une boomeuse casu de Mario Kart dans un MMORPG, ça aurait pu rapidement tomber dans le comique, mais ça a pris une dimension très sensible en profitant de l'écart temporel entre les deux femmes, c'est bien vu. On comprend les deux partis assez bien et malgré le grand dilemme, aborder ce genre de questions avec une telle contrainte de temps, c'est un sacré pari. En vrai, stupéfaction, présentation de l'univers, création d'une dynamique, grand dilemme, boum, le tout pesé en 3000 mots et des brouettes, c'est vraiment riche. J'aime la grande question de Moon et la réponse de Yagi, tout est bien exploité et très humain.
Ignace et Owen, je me suis demandé si vous vous étiez trompés sur le sujet ou si vous aviez juste lancé l'audace en musique de fond ? XD Le temps que je comprenne ce qu'il se passe et que je fasse "oooooh", l'action se lance et les plumes s'envolent aussi, c'était prenant. Je me disais pendant que la lecture que ça manquait un peu d'interaction entre vous mais le baiser était pouah, des baisers pour ce baiser (pendant qu'on parle de bonnes idées, l'idée de se faire bouffer par les chimères pour changer de monde, c'est pertinent ET cool). Et des points en plus pour l'ambiance générale.
Lisbeth, Ashlinn, qu'est-ce que c'est que ce bordel, faut la suite, buahaha XD Les deux persos matchaient bien, y a un vrai potentiel de duos mais il vous aurait fallu beaucoup plus de rps, ça aurait été chouette de voir leur aventure. A un moment, j'ai cru que vous alliez faire le contre-pied de l'exercice : comme c'est Lisbeth la voyageuse qui connaissait déjà l'univers de One Piece, c'était elle qui allait présenter l'univers d'où elle venait elle. Mais vous avez préféré vous concentrer sur les discussions et les découvertes de pouvoir. C'est une introduction pour un grand rp en tout cas, on veut la suite o/
Asphodèle et White Rabbit, vous êtes ma palme d'or perso, wouah ! L'exploration du monde étranger est ultra bien pensée, les actions sont brèves, logique, c'est intense et surtout, vos plumes sont vraiment au top. Quand je lis White Rabbit, y a un style vif qui colle super bien au personnage, je ne suis jamais dit "c'est pas ses pensées", c'est ultra-léché. Et Asphodèle, tu as une plume de haute qualité, c'est d'une précision dans le vocabulaire, je suis sur les fesses (je suis assis en fait). Tout est minutieux, réfléchi, percutant, très déroutant, c'est vraiment un autre monde. Bravo, je m'incline.
Fenrir et O'Brian, y a qu'une chose à dire : c'est fou comme on a l'impression que vos personnages reflètent le monde duquel ils viennent : un gars solide, droit dans ses pompes, un vétéran, venant d'un monde difficile, face à un jeune glorieux, insouciant, la phrase légère, venant d'un monde où la collection est un jeu. Les deux personnages sont bien campés, bien écrits les interactions sont chouettes et généreuses (en 5 rps chacun en plus), c'est une grande réussite, un de mes préférés, il y a une crédibilité que j'ai beaucoup aimé.
Nessa et Aelia, les deux meilleurs vavas, puis la phrase la plus choute de la soirée : "J'explore les mondes parallèles, ne vous inquiétez pas, je suis juste curieuse". Encore une fois, c'est très très dur à dire que vous n'avez fait que 5 rps chacun. C'est ultra-sérieux, bien écrit, on sent la curiosité réciproque ultra-bienveillante chez les deux, j'adore la manière d'utiliser les Pokemon de Nessa. Je veux en voir plus, c'était une histoire ultra mignonne bien narrée, j'étais dans du Ghibli @_@ Ultra-solide.
Inès et André, le duo de frenchies (et les deux autres meilleurs vavas). André Dubois, personnage le plus mignon. J'adore comme tous les autres groupes ont terminé avec la séparation des compères, mais pas vous. Inès Moreau est perdue dans l'Esquisse, voilà, c'est canon. On aurait dit l'épisode 1 d'une série que j'ai maintenant très envie de voir ^^ Inès a eu une intelligence d'écriture dont je suis jaloux et le style d'André, ultra-direct, est vraiment touchant, ça épaissit le personnage, je le trouve trop chou. C'est le duo le plus improbable, petit coup de cœur, c'est le nouveau Over the Garden Wall
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J'ai pas très envie que tous les écrivains de l'épreuve 6 attendent jusqu'en Août toutes leurs critiques donc je vais m'y atteler maintenant.
Alexandre Kosma, on voit que quelqu'un est à l'aise avec sa limite de mots quand il se permet de rien sacrifier à ses blagues les plus débiles. Je me suis bien marré perso, le personnage est bien campé avec un style bien personnalisé. Pourquoi parler de l'épreuve en elle-même plus de deux paragraphes quand on peut se foutre de la gueule de Minos tout le trajet tout en mentionnant un autre Interforum et faire plein de références partout ? J'ai pas vu le temps passer. Ah oui, j'ai beaucoup aimé d'intégrer Hercule à ton monde RP (je dis ça, si ça se trouve, tous l'ont fait).
Amelia Moore est une psychopathe, c'est ça ?
Je pensais que ça allait être tout mignon puis les mots "cadavre humain" et autres "je vais les utiliser pour me venger" arrivent dans la seconde partie, quelle petite garce. C'est un style équilibré, ça se lit bien ; surtout, les descriptions des oiseaux montrent assez bien leur dangerosité, ça donne une atmosphère tendue à la scène, surtout quand c'est une gamine de 12 ans qui doit faire face. Cette fois-ci, on se concentre uniquement sur l'épreuve, ce qui laisse plus de places sur les doutes et les essais, ça permet de ne rien rusher, c'est un bon parti pris.
Marian Breaks, on part maintenant sur la résolution de l'épreuve dans son ensemble, un gros combat spectaculaire. Et en plus, il y a de la musique, me voilà dégoûté, j'aurais voulu en mettre mais j'ai eu moins de courage (surtout, la tienne est bien placée, elle a terminé pile à la fin de la lecture). La vraie surprise, c'est évidemment d'avoir traduit le lion de Némée par un Pokemon lui ressemblant devenu fou ; super idée, ça montre que tu connais ton univers et ça donne beaucoup de saveurs à cette épreuve mythologique. Si Hercule était dans le monde Pokemon, l'épreuve ne se serait pas déroulée autrement. Dans le grand schéma de l'épreuve 6, c'est une super addition.
Kan Odawara, est-ce que c'est vraiment juste de juger un compatriote ? Bien sûr
C'est bien écrit, sublimé par un style ultra-énergique où déborde la personnalité du personnage, puis c'est vraiment drôle. Écraser la biche avec une voiture par accident, c'est la meilleure idée du siècle. Et faire intervenir Artémis à la fin, ça relève une bonne connaissance de l'épreuve en question (puis elle lui pique les clefs et se barre avec la caisse, bien sûr XD). Et fusionner l'univers de Kan avec celui d'Hercule sans poser de questions, c'est ultra smooth. Plein de bonnes idées, toutes super bien exécutées, c'est du Hercule tiers, j'ai adoré.
Jostoph de Saintébert, c'est le meilleur pseudo jusque-là @_@ Mais surtout, oui un barde qui chante pour réussir la quête, ça fait tellement sens et tu as tout posé par écrit bien sûr, c'est parfait (tu vas nous la chanter en vocal toi-même ?). C'est franchement bien écrit en plus, décidément. et quelques références wonderful pour aller avec. C'est une épreuve tout à fait charmante, c'est toujours le mieux quand quelqu'un va au bout de ses idées, ça se lit comme on boit, bravo pour l'ambition.
Calis Tachibana, bravo pour ta participation ! Ça me donne envie de te poser plusieurs questions pour savoir comment tu as abordé l'épreuve. La grande réussite évidemment, c'est la chute finale toute chouchoute. Moi perso, vu que je vois ça un peu comme des nouvelles, je trouve ça naturel d'avoir des chutes à la fin et je suis content d'en avoir une grâce à toi, merci beaucoup ^^
Cire, enfin une petite fille du rythme ! Il y a des assonances, des allitérations, des rimes extérieures et intérieures et qui sait ce que j'ai loupé encore. Je suis très fan. Un très bon style qui donne un côté innocent à ton personnage qui lui va si bien, et émane de ton épreuve une candeur désarmante, candeur qui se manifeste aussi par la résolution de la quête. Ce n'est plus une quête d'Hercule, c'est un conte de fée. Structure identique et style chantant. Super appropriation.
Kaoren, ohlala, que de style, c'est incroyable. En plus d'une grande culture, on perçoit ça et là fraternité avec la littérature du XIXème siècle (comme une généralité bien sentie). C'est super bien écrit, très drôle et bien tourné. Ton personnage a une densité palpable, il a beaucoup de caractère, on sent la place qu'il prend, on pourrait presque le saisir. Ça m'a sincèrement donné envie de lire plus de Kaoren.
Fenrir Richards, aussi à l'aise en mini-rp qu'en rp solo ? Gros rire sur le commentaire du type à trois têtes et le triopikeur. Style qui tranche toujours dans le vif, ça percute bien, le personnage est toujours con comme il le faut et fonceur. Y a vraiment une énergie d'acharné dans la manière que tu as de jouer Fenrir, c'est ultra-frais jusqu'à changer la structure, ça forme un écrit cohérent de bout en bout et pour moi, c'est toujours un gros plus. Et faire que les boeufs partent à cause des combats, c'est vraiment rusé en vrai, vu qu'encore une fois, ça fait écho à ce qu'est et la manière d'agir de Fenrir.
Ignace, comme Fenrir, je t'ai déjà vu quelque part ! Toujours un style cool à suivre, idem pour le personnage, je commence à le comprendre de plus en plus. Et la chimère en porte d'entrée du multivers devient canon XD On a plus d'Igni cette fois-ci, le style est plus vif, j'aime bien, ça traduit subtilement le changement de personnalité sans que ça ne soit trop brutal. Depuis le début que je te lis, ça me donne envie d'en savoir plus sur ton forum, tu es un bon ambassadeur XD Le rythme est bien géré aussi, tu prends ton temps, c'est cool, ça donne une narration équilibrée entre la prise de mission, la réflexion, l'action, la conclusion.
Opium, le récit est tellement mignon, ça m'a fait une petite bulle dans ma lecture. Et l'audace d'Opium quand il répond au dragon, j'en pouvais plus. J'adore ton Hercule, il me fait vraiment rire, il est parfait. Je m'étais dit que si ça se trouve, Opium allait rien faire pour lui, il allait juste surpasser la mauvaise foi d'Hercule jusqu'à ce que ce dernier bouge son cul pour faire la tâche qui lui est attribuée (après tout, il faut juste "l'aider"). Ça m'a moins fait penser à un conte de fée qu'à un vrai mythe pour le coup (j'adore les mythes), je pense que c'est pour ça que j'ai autant accroché, c'est une surprise totale.
Yagi ! Je te retrouve et comme dans l'épreuve 1, on pense qu'on va aller dans une direction et tu décides d'aller dans une autre, encore plus intéressante. Comme pour Marian, c'est essentiellement un combat, mais ça se marie très très bien avec ton univers. Et dans la seconde partie, on se rend compte que tu exploites excellemment celui-ci, c'est vraiment cool de voir des réflexions intéressantes pour tirer le meilleur de l'épreuve et du contexte du fow duquel tu viens. C'est ta grande qualité manifestement, la cohérence et l'exploitation de l'univers...
Gabriella Barrossa, comme c'est chou. Tu es vraiment partie dans l'aide d'Hercule plutôt que de faire la tâche toute seule, ça crée une dynamique singulière. Je trouve le personnage super chou, de la mise-en-page où les caractères sont plus grands (ce qui me donne l'impression qu'elle est surexcitée, ça lui va très bien) à sa méthode pour voler les bœufs (la vidéo youtube m'a vraiment fait rire). Pas de combat, juste une bonne dose de fun et de "Dios mios", c'est court mais il n'y a pas besoin de plus. J'ai eu mon petit coup de coeur en te lisant.
Jade Hartley, ça fait longtemps que je n'avais pas vu ce style très rp, qui saute souvent les lignes comme les poésies et qui rythme la lecture, c'est un plaisir de te lire, surtout que tu as une belle plume. La manière dont le Travaux a été dissous dans ton univers mais aussi et surtout, dans les dilemmes de ton personnage, sont d'une pertinence qui fait de ton post un des meilleurs que j'ai lus, et un des plus touchants. Tout est très intelligemment raconté, bien narré, le handicap de ton personnage qui résonne avec l'infirmité de l'Hercule notamment (et je n'oublie pas la fin qui parle de mains tendues, comme par hasard). Très très réussi.
Alexandre Kosma, on voit que quelqu'un est à l'aise avec sa limite de mots quand il se permet de rien sacrifier à ses blagues les plus débiles. Je me suis bien marré perso, le personnage est bien campé avec un style bien personnalisé. Pourquoi parler de l'épreuve en elle-même plus de deux paragraphes quand on peut se foutre de la gueule de Minos tout le trajet tout en mentionnant un autre Interforum et faire plein de références partout ? J'ai pas vu le temps passer. Ah oui, j'ai beaucoup aimé d'intégrer Hercule à ton monde RP (je dis ça, si ça se trouve, tous l'ont fait).
Amelia Moore est une psychopathe, c'est ça ?

Marian Breaks, on part maintenant sur la résolution de l'épreuve dans son ensemble, un gros combat spectaculaire. Et en plus, il y a de la musique, me voilà dégoûté, j'aurais voulu en mettre mais j'ai eu moins de courage (surtout, la tienne est bien placée, elle a terminé pile à la fin de la lecture). La vraie surprise, c'est évidemment d'avoir traduit le lion de Némée par un Pokemon lui ressemblant devenu fou ; super idée, ça montre que tu connais ton univers et ça donne beaucoup de saveurs à cette épreuve mythologique. Si Hercule était dans le monde Pokemon, l'épreuve ne se serait pas déroulée autrement. Dans le grand schéma de l'épreuve 6, c'est une super addition.
Kan Odawara, est-ce que c'est vraiment juste de juger un compatriote ? Bien sûr

Jostoph de Saintébert, c'est le meilleur pseudo jusque-là @_@ Mais surtout, oui un barde qui chante pour réussir la quête, ça fait tellement sens et tu as tout posé par écrit bien sûr, c'est parfait (tu vas nous la chanter en vocal toi-même ?). C'est franchement bien écrit en plus, décidément. et quelques références wonderful pour aller avec. C'est une épreuve tout à fait charmante, c'est toujours le mieux quand quelqu'un va au bout de ses idées, ça se lit comme on boit, bravo pour l'ambition.
Calis Tachibana, bravo pour ta participation ! Ça me donne envie de te poser plusieurs questions pour savoir comment tu as abordé l'épreuve. La grande réussite évidemment, c'est la chute finale toute chouchoute. Moi perso, vu que je vois ça un peu comme des nouvelles, je trouve ça naturel d'avoir des chutes à la fin et je suis content d'en avoir une grâce à toi, merci beaucoup ^^
Cire, enfin une petite fille du rythme ! Il y a des assonances, des allitérations, des rimes extérieures et intérieures et qui sait ce que j'ai loupé encore. Je suis très fan. Un très bon style qui donne un côté innocent à ton personnage qui lui va si bien, et émane de ton épreuve une candeur désarmante, candeur qui se manifeste aussi par la résolution de la quête. Ce n'est plus une quête d'Hercule, c'est un conte de fée. Structure identique et style chantant. Super appropriation.
Kaoren, ohlala, que de style, c'est incroyable. En plus d'une grande culture, on perçoit ça et là fraternité avec la littérature du XIXème siècle (comme une généralité bien sentie). C'est super bien écrit, très drôle et bien tourné. Ton personnage a une densité palpable, il a beaucoup de caractère, on sent la place qu'il prend, on pourrait presque le saisir. Ça m'a sincèrement donné envie de lire plus de Kaoren.
Fenrir Richards, aussi à l'aise en mini-rp qu'en rp solo ? Gros rire sur le commentaire du type à trois têtes et le triopikeur. Style qui tranche toujours dans le vif, ça percute bien, le personnage est toujours con comme il le faut et fonceur. Y a vraiment une énergie d'acharné dans la manière que tu as de jouer Fenrir, c'est ultra-frais jusqu'à changer la structure, ça forme un écrit cohérent de bout en bout et pour moi, c'est toujours un gros plus. Et faire que les boeufs partent à cause des combats, c'est vraiment rusé en vrai, vu qu'encore une fois, ça fait écho à ce qu'est et la manière d'agir de Fenrir.
Ignace, comme Fenrir, je t'ai déjà vu quelque part ! Toujours un style cool à suivre, idem pour le personnage, je commence à le comprendre de plus en plus. Et la chimère en porte d'entrée du multivers devient canon XD On a plus d'Igni cette fois-ci, le style est plus vif, j'aime bien, ça traduit subtilement le changement de personnalité sans que ça ne soit trop brutal. Depuis le début que je te lis, ça me donne envie d'en savoir plus sur ton forum, tu es un bon ambassadeur XD Le rythme est bien géré aussi, tu prends ton temps, c'est cool, ça donne une narration équilibrée entre la prise de mission, la réflexion, l'action, la conclusion.
Opium, le récit est tellement mignon, ça m'a fait une petite bulle dans ma lecture. Et l'audace d'Opium quand il répond au dragon, j'en pouvais plus. J'adore ton Hercule, il me fait vraiment rire, il est parfait. Je m'étais dit que si ça se trouve, Opium allait rien faire pour lui, il allait juste surpasser la mauvaise foi d'Hercule jusqu'à ce que ce dernier bouge son cul pour faire la tâche qui lui est attribuée (après tout, il faut juste "l'aider"). Ça m'a moins fait penser à un conte de fée qu'à un vrai mythe pour le coup (j'adore les mythes), je pense que c'est pour ça que j'ai autant accroché, c'est une surprise totale.
Yagi ! Je te retrouve et comme dans l'épreuve 1, on pense qu'on va aller dans une direction et tu décides d'aller dans une autre, encore plus intéressante. Comme pour Marian, c'est essentiellement un combat, mais ça se marie très très bien avec ton univers. Et dans la seconde partie, on se rend compte que tu exploites excellemment celui-ci, c'est vraiment cool de voir des réflexions intéressantes pour tirer le meilleur de l'épreuve et du contexte du fow duquel tu viens. C'est ta grande qualité manifestement, la cohérence et l'exploitation de l'univers...
Gabriella Barrossa, comme c'est chou. Tu es vraiment partie dans l'aide d'Hercule plutôt que de faire la tâche toute seule, ça crée une dynamique singulière. Je trouve le personnage super chou, de la mise-en-page où les caractères sont plus grands (ce qui me donne l'impression qu'elle est surexcitée, ça lui va très bien) à sa méthode pour voler les bœufs (la vidéo youtube m'a vraiment fait rire). Pas de combat, juste une bonne dose de fun et de "Dios mios", c'est court mais il n'y a pas besoin de plus. J'ai eu mon petit coup de coeur en te lisant.
Jade Hartley, ça fait longtemps que je n'avais pas vu ce style très rp, qui saute souvent les lignes comme les poésies et qui rythme la lecture, c'est un plaisir de te lire, surtout que tu as une belle plume. La manière dont le Travaux a été dissous dans ton univers mais aussi et surtout, dans les dilemmes de ton personnage, sont d'une pertinence qui fait de ton post un des meilleurs que j'ai lus, et un des plus touchants. Tout est très intelligemment raconté, bien narré, le handicap de ton personnage qui résonne avec l'infirmité de l'Hercule notamment (et je n'oublie pas la fin qui parle de mains tendues, comme par hasard). Très très réussi.
Invité
Daria [ILK]

koukou. Je viens vous juger avec mon potit marteau de juge. Fear me
EPREUVE 1
Ashita no Sekai et ILK
On s’attend à un voyage poétique et on se retrouve aveux deux gogoles qui fuient des flics en moto. Je valide l’idée : ‘ D La péripétie est simple mais bien campée, ça se lit sans peine, il y a un côté « feel good » appréciable vu le thème imposé de la positivité et c’est une approche originale !
Ignace ton codage est à la fois très simple et très efficace °u°
MQ et One Piece[b]
« à l’aventure compagnon » ? Ok Lisbeth tu as mon vote /pan
Ashlinn, du rp à la première personne du pluriel ce n’est pas courant et c’est un exercice très difficile ! Un effort appréciable dans ce concours qui vaut bien un potit fraisier.
Le ton léger et insouciant de l’échange colle totalement à une ambiance shonen, du coup c’est très cohérent et agréable à suivre. La fin est limite trop abrupte j’aurais voulu en lire plus ! Très mignon.
[b]Be Wild et Up The Ant
L’approche qui consiste à faire une simple discussion formelle en guise de rencontre, là où tout le monde ou presque se lance dans des aventures épiques, est hyper intéressante. C’était un parti pris risqué et vous vous en êtes très bien tirés. Gg !
Elysion et Master Town
C’était super mignon à lire avec cette trame qui ressemble vraiment à un épisode classique de pokémon ! On sent le respect du matériau originel et ça ça fait vraiment plaisir. (Limite j’entends les OST en fond pendant que je vous lis, heh)
Nesso, le petit rp à la première personne du singulier qui met bieeeeen ! C’est un exercice difficile, ça fait plaisir de voir des gens réussir à taper un bon rp de plusieurs posts sans lâcher l’affaire.
Vibes et Just Married
Le monde est habilement décrit avec peu de mots. C’est très rafraîchissant de pouvoir se faire une image nette du décor sans se taper des tartines de descriptions ! Bien ouej !
Le style d’Encre Noire, fait de phrases courtes et de segments entrecoupés de virgules, est très agréable à lire. On sent la réflexion du personnage progresser en même temps que la lecture avance, ça aide à se mettre dans sa peau et ça rend les posts fluides.
La mise en page d’Inès est un plaisir pour les yeux : c’est simple, clair et reposant ! Donne le code sinon bagarre ‘w’
The Otherlands & L'Entre-Passe
C’est quoi ce truc, là, c’est honteux ! Vous le faites exprès ou quoi ?? Personne ne bouge c’est un hold – up ! Mettez-tout votre talent dans ce sac sans faire d’histoires !!
No joke, excellent rp avec un décor bien planté et des styles diamétralement opposés qui se répondent avec harmonie. En quelques posts le lecteur saisit tout – le ton, les caractères, l’ambiance – et on n’a qu’une envie, voir si le lapin va s’en sortir.
L’absence de code d’Asphodèle ne gêne pas visuellement, contrebalancée par sa mise en page qui est très bonne.
Quelques rares fautes mais dans l'ensemble tout est giga clean et ça ça fait zizir.
Et surtout c’est extrêmement fluide et bien écrit des deux côtés.
Chapeau bas
SAO et Kobe High School
Une rencontre improbable qui m’a vraiment plu. Ça se lit bien, on comprend rapidement les enjeux, les questionnements philosophiques des deux personnages sont bien amenés.
Vos conclusions respectives sont sweet ;w; ça donne envie de savoir ce qu’elles vont devenir par la suite !
EPREUVE 1
Ashita no Sekai et ILK
On s’attend à un voyage poétique et on se retrouve aveux deux gogoles qui fuient des flics en moto. Je valide l’idée : ‘ D La péripétie est simple mais bien campée, ça se lit sans peine, il y a un côté « feel good » appréciable vu le thème imposé de la positivité et c’est une approche originale !
Ignace ton codage est à la fois très simple et très efficace °u°
MQ et One Piece[b]
« à l’aventure compagnon » ? Ok Lisbeth tu as mon vote /pan
Ashlinn, du rp à la première personne du pluriel ce n’est pas courant et c’est un exercice très difficile ! Un effort appréciable dans ce concours qui vaut bien un potit fraisier.
Le ton léger et insouciant de l’échange colle totalement à une ambiance shonen, du coup c’est très cohérent et agréable à suivre. La fin est limite trop abrupte j’aurais voulu en lire plus ! Très mignon.
[b]Be Wild et Up The Ant
L’approche qui consiste à faire une simple discussion formelle en guise de rencontre, là où tout le monde ou presque se lance dans des aventures épiques, est hyper intéressante. C’était un parti pris risqué et vous vous en êtes très bien tirés. Gg !
Elysion et Master Town
C’était super mignon à lire avec cette trame qui ressemble vraiment à un épisode classique de pokémon ! On sent le respect du matériau originel et ça ça fait vraiment plaisir. (Limite j’entends les OST en fond pendant que je vous lis, heh)
Nesso, le petit rp à la première personne du singulier qui met bieeeeen ! C’est un exercice difficile, ça fait plaisir de voir des gens réussir à taper un bon rp de plusieurs posts sans lâcher l’affaire.
Vibes et Just Married
Le monde est habilement décrit avec peu de mots. C’est très rafraîchissant de pouvoir se faire une image nette du décor sans se taper des tartines de descriptions ! Bien ouej !
Le style d’Encre Noire, fait de phrases courtes et de segments entrecoupés de virgules, est très agréable à lire. On sent la réflexion du personnage progresser en même temps que la lecture avance, ça aide à se mettre dans sa peau et ça rend les posts fluides.
La mise en page d’Inès est un plaisir pour les yeux : c’est simple, clair et reposant ! Donne le code sinon bagarre ‘w’
The Otherlands & L'Entre-Passe
C’est quoi ce truc, là, c’est honteux ! Vous le faites exprès ou quoi ?? Personne ne bouge c’est un hold – up ! Mettez-tout votre talent dans ce sac sans faire d’histoires !!
No joke, excellent rp avec un décor bien planté et des styles diamétralement opposés qui se répondent avec harmonie. En quelques posts le lecteur saisit tout – le ton, les caractères, l’ambiance – et on n’a qu’une envie, voir si le lapin va s’en sortir.
L’absence de code d’Asphodèle ne gêne pas visuellement, contrebalancée par sa mise en page qui est très bonne.
Quelques rares fautes mais dans l'ensemble tout est giga clean et ça ça fait zizir.
Et surtout c’est extrêmement fluide et bien écrit des deux côtés.
Chapeau bas

SAO et Kobe High School
Une rencontre improbable qui m’a vraiment plu. Ça se lit bien, on comprend rapidement les enjeux, les questionnements philosophiques des deux personnages sont bien amenés.
Vos conclusions respectives sont sweet ;w; ça donne envie de savoir ce qu’elles vont devenir par la suite !
Daria [ILK]

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Invité
Absynthe


Coucou par ici ! On commence avec les commentaires de l'épreuve 1. Alors ne vous attendez pas à une critique CONSTRUCTIVE je marche plutôt à l'émotion, je ne sais pas forcément expliquer pourquoi tel texte m'a plus plu, maaaaaiiiiiis... J'fais au mieux. Et c'est PAAAARTI !
Lapin et Asphodèle
Vous avez écrit une histoire vraiment bien construite (c'est mon avis et il n'engage que moi hahah), pour ce qui est du début, des péripéties et de la fin.
L'entre-passe a l'air d'un endroit merveilleux et flippant ! J'ai aimé la façon dont vous vous répondiez, très fluide, et j'ai lu ce rp très vite.
Je suis un spectateur fragile. A la fin du deuxième poste de Lapin j'étais comme ca : "NOOOOOON LAPIIIIIIN lui donne pas la maaaaaaaaiiiiiin !". Hem.
Et puis juste après, "OUIIII la perruque l'a sauvé ! o/"
L'histoire était très bien, rythmée, ce contre-sauvetage, je m'y attendais pas, vraiment c'était un super duo ! Lapin est marrant, une vraie tête à claques et Asphodèle... Cette plume ! Tu écris si bien o/ Bref, j'ai adoré, j'voudrais bien là suite.
Ines et André
Hey hey ! Votre histoire démarre très fort, et se calme crescendo. J'ai bien aimé le coup du rattrape de post-it en l'air, c'était sympa, ca fonctionnait bien et aussi le personnage d'André sous sa forme de libellule, c'était assez fun en soit. Imaginer une libellule équipée d'un carnet et d'un stylo ca me fait bien rire j'avoue ! Ce rp mériterait une suite, afin de découvrir si Inès et les autres parviennent ou non à rentrer chez eux !
Aëlia et Nessa
J'aime les caractères de vos personnages, et le fait qu'ils soient plutôt curieux qu'effrayés par l'inconnu(e). Le ton est différent de ce que j'ai pu lire précédemment, et c'est intéressant de voir la façon très simple qu'ils ont d'interagir l'un avec l'autre et de se comprendre. C'était très agréable à lire. Je ne connais aucun des Pokémons présents dans le rp mais ce n'est pas dérangeant et ca n'empêche pas de comprendre ce qui est écrit ! J'ai un faible pour le style d'écriture de Nessa que j'ai trouvé doux. Merci à vous deux pour ce joli duo !
Reynauld et Fenrir
Fenrir et la modestie : "Bon, j'espère que vous gagnerez quand même. Et puis si un jour vous avez besoin du meilleur dresseur de tout Atlas, vous savez à quelle porte toquer." J'ai ri.
Et le Tiplouf de Reynauld m'a bien fait marrer aussi. J'aurais bien aimé en apprendre plus sur l'histoire des pokémons sauvages même si Fenrir s'en fout. C'est assez fun de réunir deux univers ou il y a des pokémons, et au fil de leur discussion on se rend bien compte de la différence d'un endroit à l'autre !
Ashlinn et Lisbeth
Alors déjà... J'ADORE l'univers de One Piece donc... Mon avis est biaisé. Mais. J'ai adoré vos deux personnages. Lisbeth est intrigante avec ses dons, et en même temps c'est un peu madame tout le monde qui arrive dans un univers fictif qu'elle connaît, et c'est très plaisant. Je me suis identifié facilement au personnage. Quand au capitaine, elle est cool, je l'aime bien et le duo fonctionne très bien, j'ai beaucoup aimé votre rp !
Ignace et Owen
Alors pour commencer... J'ai adoré votre échange. Que les deux personnages arrivent dans un endroit que ni l'un ni l'autre ne connaisse, déjà, ca change, et c'était vraiment bien trouvé. Et aussi le déroulé de l'histoire, j'ai adoré. On passe de deux étrangers qui suivent un policier à une histoire de pucage de cerveaux, jusqu'à une folle proposition, comme voler une voiture. I love it !
Et j'aime aussi l'humour distillé dans le texte. Ca commence tot : -"Tu devrais faire gaffe mec ! On dirait que tu t'es fait rouler dessus par un gang d'escargots !" ... J'ai éclaté de rire x'). J'ai aimé votre façon d'écrire à tout les deux et je me suis vraiment retrouvée plongée dans ce japon futuriste étrange.
Votre rp est celui que j'ai préféré pour l'épreuve 1. C'était une super collaboration et j'ai adoré !
Yagi et Moon
J'aime beaucoup l'univers d'SAO et aussi la façon d'ou le rp est tourné, et les interrogations de Yagi au sujet de Moon, et les interrogations de Moon pour essayer de trouver un sens à ce qui lui arrive. J'ai trouvé une dimension psychologique dans votre texte et un questionnement sur l'autre très appréciable. Je trouve que ca sonne "juste" si je peux le dire comme ca, et j'ai apprécié de vous lire. Vous avez chacun-e une écriture fluide et agréable qui se complète bien.
POUR RESUMER : Vous départager n'a pas été si évident et c'est un plaisir de voir une première épreuve si bien écrite !
Absynthe

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— Just Married —
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02/05/2022
Allez, c'est parti pour la quatrième partie. Je fais un peu au hasard, pour le suspense.
Commençons par Yong-Sun et Hyll qui se sont emparés du sujet d'une manière assez sensible en se concentrant sur Alice ce qui donne chez le premier un post très mignon et chez le second, un décalage efficace. Puis je suis très allergique au pollen donc je parle actuellement comme Alice, empathie immédiate. J'aime beaucoup la structure des deux rps en miroir, c'est vraiment une bonne ambition et avec ce sujet, je pense que j'aurais emprunté votre voie aussi. Et les plumes sont quali, bien entendu.
Anna, Flavius, wtf ? A peine aie-je commencé de lire l'épreuve 4 que vous tentez déjà de rafler l'or ? Qu'est-ce que ce style Anna, tu sors de la Horde du Contrevent ? Et tu fous n'importe quoi dans ton post parce que c'est ça le thème finalement, c'est le bordel intégral ? Va plutôt écrire un roman ! Et Flavius, ça t'éclate d'élancer ta plume pour souligner l'action (et le poème) ? T'aimes bien ça, le jubilatoire ? Beaucoup beaucoup d'ambitions, de coller au thème par la folie, le changement de ton, le poème bien sûr, la rage guerrière ensuite. Ça joue sur la perturbation, l'écart anarchique, c'est vraiment vraiment fou, dans les deux sens du terme.
Roselia, tu continues à prouver que le contexte de SAO peut être adapté dans n'importe quelle situation, ça a l'air d'être du pain béni de pouvoir justifier toutes les épreuves naturellement ^^ Puis j'aime bien que la folie soit plus représentée par le côté aléatoire d'une quête mal comprise ou de PNJ chelous comme tu as fait, ça fonctionne bien. Et Alec qui envoie son petit twist dans l'histoire et dans la structure, affrontant la prose avec des vers. Je suis très friand de ce genre d'ambitions de casser le moule. Et d'avoir une joueuse enfermée dans un jeu vidéo avec un hacker, c'est une combinaison très cool que vous avez exploité, bien vu ! Et vous avez un énorme acrostiche.
Kan et Moon, ça fait plaisir de voir deux rpistes que j'ai bien aimés dans un même endroit, c'est Avengers 1 pour moi @_@ Je pense que ce qui claque le plus, c'est déjà le thème du miroir que vous avez embrassé (fufu) à pleine bouche. C'est Kan le premier posteur qui raconte l'histoire à l'envers et vous vous êtes les donnés les répliques de l'un et de l'autre. Quoi faire de mieux ? Puis l'histoire est drôle ! C'est limite dommage qu'on comprenne pourquoi Kan a blessé Moon avec sa carte dès le début, ça aurait peut-être fait une jolie surprise, une chute parfaite ? Parce que c'est une super idée, c'est tellement triste pour Moon, je suis rentré en empathie direct. On sent la complicité entre les deux partenaires, qui jouent vraiment ensemble (c'est pas du tout le cas général dans les rps duos donc c'était une nouveauté très bienvenue). Très très très solide.
Alessio et Helena, vous êtes partis pour du concis, ce n'est pas bête que le rp passe à toute vitesse vu que ça surligne la vivacité de l'action. C'est dur à suivre mais ce n'est pas forcément un défaut : perdre le lecteur dans l'action est aussi une manière de respecter un thème qui met l'abscons au premier plan. Moins porter le thème sur le goûter que sur les éléments du goûter est intéressant, c'est une manière ingénieuse d'aborder l'épreuve. Et évidemment, c'est une prise facile pour appliquer le miroir en inversant les épreuves d'abord, puis en rendant les deux partenaires complémentaires dans la manière de les aborder. Pas mal d'idées en si peu de mots, en fait...
Panpan le lapin et Kaléalisse, palme d'or de la pipouterie de l'épreuve 4. Déjà, tous les deux, vous écrivez franchement bien ; c'est poétique et rythmé d'abord (notamment via les rimes intérieures) et c'est précision et haute-volée ensuite. J'ai trouvé ça tellement bien vu comme twist de partir d'une Alice pour se rendre compte que ce n'est pas une PNJ mais la seconde joueuse ; et quand on voit la gentillesse d'un côté, puis sa réception dans l'autre, c'est mon cœur qui fond. Deux belles plumes pour une belle histoire, en bref, une excellente surprise. Oh, et bonus parce que le thème Alice est très bien respecté.
Enfin, Marinette et Yuta, le dernier rp de l'épreuve 4. Evidemment, il y a la structure en miroir des lieux et des situations, mais la véritable exploitation du thème est ailleurs, et est excellente : Marinette est nouvelle, maladroite, méprisée, peu éloquente, Yuta est un vétéran apprécié de tous expert. Pour moi, cette idée très cool, c'est votre grande force ! Et étrangement, voulu ou non, ça se répercute dans le style : le premier est plus erratique, plus abstrait, toujours surpris, alors que le second est léger, patient, à l'aise. Je dirais même plus, découvrir l'univers avec Marinette renforce l'impression de gêne et de réaction face aux difficultés, puis retrouver ce même monde, au second post, qu'on connaît mieux avec un personnage qui le connaît lui aussi, c'est un délice sucré. Votre rp est vraiment plus que la somme des deux parties grâce à vous deux ; je ne sais pas si ça vient de réflexions ou intuitions, mais je veux du rab.
Commençons par Yong-Sun et Hyll qui se sont emparés du sujet d'une manière assez sensible en se concentrant sur Alice ce qui donne chez le premier un post très mignon et chez le second, un décalage efficace. Puis je suis très allergique au pollen donc je parle actuellement comme Alice, empathie immédiate. J'aime beaucoup la structure des deux rps en miroir, c'est vraiment une bonne ambition et avec ce sujet, je pense que j'aurais emprunté votre voie aussi. Et les plumes sont quali, bien entendu.
Anna, Flavius, wtf ? A peine aie-je commencé de lire l'épreuve 4 que vous tentez déjà de rafler l'or ? Qu'est-ce que ce style Anna, tu sors de la Horde du Contrevent ? Et tu fous n'importe quoi dans ton post parce que c'est ça le thème finalement, c'est le bordel intégral ? Va plutôt écrire un roman ! Et Flavius, ça t'éclate d'élancer ta plume pour souligner l'action (et le poème) ? T'aimes bien ça, le jubilatoire ? Beaucoup beaucoup d'ambitions, de coller au thème par la folie, le changement de ton, le poème bien sûr, la rage guerrière ensuite. Ça joue sur la perturbation, l'écart anarchique, c'est vraiment vraiment fou, dans les deux sens du terme.
Roselia, tu continues à prouver que le contexte de SAO peut être adapté dans n'importe quelle situation, ça a l'air d'être du pain béni de pouvoir justifier toutes les épreuves naturellement ^^ Puis j'aime bien que la folie soit plus représentée par le côté aléatoire d'une quête mal comprise ou de PNJ chelous comme tu as fait, ça fonctionne bien. Et Alec qui envoie son petit twist dans l'histoire et dans la structure, affrontant la prose avec des vers. Je suis très friand de ce genre d'ambitions de casser le moule. Et d'avoir une joueuse enfermée dans un jeu vidéo avec un hacker, c'est une combinaison très cool que vous avez exploité, bien vu ! Et vous avez un énorme acrostiche.
Kan et Moon, ça fait plaisir de voir deux rpistes que j'ai bien aimés dans un même endroit, c'est Avengers 1 pour moi @_@ Je pense que ce qui claque le plus, c'est déjà le thème du miroir que vous avez embrassé (fufu) à pleine bouche. C'est Kan le premier posteur qui raconte l'histoire à l'envers et vous vous êtes les donnés les répliques de l'un et de l'autre. Quoi faire de mieux ? Puis l'histoire est drôle ! C'est limite dommage qu'on comprenne pourquoi Kan a blessé Moon avec sa carte dès le début, ça aurait peut-être fait une jolie surprise, une chute parfaite ? Parce que c'est une super idée, c'est tellement triste pour Moon, je suis rentré en empathie direct. On sent la complicité entre les deux partenaires, qui jouent vraiment ensemble (c'est pas du tout le cas général dans les rps duos donc c'était une nouveauté très bienvenue). Très très très solide.
Alessio et Helena, vous êtes partis pour du concis, ce n'est pas bête que le rp passe à toute vitesse vu que ça surligne la vivacité de l'action. C'est dur à suivre mais ce n'est pas forcément un défaut : perdre le lecteur dans l'action est aussi une manière de respecter un thème qui met l'abscons au premier plan. Moins porter le thème sur le goûter que sur les éléments du goûter est intéressant, c'est une manière ingénieuse d'aborder l'épreuve. Et évidemment, c'est une prise facile pour appliquer le miroir en inversant les épreuves d'abord, puis en rendant les deux partenaires complémentaires dans la manière de les aborder. Pas mal d'idées en si peu de mots, en fait...
Panpan le lapin et Kaléalisse, palme d'or de la pipouterie de l'épreuve 4. Déjà, tous les deux, vous écrivez franchement bien ; c'est poétique et rythmé d'abord (notamment via les rimes intérieures) et c'est précision et haute-volée ensuite. J'ai trouvé ça tellement bien vu comme twist de partir d'une Alice pour se rendre compte que ce n'est pas une PNJ mais la seconde joueuse ; et quand on voit la gentillesse d'un côté, puis sa réception dans l'autre, c'est mon cœur qui fond. Deux belles plumes pour une belle histoire, en bref, une excellente surprise. Oh, et bonus parce que le thème Alice est très bien respecté.
Enfin, Marinette et Yuta, le dernier rp de l'épreuve 4. Evidemment, il y a la structure en miroir des lieux et des situations, mais la véritable exploitation du thème est ailleurs, et est excellente : Marinette est nouvelle, maladroite, méprisée, peu éloquente, Yuta est un vétéran apprécié de tous expert. Pour moi, cette idée très cool, c'est votre grande force ! Et étrangement, voulu ou non, ça se répercute dans le style : le premier est plus erratique, plus abstrait, toujours surpris, alors que le second est léger, patient, à l'aise. Je dirais même plus, découvrir l'univers avec Marinette renforce l'impression de gêne et de réaction face aux difficultés, puis retrouver ce même monde, au second post, qu'on connaît mieux avec un personnage qui le connaît lui aussi, c'est un délice sucré. Votre rp est vraiment plus que la somme des deux parties grâce à vous deux ; je ne sais pas si ça vient de réflexions ou intuitions, mais je veux du rab.
Invité
Yukio Kaede [MQ]


Cette fois-ci, c’est à mon tour d’écrire un commentaire sur toutes les fabuleuses participations de nos champions d’amour !

Donc comme les autres avant moi, je vais faire ça étape par étape ! Et donc on commence ici avec Pocahontas !
Le premier que j’ai lu, c’est le RP de White et Asphodèle. Et comment vous dire ça simplement ? J’ai adoré. On se laisse entraîner par la tension, on DOIT lire la suite. À tout moment on veut savoir si le lapin va s’en sortir. Et bon, pour ma part j’ai fait

Puis c’est au tour d’Inès et André. Là aussi on a des réponses qui s’enchaînent vite et bien ! On découvre le monde avec Inès, personnellement, comme je n’avais pas vu la présentation d’André, j’ai aussi été très surprise de voir qu’elle faisait des signes à un insecte XD Vous avez tous les deux des styles qui se lisent super bien, sans coupure, et ça fait plaisir ! En espérant qu’Inès et André ne retombent pas sur un chien robot à ressorts ! XD

Venons-en donc aux Pokémon maintenant ! Bon comme j’adore l’univers à la base, j’vais pas développer, j’aurai été comme Aëlia si j’étais tombée sur ce monde IRL ! OwO On a encore des roleplayers de talent, tout se lit super vite

Fenrir, Reynauld… On avait pas de baston, pas de tension pour la vie des personnages et c’était pas plus mal, bien au contraire ! On a eu le droit à deux univers Pokémon très différents, avec un personnage sage et expérimenté, habitué à la survie, à la baston, et son opposé, un jeune insouciant, qui prend la vie comme elle est. Et tout ça dans une rencontre charmante ! Je me suis laissée emportée, tout se lisait super bien et j’ai beaucoup apprécié vous lire !

Au tour de Lisbeth et Ashlinn, maintenant ! Comme précédemment, votre histoire m’a bien plu ! Et, au risque de me répéter, c’était agréable à lire ! L’autochtone a ainsi plus appris sur le monde de la voyageuse que l’inverse, et ce concept était finalement amusant et changeant ! D’ailleurs, c’était la première fois que je voyais un RP à « nous » et je suis bluffée par la maîtrise. J’ai beaucoup apprécié vous lire, je dois avouer. Merci à tous.tes les deux !

Puis il y a Owen et Ignace. On avait là un RP plein de surprise, de course poursuite, puis encore de surprise, qui m’a fait sourire plus d’une fois. Les séparations m’ont fait ricaner, j’avoue que je ne pensais pas que vous iriez jusque là, malgré le RP qui s’y prêtait particulièrement bien ! Et le fait d’avoir deux personnages qui débarquaient dans l’univers de JM est unique dans cette session, c’était très agréable et intéressant ! En tout cas, merci à vous deux pour ces émotions, j’ai franchement kiffé !

Et pour finir… Moon et Yagi ! Votre rencontre était pleine de poésie, malgré le caractère rugueux de l’hiver, les craintes des deux demoiselles et la dure vérité dans laquelle elles sont coincées. Quelque part, j’aurais voulu que Yagi donne un message à Moon et que Moon retourne chez elle, mais… Yagi avait pas tort finalement. C’était beau et triste, j’ai plein d’amour pour vos personnages. Merci à vous aussi

Yukio Kaede [MQ]

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Invité
Nath Elysion

Up the Ant & Just Married : Cian et son monstre sont super crédibles. Ce moyen d'expression est tellement sous côté alors qu'on dit tellement avec l'art bravo pour l'idée. Ce cris libérateur il fait tellement de bien au perso et au lecteur bravo. Le déménagement en écho c'est bien trouvé bravo. Salopiolis m'a fait beaucoup rire et cette maîtrise du passif agressif est magistrale. Le parallèle adolescent enfant qui est fait est très interessant également.
Ilukaan& the Othelands : Pantoufle et insecticide je note pour les mettre sur ma table de nuit. Mais ça n'a pas l'air efficace pour un pladoyer au tribunal des jouets impitoyable. Tribunal qui est un écho extrêmement bien trouvé chapeau les artistes. Absynthe cette pauvre choupette
son procés fait froid dans le dos/ Vous écrivez vraiment méga bien toustes les deux !
Entre-Passe & Elysion : Belle le pudding roux; Ce texte est prenant du début à la fin et cette métaphore de fin est extraordinaire et votre écho est si touchant si beau trouver de l'aide dans la confrontation avec ses vieux jouets chapeau ! Loupiote est également très très touvhant et je ne m'attendais tellement cette fin bravo pour avoir su créer de la surprise en plus des autres émotions !
SAO & VIBES : Je suis beaucoup trop d'accord avec vos jouets ça me fait rire. Parce que j'ai hoché de la tête quand sophie parlait pour lui montrer mon approbation et puis pareil avec la dernière intervention des jouets de notre scientifique. d'ailleurs mention spéciale à la phrase " Je n'ai pas le temps pour les délires d'un objet " qui m'a presque fait pleurer de rire
Kobe High School & Be-Wild : Koneko c'est le nom de famille de Nath ça m'a fait bug hahahaha. Votre écho dans l'abandon est clair et brise mon petit coeur comme du cristal. Noah est super attachant son voeux m'a presque tiré des larmes. Bravo à vous deux pour votre style d'écriture il faut le souligner.
OPR & Master Town : Ca fait du bien de voir que les jouets n'ont pas toujours raison et que des perso peuvent les remettre à leur place. Merci beaucoup pour ça . De plus j'ai tellement adoré vous lire à la suite l'un de l'autre que je n'arrive pas à faire de commentaire séparé. Vos styles se marrient bien. Bref je vous ai trop aimé ensemble.
Ilukaan& the Othelands : Pantoufle et insecticide je note pour les mettre sur ma table de nuit. Mais ça n'a pas l'air efficace pour un pladoyer au tribunal des jouets impitoyable. Tribunal qui est un écho extrêmement bien trouvé chapeau les artistes. Absynthe cette pauvre choupette

Entre-Passe & Elysion : Belle le pudding roux; Ce texte est prenant du début à la fin et cette métaphore de fin est extraordinaire et votre écho est si touchant si beau trouver de l'aide dans la confrontation avec ses vieux jouets chapeau ! Loupiote est également très très touvhant et je ne m'attendais tellement cette fin bravo pour avoir su créer de la surprise en plus des autres émotions !
SAO & VIBES : Je suis beaucoup trop d'accord avec vos jouets ça me fait rire. Parce que j'ai hoché de la tête quand sophie parlait pour lui montrer mon approbation et puis pareil avec la dernière intervention des jouets de notre scientifique. d'ailleurs mention spéciale à la phrase " Je n'ai pas le temps pour les délires d'un objet " qui m'a presque fait pleurer de rire

Kobe High School & Be-Wild : Koneko c'est le nom de famille de Nath ça m'a fait bug hahahaha. Votre écho dans l'abandon est clair et brise mon petit coeur comme du cristal. Noah est super attachant son voeux m'a presque tiré des larmes. Bravo à vous deux pour votre style d'écriture il faut le souligner.
OPR & Master Town : Ca fait du bien de voir que les jouets n'ont pas toujours raison et que des perso peuvent les remettre à leur place. Merci beaucoup pour ça . De plus j'ai tellement adoré vous lire à la suite l'un de l'autre que je n'arrive pas à faire de commentaire séparé. Vos styles se marrient bien. Bref je vous ai trop aimé ensemble.
Nath Elysion

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C'est parti pour l'épreuve 5, je vais me débarrasser de ça maintenant parce qu'il y a encore une fois, beaucoup trop de monde pour que je fasse ça sereinement.
On va commencer par Oboro, c'est de circonstance parce que de mémoire, les gens avaient kiffé avoir une épreuve pareille, donc tomber sur une hurluberlu qui se pose en contre inrp, c'est déjà drôle. Le quatrième mur est aux oubliettes en plus, on a fait le pari sur l'humour plutôt que de la sensiblerie (j'ai l'impression que c'était inévitable vu le personnage principal). Par contre, je suis un boomer de l'informatique et je précise, c'est pas possible de lire les caractères de l'entité facilement pour moi >< Pour le reste, c'est bien écrit (avec des fulgurances que je garde en tête en plus), y a beaucoup d'énergie et j'ai souri plusieurs fois devant les événements ^^ De manière générale, j'aime la vulgarité et les partis pris radicaux.
Kirito qui nous invite à sa danse macabre et autant la musique est évidente, autant elle est agréablement surprenante pour accompagner pour l'idée originale de Kirito : son partenaire est une épée et une danse avec elle ne signifie rien d'autre qu'un combat ou des combats (et évidemment, avec d'anciens adversaires). La plume se lit comme on boit, ça coule très bien et on sent qu'il y a eu un effort appliqué. Et encore une fois, les joueurs de SAO savent parfaitement traduire leur univers pour s'adapter aux épreuves et trouver des solutions pour garder les réactions des personnages naturelles.
L'ombre, première à attaquer le sujet de front, buahaha ! Déjà, premièrement, quel style ! Moi, je ne jure que par les phrases longues et je ne pose qu'un point quand je veux respirer, tomber sur une antithèse, c'est toujours une super expérience surtout quand c'est bien géré comme toi. Avec des phrases, tu peux mieux choisir tes mots qui sont limités et accentuer leur effet sur le lecteur. Super idée quand il s'agit de faire passer plein de sentiments facilement. Le post est très touchant et merci pour le récapitulatif en intro, il m'a été utile plusieurs fois ^^ Très mignon, j'en veux plus !
Cathleen, on part aussi dans la tragique histoire d'amour au Royaume des Morts, je suis toujours friand de musiques pour cette épreuve, tu en as mis trois ! Ca permet de changer les ambiances et mine de rien, dans une épreuve aux mots limitées, à faire s'étirer la soirée (je n'ai juste pas mis la dernière pour éviter de chialer, je suis un grand sensible). Je crois beaucoup aux paroles prononcées par les personnages, ça rend l'histoire d'autant plus vraie. Très beau.
Sonate, un parti pris assez abscons sur le thème, c'est toujours risqué et j'applaudis le risque. Mais ce que j'applaudis aussi, c'est quand on maîtrise son sujet, ici le solfège, ton post devient plus précis et authentique, ça aide largement à faire corps avec le personnage. La plume est belle, et "beau", je pense que c'est le meilleur adjectif qui puisse qualifier ce que tu as fait ^^
Jill, tu prends en contre le style de l'Ombre, tu es comme moi, en plein dans les phrases longues, c'est un style plus rond et moins haché, je suis heureux ^^ Tu es aussi partie moins sur une personne chère mais plus sur deux inconnus (?), des figures parentales qui vont amener à l'acceptation de soi via le déterminisme, c'est sympa comme idée. Puis les jeux des reflets permettent d'aborder le thème avec une douceur visuelle, c'est très plaisant. J'aurais aimé lire la fiche de Jill avant, je pense que ça démultiplie l'impact de ce qu'elle vit ^^
Tomoe, une nouvelle histoire pour apprendre à s'aimer ^^ Parmi les gens qu'on peut retrouver, parmi les plus touchants sont les grands-parents ("les parents peuvent ne pas aimer leur enfant, mais un grand-parent ne peut qu'aimer ses petits-enfants", citation approximative d'Hugo). Cette idée déjà rend le récit doux, ça charrie beaucoup. Intéressant de faire revenir quelqu'un qui n'est pas forcément cher ensuite à Tomoe, ça permet d'aborder ses soucis personnels d'une manière moins frontale vu que c'est avec cette inconnue qu'elle aura la leçon qu'elle attendait. Beaucoup d'amour, c'est le rp de la positivité.
Asphodèle, j'ai déjà les cheveux dans la bouche et ton cul est déjà assez blanchi par mes soins. Blablabla, oui, c'est une des plus belles plumes que j'ai lues, blablabla, y a-t-il quelqu'un de meilleur pour travailler l'ambiance, ou synthétiser par la mise en phrase la personnalité toute douce, réprimée et perdue d'Asphodèle, blablabla, très beaux mots d'amour, blablabla, c'est chou en plus comme s'il y avait besoin de ça.
Daria. "C’était magnifique. Et Daria s’en moquait." La caractérisation d'un personnage en moins de dix mots, succulent. Ce qui rend d'autant plus impactant le choc des retrouvailles. Puis ensuite une superbe anaphore, mais moins superbe encore que le non-dit de la fin où les deux personnages ne vont rien se dire mais tout comprendre. Le "show don't tell", ce n'est pas qu'au cinéma. La grande puissance du texte, c'est sa mise-en-scène ; tout ce que t'as pris comme décision est réussie Daria, c'est un de mes textes préférés haut la main. Merci.
Alessio, comme je te retrouve, tu étais avec une partenaire et maintenant, tu es seul. Transition parfaite pour un personnage qui ne sera pas hanté, lui. Parce que tout le monde est encore vivant de son côté ; ça aurait pu être drôle mais le moment est plutôt à l'introspection, comme pour faire un point sur sa vie, quand il est sur le pont de la mort. J'ai vu des fulgurances dans l'écriture qui sont très cools, il y a un peu de sagesse épicurienne et Alessio repart, le texte est court, mais pourquoi faire long quand le personnage au final, n'a pas grand-chose à faire avec l'au-delà ? Texte très apaisant et inspirant.
Luwei, un nouveau pour attaquer le thème frontalement. J'aime beaucoup l'idée que ça soit après un combat que les morts arrivent, que ça soit après une pensée d'abandon, comme si c'était ça qui avait réduit la frontière entre les vivants et les esprits. Et bien sûr, une chanson de fin, je prends tous les jours. Pour un thème de danse macabre, ça a toujours sa place et ça demande un effort auquel je répondrais toujours positivement. Et la procession de spectres, c'est un super visuel.
Mary, c'est une histoire très déchirante que tu nous as pondus, mon petit cœur a flanché. Et le petit twist de fin ne fait qu'appuyer sur les douleurs de l'héroïne tout en ancrant le texte dans la réalité, pas de fantaisie, juste une farce cruelle très terre-à-terre. Et les deux musiques font largement le taff.
Aki, on part en plein dans le thème de la fête des morts, c'est finalement assez rare. Un grand frère, ça marche toujours, ça parle bien, et les deux personnages profitent ensemble de tout ce que le contexte peut apporter. En faire un spectre est une bonne idée aussi : le moment où le frère disparaît et qu'Aki se retrouve toute seule parmi des danseurs en duo est vraiment beau, c'est pertinent à plusieurs degrés. Et consciemment ou pas, tu as compris que le thème portait sur Coco, les organisateurs doivent apprécier ^^
Et on boucle avec Ryuji qui apporte une double rencontre, avec le père (vivant) puis le grand-père (mort). C'est une super idée d'apporter un autre personnage lié à la perte, ça apporte beaucoup de relief puis ça ancre le récit dans le réel. C'est un peu le texte Ghibli du lot pour moi, avec cet amour de la magie et de la réalité combinés. Et avec les vivants, on pleure, avec les mots, on rie : super manière de parler de la morale de l'histoire dans le texte.
On va commencer par Oboro, c'est de circonstance parce que de mémoire, les gens avaient kiffé avoir une épreuve pareille, donc tomber sur une hurluberlu qui se pose en contre inrp, c'est déjà drôle. Le quatrième mur est aux oubliettes en plus, on a fait le pari sur l'humour plutôt que de la sensiblerie (j'ai l'impression que c'était inévitable vu le personnage principal). Par contre, je suis un boomer de l'informatique et je précise, c'est pas possible de lire les caractères de l'entité facilement pour moi >< Pour le reste, c'est bien écrit (avec des fulgurances que je garde en tête en plus), y a beaucoup d'énergie et j'ai souri plusieurs fois devant les événements ^^ De manière générale, j'aime la vulgarité et les partis pris radicaux.
Kirito qui nous invite à sa danse macabre et autant la musique est évidente, autant elle est agréablement surprenante pour accompagner pour l'idée originale de Kirito : son partenaire est une épée et une danse avec elle ne signifie rien d'autre qu'un combat ou des combats (et évidemment, avec d'anciens adversaires). La plume se lit comme on boit, ça coule très bien et on sent qu'il y a eu un effort appliqué. Et encore une fois, les joueurs de SAO savent parfaitement traduire leur univers pour s'adapter aux épreuves et trouver des solutions pour garder les réactions des personnages naturelles.
L'ombre, première à attaquer le sujet de front, buahaha ! Déjà, premièrement, quel style ! Moi, je ne jure que par les phrases longues et je ne pose qu'un point quand je veux respirer, tomber sur une antithèse, c'est toujours une super expérience surtout quand c'est bien géré comme toi. Avec des phrases, tu peux mieux choisir tes mots qui sont limités et accentuer leur effet sur le lecteur. Super idée quand il s'agit de faire passer plein de sentiments facilement. Le post est très touchant et merci pour le récapitulatif en intro, il m'a été utile plusieurs fois ^^ Très mignon, j'en veux plus !
Cathleen, on part aussi dans la tragique histoire d'amour au Royaume des Morts, je suis toujours friand de musiques pour cette épreuve, tu en as mis trois ! Ca permet de changer les ambiances et mine de rien, dans une épreuve aux mots limitées, à faire s'étirer la soirée (je n'ai juste pas mis la dernière pour éviter de chialer, je suis un grand sensible). Je crois beaucoup aux paroles prononcées par les personnages, ça rend l'histoire d'autant plus vraie. Très beau.
Sonate, un parti pris assez abscons sur le thème, c'est toujours risqué et j'applaudis le risque. Mais ce que j'applaudis aussi, c'est quand on maîtrise son sujet, ici le solfège, ton post devient plus précis et authentique, ça aide largement à faire corps avec le personnage. La plume est belle, et "beau", je pense que c'est le meilleur adjectif qui puisse qualifier ce que tu as fait ^^
Jill, tu prends en contre le style de l'Ombre, tu es comme moi, en plein dans les phrases longues, c'est un style plus rond et moins haché, je suis heureux ^^ Tu es aussi partie moins sur une personne chère mais plus sur deux inconnus (?), des figures parentales qui vont amener à l'acceptation de soi via le déterminisme, c'est sympa comme idée. Puis les jeux des reflets permettent d'aborder le thème avec une douceur visuelle, c'est très plaisant. J'aurais aimé lire la fiche de Jill avant, je pense que ça démultiplie l'impact de ce qu'elle vit ^^
Tomoe, une nouvelle histoire pour apprendre à s'aimer ^^ Parmi les gens qu'on peut retrouver, parmi les plus touchants sont les grands-parents ("les parents peuvent ne pas aimer leur enfant, mais un grand-parent ne peut qu'aimer ses petits-enfants", citation approximative d'Hugo). Cette idée déjà rend le récit doux, ça charrie beaucoup. Intéressant de faire revenir quelqu'un qui n'est pas forcément cher ensuite à Tomoe, ça permet d'aborder ses soucis personnels d'une manière moins frontale vu que c'est avec cette inconnue qu'elle aura la leçon qu'elle attendait. Beaucoup d'amour, c'est le rp de la positivité.
Asphodèle, j'ai déjà les cheveux dans la bouche et ton cul est déjà assez blanchi par mes soins. Blablabla, oui, c'est une des plus belles plumes que j'ai lues, blablabla, y a-t-il quelqu'un de meilleur pour travailler l'ambiance, ou synthétiser par la mise en phrase la personnalité toute douce, réprimée et perdue d'Asphodèle, blablabla, très beaux mots d'amour, blablabla, c'est chou en plus comme s'il y avait besoin de ça.
Daria. "C’était magnifique. Et Daria s’en moquait." La caractérisation d'un personnage en moins de dix mots, succulent. Ce qui rend d'autant plus impactant le choc des retrouvailles. Puis ensuite une superbe anaphore, mais moins superbe encore que le non-dit de la fin où les deux personnages ne vont rien se dire mais tout comprendre. Le "show don't tell", ce n'est pas qu'au cinéma. La grande puissance du texte, c'est sa mise-en-scène ; tout ce que t'as pris comme décision est réussie Daria, c'est un de mes textes préférés haut la main. Merci.
Alessio, comme je te retrouve, tu étais avec une partenaire et maintenant, tu es seul. Transition parfaite pour un personnage qui ne sera pas hanté, lui. Parce que tout le monde est encore vivant de son côté ; ça aurait pu être drôle mais le moment est plutôt à l'introspection, comme pour faire un point sur sa vie, quand il est sur le pont de la mort. J'ai vu des fulgurances dans l'écriture qui sont très cools, il y a un peu de sagesse épicurienne et Alessio repart, le texte est court, mais pourquoi faire long quand le personnage au final, n'a pas grand-chose à faire avec l'au-delà ? Texte très apaisant et inspirant.
Luwei, un nouveau pour attaquer le thème frontalement. J'aime beaucoup l'idée que ça soit après un combat que les morts arrivent, que ça soit après une pensée d'abandon, comme si c'était ça qui avait réduit la frontière entre les vivants et les esprits. Et bien sûr, une chanson de fin, je prends tous les jours. Pour un thème de danse macabre, ça a toujours sa place et ça demande un effort auquel je répondrais toujours positivement. Et la procession de spectres, c'est un super visuel.
Mary, c'est une histoire très déchirante que tu nous as pondus, mon petit cœur a flanché. Et le petit twist de fin ne fait qu'appuyer sur les douleurs de l'héroïne tout en ancrant le texte dans la réalité, pas de fantaisie, juste une farce cruelle très terre-à-terre. Et les deux musiques font largement le taff.
Aki, on part en plein dans le thème de la fête des morts, c'est finalement assez rare. Un grand frère, ça marche toujours, ça parle bien, et les deux personnages profitent ensemble de tout ce que le contexte peut apporter. En faire un spectre est une bonne idée aussi : le moment où le frère disparaît et qu'Aki se retrouve toute seule parmi des danseurs en duo est vraiment beau, c'est pertinent à plusieurs degrés. Et consciemment ou pas, tu as compris que le thème portait sur Coco, les organisateurs doivent apprécier ^^
Et on boucle avec Ryuji qui apporte une double rencontre, avec le père (vivant) puis le grand-père (mort). C'est une super idée d'apporter un autre personnage lié à la perte, ça apporte beaucoup de relief puis ça ancre le récit dans le réel. C'est un peu le texte Ghibli du lot pour moi, avec cet amour de la magie et de la réalité combinés. Et avec les vivants, on pleure, avec les mots, on rie : super manière de parler de la morale de l'histoire dans le texte.
Invité
Nath de Elysion

Epreuve 3 petit loupé de ma part desoulé 
Miraculous quest-Delicious Evil & Ashita No Sekai : Déjà très joli codage à vous deux j'admire la présentation. Puis quel écho on se croirait dans toy story pour de vrai. J'ai ressenti physiquement la phrase "il fait vide ici". Vos deux personnages sont attachant chacuhn à leur manière et vos écriture également quelque chose de plus doux pour Yukio et quelque cchose de plus terre à terre pour Tarô. Je triouve ça beau et mélancholoque votre duo merci pour ce moment et encore désolé pour le fail

Miraculous quest-Delicious Evil & Ashita No Sekai : Déjà très joli codage à vous deux j'admire la présentation. Puis quel écho on se croirait dans toy story pour de vrai. J'ai ressenti physiquement la phrase "il fait vide ici". Vos deux personnages sont attachant chacuhn à leur manière et vos écriture également quelque chose de plus doux pour Yukio et quelque cchose de plus terre à terre pour Tarô. Je triouve ça beau et mélancholoque votre duo merci pour ce moment et encore désolé pour le fail

Nath de Elysion

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Et aujourd'hui, les commentaires de l'épreuve 2, on va s'éclater tous ensemble, il y a eu beaucoup de belles choses.
Arisa et Emile sont les meilleurs personnages à envoyer dans une chasse au trésor : entre le cynisme de la première et l’innocence du second, on a le droit à une épreuve remplie d’humour - mention spéciale pour le pirate, qui est mon préféré de tous (avec actions commentées par les deux personnages pour le piment). Jusque-là, on sent qu’il y a des étapes pour une chasse au trésor, avec même une feuille qui indique la prochaine destination comme quand on était enfants, j’aime bien le détail ^^ Vous avez décidé de ne pas parler de vos univers respectifs, choix judicieux pour économiser du temps. Par contre, bémol : vous avez manqué de rp, c’est ça ? XD Qu’est-ce que c’est que cette résolution ? XD
Avec Jeska et Beast, on part pas sur une chasse au trésor, on part sur un génocide. Déjà, premiers très bons points, le point de départ et l’idée de base : vous avez des univers qui se marient à merveille avec l’épreuve mais sans tomber dans la facilité, c’est d’abord vos personnages qui poussent le scénario (Beast avec sa curiosité sanguinaire, Jeska par son expérience en piraterie évidente). Les rps sont très riches, on a le droit à de la trahison, des combats, des morts, des discussions, et vous avez même rajouté un duel final entre vous, ce qui témoigne d’une excellente gestion du tempo de l’exercice. Très bonne appropriation du sujet, proposition généreuse, jouissif dans la forme, ficelé dans le fond.
Maya et Kaede ont opté, je ne sais encore si c’est consciemment ou inconsciemment, pour deux techniques redoutables. D’abord, ils ont pris le temps d’un rp chacun, avant que le pirate n’arrive, pour établir la dynamique de personnages. C’est très couillu mais très bien pensé. Secondement, leurs personnages n’ont pas le même rôle dans le rp comme ils n’ont pas le même rôle dans l’aventure : Kaede, sérieux et fixé vers l’objectif, pas trop dans la parlotte, va plus se concentrer sur faire avancer le scénario, tandis que les posts de Maya vont plus être penchés sur l’humour et se payer la tête de Kaede. C’est très efficace et à la fin, on a eu un bon duo et une bonne aventure très rythmée en profitant de la structure inhérente au rp. C’est très malin.
Fiéris et Roy sont partis sur une balade au trésor plutôt qu’une chasse au trésor : le rythme est posé, presque bucolique, les mots se font rares (“Je dois retrouver mes trésors” du pirate me fait étrangement rire, pas d’explication XD), et tout devient cohérent quand on comprend ce qu’il se passe. C’est une jolie idée de mêler la figure du pirate à un vieux marin solitaire. En bref, une petite histoire toute charmante.
Nathalia et Cire, comme c’est mignon T-T C’est une vraie recherche à laquelle elles s’adonnent et elles sont confrontées à une énigme, trop cool ^^ (Chacun à sa manière fait sa chasse au trésor). En plus, la plume de Cire peut embellir n’importe quelle histoire, et les motivations de Nathalia sont si humaines que les enjeux grimpent d’un coup : impossible de tolérer un échec, elle doit réussir. On sent énormément de complicité entre les deux protagonistes et que ça fait du bien quand elles réussissent. Et aussi, les deux évitent de trop répéter le rp de l’autre comme ça se fait habituellement, une astuce de chat pour économiser le plus de mots possibles.
Ce n’est pas en lisant Neeko et Cyan que je m’attendais à trouver autant d’audace : on se rend compte bien vite que les deux personnages n’ont en RIEN à foutre du trésor et abandonnent tout simplement la quête à mi-parcours pour faire ami-ami (bon, évidemment, le trésor est l’ami qu’on se fait en chemin, bien sûr). Ca caractérise très bien le coup de foudre que les deux ont l’un pour l’autre. L’énergie de Neeko est contagieuse, tandis que l’attitude légèrement plus renfermée de Cyan rend d’autant plus chaleureuses ses interactions avec sa partenaire de rp. Le duo est juste trop chou, c’est une introduction pour une véritable amitié qu’on veut lire !
Caleb et Funa régalent du début à la fin. Déjà, c’est une vraie chasse au trésor avec énormément d’épreuves pour un rp si court et ils utilisent tous les mots qu’ils ont à leur disposition pour étaler leur histoire. Utiliser des personnages secondaires comme liants (et finalement, comme sujets principaux de la chasse) est d’une choupetterie absolue, palme d’or du “why the fuck are you so cute ?” et c’est vraiment mignon de voir des adultes se plier en quatre pour faire les énigmes en même temps que leurs cadets. C’est feel good as fuck, mais aussi d’une sacrée maîtrise du thème, j’ai fait les énigmes en même temps que les personnages (“pi-hache-non ?” mais ça ne veut rien dire XD). Vous êtes mes chouchous.
Arisa et Emile sont les meilleurs personnages à envoyer dans une chasse au trésor : entre le cynisme de la première et l’innocence du second, on a le droit à une épreuve remplie d’humour - mention spéciale pour le pirate, qui est mon préféré de tous (avec actions commentées par les deux personnages pour le piment). Jusque-là, on sent qu’il y a des étapes pour une chasse au trésor, avec même une feuille qui indique la prochaine destination comme quand on était enfants, j’aime bien le détail ^^ Vous avez décidé de ne pas parler de vos univers respectifs, choix judicieux pour économiser du temps. Par contre, bémol : vous avez manqué de rp, c’est ça ? XD Qu’est-ce que c’est que cette résolution ? XD
Avec Jeska et Beast, on part pas sur une chasse au trésor, on part sur un génocide. Déjà, premiers très bons points, le point de départ et l’idée de base : vous avez des univers qui se marient à merveille avec l’épreuve mais sans tomber dans la facilité, c’est d’abord vos personnages qui poussent le scénario (Beast avec sa curiosité sanguinaire, Jeska par son expérience en piraterie évidente). Les rps sont très riches, on a le droit à de la trahison, des combats, des morts, des discussions, et vous avez même rajouté un duel final entre vous, ce qui témoigne d’une excellente gestion du tempo de l’exercice. Très bonne appropriation du sujet, proposition généreuse, jouissif dans la forme, ficelé dans le fond.
Maya et Kaede ont opté, je ne sais encore si c’est consciemment ou inconsciemment, pour deux techniques redoutables. D’abord, ils ont pris le temps d’un rp chacun, avant que le pirate n’arrive, pour établir la dynamique de personnages. C’est très couillu mais très bien pensé. Secondement, leurs personnages n’ont pas le même rôle dans le rp comme ils n’ont pas le même rôle dans l’aventure : Kaede, sérieux et fixé vers l’objectif, pas trop dans la parlotte, va plus se concentrer sur faire avancer le scénario, tandis que les posts de Maya vont plus être penchés sur l’humour et se payer la tête de Kaede. C’est très efficace et à la fin, on a eu un bon duo et une bonne aventure très rythmée en profitant de la structure inhérente au rp. C’est très malin.
Fiéris et Roy sont partis sur une balade au trésor plutôt qu’une chasse au trésor : le rythme est posé, presque bucolique, les mots se font rares (“Je dois retrouver mes trésors” du pirate me fait étrangement rire, pas d’explication XD), et tout devient cohérent quand on comprend ce qu’il se passe. C’est une jolie idée de mêler la figure du pirate à un vieux marin solitaire. En bref, une petite histoire toute charmante.
Nathalia et Cire, comme c’est mignon T-T C’est une vraie recherche à laquelle elles s’adonnent et elles sont confrontées à une énigme, trop cool ^^ (Chacun à sa manière fait sa chasse au trésor). En plus, la plume de Cire peut embellir n’importe quelle histoire, et les motivations de Nathalia sont si humaines que les enjeux grimpent d’un coup : impossible de tolérer un échec, elle doit réussir. On sent énormément de complicité entre les deux protagonistes et que ça fait du bien quand elles réussissent. Et aussi, les deux évitent de trop répéter le rp de l’autre comme ça se fait habituellement, une astuce de chat pour économiser le plus de mots possibles.
Ce n’est pas en lisant Neeko et Cyan que je m’attendais à trouver autant d’audace : on se rend compte bien vite que les deux personnages n’ont en RIEN à foutre du trésor et abandonnent tout simplement la quête à mi-parcours pour faire ami-ami (bon, évidemment, le trésor est l’ami qu’on se fait en chemin, bien sûr). Ca caractérise très bien le coup de foudre que les deux ont l’un pour l’autre. L’énergie de Neeko est contagieuse, tandis que l’attitude légèrement plus renfermée de Cyan rend d’autant plus chaleureuses ses interactions avec sa partenaire de rp. Le duo est juste trop chou, c’est une introduction pour une véritable amitié qu’on veut lire !
Caleb et Funa régalent du début à la fin. Déjà, c’est une vraie chasse au trésor avec énormément d’épreuves pour un rp si court et ils utilisent tous les mots qu’ils ont à leur disposition pour étaler leur histoire. Utiliser des personnages secondaires comme liants (et finalement, comme sujets principaux de la chasse) est d’une choupetterie absolue, palme d’or du “why the fuck are you so cute ?” et c’est vraiment mignon de voir des adultes se plier en quatre pour faire les énigmes en même temps que leurs cadets. C’est feel good as fuck, mais aussi d’une sacrée maîtrise du thème, j’ai fait les énigmes en même temps que les personnages (“pi-hache-non ?” mais ça ne veut rien dire XD). Vous êtes mes chouchous.
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Et enfin, l'épreuve 3, mon épreuve, pour la fin !
C’est parti pour Taro et Yukio, vous êtes de prime le premier rp de l’épreuve 3 que j’ai lu, les fraisiers pourront en attester. Pourquoi des fraisiers ? Pour l’ambiance déjà, l’épreuve des jouets se transforme en deux films d’horreur (avec en écho, la taille gargantuesque des jouets). Puis ensuite pour les deux plumes de bonne facture qui savent comment orienter le doute et l’horreur (d’ailleurs, Taro semble être plus Resident Evil 1 dans l’approche intérieure et monstre tandis que Yukio vise Silent Hill avec un décor d’extérieur et ses lampadaires, très bonne idée visuelle). L’écho se retrouve aussi dans la petite conclusion au réveil qui va légèrement bouleverser le personnage.
Et on continue dans l’horreur avec la prochaine paire même si c’est Anqiu qui en sera la principale représentante, avec un trio de poupées dévastées ; le début du post est excellent dans la manière qu’il a de poser l’ambiance en nous faisant sentir rapidement le danger. Le grand thème sous-jacent de l’épreuve, pour moi, est d’affronter son soi enfant, ce qui est exploité ici, et le procès va dans ce sens (et la défense évidente, l’innocence). Défense qui n’aura pas lieu dans le procès d’Absynthe, qui se passera plus mal mais le résultat sera le même : Yukio va légèrement grandir à la fin de son post, Absynthe elle, sera carrément sur le chemin de sa vie d’adulte à cause du procès. Ce qui est très surprenant dans la seconde partie, c’est que les frontières sont énormément brouillées entre ce qui est réel ou pas. C’est bien la première fois que j’ai l’impression de lire un flashback plus qu’autre chose, et quand le personnage est une fée, tout semble possible. On enlève un peu l’horreur pour Absynthe et on rajoute un peu d’humour de décalage.
Noah et Seito, à vous deux. On part maintenant sur des intentions plus contemplatives, un monde intérieur plus détaillé et un peu moins d’interactions avec les jouets d’enfant (Noah) ou tenant des propos abscons (Seito). Les deux plumes sont très belles, la première très précise, la seconde très douce, rien de mieux pour aborder cette fois-ci, plus un sous-thème de l’enfance perdu. Ce sont deux posts très beaux à lire comme à vivre qui jouent sur la beauté du moment, la nuit, les souvenirs, les feux d’artifice, la solitude, la réconciliation avec le jouet et soi-même. A lire.
Et on repart sur Beast qui explicite les sous-thèmes au premier degré pour une proposition qui ne manque ni d’idées ni de finesse. De son côté, Al déploie ses grands talents de dialoguiste pour couvrir son texte d’un échange d’une belle humanité. Les deux font face à Sophie qui les écrase tout au long de son jugement ; Beast va la caractériser en la rendant effroyable même pour elle, mais c’est bien elle qui offrira à Al la sympathie qu’on peut attendre de son âme d’enfant. Très très bien.
Casey et Izya maintenant. Je peux rentrer légèrement plus en profondeur dans mes analyses parce que j’ai fait l’épreuve, et les textes d’Izya et de Casey sont la porte d’entrée idéale pour comprendre la richesses des textes de l’épreuve 3 : le jugement (les regrets), la défense (l’introspection), l’empathie (l’évolution). Tout y est posé, clair et net comme une feuille de route que beaucoup ont suivie. A vrai dire, ma proposition personnelle n’a pas d’autre squelette que le leur. C’est une histoire de personnages qui grandissent, qui portent en eux sans le savoir leur eux-enfants, encore là, à qui ils prêtent de mauvaises intentions avant de comprendre l’acceptation finale. Izya va en finir avec le passé, Casey elle, va accepter son futur.
Et enfin, les derniers, Loupiote et Beldura, tout feu tout flammes. La plume de Belle et ses idées visuelles transforment l’épreuve en un joli conte de fée d’une douceur de bougie. J’ai très envie d’en savoir plus sur le personnage. Le statut du personnage et la dernière phrase de son jouet donnent une certaine ampleur à la scène. Du côté de Loupiote, on a le droit à une très bonne idée : associer l’enfance et son jouet, au deuil de sa mère. C’est une excellente idée, parsemée de tirades comme si le jouet lui-même était un parent du héros. De belles propositions qui font chaud au cœur.
Scène post-générique ! Mon propre partenaire Cian, que je retrouve ici pour son grand rôle : les proposition de l’épreuve ont souvent tourné autour de la balance fantasie/réalité, et rarement on a l’impression d’un démon intérieur comme lui, c’est très terre-à-terre et on pourrait parier sans mal qu’il a tout inventé. Il n’y a pas de morale ou de grand accomplissement en plus, ce qui renforce la pilule horreur du texte : il n’y avait pas d’enseignement, juste un danger. Enfin, l’idée de se confronter à ses dessins plutôt qu’à ses jouets est une bonne idée, tout comme le monstre, irréel, le démon de son enfance, intangible, dont l’apparition est flippante.
Et voilà qui conclue mon tour des commentaires ! Merci pour vos retours chaleureux, j'espère que ça vous aura plus ^^ Je reste à disposition s'il y a des questions que vous vous posez vis-à-vis de ce que j'ai dit o/
Bisous à tous !
C’est parti pour Taro et Yukio, vous êtes de prime le premier rp de l’épreuve 3 que j’ai lu, les fraisiers pourront en attester. Pourquoi des fraisiers ? Pour l’ambiance déjà, l’épreuve des jouets se transforme en deux films d’horreur (avec en écho, la taille gargantuesque des jouets). Puis ensuite pour les deux plumes de bonne facture qui savent comment orienter le doute et l’horreur (d’ailleurs, Taro semble être plus Resident Evil 1 dans l’approche intérieure et monstre tandis que Yukio vise Silent Hill avec un décor d’extérieur et ses lampadaires, très bonne idée visuelle). L’écho se retrouve aussi dans la petite conclusion au réveil qui va légèrement bouleverser le personnage.
Et on continue dans l’horreur avec la prochaine paire même si c’est Anqiu qui en sera la principale représentante, avec un trio de poupées dévastées ; le début du post est excellent dans la manière qu’il a de poser l’ambiance en nous faisant sentir rapidement le danger. Le grand thème sous-jacent de l’épreuve, pour moi, est d’affronter son soi enfant, ce qui est exploité ici, et le procès va dans ce sens (et la défense évidente, l’innocence). Défense qui n’aura pas lieu dans le procès d’Absynthe, qui se passera plus mal mais le résultat sera le même : Yukio va légèrement grandir à la fin de son post, Absynthe elle, sera carrément sur le chemin de sa vie d’adulte à cause du procès. Ce qui est très surprenant dans la seconde partie, c’est que les frontières sont énormément brouillées entre ce qui est réel ou pas. C’est bien la première fois que j’ai l’impression de lire un flashback plus qu’autre chose, et quand le personnage est une fée, tout semble possible. On enlève un peu l’horreur pour Absynthe et on rajoute un peu d’humour de décalage.
Noah et Seito, à vous deux. On part maintenant sur des intentions plus contemplatives, un monde intérieur plus détaillé et un peu moins d’interactions avec les jouets d’enfant (Noah) ou tenant des propos abscons (Seito). Les deux plumes sont très belles, la première très précise, la seconde très douce, rien de mieux pour aborder cette fois-ci, plus un sous-thème de l’enfance perdu. Ce sont deux posts très beaux à lire comme à vivre qui jouent sur la beauté du moment, la nuit, les souvenirs, les feux d’artifice, la solitude, la réconciliation avec le jouet et soi-même. A lire.
Et on repart sur Beast qui explicite les sous-thèmes au premier degré pour une proposition qui ne manque ni d’idées ni de finesse. De son côté, Al déploie ses grands talents de dialoguiste pour couvrir son texte d’un échange d’une belle humanité. Les deux font face à Sophie qui les écrase tout au long de son jugement ; Beast va la caractériser en la rendant effroyable même pour elle, mais c’est bien elle qui offrira à Al la sympathie qu’on peut attendre de son âme d’enfant. Très très bien.
Casey et Izya maintenant. Je peux rentrer légèrement plus en profondeur dans mes analyses parce que j’ai fait l’épreuve, et les textes d’Izya et de Casey sont la porte d’entrée idéale pour comprendre la richesses des textes de l’épreuve 3 : le jugement (les regrets), la défense (l’introspection), l’empathie (l’évolution). Tout y est posé, clair et net comme une feuille de route que beaucoup ont suivie. A vrai dire, ma proposition personnelle n’a pas d’autre squelette que le leur. C’est une histoire de personnages qui grandissent, qui portent en eux sans le savoir leur eux-enfants, encore là, à qui ils prêtent de mauvaises intentions avant de comprendre l’acceptation finale. Izya va en finir avec le passé, Casey elle, va accepter son futur.
Et enfin, les derniers, Loupiote et Beldura, tout feu tout flammes. La plume de Belle et ses idées visuelles transforment l’épreuve en un joli conte de fée d’une douceur de bougie. J’ai très envie d’en savoir plus sur le personnage. Le statut du personnage et la dernière phrase de son jouet donnent une certaine ampleur à la scène. Du côté de Loupiote, on a le droit à une très bonne idée : associer l’enfance et son jouet, au deuil de sa mère. C’est une excellente idée, parsemée de tirades comme si le jouet lui-même était un parent du héros. De belles propositions qui font chaud au cœur.
Scène post-générique ! Mon propre partenaire Cian, que je retrouve ici pour son grand rôle : les proposition de l’épreuve ont souvent tourné autour de la balance fantasie/réalité, et rarement on a l’impression d’un démon intérieur comme lui, c’est très terre-à-terre et on pourrait parier sans mal qu’il a tout inventé. Il n’y a pas de morale ou de grand accomplissement en plus, ce qui renforce la pilule horreur du texte : il n’y avait pas d’enseignement, juste un danger. Enfin, l’idée de se confronter à ses dessins plutôt qu’à ses jouets est une bonne idée, tout comme le monstre, irréel, le démon de son enfance, intangible, dont l’apparition est flippante.
Et voilà qui conclue mon tour des commentaires ! Merci pour vos retours chaleureux, j'espère que ça vous aura plus ^^ Je reste à disposition s'il y a des questions que vous vous posez vis-à-vis de ce que j'ai dit o/
Bisous à tous !
Invité
Yukio Kaede

On commence avec Fiéris et Roy ! Votre RP m'a beaucoup plu, le cosplay de Feunard était très beau, hein Roy ? :D Sinon, vos personnages sont attachants à leur manière, le pirate était très drôle XD Même si j'avoue que ça m'a particulièrement touchée, d'apprendre pourquoi il avait fait ça. J'ai eu un peu de peine pour ce pirate du dimanche, mais encore un peu plus d'affection pour vous tous ! C'était un plaisir de vous lire

Arisa, Emile, j'avoue, la fin m'a fait beaucoup rire XD Non et puis sincèrement, tout votre RP était drôle ! Entre le cynisme d'Arisa et l'es incompréhensions d'Emile, j'ai beaucoup ri x) Vos deux personnages étaient excellents ! Seul bémol : j'aurai aimé savoir comment ils allaient s'en sortir face au gros lézard, héhé ! Pardon si le mot "bémol" vous a effrayé, c'en était pas un et j'ai adoré

Chez Maya et Kaede, il y a eu aussi énormément de rire. Genre beaucoup xD Des fois, je savais que c'était mal, mais Maya me faisait beaucoup rire XD Et de son côté, l'effet victime de Kaede n'arrangeait rien. Je suis désolée Kaede, c'est pas contre toi xD Votre RP a été génial à lire en tout cas, vos personnages se complétaient bien, même si je pense que tous les deux se sentiront mieux une fois séparés XD Merci en tout cas

Quant à vous, Nathalia et Cire… C'est pas possible d'être aussi adorables ! Vos personnages sont si chou, je les aime de tout mon coeur ! La façon dont elles se sont dépatouillées pour gagner, alors qu'elles ne se connaissaient même pas, le besoin d'être une bonne mère pour Nathalia (mais t'avais pas besoin de gagner, la tentative aurait sûrement suffit <3), la fragilité de Cire… C'était un RP très agréable à lire !

C'est ensuite au tour de Jeska et Beast d'avoir un commentaire ! Comme d'hab', j'ai beaucoup aimé lire ce nouveau RP ! Y avait du sang, des piafs machiavéliques, des coquillages, de la fiesta et encore de la baston \o/ Ouais, c'était génial, vos persos sont super cool et la relation qui a découlé de cette aventure promettait d'être intéressante ! Merci à vous aussi !

Cian, Neeko... J'vous aime. Déjà, le fait d'avoir cherché un tout autre trésor que celui du pirate vous a complètement décalé des autres, et pas en mal ! L'enthousiasme de vos personnages, les réactions qui s'enchaînent vite... Je suis arrivée au bout, j'étais surprise que ce soit déjà fini. Vous êtes sûrs que vous avez mis 350 mots par RP, hein ? Nan j'rigole XD Mais j'ai kiffé votre rencontre !

Et puis les p'tits derniers, Caleb et Funa ! Vous aussi, j'ai adoré lire votre RP ! L'idée d'ajouter les gamins était super, la croisière, le petit jeu de piste... On se prend même à résoudre les énigmes (comme la piscine, oui). Vraiment, c'était amusant et mignon, un grand plaisir de vous lire ! (Et les deux p'tits sont chou OwO) Vous avez tous les deux des plumes superbes, alors merci !

Yukio Kaede

Si t'es sage, t'auras un badge
Invité
Kaoren

Bon, malgré ma longue série d’interfo’s, la dernière fois que j’ai trouvé le courage de commenter toutes les épreuves, ça remonte à la première édition de Just Married, en juillet 2019. Depuis, je me répète régulièrement qu’un jour viendra où je parviendrai à le faire à nouveau. Alors, maintenant qu’on est de retour sur Just Married pour une deuxième édition, j’ai bien l’intention de tenter le coup !
Du coup, pour faire les choses bien, je vais commencer par me présenter, et surtout présenter mes commentaires. Il y en a qui commencent à connaître parce que je fais ça depuis dix éditions, mais pour les autres, voilà un petit résumé : je suis le genre à ne pas pouvoir me satisfaire de mes commentaires globaux, parce que j’ai toujours envie d’entrer dans le détail de ce qui m’a plu. Mais parler en détails de textes entiers, c’est long et difficile (j’ai essayé sur l’édition d’Esquisse, j’ai abandonné avant de poster la première fournée). Du coup, je me suis habitué à plutôt me concentrer sur des phrases qui m’ont plu dans mes lectures, et à disséquer les raisons pour lesquelles elles m’ont plu, en touchant à l’occasion un petit mot sur le reste du texte. L’inconvénient, c’est que je vais pas forcément trouver des phrases qui me frappent dans tous les textes, même ceux que j’ai appréciés, donc c’est pas forcément représentatif de mon appréciation générale (mais de toute façon, en vrai, j’aime à peu près tout). L’avantage, c’est que ça me permet d’aller à fond dans le détail pour proposer un contenu un peu différent, et aussi que ça me permet d’éviter de parler de ce qui m’a pas plu en me concentrant sur des morceaux que j’ai aimés (c’est un peu lâche quand on sait que beaucoup font l’effort de tout commenter, mais bon, je sais pas vraiment faire mieux).
Ceci étant, ça mérite un petit disclaimer pour bien comprendre tout ce que ça implique : déjà, y’en a sans doute parmi vous qui commencent à grincer des dents en se disant que je vais vous faire du travail de prof’ de français qui surinterprète à tout bout de champ, mais promis, j’essaie autant que possible d’éviter d’attribuer des intentions à l’auteur ; j’ai écrit et lu suffisamment de textes pour savoir que la majorité des effets de style sont inconscients (ils vont juste faire qu’une phrase sonne bien dans l’oreille de l’auteur, et le pousser à la garder), et je vais donc m’efforcer de parler de pourquoi je pense qu’une phrase provoque un effet plutôt que ce que l’auteur a voulu dire à travers elle. Et puis ça va pas être des énumérations de figures de style, j’utilise un vocabulaire assez standard (parce que j’ai absolument pas fait d’études de lettres donc je connais pas super bien le vocabulaire technique de toute façon). D’ailleurs, n’ayant pas fait d’études de lettres, j’ai beaucoup appris sur le tas à force de commenter des choses et d’autres, donc prenez pas non plus mon avis pour parole d’évangile, même si je fais des efforts pour lui donner l’air objectif. Enfin, statistiquement, je peux pas dire que des conneries non plus, j’imagine (en tout cas, il y a des gens qui trouvent ça intéressant).
Du coup, je commence par l’épreuve à laquelle j’ai participé, à savoir l’épreuve 6 (j’en profite pour re-remercier Bunta pour son gentil commentaire sur ma participation !), et il va sans dire que ces commentaires peuvent contenir des spoilers, donc allez lire les textes avant. Sur ce, bonne lecture à vous !
Voilà, c’est tout pour l’épreuve 6 ; comme je le mentionnais en intro’, j’ai pas parlé de tous les textes parce que j’ai pas forcément trouvé une phrase de laquelle parler sur chacun d’entre eux (j’ai pas rendu justice à la fulminante épopée de Jostoph, typiquement), et aussi parce que c’est déjà foutrement long à écrire comme ça. Ceci étant, je vais tenter de pondre des commentaires sur d’autres épreuves. Donc restez à l’affût si ça vous plaît, et notez l’adresse à éviter si vous me trouvez pompeux (craignez rien, vous serez pas les premiers).
Quoi qu’il en soit, bon courage à ceux qui continuent de lire et de commenter, vous êtes beaux ! o/
Du coup, pour faire les choses bien, je vais commencer par me présenter, et surtout présenter mes commentaires. Il y en a qui commencent à connaître parce que je fais ça depuis dix éditions, mais pour les autres, voilà un petit résumé : je suis le genre à ne pas pouvoir me satisfaire de mes commentaires globaux, parce que j’ai toujours envie d’entrer dans le détail de ce qui m’a plu. Mais parler en détails de textes entiers, c’est long et difficile (j’ai essayé sur l’édition d’Esquisse, j’ai abandonné avant de poster la première fournée). Du coup, je me suis habitué à plutôt me concentrer sur des phrases qui m’ont plu dans mes lectures, et à disséquer les raisons pour lesquelles elles m’ont plu, en touchant à l’occasion un petit mot sur le reste du texte. L’inconvénient, c’est que je vais pas forcément trouver des phrases qui me frappent dans tous les textes, même ceux que j’ai appréciés, donc c’est pas forcément représentatif de mon appréciation générale (mais de toute façon, en vrai, j’aime à peu près tout). L’avantage, c’est que ça me permet d’aller à fond dans le détail pour proposer un contenu un peu différent, et aussi que ça me permet d’éviter de parler de ce qui m’a pas plu en me concentrant sur des morceaux que j’ai aimés (c’est un peu lâche quand on sait que beaucoup font l’effort de tout commenter, mais bon, je sais pas vraiment faire mieux).
Ceci étant, ça mérite un petit disclaimer pour bien comprendre tout ce que ça implique : déjà, y’en a sans doute parmi vous qui commencent à grincer des dents en se disant que je vais vous faire du travail de prof’ de français qui surinterprète à tout bout de champ, mais promis, j’essaie autant que possible d’éviter d’attribuer des intentions à l’auteur ; j’ai écrit et lu suffisamment de textes pour savoir que la majorité des effets de style sont inconscients (ils vont juste faire qu’une phrase sonne bien dans l’oreille de l’auteur, et le pousser à la garder), et je vais donc m’efforcer de parler de pourquoi je pense qu’une phrase provoque un effet plutôt que ce que l’auteur a voulu dire à travers elle. Et puis ça va pas être des énumérations de figures de style, j’utilise un vocabulaire assez standard (parce que j’ai absolument pas fait d’études de lettres donc je connais pas super bien le vocabulaire technique de toute façon). D’ailleurs, n’ayant pas fait d’études de lettres, j’ai beaucoup appris sur le tas à force de commenter des choses et d’autres, donc prenez pas non plus mon avis pour parole d’évangile, même si je fais des efforts pour lui donner l’air objectif. Enfin, statistiquement, je peux pas dire que des conneries non plus, j’imagine (en tout cas, il y a des gens qui trouvent ça intéressant).
Du coup, je commence par l’épreuve à laquelle j’ai participé, à savoir l’épreuve 6 (j’en profite pour re-remercier Bunta pour son gentil commentaire sur ma participation !), et il va sans dire que ces commentaires peuvent contenir des spoilers, donc allez lire les textes avant. Sur ce, bonne lecture à vous !
- Jade (BW):
- « Ça aurait dû être des bras inépuisables ;
des bras qui à eux seuls soulèveraient des montagnes. » :
Bon, Kaoren qui parle d’incipits, j’en ai fait un running gag sur mes commentaires de la précédente édition de Just Married ; eh bien c’est reparti comme en 2019, parce que çui-là, je le trouve bon.
Les premières phrases d’un texte, on sait tous qu’elles sont généralement les plus importantes, parce que ce sont elles qui donnent le ton pour tout le reste. Mais elles sont aussi délicates à manipuler, parce que le lecteur les lira sans contexte – encore que dans le cas de l’interforum, on a quand même les petits encadrés d’introduction qui peuvent aider. Du coup, quand on commence en plein dans l’action comme c’est le cas ici, il faut être capable d’exprimer beaucoup de choses avec les premiers mots. Et je trouve que c’est réussi.
Déjà, pour parler rapidement de la forme, on a une première introduction de cette structure avec des retours à la ligne récurrents qu’on retrouvera tout le long du texte. Ça ralentit pas mal le rythme, en faisant avancer la narration pas à pas plutôt que d’une ligne continue – vu qu’on a toujours un moment de "pause" inconscient à chaque fois qu’on revient à la ligne –, et je trouve que ça traduit franchement bien l’idée que le personnage galère à faire quoi que ce soit à cause de son corps fébrile ; toute la narration est à la traîne, on croirait que le personnage porte une enclume sur chaque membre.
Ensuite, au niveau de la phrase : d’abord, on a le « Ça aurait dû », une expression foutrement efficace à caser dans une première phrase puisqu’elle traduit les attentes initiales du personnage – donc elle donne une idée d’à quoi ressemblait la situation avant le début du texte, en l’occurrence, le fait que le personnage était parti tout confiant dans ses capacités –, tout en montrant que ces attentes se sont révélées déçues – ce qui donne cette fois une idée de l’ambiance au début du texte, avec ici le fait que les efforts que livre le personnage sont éprouvants. Et derrière, les hyperboles pour décrire les bras, d’abord la petite avec "inépuisables", puis la grosse avec "qui à eux seuls soulèveraient des montagnes" ; outre le fait qu’elles montrent d’entrée de jeu à quel point les attentes du personnage étaient plus hautes qu’elles n’auraient dû, ça aide à présenter son côté "insoumis" à sa condition, puisqu’en réponse au fait que ses bras soient fébriles, il se répète qu’ils devraient au contraire être surhumains, ce qui donne un côté presque hargneux et frappé dans son orgueil.
Tout ça mis bout à bout, ça fait que même sans avoir la situation exacte, on a dès les premiers mots :
- le fait que le personnage galère
- le fait que le problème concerne ses bras qui sont trop faibles
- le fait qu’il s’attendait à mieux, et que ses attentes ont été déçues
- le fait qu’il soit profondément frustré de pas avoir mieux, et probablement d’un tempérament obstiné qui le pousse à cette frustration
Et du coup, même si on ne sait absolument pas ce qu’il est en train de faire – on peut bien imaginer qu’il porte des trucs, mais on sait pas quoi ni pourquoi –, on a déjà parfaitement le sentiment du personnage et l’ambiance du texte. Et c’est bien.Voilà, voilà.
- Gabriella (KHS):
- « Sans moi, tu ne peux pas y arriver señor. Pas de Gabriella, pas de vol. Pas de vol, pas de bœuf. Pas de bœuf… pas de steak. »
Celle-ci, c’était pour causer de Gabriella et de son flegme à l’espagnole qui porte le personnage. Je trouve que les interjections en espagnol – celle-ci et le « Dios míos !! » –, sont placées juste aux bons endroits pour donner du caractère aux phrases dans lesquelles elles se trouvent. Typiquement, dans celle-ci, le fait d’avoir ce « señor » juste au moment où Gabriella fait un discours sur pourquoi elle est indispensable, ça amène justement ce côté un peu fier qu’on rattache au stéréotype espagnol, et ça donne un ton presque arrogant au reste de la phrase, qui sied bien au personnage. De la même façon, le « Dios míos !! », au moment où elle entend parler du dragon à sept têtes, ça donne presque un côté excité par le défi – qui colle avec le fait qu’elle prétende derrière pouvoir gérer l’homme le plus fort du monde à défaut du dragon à sept têtes –, et là encore, je pense que c’est parce que ça a la connotation qu’on y rattache naturellement. Et tout ça, ça lui forge un caractère sympathique et plutôt mignon malgré son insolence, le genre qui me donne quand même envie de la voir réussir.
Et là, je vais mettre un petit disclaimer par prudence : je prétends pas que le texte stigmatise ou quoi que ce soit, et je m’avancerai encore moins sur les intentions avec lesquelles il a été écrit. Mais qu’on le veuille ou non, on a des stéréotypes ancrés dans notre imaginaire, qui ont un impact sur la façon dont on lit ; et je pense qu’ici, ils servent le texte. Mais si ce que je raconte offense qui que ce soit, prévenez, et je fais sauter cette partie du commentaire.
- Yagi (SAO):
- « Yagi baissa légèrement sa masse, relevant son bouclier pour parer une nouvelle potentielle nouvelle attaque qui ne vint pas. »
Là, c’est en partie pour rendre hommage à l’ensemble du texte, qui réussit à tenir mille cinq cent mots d’action tout en gardant un rythme propre – ce dont, j’aime autant vous dire, je suis totalement incapable – ; mais en vrai, j’aurais des choses à dire sur la phrase aussi. En fait, le rythme, et surtout le visuel dans ce cas, rendent la scène assez prenante : d’un côté, on a les actions qui s’enchaînent très vite, si bien qu’on se croirait en pleine échauffourée, notamment dans la transition entre le lever de bouclier et l’attaque qui ne vient pas, qui sont tournées comme deux actions réunies en une seule. Mais comme on sort d’une situation un peu plus calme – qui vient seulement d’être rompue par la courte phrase « L’hydre. » –, ça résonne comme un coup de panique du personnage de Yagi, né d’un simple mouvement supposé de l’hydre en question.
Et à côté de ça, on a le visuel, avec le bouclier levé qu’on imagine cacher sa vue ; je trouve qu’on ressent bien le moment d’appréhension, où Yagi attend le choc en se braquant dessous, et se rend compte que l’attaque ne vient pas, non pas en ne voyant pas l’hydre bouger, mais après un instant à l’attendre. Ça prolonge le coup de panique, et ça traduit assez naturellement les émotions fortes qu’elle doit ressentir au cours du combat. Et je trouve que ça marche bien. Et je dis pas ça parce que Yagi m’a menacé de me faire manger des macaronis.
- Opium (EP):
- « Opium leva le pouce, l’air de dire “tranquille Emile”, mais l’énergie le quittait peu à peu. »
Sur celle-là, en fait, je trouve intéressant le fait d’attribuer à un geste la connotation d’une expression orale ; "tranquille Emile", c’est une formule qui respire un caractère furieusement décontracté, que j’aurais pas su exprimer avec des adjectifs pour décrire ce lever de pouce. D’autant qu’en lisant ça, on visualise pas juste le pouce qui se lève tranquillement, mais aussi l’expression un peu légère que doit adopter le visage du personnage, voire même sa pose toute entière ; c’est toute la silhouette d’Opium qu’on peut se figurer en mode décontracté, et ça connecte d’ailleurs assez bien avec la suite de la phrase ; on peut facilement imaginer le personnage dans une posture instable – vu que les postures décontractées le sont généralement – et qui commence à tituber quand l’énergie lui manque. Et au final, je trouve que toute l’impression qui se dégage de cette phrase colle vraiment bien à ce qu’on a vu du personnage d’Opium jusqu’ici, qui suit son aventure de façon totalement badine, et qu’on imaginerait totalement du genre à pouvoir dire "tranquille Emile" s’il lui restait plus d’énergie. Mais comme il en manque, pour quand même évoquer la même idée sans trahir l’idée qu’il est épuisé, on peut le faire dire à son pouce. Ça constitue d’ailleurs un des gros avantages de la littérature sur tous les autres arts, n’en déplaise aux cinéphiles.
- Ignace (ANS):
- « Ça a toujours été aussi grand ? »
Je prends cette phrase parce que c’est selon moi la plus importante, mais en vrai, c’est toute l’introduction du sanglier que je trouve vraiment réussie. Notamment, il sans aucune forme de description, présenté simplement comme "la bête que tu recherches", et on passe tout de suite à l’enchaînement des réactions paniquées qui se succèdent chez le personnage. En l’occurrence, je trouve que c’est une façon de procéder très efficace, parce que la bête, c’est juste un gros sanglier, il n’a que sa taille à faire valoir pour paraître impressionnant. Du coup, le décrire principalement à travers les réactions qu’il suscite chez le personnage, et même l’appeler "bête" au lieu de "sanglier" – à part quand le personnage exprime justement l’idée qu’un sanglier devrait pas ressembler à ça –, je trouve que ça marche vraiment bien.
Et parmi les réactions, on a celle-ci : « Ça a toujours été aussi grand ? ». Déjà, bien sûr, ça aide déjà à montrer le caractère impressionnant du sanglier en mettant l’emphase sur sa taille, mais il y a aussi d’autres trucs qui marchent bien dans cette phrase. Notamment, à ce stade du texte, on est déjà dans une sorte de sacralisation de la nature qui s’est établie sur tout ce qui précède, avec toutes les réflexions sur le fait que l’Homme l’a mise à mal, et on vient même d’en avoir une nouvelle preuve en voyant Igni qui n’ose même pas fouler l’herbe de peur de l’offenser. Du coup, quand on a ça en tête, cette réaction peut aussi être lue avec une touche de fascination, notamment quand on sait que le personnage vient d’être décrit comme « aussi tétanisé qu’impressionné ». On a une flopée d’émotions qui semblent se bousculer, allant de l’effroi à l’émerveillement, et en un sens, cette phrase les exprime toutes.
Au passage, il y a le dialogue entre les pensées d’Ignace et la narration d’Igni, récurrent tout le long du texte, qui se transforme cette fois en une sorte de constat commun. Déjà, ça suggère que le sanglier est suffisamment impressionnant pour les mettre tous les deux "d’accord" sur le constat, ce qui est un point de plus pour l’aura qu’il dégage ; mais aussi, le fait qu’on ait du coup la réaction « Ça a toujours été aussi grand ? » sous forme de narration, sachant qu’on associe naturellement à la narration un ton un peu plus formel – encore qu’il est rompu de temps en temps –, je trouve que ça donne encore plus d’impact, comme si l’entité omnisciente qui nous raconte l’histoire depuis le début en venait elle-même à douter. Bon, elle est pas techniquement omnisciente puisque le point de vue est interne, mais vous m’avez compris.
Et puis bien sûr, il y a le fait que le personnage se demande légitimement si les sangliers ont toujours été aussi grands, plutôt que de juste s’exclamer sur la taille de celui-ci. Ça, c’est le petit détail qui nous fait une piqûre de rappel sur le contexte, en montrant que la nature est devenue une entité tellement distante que le personnage doute de ce à quoi elle ressemble. Et en prime, ça donne l’impression que le personnage est presque prêt à le croire, le fait que les sangliers aient toujours été aussi grands, ce qui dit là encore des choses sur lui et le regard qu’il porte sur la nature.
Donc voilà, en quelques mots, tout ce passage, je trouve qu’il marche vraiment bien. Je suis pas en forme, niveau conclusions, aujourd'hui.
- Cire (TO):
- « Les Limbes. Un espace hors du temps où les débris d’un monde ancien semblent avoir arrêté leur course avant de toucher le sol. »
Celle-ci, elle est pas simple à décortiquer, parce qu’il y a des connotations dans tous les sens : toutes celles des mots "espace" et "temps", les deux de l’expression "hors du temps" qui suggère à la fois quelque chose d’intemporel et d’un peu abstrait, celle des débris d’un monde ancien – et de l’idée de monde ancien elle-même –, celle de l’arrêt, celles de la course – qui évoque une chute dans le contexte mais se marie aussi un peu avec l’idée de course du temps –, et tout ce qui découle de l’expression « avant de toucher le sol » – l’ambiance un peu féerique des débris qui flottent, plus l’effondrement dont ils ont fait partie. En fait, tous les mots sont "simples" sans être neutres, ce sont des mots qu’on a lus plein de fois et qu’on associe tous à des tas de choses. Du coup, en lisant cette phrase, c’est toute une nuée d’images et d’idées qui s’agencent, mais en même temps, c’est assez harmonieux, les connotations se répondent bien : beaucoup rejoignent le thème de la ruine – le temps, les débris, l’effondrement –, et beaucoup celui d’un monde un peu abstrait – l’espace, l’aspect hors du temps, ou la suspension des débris.
En somme, je trouve qu’on a à la fois l’effet d’une ambiance indescriptible, justement un peu abstraite, surchargée d’images qui se chevauchent, et à la fois une atmosphère assez visuelle, que j’ai pas trop de mal à m’imaginer, ou du moins dans laquelle je n’ai pas de mal à me plonger. Et du coup, j’arrive à me figurer le côté un peu égaré ou dépassé du personnage, plongé dans un décor qu’il ne saurait vraiment décrire, tout en me faisant une image assez "nette" du décor en question. Moi qui suis habitué à jouer sur Esquisse, où ce genre d’ambiances un peu oniriques font partie du quotidien, normalement, je dédie des paragraphes entiers à en faire la description, en mettant des trucs qui font sens par-ci et d’autres qui en font moins par là, pour réussir à terme à créer cette dualité entre quelque chose qu’on visualise et le flou qui l’enrobe en même temps. Donc voir tout ça exprimé en une seule phrase, je vous cache pas que ça me rend admiratif. Et un peu jaloux, mais je l’vis bien.
- Kan (JM):
- « Kan saute dedans, allume la clim’, met BTS à fond et écrase la pédale. »
Cette phrase, elle résume ce que j’adore le plus dans ce texte, à savoir le caractère intraitable de Kan, et la façon assez subtile dont il enrobe tout ce qu’on lit. Je trouve qu’il y a un super bon équilibre entre montrer les caprices du personnage et faire avancer l’action, parce que l’un et l’autre vont souvent de pair. L’exemple le plus évident, c’est le paragraphe d’introduction du texte, sous forme d’une conversation téléphonique, qui fait le choix de nous montrer seulement ce que dit Kan en nous laissant comprendre implicitement ce que lui dit son interlocuteur : non seulement c’est pratique pour se visualiser Kan qui cause à son téléphone tout seul dans son morceau de cambrousse, mais en plus, ça allège beaucoup le texte, parce que les phrases qui portent son caractère pourri sont aussi celles à travers lesquelles on comprend la situation – alors que si on avait les deux points de vue, on aurait les phrases de l’autre personnage qui serviraient à expliquer la situation, et les réactions de Kan qu’on verrait seulement comme des marques de son caractère insupportable qui sont là pour faire rire.
La phrase que j’ai sélectionnée est dans une veine un peu différente, mais une idée similaire : ici, on a bien des morceaux qui servent à faire avancer l’action – le fait qu’il saute dans la voiture et écrase la pédale –, et d’autres qui sont juste des ajouts marrants – le fait qu’il prenne quand même le temps d’allumer la clim’ et de mettre sa musique avant de se lancer dans une course-poursuite où il n’aurait normalement pas une seconde à perdre –, mais ça met pas du tout l’emphase sur la partie marrante, c’est juste envoyé à la volée, et on garde le focus sur la partie importante en lâchant justeun petit rire au milieu. Et puis c’est discret, à tel point qu’on peut ne réaliser qu’après coup ce qu’on vient de lire, ce qui marche souvent très bien. C’est un effet un peu similaire à celui du chiasme, pour parler de figures de style : on met les choses importantes au début et à la fin – vu qu’on est plus attentifs à ça – et les détails au milieu pour qu’ils attirent moins le regard, tout en se gravant quand même dans l’inconscient du lecteur. Non seulement je trouve ça efficace, mais en plus, ça aide à ce que l’humour ne paraisse jamais forcé ; il coule naturellement le long du texte, du début à la fin.
Encore dans le même genre – après j’arrête, promis –, je pourrais citer le fait qu’Artémis pique la bagnole du personnage sans que celui-ci questionne la cohérence de ce qu’il vient de voir, ou même l’utilisation des différents noms d’animaux pour mentionner la biche, qui s’intègrent très naturellement vu qu’ils se substituent simplement à d’autres mots qui auraient eu le même rôle avec le côté drôle en moins. Enfin bref, tout le long, j’ai trouvé l’humour excellemment dosé, et ça a été un petit coup de cœur. Et c’est pas mon premier avec Kan, j’ai souvenir d’un texte en duo avec Terrae…
- Amelia (ILK):
- « Mensongères étaient ses propres pensées, l’idée que ces créatures soient sous son commandement par le biais d’un simple appeau lui plaisait »
Le texte d’Amelia, sur le papier, il suit une ligne directrice plutôt simple : on a un personnage qui vit un quotidien pas facile, et qui tombe sur un objet providentiel qui lui permettra de l’améliorer. En général, même si la formule est pas compliquée en soi, c’est pas évident d’en faire quelque chose de captivant, parce qu’il faut qu’on ait envie de suivre le personnage – vu que c’est un modèle qui repose surtout sur la satisfaction qu’on va tirer de le voir sortir de sa situation –, mais en même temps, l’identification peut être difficile, parce qu’il faut réussir à croire à ce côté providentiel et à la façon dont le personnage le perçoit. Par exemple, si le personnage l’accepte immédiatement, on a envie de se dire qu’à sa place, on y croirait pas, mais en même temps, s’il met trop de temps à l’accepter, on a au contraire envie de lui dire que quand même, c’est la chance de sa vie, faut qu’il bondisse dessus. Et en même temps, si le personnage commence par être sceptique, puis accepte finalement, on peut légitimement se demander ce qui l’a fait changer d’avis, et il faut qu’on puisse croire à ça aussi. Bref, ça peut vite devenir un casse-tête de rendre tout ça naturel.
Mais bien sûr, si je fais cette longue introduction, c’est parce que j’aime beaucoup l’équilibre de ce texte-là, et la façon dont évolue la mentalité du personnage d’Amelia face à ce qui lui arrive. Déjà, le côté providentiel est totalement assumé, avec l’image de l’oiseau de Stymphale qui vient lui-même porter à Amelia l’objet dont elle a besoin ; on peut pas se dire qu’elle a trop de chance pour qu’on y croie, parce que là, ce n’est clairement plus une question de chance, on est au niveau du signe divin, l’univers semble ostensiblement bienveillant envers elle – ce qui plonge à la place dans une atmosphère un peu mystique, qui s’harmonise d’ailleurs bien avec le côté un peu magique du texte. Quant à la réaction d’Amelia, on a au départ le scepticisme qu’on attendrait, avec des phrases comme « Cela l’intrigua toutefois, pourquoi lui avoir donné un objet permettant de les contrôler si facilement et sans que Mars lui-même ne s’interpose pour l’empêcher ? » ; et derrière, quand il faut qu’elle finisse par l’accepter, on a cette phrase que j’ai sélectionnée : « Mensongères étaient ses propres pensées, l’idée que ces créatures soient sous son commandement par le biais d’un simple appeau lui plaisait ». Et pour moi, c’est elle qui contribue le plus à rendre la transition naturelle.
Ici, on est clairement dans l’idée qu’Amelia finit par y croire simplement parce qu’elle en a envie. Là aussi, c’est quelque chose qu’on peut avoir du mal à accepter en tant que lecteur, parce que ça a beau être un comportement assez humain, une fois qu’on en est conscient, on se dit que c’est irrationnel. Mais dans ce cas, je trouve que ça marche super bien parce que la phrase elle-même semble encore enrobée d’une certaine lucidité : on a d’abord « Mensongères étaient ses propres pensées », qui montre clairement qu’Amelia se "ment" un peu à elle-même, mais qu’elle en est probablement un peu consciente – vu qu’on avait des traces d’un point de vue narratif interne tout le long, donc on s’est habitués à ce que la narration retranscrive les pensées du personnage –, et derrière, « l’idée que ces créatures soient sous son commandement par le biais d’un simple appeau lui plaisait », avec notamment le mot « simple » qui souligne à quel point la situation semble aller sans effort dans le sens d’Amelia, et qu’elle s’en rend elle-même compte. Du coup, elle a pas l’air stupide, ni incohérente, et quelque part, elle donne envie de la suivre dans son délire. J’ai même envie de dire, on a du mal à bien déterminer à quel instant précis elle change d’avis, justement parce qu’on a ce genre de phrases qui sont à la fois ancrées dans un côté lucide et dans une acceptation qui semble plus naïve. Du coup, il n’y a jamais de rupture pour nous éjecter du texte, je trouve qu’on passe d’un état d’esprit à l’autre de façon très naturelle – ce qui est quelque chose de très facile à foirer en temps normal.
Et j’en profite pour ajouter un point sur la connotation assez négative de l’adjectif « Mensongères », qui est l’autre raison pour laquelle j’aime beaucoup cette phrase : dans la suite du texte, Amelia va sombrer dans une humeur un peu vengeresse, et la narration laisse clairement entrevoir qu’il y a quelque chose de maléfique dans l’objet qu’elle a récupéré. Et là encore, j’ai l’impression que le fait qu’on soit passé par cette phrase qui disait déjà qu’on était en train de suivre des pensées mensongères – sans forcément se rendre compte exactement de tout ce que ça impliquait –, ça aide à banaliser tout ça, et à l’accepter plus facilement en suivant le personnage par la suite. Surtout que « Mensongères » est un mot assez fort, et le voir en début de phrase tape dans l’œil, donc on le retient facilement, et quand on se rend compte qu’Amelia commence à se laisser aller à la magie obscure de l’appeau, ça donne l’impression qu’elle est déjà dedans depuis un bout de temps – et nous avec.
Donc voilà, j’ai pas mal tergiversé sur celle-là, mais dans l’ensemble, je trouve que cette phrase et tout le passage qui l’entoure réussissent vraiment à rendre l’identification au personnage d’Amelia assez naturelle, et ce dans une situation pourtant assez "distante" de nous. Ça et le fait qu’Amelia est assez choupie.
- Kosma (OPR):
- « Mon estomac rempli, je demandais à une gamine qui passait par là de m’filer un coup d’pouce et me v’là parti une pelote de laine dans les pognes, censée me mener à bon port. »
Là, c’est un peu la même chose qu’avec la citation de Kan dont j’ai parlé un rien au-dessus, dans le sens où c’est juste une phrase parmi tant d’autres qui illustrent l’humour qu’on retrouve dans le texte. En fait, c’est de l’humour fin planqué au milieu d’une enveloppe d’humour bourrin : on rit d’abord du personnage de Kosma qui se comporte comme un gros rustre, et puis c’est en réalisant ce qu’on vient de lire qu’on voit les allusions subtiles, notamment une suée de références mythologiques balancées au détour du texte. Et l’humour à retardement, ça marche toujours, même si je ne saurais trop dire pourquoi – j’imagine que c’est une histoire d’effet de surprise, vu qu’on comprend d’un seul coup plutôt qu’au fur et à mesure.
Sur cette phrase, la référence, c’est évidemment le fil d’Ariane – qui n’a rien à faire dans l’histoire d’Hercule, d’ailleurs, le texte est construit sur un vrac de références en tout genre qui constitue presque un univers à part entière –, et je trouve que son introduction marche super bien : déjà, Ariane est introduite par « je demandais à une gamine qui passait par là », ce qui donne encore une fois un côté hyper rustre, bien loin de l’Ariane qui s’en va de son chef aider Thésée par amour ; ensuite, le fil est décrit comme une « pelote de laine », qui a là aussi une connotation foutrement moins lyrique ; et enfin, mon morceau préféré, « censée me mener à bon port », qui montre que Kosma a écouté ce qu’a dû lui dire Ariane d’une seule oreille, puisque le fil sert à pouvoir revenir sur ses pas et non pas à trouver la destination. D’ailleurs, j’aime bien le passage de l’imparfait au passé composé, qui fait une ellipse au sein même de la phrase, dans laquelle on peut imaginer à quoi a dû ressembler la scène entre le moment où Kosma a demandé son coup de pouce et celui où il est parti – sur la base de tout ce que nous suggèrent les connotations rustres.
Et enfin, il y a l’ordre d’apparition des éléments qui deviennent de plus en plus spécifiques, aidant à ce que la compréhension ne se fasse totalement qu’à la fin de la phrase : la fille, ça pourrait bien être n’importe qui, puis c’est à la pelote de laine qu’on commence à comprendre de qui il s’agit quand on connaît le mythe, et le segment « censée me mener à bon port » vient ôter les doutes s’il en restait. Ça permet, comme je le disais au début, de créer l’effet de retardement, et je pense que ça contribue pas mal à l’effet comique. Oui, bon, c’est sûr que ça a l’air moins drôle quand on présente ça avec une dissertation.
Enfin voilà, tout le texte, c’est un joli bordel assez fin et drôle à lire, et pour le coup, j’ai beaucoup aimé.
Voilà, c’est tout pour l’épreuve 6 ; comme je le mentionnais en intro’, j’ai pas parlé de tous les textes parce que j’ai pas forcément trouvé une phrase de laquelle parler sur chacun d’entre eux (j’ai pas rendu justice à la fulminante épopée de Jostoph, typiquement), et aussi parce que c’est déjà foutrement long à écrire comme ça. Ceci étant, je vais tenter de pondre des commentaires sur d’autres épreuves. Donc restez à l’affût si ça vous plaît, et notez l’adresse à éviter si vous me trouvez pompeux (craignez rien, vous serez pas les premiers).
Quoi qu’il en soit, bon courage à ceux qui continuent de lire et de commenter, vous êtes beaux ! o/
Kaoren

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Salut, salut. Je vais essayer pour cette édition de faire des commentaires un peu plus longs. Mais comme ça prend du temps, je vous propose un rythme de parution un peu particulier. Je vais tenter de me tenir à un texte par jour. Je posterai donc tous les soirs (je l'espère) une critique sur un texte au hasard pouvant venir de n'importe quelle épreuve. Voici la première :
Épreuve 3 ;; Jouet avec le feu || Up The Ante & Just Married
Up the ante :
L’action est simple à suivre, en effet l’intrigue est posée dés le début d’une manière claire : il y a un souvenir dans ce grenier lié à un événement douloureux. C’est malin le grenier, c’est le moyen d’évoquer tout un pêle-mêle de jouets au travers de phrases simples mais touchantes « Là se retrouve pinpin, le vieux Laporeille en peluche qui a pris des éclats de peinture de toutes les couleurs si bien qu'il ne ressemble vraiment plus à grand-chose. » et de préparer l’arrivée de l’élément principal : la toile. Une bonne idée encore puisque c’est l’occasion de jouer non avec l’objet directement mais ce qu’il représente. De plus, tu as introduit intelligemment le lien pas forcément évident du dessin avec la psyché d’enfance de ton personnage. J’y vois aussi une perspective intéressante sur le choix de la narration à la deuxième personne. Le personnage semble ainsi distancié de son passé et revient le contempler comme spectateur. Mais cette position est évidemment factice, le temps ne se rattrape pas mais laisse toujours des traces. Le choix du monstre est pertinent pour illustrer cette terreur venant de l’enfance et fonctionne bien également dans l’évocation d’une perspective plus psychanalytique.
En résumé, j’aime bien. L’univers de pokemon est bien employé sans être trop écrasant et j’aime bien le fait de l’évoquer par les cartes et les jouets, ça donne un petit côté méta sympa. Ensuite le sujet est bien amené, le texte se lit aisément, il y a quelques jolies tournures tout en gardant une véritable spontanéité. En revanche, le retour à l’harmonie se fait un peu tard pour moi, ce qui rend la fin du récit trop hâtive.
Just Married :
« Trop d’affaires, de souvenirs de partout, et mon déménagement en goulot d’étranglement étouffe toute velléité d’un transfert complet : tri obligatoire ! » bon déjà, je retrouve plusieurs marqueurs qui me plaisent (des virgules partout, un vocabulaire recherché et de la métaphore). C’est intéressant de remarquer dès le premier paragraphe la manière dont l’écho fonctionne (redécouverte dans le grenier) mais également qu’il y a un véritable miroir de style mais qui n’est pas désagréable. Après la juste simplicité du texte précédent, la langue plus poétique du tien ne dissone pas. Et puis, il y a un mélange des tons très sympa « Tu ouvres, BÂTARD ?” me faucha au cœur une voix calfeutrée. ». D’ailleurs ça se poursuit entre les dialogues amusants faits de l’absurdité de la situation, la vulgarité du langage et les nombreux comiques de mots, qui s’opposent au style beaucoup plus classique et élégant des incises. C’est plaisant mais je dois avouer que c’est presque trop pour moi. Il y a tellement d’intervenants que je m’y perds un peu.
En résumé, j’aime bien aussi. Les échos sont bien gérés tant ils paraissent naturels et je trouve qu’il y a un joli travail de miroir qui accompagne entre les différences de style, de structures et de tons. Après plus particulièrement sur ce texte, malgré le bon moment passé, je regrette un peu que les dialogues prennent autant de place au détriment de la narration et des descriptions qui sont superbement écrites (après c’est complétement mon délire aussi, faut bien l’avouer).
A plus !
Épreuve 3 ;; Jouet avec le feu || Up The Ante & Just Married
Up the ante :
L’action est simple à suivre, en effet l’intrigue est posée dés le début d’une manière claire : il y a un souvenir dans ce grenier lié à un événement douloureux. C’est malin le grenier, c’est le moyen d’évoquer tout un pêle-mêle de jouets au travers de phrases simples mais touchantes « Là se retrouve pinpin, le vieux Laporeille en peluche qui a pris des éclats de peinture de toutes les couleurs si bien qu'il ne ressemble vraiment plus à grand-chose. » et de préparer l’arrivée de l’élément principal : la toile. Une bonne idée encore puisque c’est l’occasion de jouer non avec l’objet directement mais ce qu’il représente. De plus, tu as introduit intelligemment le lien pas forcément évident du dessin avec la psyché d’enfance de ton personnage. J’y vois aussi une perspective intéressante sur le choix de la narration à la deuxième personne. Le personnage semble ainsi distancié de son passé et revient le contempler comme spectateur. Mais cette position est évidemment factice, le temps ne se rattrape pas mais laisse toujours des traces. Le choix du monstre est pertinent pour illustrer cette terreur venant de l’enfance et fonctionne bien également dans l’évocation d’une perspective plus psychanalytique.
En résumé, j’aime bien. L’univers de pokemon est bien employé sans être trop écrasant et j’aime bien le fait de l’évoquer par les cartes et les jouets, ça donne un petit côté méta sympa. Ensuite le sujet est bien amené, le texte se lit aisément, il y a quelques jolies tournures tout en gardant une véritable spontanéité. En revanche, le retour à l’harmonie se fait un peu tard pour moi, ce qui rend la fin du récit trop hâtive.
Just Married :
« Trop d’affaires, de souvenirs de partout, et mon déménagement en goulot d’étranglement étouffe toute velléité d’un transfert complet : tri obligatoire ! » bon déjà, je retrouve plusieurs marqueurs qui me plaisent (des virgules partout, un vocabulaire recherché et de la métaphore). C’est intéressant de remarquer dès le premier paragraphe la manière dont l’écho fonctionne (redécouverte dans le grenier) mais également qu’il y a un véritable miroir de style mais qui n’est pas désagréable. Après la juste simplicité du texte précédent, la langue plus poétique du tien ne dissone pas. Et puis, il y a un mélange des tons très sympa « Tu ouvres, BÂTARD ?” me faucha au cœur une voix calfeutrée. ». D’ailleurs ça se poursuit entre les dialogues amusants faits de l’absurdité de la situation, la vulgarité du langage et les nombreux comiques de mots, qui s’opposent au style beaucoup plus classique et élégant des incises. C’est plaisant mais je dois avouer que c’est presque trop pour moi. Il y a tellement d’intervenants que je m’y perds un peu.
En résumé, j’aime bien aussi. Les échos sont bien gérés tant ils paraissent naturels et je trouve qu’il y a un joli travail de miroir qui accompagne entre les différences de style, de structures et de tons. Après plus particulièrement sur ce texte, malgré le bon moment passé, je regrette un peu que les dialogues prennent autant de place au détriment de la narration et des descriptions qui sont superbement écrites (après c’est complétement mon délire aussi, faut bien l’avouer).
A plus !
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Épreuve 6 ;; Entorse au règlement || The Otherlands
Dès le début, j'aime beaucoup la manière dont le concret et le métaphorique s'entremêle avec cette image filée du poids, à la fois masse sur les épaules et kilos sur la conscience. En plus, ça développe une véritable densité au niveau des symboles avec l'image chrétienne de la rédemption, le sous-texte mythologique avec Cerbère mais éventuellement avec Atlas aussi. La suite joue avec les mêmes idées où le fil numérique du GPS est tressé avec ceux des Parques et d'Ariane. L'ambiance obtenue est vraiment sympa, on est en plein dans la réécriture antique. Belle appropriation.
" Les Limbes. Un espace hors du temps où les débris d’un monde ancien semblent avoir arrêté leur course avant de toucher le sol." Naoken en a déjà parlé mais cette formule est vraiment bien trouvée. Elle traduit d'une manière poétique et avec peu de mots, toute l'étrangeté de la situation littéralement sans époque, tant tu nous promènes dans plusieurs strates en apparence très éloignées.
Hum, ensuite une ekphrasis dont je ne comprends pas forcément le but. Après, ce n'est pas très grave, c'est bien écrit et j'imagine qu'en retournant sur le texte, j'y verrai plus clair. Et effectivement, en terminant la lecture, je comprends mieux.
En résumé, j'adore. Déjà au niveau du style, c'est exactement ce que j'apprécie. De la métaphore, de la sensibilité, un vocabulaire soigné, des phrases plutôt courtes ou qui jouent sur le rythme avec les virgules ... Après au niveau de la structure, ça fonctionne complètement aussi. La descente n'a rien de monotone car elle est en partie déstructurée justement. Quant à l'ambiance globale, j'ai pas mal insisté dessus mais superbe tressage de la mythologie avec du plus contemporain et surtout l'univers de ton forum.
Dès le début, j'aime beaucoup la manière dont le concret et le métaphorique s'entremêle avec cette image filée du poids, à la fois masse sur les épaules et kilos sur la conscience. En plus, ça développe une véritable densité au niveau des symboles avec l'image chrétienne de la rédemption, le sous-texte mythologique avec Cerbère mais éventuellement avec Atlas aussi. La suite joue avec les mêmes idées où le fil numérique du GPS est tressé avec ceux des Parques et d'Ariane. L'ambiance obtenue est vraiment sympa, on est en plein dans la réécriture antique. Belle appropriation.
" Les Limbes. Un espace hors du temps où les débris d’un monde ancien semblent avoir arrêté leur course avant de toucher le sol." Naoken en a déjà parlé mais cette formule est vraiment bien trouvée. Elle traduit d'une manière poétique et avec peu de mots, toute l'étrangeté de la situation littéralement sans époque, tant tu nous promènes dans plusieurs strates en apparence très éloignées.
Hum, ensuite une ekphrasis dont je ne comprends pas forcément le but. Après, ce n'est pas très grave, c'est bien écrit et j'imagine qu'en retournant sur le texte, j'y verrai plus clair. Et effectivement, en terminant la lecture, je comprends mieux.
En résumé, j'adore. Déjà au niveau du style, c'est exactement ce que j'apprécie. De la métaphore, de la sensibilité, un vocabulaire soigné, des phrases plutôt courtes ou qui jouent sur le rythme avec les virgules ... Après au niveau de la structure, ça fonctionne complètement aussi. La descente n'a rien de monotone car elle est en partie déstructurée justement. Quant à l'ambiance globale, j'ai pas mal insisté dessus mais superbe tressage de la mythologie avec du plus contemporain et surtout l'univers de ton forum.
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Épreuve 2 ;; Déboussolé || Sword Art Online & One Piece Requiem
Comme d'habitude avec les joueurs de SAO, l'univers est bien intégré pour que les néophytes ne soient pas perdus. Avec le post d'OPR, la dimension humoristique est introduite avec efficacité en même temps que les marqueurs du manga. Belle exposition.
Le jeu des références est sympa sans être lourd. Le mini rp avance tranquillement, on retrouve bien les étapes classiques dans ce type d'histoire, ce qui évite de galérer dans la compréhension de l'ensemble (surtout avec des styles et des univers très différents).
Je suis un peu étonné par le meurtre du pirate. La remarque sur le comportement de Beast passe bizarrement par rapport à la manière dont Jeska agit. Après ça reste intéressant avec l'annonce d'une probable tension entre les deux.
Remarque, ils semblent s'entendre ... J'aime bien l'ironie amenée par Beast ici. Une variation sur le comique, c'est plutôt bien venu.
"Le perroquet est le chef des mutins? Celle-là, je ne l'ai pas vu venir!" moi non plus. Un peu d'absurde en plus, c'est pas de refus !
"La lame déchirant la chair, du sang giclant des blessures, ces sensations qui me manquaient tant dans SAO m'extirpaient un rire rempli de joie pendant que j'abattais les pirates un à un." Au moins, on ne peut pas dire que les personnages soient lisses. J'aime bien l'humour pince-sans-rire de Beast qui fonctionne assez bien avec celui plus léger de Jeska ("Je préfère encore affronter la police que le PETA.").
La fin, eh bien, je ne sais pas trop. D'un côté n'est-ce pas un peu incohérent ce combat amical ? Mais en même temps vu les deux univers traités, ça marche plutôt pas mal.
En résumé, j'aime bien. Je trouve l'ensemble simple à suivre, bien rythmé et amusant. Après, je dirais que le mélange de tons fonctionne pas forcément à 100 % entre le côté très violent des deux et l'ambiance bien plus légère. Il n'empêche que ce souci peut trouver une résolution quand on se penche sur les deux univers. A chacun de voir !
Comme d'habitude avec les joueurs de SAO, l'univers est bien intégré pour que les néophytes ne soient pas perdus. Avec le post d'OPR, la dimension humoristique est introduite avec efficacité en même temps que les marqueurs du manga. Belle exposition.
Le jeu des références est sympa sans être lourd. Le mini rp avance tranquillement, on retrouve bien les étapes classiques dans ce type d'histoire, ce qui évite de galérer dans la compréhension de l'ensemble (surtout avec des styles et des univers très différents).
Je suis un peu étonné par le meurtre du pirate. La remarque sur le comportement de Beast passe bizarrement par rapport à la manière dont Jeska agit. Après ça reste intéressant avec l'annonce d'une probable tension entre les deux.
Remarque, ils semblent s'entendre ... J'aime bien l'ironie amenée par Beast ici. Une variation sur le comique, c'est plutôt bien venu.
"Le perroquet est le chef des mutins? Celle-là, je ne l'ai pas vu venir!" moi non plus. Un peu d'absurde en plus, c'est pas de refus !
"La lame déchirant la chair, du sang giclant des blessures, ces sensations qui me manquaient tant dans SAO m'extirpaient un rire rempli de joie pendant que j'abattais les pirates un à un." Au moins, on ne peut pas dire que les personnages soient lisses. J'aime bien l'humour pince-sans-rire de Beast qui fonctionne assez bien avec celui plus léger de Jeska ("Je préfère encore affronter la police que le PETA.").
La fin, eh bien, je ne sais pas trop. D'un côté n'est-ce pas un peu incohérent ce combat amical ? Mais en même temps vu les deux univers traités, ça marche plutôt pas mal.
En résumé, j'aime bien. Je trouve l'ensemble simple à suivre, bien rythmé et amusant. Après, je dirais que le mélange de tons fonctionne pas forcément à 100 % entre le côté très violent des deux et l'ambiance bien plus légère. Il n'empêche que ce souci peut trouver une résolution quand on se penche sur les deux univers. A chacun de voir !
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Stilgar [Es/Te]

__–Ça manque de violence ici.
__–J’vais arranger ça.
__–Sinon, là du coup vous avez les six qui étaient sur ma liste, je rouvre les inscriptions pour six de plus. Sachant que Sona et Soly étaient déjà en liste d’attente, cela laisse quatre places. Comme avant, premier arrivé premier servi, les autres seront mis en attente et si je rouvre, seront prioritaires.
__–Bonne lecture à ceux qui ça intéresserait – personne n’est parfait après tout.
__–J’vais arranger ça.
__–Sinon, là du coup vous avez les six qui étaient sur ma liste, je rouvre les inscriptions pour six de plus. Sachant que Sona et Soly étaient déjà en liste d’attente, cela laisse quatre places. Comme avant, premier arrivé premier servi, les autres seront mis en attente et si je rouvre, seront prioritaires.
__–Bonne lecture à ceux qui ça intéresserait – personne n’est parfait après tout.
- Roselia (SAO), épreuve 4 :
__–On commence, ça fait longtemps que je ne me suis pas rompu à ce petit exercice… Voyons voir si vous vous êtes améliorés depuis la dernière fois…
__–Hé bien non. Pas de HRP. On déboule dans ton texte sans intro, comme un pet sur une toile cirée, sans avoir idée d’où on fout les pieds, bon ben très bien écoute. Tu ne m’en voudras pas d’absolument tout mal interpréter vu que je ne connais pas l’univers. (Tout le monde n’est pas un gros weeb et passe sa journée à regarder des dessins animés, hein.)
L'heure c'est l'heure et après l'heure c'est plus l'heure. Alors ne soyez pas en retard au goûter.
__–D’accord. Est-ce que ce serait possible de plus niquer que ça toute tension dramatique ? Là déjà tu sais que tu vas être sur de gros enjeux, oh là là. Et qui vouvoie quelqu’un pour lui dire d’aller prendre sa tartine beurre-sucre et son chocolat chaud du quatre heures ?
Équipé de sa fidèle arme Roselia
__–Hé bien manifestement on est sur un texte fait par Jean-Michel « la ponctuation, c’est trop bien pour moi ». Alors oui certes, on sait déjà que le personnage s’appelle Roselia et que son arme ne peut pas s’appeler Roselia elle aussi, mais je suis là pour pinailler sur des conneries, par les excuser, hein.
__–Puis on passera sur le fait que la nana, se ballade comme ça avec son épée pour aller à la salle du goûter, qui est visiblement un lieu mystérieux et dangereux. Ah bah. Je sais que je suis du genre à proposer à mes amis des pique-niques sur des champs de mines, mais je n’imaginais pas que c’était un comportement répandu. Ou alors, son mètre vingt de métal qu’elle trimbale à son côté, c’est pour tartiner la confiture ?
Avancent prudemment l'arme à la main la jeune fille observa se qui l'entourer et de se qu'elle connaissait de la forteresse volante
__–Ce qui est bien, c’est plus plus ça avance, plus c’est débile. Mais c’est consistant dans la progression. Non parce que là, je rappelle la situation, on a Roselia qui cherche où sa pote veut qu’elles se retrouvent pour PRENDRE UN GOÛTER, dans une forteresse volante (Qu’est-ce qu’on fout là ? Comment y est-on atterri ?), qui est potentiellement peuplée d’ennemis. Non mais c’est une parodie là, c’est pas possible.
C'était à se demander si elle se trouvait toujours dans Sword art online.
__–T’es conne ? Y’avait l’interface de ton meuporgue là, bien sûr que t’y es encore.
Le style des lieux lui rappeler étrangement le style de son pays le Japon.
__–Le style stylé du stylo, tout ça tout ça.
Événement ou pas elle devait trouver une solution avant l'arrivée des autres invités.
__–Oui donc, un lapin mange un petit four et tombe raide mort, terrassé par un virus informatique – ce n’est pas comme ça que fonctionnent les virus informatique mais ouuuuh technologiiiiie ouuuuuuuh. Bah la solution est simple. Jette la bouffe à la poubelle, visiblement elle est contaminée.
Nombreuses étaient les possibilités et Roselia tenta l'une d'elle avec un cristal anti-poison
__–Non mais tu peux aussi essayer de tirer des cartes de tarot, consulter son signe astrologique, utiliser ton pendule, une infusion et un peu d’imposition des mains tant que tu y es.
Au sommet de ce dernier il y avait un fruit unique le seul de cet arbre
Obligé de monter Roselia utilisa sa compétence d'acrobatie pour se facilité la tâche. Une fois le fruit récupéré elle redescendit de l'arbre.
Nul ne savais à quoi servait ce fruit mais Roselia être utile pour guérir le lapin.
__–OH BAH ALORS.
__–C’EST PRATIQUE HEIN.
__–OH BEN ÇA ALORS DITES-DONC.
__–ILS SONT BIEN FAITS LES VIRUS INFORMATIQUES QUI TUENT EN DEUX SECONDES, ILS LAISSENT DES ANTIDOTES À DEUX PAS, C’EST BIEN URBAIN DE LEUR PART.
Après avoir compris d'où venait l'attaque Rosélia pris les devants et transperça l'un des invités.
Surpris ce dernier tenta de se débattre afin de ne pas mourir. Mais Roselia ne lâcha pas l'affaire, et finit par lui tranché la tête qui roula sur la table.
__–Mais qu’est-ce que t’en avais à foutre de les sauver si avant même de discuter ils essaient de te buter ?
__–Ah et l’acrostiche c’était LES ACROSTICHE NE SON (sic) PAS MA TASSE DE THÉ. Créatif. Original. J’applaudirais presque à deux mains.
Avis plus sérieux :
__–J’ai eu effectivement peur de tomber sur un duo où j’aurais du mal à comprendre ce qui se passe, vu l’absence de HRP pour les deux, le côté très absurde de l’intrigue façon Alice au Pays des Merveilles et le fait que la partie d’Alec soit en vers, or il y a quelque chose d’important à savoir, c’est que j’ai énormément de mal à comprendre les textes en vers. Mais en fait ça va, on progresse bien. Le côté très découpé que force les acrostiches permet de conserver un bon rythme, ce qui fait qu’on ne s’ennuie pas. Pareil, j’ai eu peur que cela produise en retour de bâton un manque cruel de descriptions qui auraient nui à la compréhension générale du texte, mais ça n’a pas été le cas. Une relecture supplémentaire aurait par contre été bienvenue, j’ai repéré pas mal de fautes d’inattention. En soi ce n’était pas gênant, mais ça nuit au plaisir de lecture et ne pas le signaler aurait été malhonnête.
- Kaede (AnS) et Maya (KHS), épreuve 2 :
__–Ah, un petit HRP ça fait plaisir. Et me donne des trucs à taper. Et on commence par la présentation de notre protagoniste :
Sur un coup de tête, il décide de prendre des allures de justicier masqué et mettre des bâtons dans les roues du SSN. Ceci dit, cette tentative est maladroite, tout autant que peut parfois l’être sa personnalité.
__–Hé bien voyons ça.
Tu
__–NON.
__–JE DIS NON.
__–C’EST NON.
__–AH.
__–AH MAIS C’EST PAS POSSIBLE ÇA ENFIN.
__–Une fois pour toute. La narration à la deuxième personne. Je peux, tangentiellement, l’accepter, quand c’est dans des cas de personnages très spécifiques, avec des particularités mentales considérables. Mais là. C’est juste. Le héros de Kick-Ass. C’est sans déconner le héros de Kick-Ass combiné au personnage du gosse de riche dans Saiki Kusuo. Du coup c’est juste une afféterie pour faire classe, ta deuxième personne, là. Sauf que comme à chaque fois qu’on force au bulldozer un effet de style déjà un peu nul pour se la péter et jouer les originaux, hé bien ça retombe comme un gros flan. Et Maya c’est pareil en pas spécialement mieux vu que c’est juste une pisseuse lambda. Bon ben c’est parti alors, on y va pour les textes, dans la joie et la bonne humeur.
À l’aide de ta main, tu protèges tes prunelles claires
__–Donc là, on a le Kick-Ass qui a du soleil dans les yeux et s’en protège. Et attendez, juste quand vous pensiez que ça ne pouvait pas être plus ridiculement pompeux :
le choc te fait prendre pleinement conscience de tes cinq sens et tu réalises alors que quelque chose cloche.
__–Le choc. Oui parce que après il dit qu’il est genre dans une « structure » et qu’elle se fait percuter, on ne sait pas où on est, bref on s’en fout, mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a un gros boum, quoi. Mais qui visiblement pue, râpe et a goût de merde en plus, parce qu’il n’y a que comme ça qu’on peut avoir cinq sens stimulés. C’est quand-même beaucoup forcer la poésie pour quelque chose qui fait plus penser au voisin René qui a embouti son mobilome avec sa 4L. (Et on passera sur le fait que le choc arrive dans le paragraphe qui suit la description de ses conséquences sur les perceptions du protagoniste. On a déjà vu qu’organiser les idées dans le bon ordre pour qu’on bite ce qui se passe c’était pas tout à fait ça.)
Alerté, tu te redresses rapidement et dans ton geste, tu remarques qu’un poids conséquent entrave le mouvement de ton poignet droit. La découverte est surprenante, tu es dans une barque menotté à une jeune femme que tu as involontairement tiré contre ta cuisse.
__–Il y a beaucoup de scénario dans ce porno quand-même.
La situation est cocasse
__–Non, elle est extrêmement inquiétante.
c’est le scénario parfait pour un prank
__–Hm. C’est la même personne qui a écrit ça, et blablabla les cinq sens, les prunelles claires, le « bruit surréelle » (sic) des vagues et toutes ces conneries du cercle des poètes nuls ?
Tes orbes sillonnent les paysages alentour
__–Orbes. Y’en a un qui sait utiliser synonymo.fr ! C’est bien, tu as le droit à un bon point et une image.
« Excuse-moi, tu peux me dire ce qui se passe ? »
Demandes-tu, déstabilisé.
__–Oui j’ai lu « déshabillé ».
__–Sur ce, on passe au tas de cocaïne sur pattes qui se fait passer pour un perso joué par hadrydry. Sans HRP, parce que hadrydry il est mieux que ça, hein, hé, ho.
Une fois que l'eau t'effraie, tu passes en mode panique, et c’est parti pour... te réveiller.
__–Vous faites en concours de qui fait la plus stupide inversion dans la progression logique des événements ou ça se passe comment là en fait ? Tu te réveilles d’abord, tu ressens la peur voire la panique ensuite, hein.
Bon, bah ça va alors, ça n’était que... ah non. La vie est un manège, et là tu es en chute libre.
__–Vous faites un concours de qui va placer les effets pseudo-poétiques les plus nuls aux pires endroits sans que ça n’ait aucun rapport avec le reste du ton de votre narration, la situation ou vos personnages ou ça se passe comment là en fait ?
Alors, profite (ou pas), et rattrape-toi aux branches inexistantes de cette barque bizarre alors que tu es au milieu de nulle part et bien trop proche de ton ennemi juré qu’est ce terrible liquide nommé "eau".
__–Ah non d’accord, je comprends pourquoi Kaede évoquait les cinq sens. Forcément, si Maya est hostile à l’idée de douche.
__–Retour à Ka(ka)ede.
À la façon dont la jeune femme te hurle dessus, il est facile de deviner qu’elle est aussi stupéfaite, paniqué et innocente que toi concernant votre situation.
__–Kaede, le plus grand détective du monde, devant Batman et l’inspecteur Gadget.
« Kaede..Kobayashi. Et toi ? »
Demandes-tu, sans que ton intérêt ne s’y prête réellement.
__–Est-ce que tu peux faire plus I’m 14 and this is deep que dire son prénom en hésitant et en faisant genre je suis trop mystérieux c’est pas intéressant comme info ohlàlà.
Ce qui t'intéresse, c’est la souche d’arbre à quelques mètres de là et la pierre dans ta main gauche qui t’aidera sans doute à briser la chaîne qui vous maintient ensemble.
__–Ce qui est bien c’est que ce caillou n’a été introduit à aucun moment, donc là Kaede juste crée des trucs comme ça au pif à mesure qu’il écrit, parce que ça l’arrange. Et au passage, un caillou pour briser une chaîne… Bon… C’est stupide, mais quelque part ça reste dans le ton général.
__–Ah oui et plus loin dans le post y’a un pirate qui apparaît comme ça sur la barque. La barque. Le petit tas de planches dont on a fait le tour en deux pas, à condition de mesurer 1m50. Il y avait un pirate qui était planqué dessus et vous ne l’aviez pas vu ? Puis il leur demande de chercher son trésor ou je sais pas quoi, sur une barque totalement paumée au milieu de l’océan. Enfin ceci dit, vu que sur cette barque il y a deux connards, un pirate, une pierre et probablement un Starbuck si Kaede a besoin de prendre un café à un moment, ça ne m’étonnerait même pas.
Tu lui demanderais bien de parler plus fort, mais quelque chose te dit que c’est peine perdue. Les mecs ne sont pas censés être de courageux et grand gaillards ?
__–Non mais il faut savoir, tu les méprises ou pas ? À un moment choisis, tu ne peux pas dire qu’ils devraient être ce que tu ne penses pas qu’ils puissent jamais être.
Finalement le véritable responsable de ce bazar apparait. Tu finis à peine d’écouter sa tirade que tu as envie de prendre la pierre et de lui jeter dans la face (mais non, tu n’es pas violente...), mais il disparait aussi rapidement qu’il est apparu. Tu pousses un lonnnnnnnngggggggg soupir.
__–C’est physiquement fatiguant de vous lire. Donc là en fait, le pirate, hein. Il apparaît et disparaît, comme ça, c’est genre un fantôme, ET PERSONNE EN A RIEN À BATTRE. « Oh ben zut alors on est perdu au milieu de l’océan attaché à quelqu’un qu’on a jamais vu et on est hantés par le fantôme de Jack Rackam qui fait “yo-ho ! Une bouteille de rhum” mais pfff, un après-midi un peu relou quoi c’est tout » Heeeuah.
"Fais voir la carte."
Oui, c’est un ordre, pas une suggestion.
__–Félicitations hadrydry, tu sais reconnaître un verbe à l’impératif présent !
« Je présume que ça n’est pas de ta faute si tu es né homme. »
Cette confidence, d’abord évasive, devient plus claire à mesure que tu y penses.
__–Non, ça ce n’est pas une confidence c’est une insulte. Voilà ce que c’est de vouloir faire le beau à utiliser des mots de plus de deux syllabes, c’est compliqué, on ne sait pas faire.
Vous traversez le pic de l’aigle
__–Aussi appelé la montagne du nom cliché.
On dit que la patience est une grande qualité. Dommage, tu es petite, et tu n’en es pas vraiment doté.
__–C’est quoi. Le rapport.
Aller, c’est bientôt fini. Une dernière ligne plus ou moins droite, et tu seras enfin libérée, délivrée.
__–Alors déjà, arrête les références de merde, et ensuite, belle interprétation de ce que pense le lecteur.
Avis plus sérieux :
__–J’ai beaucoup jasé sur la deuxième personne, ce qui est un peu ma signature à force, mais si je maintiens que je désapprouve son usage sur ces personnages, ce n’est pas quelque chose de majeur. Le ton de Maya, à ce titre, a été mon préféré, vu que le côté très oral arrive à donner à la deuxième personne un aspect naturel, alors qu’elle fait souvent plutôt ampoulé. Kaede frôle justement cet aspect là, pas qu’avec ce choix de personne mais avec ses images très nombreuses, sa narration posée et contemplative. Mais frôle, pas dépasse à bord d’un tank. Ce qui est un peu dommage par contre, c’est que l’histoire que vous proposez a un ton très absurde/comique, mais vos deux personnages gardent le leur, qui n’a rien à voir. Ça devient une qualité quand ils interagissent entre eux, ceci dit. Je n’étais pas sûr que le fait d’entrelacer les dialogues comme vous le faites plutôt que de les mettre à la suite comme dans tous les RPs du monde fonctionnerait, mais ça marche très bien.
- Caldinia, (KHS), épreuve 4 :
__–Pour celle-ci, je n’ai pas reçu de demande de la part du joueur de Kan pour m’occuper de son texte. Je l’ai donc lu mais n’en parlerai pas.
__–Et déjà, je note que l’acrostiche choisie est « dommage ». J’espère que ce n’est pas non plus un résumé de votre participation.
__–Sur ce, on commence par le HRP de Moon… ou pas. Enfin, il y a bien le texte copié-collé à chaque participation de KHS, mais apparemment, présenter le personnage qu’on va devoir se farcir pendant 1 500 mots c’était trop demandé.
Une aubaine pour la trentenaire en quête d’amour. D’époux, même.
__–Heureusement que ce texte est lu et pas récité à l’oral, sinon, la dernière phrase aurait fait passer Moon pour une fétichiste des insectes parasites, le genre d’héroïne que Franz Kafka n’aurait pas renié.
Il y a quelques jours, une drôle d’invitation s’est glissée dans ses SMS. Certainement un faux numéro. Mais peu importe, il faut laisser la chance au hasard : une invitation à une après-midi d’opulence, ça ne se refuse pas.
__–C’est fort ça quand-même. Genre, tu reçois une invitation qui ne t’es pas adressée et plutôt que de réparer l’erreur, tu décides d’en profiter, comme la petite crevarde que tu es. Ah, on ne sait rien sur la protagoniste, mais on sait déjà qu’il ne faut pas la laisser seule chez soi, sauf à mettre ses objets de valeurs dans un coffre-fort. Alors on peut déguiser ça dans tout le romantisme qu’on veut, si en plus c’est payant – oui parce que là elle va à un salon de thé luxueux pour choper un mec je sais pas quoi –, c’est du vol pur et simple.
__–J’approuve en fait. Pas mal. Continue.
Sa paye de professeur d’Université
__–J’approuve d’autant plus, vu comme on est payés une misère dans le milieu, ’faut bien qu’on prenne sur le reste de la société ce qu’elle nous doit.
__–Bon et du coup après, Moon fait en quelque sorte son petit marché. Quoique sans Arabe derrière un étal de légumes qui hurle « ELLES SONT BELLES MES TOMATES MON ELLE EST BELLES » mais c’est à peu près le sous-texte, soyons clairs. Quoiqu’avec des aubergines, plutôt. Elle essaie de se trouver unpigeonsugar daddyassez riche et assez baisable et tombe sur ce que j’imagine être Kan. Qui est Kan ? Où est Kan ? Noix de péKan ? French KanKan ? Je m’interdis de faire cette blague plus longtemps.
<< Oui, mais on dirait que je n’ai pas à m’en plaindre, finalement. Et vous-même ? >>
__–Attendez quoi. Mais c’est pas possible là. Quel espèce de barbare tout droit sorti de ses steppes fait des guillemets avec deux signes inférieur et supérieur ? Comment voulez-vous que je ne disqualifie pas ce texte sans préavis dans ces conditions ? Ne me dites pas que je vais devoir continuer à lire ? Ah c’est pas possible. C’est insupportable.
Si seulement y’avait de l’alcool.
__–Ça c’est pour la suite de la soirée, quand vous serez tous seuls dans une chambre d’hôtel. Et je vais en avoir besoin moi-même, vu que la suite du texte est farcie de dialogues avec ces espèces de guillemets personnalisés de merde, là.
Excellent. C’est vrai que vous n’avez pas l’air d’une femme farouche.
__–Hé ben, entre celle qui le prend pour un bout de viande et celui qui la prend pour une pute, vous formez un coupe idéal.
Pas besoin. Je sais reconnaître les femmes comme vous. Celles qui s’affirment, et qui n’ont pas peur de montrer aux autres de quelle trempe elles sont.
__–C’est à dire, absolument toutes celles qu’on veut draguer. Vous remarquerez qu’on dit rarement à celles qu’on a envie de bouillaver qu’on les trouve lâches, timides et faibles d’esprit.
Je les adore.
__–Ou qu’on ne peut pas les encadrer.
Quel genre d’expérience recherchez-vous ?
__–C’est à ça d’être tiré de Cinquante Nuances de Grey comme réplique. À ça.
Mais quelle bonne nouvelle. Figurez-vous que j’ai exactement ce qu’il vous faut. Ce n’est pas quelque chose que je proposerais à tout le monde, mais vous êtes belle, intrigante et vous me plaisez.
__–Pareil, le cas de figure où une nana ovule d’excitation après qu’on lui ait dit qu’elle est moche, inintéressante et qu’elle ne nous attire pas est plutôt rare, vous en conviendrez.
Il sort une carte de son petit veston. Drôle d’histoire. C’est un peu tôt pour signer un contrat.
__–JE VOUS DISAIS BIEN que c’était presque tiré de Cinquante Nuances de Grey.
Il l’a prise pour quoi, lui ?
__–Oui alors en fait, Kan est patron d’une boîte de films porno. Et du coup Moon s’est faite proposer un contrat, mais pas ce genre de contrat, le genre d’embauche. Plutôt que de mariage. Ou de séance BDSM.
Le thème est un peu idiot mais c’est un job dating pour travailleurs du sexe, Madame.
__–Voilà pourquoi il ne faut pas aller à des soirées dont on ignore tout. Hé, elle a eu du bol que ce ne soit que ça et pas la réunion des adorateurs de Richenou.
Avis plus sérieux :
__–Okay, là j’ai été impressionné. Moon dit ses répliques au passif et celles de Kan à l’actif dans son texte et pareil pour Kan, ce qui est un artifice très bien vu pour entremêler vos textes. Je n’étais pas très convaincu au premier abord par le fait de commencer par la fin, vu que le texte de Kan, posté avant, se déroule après chronologiquement. Mais cela permet de ménager la révélation de la teneur de la soirée pour la toute fin de l’épreuve, ce qui est une excellente idée. Le rythme est bon et le style de Moon arrive à rendre très claire une situation qui pourrait vite devenir confuse, avec ses spécificités en terme de temporalité et formes des dialogues. Ce qui le rend d’autant plus méritant. On a là un sérieux candidat pour mon top 3 sur cette épreuve.
- Noah (Be.Wild), épreuve 3 :
__–Pareil que pour la précédente, j’ai lu le texte de Seito mais n’en parlerai pas, vu qu’il ne m’a pas demandé de le faire.
Be.Wild est un forum Pokémon, au croisement entre le lore de Pokémon Snap et le système de jeu de Légendes Pokémon : Arceus
__–Ah bah merci ça m’aide. Vous savez, il y a des personnes sur cette planète qui ont atteint la puberté et s’en tamponnent subséquemment le fion de vos jeux pour primaires, là.
Découverts il y a... j'ai oublié combien de temps
__–Hé ben, ça fait plaisir de voir qu’il y a de l’investissement dans ce texte. Est-ce que ça vaut vraiment la peine que je lise, alors que la personne qui écrit n’a même pas pris la peine de relire l’histoire de son propre forum ? Bah forcément oui, si dès la deuxième ligne du premier HRP je tombe sur un truc comme ça, c’est forcément que la suite est géniale.
Long story short : il le vit pas trop bien.
__–Longue histoire pantacourt, en bon français.
Il a réussi à rejoindre le camp (oui, le camp ; les gens vivent en tentes allô)
__–Alors on se calme sur les marseillismes.
C'est un ado taciturne, renfermé, introverti (mais étonnamment sociable quand on sait s'y prendre ; en tout cas pas vraiment timide, juste pas à l'aise avec les gens et encore moins ceux de son âge), impulsif mais profondément bienveillant.
__–En bref, c’est Kévin, D4RK545UK3 de base.
Harmon’île : ville… village principal (et unique) de l’île de Calléis.
__–Lentis a donc été conquise par des coiffeurs, vu que seuls eux peuvent faire des jeux de mots aussi merdiques avec l’apostrophe sur les toponymes.
Redolent / Bulbizarre : Bulbizarre est… … Tout le monde connaît Bulbizarre, right ?
__–Hélas.
__–Sur ce, le HRP est fini et… Euuah… Encore un texte qui demande de zoomer pour être lu. Non mais, j’apprécie que vous tentiez de faire passer pour moins long qu’elles ne le sont vos purges, tout comme je trouve artistiquement intéressant que vous fassiez souffrir physiquement les personnes qui vous lisent pour leur donner une expérience plus complète. Mais ce n’est pas trop ma tasse de thé comme démarche. Les goûts et les couleurs, tout ça.
__–Enfin, ne nous méprenons pas : j’aime beaucoup infliger la souffrance. En recevoir, un peu moins, c’est tout.
Le camp murmure une liesse atypique au silence accoutumé.
__–Première phrase. Je ne déconne pas. Et la syntaxe est à peine correcte. Et en plus il y a 1 640 mots et pas 1 500. Hé bien ça va être long.
nos terres sauvages Callésiennes
__–Pas de majuscule aux adjectifs.
« Là ! C’est la Grande Ursaring ! »
__–Et ici la petite Cockring !
J’arrache mon téléphone à ma poche, et j’allume d’un geste pressé la lampe torche.
__–Ah parce qu’il y a la 5G dans votre village de tentes de bouseux à la con, là ?
__–Et ce qui fait le lien avec le thème, c’est que la peluche de Noah de quand il était gamin là, devient vivante et se plaint qu’il l’ait oublié. Alors qu’il a passé deux paragraphes juste avant à détailler toute son histoire, donc ça reste pas mal frais dans sa mémoire. Et évidemment, Noah n’est pas du tout choqué par ce qui se passe. Après, de ce que j’ai compris il dort à côté d’un champignon géant qui balance ses spores aux quatre vents. De là à dire que Noah est en plein délire suite à l’ingestion de toxines hallucinogènes, il n’y a qu’un pas.
le zéphyr de l’extérieur qui s’engouffre dans le wigwam
__–C’est à dire un type de tente d’Amérique du Nord, de ce que j’ai compris. Alors, je ne suis pas historien de cette zone géographique mais à peu près sûre que, d’une part quand on utilisait encore ces structures comme habitations on n’avait pas de téléphonie mobile, d’autre part que quand on a eu de la technologie mobile on n’utilisait déjà plus vraiment ce genre d’habitations couramment.
__–Enfin ceci dit, si je devais commencer à jaser sur la cohérence d’un univers Pokémon, j’en aurais pour encore dix mille mots à me plaindre – et que pour l’introduction.
Et cette petite voix, fragile, qui me déchire.
__–Il s’en bat tellement les couilles d’être rien de moins que hanté, le Noah. Je sais pas, fuis ? Osef des sentiments de l’entité surnaturelle qui, pour ce que tu en sais, pourrait tout aussi bien vouloir te dévorer le foie et te gober les yeux ?
« Et moi ?! Ça ne comptait pas, si j’avais besoin de toi ?! »
__–Frérotte t’est une poupée.
« Pardon. » Mon souffle est étranglé d’une émotion que je ne parviens pas à expliquer. « Pardon. Je savais pas. J’étais égoïste… »
__–FRÉRO C’EST. UNE POUPÉE. ÇA N’A PAS DE SENTIMENTS UNE POUPÉE. EN TOUTE LOGIQUE TU DEVRAIS TE DIRE QUE TU AS PLUTÔT AFFAIRE À UNE CONTREFAÇON JAPONAISE DE CHARLES LEE RAY OU QUE T’EN AS VRAIMENT TROP PRIS.
les doudous ne vivent que tant qu’il y en a des comme moi pour croire en eux
__–Vous savez, j’ai eu des doudous moi aussi, je les ai toujours d’ailleurs, rangés quelque part à la cave, mais en fait, déjà un doudou ça ne vit pas, ensuite c’est pas Jésus. Hein. (Ou plutôt un Chief Happiness Manager de Linkedin ayant une photo de Clochette dans son porte-monnaie.) Un doudou, c’est un tas de tissus et de rembourrage acheté à Jouéclub pour quatre euros cinquante. Donc tu ne pouvais pas savoir qu’en fait ta poupée allait te hanter pour, genre, te punir de ne plus être un gamin morveux. Donc t’as pas à te sentir spécialement coupable.
__–Et du coup moralité, c’était un rêve et il décide, je sais pas, de dormir avec son doudou alors qu’il a quinze ans, un comportement tout à fait sain vous en conviendrez, plutôt que de la décapiter, l’empaler, la brûler et l’enterrer, ou la confier à un exorciste, ou la vendre à un pigeon sur un forum de paranormal.
J'ai écrit ce texte sur Let it go de Chandler Leighton & Lo Spirit !
__–Et moi ma revue de cette participation sur ça (<− ceci est un lien).
Avis plus sérieux :
__–Y’a beaucoup de bonnes choses. Le meilleur passage étant évidemment le cœur du texte, soit celui où la poupée apparaît et tape la discute avec Noah. L’idée est bonne et le personnage plutôt adapté, ça fait très, très Toy Story 3 où les jouets d’Andy se rendent compte que leur propriétaire est trop vieux pour jouer avec eux et doivent passer à autre chose. Ceci dit, l’introduction est très longue pour ce qu’elle raconte et je l’ai trouvé plutôt dispensable, en dépit de la qualité de l’atmosphère qu’elle installe. La réduire aurait permis d’allouer plus de ressources au dialogue entre la poupée et son propriétaire, qui est vraiment intéressant mais laisse presque sur sa faim, vu que le dilemme est résolu en quelques répliques : Noah reconnaît son tort tout de suite et le corrige immédiatement. M’enfin là je pinaille. Pour ce qui est de l’écho, la solution choisie est simple mais efficace : les deux personnages sont hantés par leur ancien jouet délaissé un peu de ma même manière.
- Yagi (SAO), épreuve 6 :
__–Qui aime bien châtie bien.
__–Yagi ma belle tu vas prendre tarif.
__–Et on commence sur… pas de HRP il faut pas déconner, on doit tous connaître votre dessin animé pour weeaboo histoire de comprendre, j’imagine. Non, on commence sur Yagi, que j’imagine être une nana du coup, qui combat littéralement l’hydre de Lerne, comme spécifié dans le thème de l’épreuve. Genre elle était là, elle s’est pointée dans ton univers, comme ça, prendre un café et péter des rondelles. C’est bien urbain de sa part que d’avoir fait le déplacement.
elle fonça droit sur la créature et, cachée derrière son boulier.
__–J’imagine que c’est une faute, mais voilà une métaphore qu’on aurait pu trouver : Yagi est une fait une employée du service comptabilité et l’hydre est genre, je sais pas, l’allégorie de la hiérarchie ou quelque chose du genre.
Le pnj Hercule ne lui était d'aucune aide, comme les trois-quart des PNJ présents dans cet univers.
__–D’accord donc comme dans une vraie entreprise en fait, où y’en à un qui bosse et tous les autres qui foutent rien et prennent pause café sur pause café.
Si elle ne pouvait attaquer ses têtes sans risquer de se mettre en difficulté, elle lui écraserait le corps jusqu'à ce qu'il n'en reste que de la bouillie.
__–Hé bien, subtil.
"Tch. Bestiole merdique. Je vais t'éclater."
__–Très subtil.
"Je vois... Je te dérange hein..."
__–Quelle perspicacité. Ben c’est à dire que t’es un peu en train d’essayer de la réduire en purée à donner à ton gamin, donc oui, elle est forcément un peu chafouine.
Yagi lâcha un juron, les dents serrées
__–C’est dans ces moments qu’il est bon de se relire pour éviter d’empiler des expressions clichées les unes par-dessus les autres. Essayez de serrer les dents et de dire quelque chose comme ça (<− ceci est aussi un lien). C’est faisable mais pas très commun vous en conviendrez.
La tête vola en éclat pixélisés et, bientôt, une lumière blanche se forma sur le cou de la créature et deux têtes apparurent là où se tenait le trou quelques secondes plus tôt.
__–Ça alors, il s’est passé exactement ce que t’as mis près de 600 mots à dire qu’il vaudrait mieux que ça ne se produise surtout pas ! C’était utile alors !
La barre de vie, elle, n'avait pas bougé d'un pouce. Ce n'était donc pas la bonne méthode
__–SANS BLAGUE QU’EST-CE QUI TE FAIT DIRE ÇA.
l'hydre répliquait déjà, la longue queue de la créature frappa Yagi en plein estomac, l'envoyant valser quelques 10 mètres plus loin. Le souffle coupé
__–Ah ah ah, non, là normalement tu as une hémorragie interne, toutes les côtes sinon la colonne vertébrale cassée et un très sévère trauma crânien. Enfin, apparemment SAO c’est comme COD, il suffit de respirer un grand coup et ça y est, ta barre de vie remonte, même après avoir pris une rafale d’arme automatique à bout portant.
L'hydre la projeta contre le mur d'un simple coup de tête. Elle n'était rien de plus qu'une poupée de chiffon dans la gueule d'un chien enragé. Elle toussa pour se remettre de ses émotions et reprendre son souffle doucement.
__–Non mais je disais ça pour déconner qu’il suffit de respirer un grand coup pour se remettre d’aplomb, ce serait possible de ne pas faire pire que ma parodie ?
__–Et du coup en fait, Héraclès qui la regardait depuis un coin pépère en fait c’est lui l’hydre (???) et elle va le taper. Allez savoir comment elle a pu en déduire ça.
- "Salopard... C'était toi depuis le début et moi je me les casse à taper sur... ce serpent chelou !"
__–Ferme ta gueule avec le verlan stp. Juste. Ferme ta gueule. On est plus en 2012. Je t’assure. Plus personne ne dit ça.
Ici ce serait un véritable combat de titan.
__–Alors non. L’Hydre est la fille de Typhon est Ékhidna, qui sont certes des enfants de Gaïa comme les Titans, mais n’appartiennent pas à leur famille, vu qu’ils sont nés dans d’autres conditions (pour résumer, c’est Héra qui voulait emmerder Zeus et a donc créé ses plus puissants adversaires, parce que quand les dieux ont des problèmes de couple c’est ça qu’ils font.) Quoi on s’en fout ? Oui et alors, je parle de ce que je veux et je vous emmerde.
__–Et du coup, elle fait en sorte qu’Héraclès attaque l’hydre et donc… comme Héraclès est sensé être l’hydre… s’affronte lui-même ou quelque chose comme ça. C’est vraiment un retournement pour le principe de faire un retournement, mais soit. Ce qui fait que la grosse bébête n’est pas tuée, ce qui fera plaisir aux associations de défense des animaux, à défaut d’avoir du sens.
Avis plus sérieux :
__–Comme j’aime beaucoup ça, je suis particulièrement difficile à satisfaire quand il s’agit de textes d’action. La narration doit être d’une clarté digne des eaux des Naïades, le rythme inspiré par Calliope et le combattant briller autant par la violence d’Arès que par l’astuce et la ruse d’Athéna porte-égide.
__–Et ici on est sur quelque chose de pas mal du tout. Le retournement de situation permet de résoudre le combat d’une manière plus intéressante qu’une simple épreuve de force. L’idée que le monstre à vaincre soit la récompense est aussi plutôt pas mal, même si j’aurais aimé que tu t’appesantisse plus dessus : quand on a une bonne idée comme ça, on ne doit pas la lâcher.
__–Je suis resté sur ma faim sur le côté graphique et violent, que j’estime indispensable à tout bon combat vu qu’il permet de faire ressentir les enjeux comme d’aborder le caractère horrible de la violence (parce que la violence, si vous ne le saviez pas, c’est pas bien et il n’est jamais de trop de le rappeler). Mais c’est lié à l’interface graphique de SAO, donc je ne peux pas vraiment critiquer cet aspect là. Félicitations pour ta participation !
- Alexandre (OPR), épreuve 6 :
__–Et allez, encore un qui oublie le HRP. Alors oui d’accord, même moi je connais One Piece, mais c’est pas une raison.
Enfin, bon, j’ai fini par tomber sur la destination indiquée par mon chef de mission, le Commandant d’Élite de la Marine Hercule, un rouquin bodybuildé qui d’une tape sur l’épaule m’a mis sur les rotules et m’a confié un ordre de mission un peu confus, que j’retranscris ici comme je l’ai entendu, c’est à dire mal au milieu de ce gospel fort sympathique mais qui diminue tout de même sacrément la compréhension orale :
__–Hé ben fréro. La ponctuation. S’il te plaît. Ce serait possible de, je ne sais pas moi, ne pas faire des phrases qui durent cinq lignes ? Déjà que c’est n’importe quoi et qu’on ne comprend rien à ce qui se passe parce que moi One Piece ça s’arrête à des pirates qui ne font pas de piraterie et mangent des ananas qui leur donnent des pouvoirs, mais alors si en plus tu te mets à partir dans le la phraséologie imbitable avec des propositions qui partent dans tous les sens, et alors oui d’accord le style oral ressemble à ça, on fait rarement de points, la construction du discours est naturelle, donc sans coupure, mais à un moment, t’es pas en train de dire ton texte, t’es en train de l’écrire, donc dans l’optique qu’il soit lu, donc qu’il soit lisible.
__–Vous voyez que c’est pénible.
« Thor aux deux crêtes ? Que j’ai dit, un sourcil levé, circonspect. Jamais entendu parler.
__–Mais on a un p’tit malin ici !
Encore un gamin déboussolé qui s’est décidé à devenir pirate sur un coup de tête, après avoir trébuché, s’être cogné contre le radiateur du salon et blam ; on va voler la veuve et l’orphelin.
__–C’est assez fascinant de voir que l’auteur peut dire absolument n’importe quoi dans un style très familier, mais mettre un point virgule. C’est comme chier sur les murs mais rajouter une cerise.
J’dois pas dire que jouer les cow-boys soit vraiment ma tasse de thé, mais…
__–Y’a des cowboys dans One Piece ? Vous me direz, on parle d’un univers qui n’a aucun sens de base, alors après tout, pourquoi pas.
Alors voilà, j’ai débarqué sur ce coin de terre, la boule au ventre
__–Stressé comme lors de son spectacle de CM2 où il jouait le buisson mais avait le trac d’entrer sur scène, parce que sa mamie le regardait au fond de la salle, quoi. C’est vrai que ça colle super bien au personnage, à la situation et au reste de l’ambiance générale de la narration.
Alors une fois passé l’autochtone agressif en lui serinant ma p’tite rengaine du « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, mais là j’vais juste à côté et j’aime pas prendre mon temps »
__–J’aime bien le concept : la colonisation des Caraïbes par des utilisateurs de Linkedin accros aux petites phrases inspirantes. Genre les Espagnols envoient des jeunes cadres dynamiques sur des caravelles pour qu’ils aillent disrupter la workplace chez les Arawaks avec du management 2.0 agile et human-centered. On tient un concept.
j’ai commencé à chercher la bête à cornes. Bah la vache, c’était pas simple
__–Ce serait possible de réduire la voilure sur la connerie et les jeux de mot ?
champion de la précédente édition de l’Inter Faux-Rhum
__–Non sans déconner stop là. On est pas chez Kev Adams ici.
l’architecte, Buzz D. Dale
__–C’est même pas un jeu de mot !
__–Et accessoirement, le taureau crétois, ce n’est pas le Minotaure, donc il n’est pas enfermé dans un labyrinthe. C’est le père du Minotaure. Mais ça n’empêche pas Alexandre de faire son Thésée et d’aller le tabasser dans son labyrinthe. C’est con quand-même, chercher « taureau crétois » sur le navigateur de ton choix aurait permis de lever l’ambiguïté. Mais faire des efforts, tout ça, c’est si compliqué. C’est bien plus intéressant de faire des jeux de mot à chier, pas vrai ?
je crois qu’il a pris la grosse tête, les ailes lui ont poussé et il a décidé de démarrer une fabrique de jouets en cire pour son fils. Je crois que la boutique marche pas mal, mais le slogan… Vers l’infini et au-delà non mais ce qu’il faut pas entendre, à force de jouer dans la cour des grands, il va finir par se brûler les ailes
__–Hé bien si, vrai. Hélas.
Et quelle ne fut pas ma surprise de voir là, remuant tête et cornes dans une chorégraphie millimétrée pour se défaire de quelques importuns, un magnifique bovin immaculé, aux muscles impeccables, dont les deux pics sanglants finissaient leur danse macabre en éventrant un dernier type.
__–Hé ben, y’a pas que Phasiphaé qui a envie de se le taper visiblement.
Un temps assez long se passe avant que j’sois certain que le bestiau m’ait bien vu. De là, je lui décoche mon plus large sourire, un de ceux qui ont fait ma réputation : Alexandre Kosma, Marine au sourire enjôleur.
__–Hé mais je disais ça pour la blague, on se calme, ne le fais pas vraiment oh.
« Noble Bovin, yo ! Y a l’ami Herc’ qui m’envoie te chercher ! Et j’aimerais autant pas finir en brochettes. Alors j’te proposes un deal, tu viens tout tranquillement avec moi, j’te ramène au Commandant et je plaide en ta faveur pour que tu finisses pas en grillades, d’autant que t’as carrément le pedigree pour remporter un concours de beauté, qu’est-ce que t’en dis ? meuh Mais c’est pas une réponse, ça.
__–C’est si beau d’être con, quand-même.
__–Et sinon, après avoir passé tout le texte à dire de la merde, draguer des vaches, manger et répéter pour son one man show, Alexandre se change en lion et défonce le taureau en deux lignes. C’est bien de voir que t’en avais quelque chose à foutre du thème de l’épreuve.
Avis plus sérieux :
__–Je suis très partagé. En soi, le projet est pas mal du tout, le côté parodique marche bien, la plupart des vannes fonctionnent, le ton du personnage est maîtrisé et très plaisant à lire, le rythme est impeccable alors qu’objectivement, il ne se passe rien. Et c’est un tour de force en soi que d’arriver à rendre intéressant un personnage qui se contente de marcher et taper la discute. Objectivement, c’est une très bonne participation et je n’ai rien à redire qui aurait quelque importance que ce soit.
__–Mais voilà, ça ne m’a pas fait rire. À croire que je ne suis pas le public. J’espère en tout cas que tu trouveras le tien, parce que tu mériterais ta place sur le podium. Je ne sais pas si tu seras sur le mien, mais t’es pas mal parti.
Stilgar [Es/Te]

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Invité
Melkus [elysion]

Épreuve 5 ;; Danse Macabre || Be Wild
"Ressentais-tu l'électricité statique dans l'air ? " l'usage de l'imparfait, l'expression, la forme interrogative ou encore la manière dont la phrase est écartée du reste du paragraphe, déjà ça m'envoie tout une vague de nostalgie très plaisante. Belle ouverture ! Ensuite le style est élégant et recherché mais les propositions sont vraiment longues et malgré l'usage efficace de la ponctuation, il faut bien avouer qu'il faut s'accrocher pour ne pas s'y perdre. Au niveau du deuxième paragraphe, j'aime beaucoup toute la métaphore filée autour des astres et de l'espace plus globalement. Le thème central des parents permet également de s'y retrouver plus facilement. Le début du troisième paragraphe ouvre un travail très intéressant sur les rapports du corps et de la voix.
En résumé, c'est fin, bien construit et si le début n'est pas simple à appréhender, le texte gagne par la suite en lisibilité sans sacrifier pour autant le style. Belle réussite !
En résumé, c'est fin, bien construit et si le début n'est pas simple à appréhender, le texte gagne par la suite en lisibilité sans sacrifier pour autant le style. Belle réussite !
Melkus [elysion]

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Invité
Kaoren (ou Naoken, selon)

Et coucou, c’est Kaoren pour un deuxième commentaire ! Ce coup-ci, je m’attaque à l’épreuve 4. Pourquoi la 4 ? Parce que c’est celle qui a le moins de commentaires pour le moment, tout simplement. Et aussi pour satisfaire l’impatience d’un certain participant dont je tairai le nom parce que tous ceux qui sont sur le Discord l’auront reconnu aux smileys de chat tout frétillant qu’il a spammés sans vergogne dans le salon dédié à l’épreuve 4 quand j’ai annoncé mon commentaire.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un petit disclaimer : je n’ai absolument jamais lu ou vu Alice au pays des merveilles, je n’en connais que vaguement l’ambiance. Si je dis ça, c’est parce que l’énoncé et beaucoup de textes s’en sont inspirés, et qu’il est tout à fait possible que je rate des références. Et j’aurai pas l’air fin si je me mets à disserter sur une phrase qui a directement été reprise de l’œuvre, par exemple. Donc voilà, vous êtes prévenus. Vous pouvez quand même vous moquer de moi, mais seulement gentiment.
Et puis je me permets de répéter aussi le disclaimer habituel sur les spoilers, il va de soi que j’en mets, parce que c’est déjà bien assez compliqué d’écrire mes commentaires sans me soucier de ce que je peux dire ou non sur les textes. Donc si vous me lisez, je pars du principe que vous les avez déjà lus, ou que vous êtes des grands polissons qui n’écoutez rien. Auquel cas bien fait pour vous.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture à tous ! o/
Sur ce, c’est la fin de ce deuxième commentaire. Même s’il a pris un jour de plus que ce que j’aurais espéré, je suis plutôt dans une bonne lancée, c’est bon signe pour la suite. La prochaine épreuve à laquelle je m’attaquerai, comme pour celle-ci, ce sera celle ayant le moins de commentaires sur le moment (donc la 5 si ça change pas d’ici que je commence mes lectures). Et en attendant, je vous dis slán. Ça veut dire "hüvasti", mais en irlandais.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un petit disclaimer : je n’ai absolument jamais lu ou vu Alice au pays des merveilles, je n’en connais que vaguement l’ambiance. Si je dis ça, c’est parce que l’énoncé et beaucoup de textes s’en sont inspirés, et qu’il est tout à fait possible que je rate des références. Et j’aurai pas l’air fin si je me mets à disserter sur une phrase qui a directement été reprise de l’œuvre, par exemple. Donc voilà, vous êtes prévenus. Vous pouvez quand même vous moquer de moi, mais seulement gentiment.
Et puis je me permets de répéter aussi le disclaimer habituel sur les spoilers, il va de soi que j’en mets, parce que c’est déjà bien assez compliqué d’écrire mes commentaires sans me soucier de ce que je peux dire ou non sur les textes. Donc si vous me lisez, je pars du principe que vous les avez déjà lus, ou que vous êtes des grands polissons qui n’écoutez rien. Auquel cas bien fait pour vous.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture à tous ! o/
- Marinette (DE):
- « Et c’est mon tout petit ami. »
Bon, dans cette épreuve, ça n’aura échappé à personne qu’on a eu pas mal de textes qui jouaient avec une ambiance onirique – énoncé oblige, comme mentionné en intro’ –, et même quelques-uns qui ont carrément assumé le côté rêve en jouant sur le côté absurde, comme la participation Up the Ante / One Piece Requiem, qui est partie dans un truc totalement chaotique. Mais dans le duo entre Marinette et Yūta, j’aime particulièrement l’atmosphère qui en découle ; on a l’impression de suivre quelque chose qui fasse un semblant de sens, mais on perd régulièrement nos repères, et ça va souvent donner un caractère un peu magique chez Yūta, ou au contraire un côté un plus malaisant chez Marinette. Et là où je trouve que ce dernier point transparaît le mieux, c’est dans la conversation avec Chloé.
On a plusieurs répliques qui semblent à côté de la plaque, avec en tête de liste : « J’ai dit à Adrichou que je sortais pour voir les étoiles, mais en fait, je n’ai trouvé que des abeilles. », dont Marinette ne relève d’ailleurs pas vraiment le caractère absurde – un peu comme dans un rêve où tout paraît logique. Mais celle que j’adore le plus, c’est celle-ci : « Et c’est mon tout petit ami. », en réponse à « Adrien est mon petit ami. ». En fait, c’est une réponse qui, bien qu’elle n’ait aucun sens, donne vraiment l’air d’en avoir au premier coup d’œil, elle ressemble clairement à un trait d’esprit que ferait Chloé à Marinette ; en rhétorique, rebondir sur ce que dit l’autre pour le retourner à son avantage, c’est généralement une répartie très efficace – comme dans la fameuse réplique qu’on attribue à Churchill : "Monsieur, si j’étais votre femme, j’empoisonnerais votre thé ! - Madame, si j’étais votre mari, je le boirais.". Et du coup, quand on regarde la phrase au niveau de sa structure, si on oublie qu’elle est complètement vide de sens, ça ressemble à un argument bien tourné, avec une sorte de surenchère sur l’expression « petit ami », genre "c’est ton petit ami, mais moi c’est mon tout petit ami, donc c’est moi qui l’emporte". En prime, au niveau des connotations, l’expression « tout petit ami » donne un côté assez imposant à Chloé par contraste. Et du coup, pendant le bref instant qu’il faut pour comprendre que c’est juste une phrase en l’air, je trouve qu’on sent Marinette dépassée, et que ça traduit assez bien le sentiment global qu’elle doit tirer de cette scène toute entière, prisonnière de ce rêve qui ne fait aucun sens et auquel elle ne semble rien pouvoir faire – elle y "obéit" même, en un sens, puisqu’elle se plie spontanément à tout ce que lui demandent les autres personnages du rêve.
Donc voilà, dans l’ensemble, j’aime bien le côté un peu oppressant que le texte arrive à inspirer par endroits à travers son ambiance un peu tordue. C’est pas une scène d’horreur à nous en dégoûter, mais c’est juste assez malaisant pour le personnage de Marinette pour qu’on se figure l’épreuve que ça doit être pour elle, et qu’on arrive à lui dédier un peu d’empathie.
- Yuta (ILK):
- « Tout, exactement tout ce qu’il y avait autour de lui était posé sur le sol de manière qu’il trouva un peu trop ordonnée. »
Ce texte-ci, comme je l’ai vite fait évoqué en parlant de la citation précédente, je trouve que la façon dont il traite son aspect onirique réussit à donner un côté un peu magique à tout le rêve, une ambiance légère et plutôt agréable, par opposition à l’autre texte du duo qui était dans un caractère plus oppressant. On a un effet miroir sympa qui, comme préconisé par les organisateurs de l’édition, se termine sous les couleurs de la bonne ambiance et de la positivité, avec le rêve désagréable qui laisse place à un rêve beaucoup plus charmant – où le personnage de Yūta semble avoir tout contrôle, d’ailleurs, là où Marinette semble constamment dépassée. Et clairement, je trouve que l’effet du miroir est bien réussi sur cet aspect, ça donne un côté détente après la tension constante.
Ceci étant, je suis en train de parler du traitement qui est fait du rêve, mais la phrase que j’ai sélectionnée vient après le réveil. Donc a priori, ça n’a rien à voir avec le schmilblick, on n’est plus dans cette ambiance magique et fantaisiste qui berce le personnage. Sauf que si, en fait.
Ce que j’aime tant avec cette phrase, c’est justement qu’elle sort du rêve sans en trahir l’onirisme. En fait, à ce moment-là, on vient de voir Yūta trébucher et s’écraser au sol dans son rêve, et perdre conscience par le fait-même pour faire la transition avec le moment où il se réveille, au sol là aussi ; maintenir une sorte de continuité entre le rêve et le réveil, c’est quelque chose d’assez classique – ça évoque les situations où notre cerveau fait intervenir un élément dans le rêve pour reconnecter avec la réalité, c’est quelque chose qu’on connaît à peu près tous –, mais là, ça marche particulièrement bien, parce que du coup, la continuité de l’action qu’on se figure s’étend à ce qui entoure le personnage, et le texte va jouer avec ça : au moment de tomber, le personnage tient un plateau dans les mains, et instinctivement, on se figure la chute du plateau avec celle du personnage – et le désordre qui s’ensuit –, mais le texte répond en disant : « Tout, exactement tout ce qu’il y avait autour de lui était posé sur le sol de manière qu’il trouva un peu trop ordonnée. ». Et ça, ça remet une couche d’ambiance magique. Bien sûr, d’un point de vue rationnel, on sait que c’est juste parce que les éléments du rêve ne sont pas ceux de la réalité, mais dans le sentiment qu’on dégage spontanément de l’action, on voit le plateau chuter, puis des objets parfaitement disposés au sol, il y a un effet d’attente brisée propre aux ambiances magiques – c’est pareil que quand vous assistez à un spectacle de prestidigitation : vous savez qu’il y a une explication rationnelle, mais vous ressentez quand même la magie en voyant que la carte que vous croyiez être un as de cœur est en fait un dix de trèfle avec votre signature dessus.
Et du coup, pour parler de l’intérêt de tout ça : le fait que ce côté un peu magique soit encore un peu présent dans les phrases qui suivent le réveil, je trouve que ça rend justement le réveil très naturel, parce qu’il semble encore empreint d’une certaine confusion et de tout ce que le personnage vient de ressentir en songe. On passe pas d’un coup du rêve à la réalité, on a encore des balbutiements du caractère onirique dans la narration et les pensées du personnage, et c’est beaucoup plus proche de ce qu’on attendrait d’un réveil brusque d’une manière générale. Derrière, d’ailleurs, Yūta ne va même pas se dire qu’il vient de rêver, on a encore le droit à tout un petit paragraphe où il cherche ses repères. Donc voilà, je trouve très réussi le moment du réveil, et en vrai, toute l’ambiance du rêve aussi ; parce que je me suis pas attardé dessus, mais ça évite tous les écueils classiques, c’est jamais trop absurde ni trop sensé, c’est assumé dès le début plutôt que présenté comme une chute sortie de nulle part, et encore une fois, le réveil semble très naturel. Donc dans l’ensemble, c’était vraiment agréable à lire.
- Panpan (TO):
- « La faute me revient d'avoir si mal pensé. »
Bon, déjà, un point pour l’alexandrin sans doute parfaitement fortuit. Je sais pas pourquoi y’en a toujours un dans mes commentaires.
En fait, celle-là, elle fait partie des phrases que je me vois mal tourner autrement ; je trouve juste tous les mots bien choisis et placés au bon endroit. Par exemple, le verbe, « me revient » : il a d’une part le sens et toutes les connotations d’un verbe comme "incomber", avec toute la responsabilité qu’il suggère – pour inspirer l’idée que le personnage de Panpan encaisse le poids de sa faute –, et en même temps, avec le verbe "revenir", il y a aussi une connotation de retour de bâton, comme une rétribution de toutes les fautes qu’il avait fait porter précédemment à la nature et aux humains – et en prime l’idée que ça lui "vient" plutôt que ça lui appartient, ça donne un côté plus fort, comme s’il recevait la faute de plein fouet. D’ailleurs, le mot « faute », aussi, je vois difficilement comment le remplacer : il est quelque part entre "crime" et "responsabilité", au niveau des connotations, ce qui suggère à la fois le mal qu’il a fait et le fait qu’il doive maintenant l’assumer – là où "crime", par exemple, je trouve que ça évoque moins le devoir de responsabilité derrière, vu que ça a une connotation plus solennelle que morale, et "responsabilité", c’est juste moins fort –, et en même temps, il y a aussi le fait que quand on parle de faute, généralement, il n’y en a qu’une, un peu comme pour la responsabilité – on parle d’ailleurs de "partager la faute" quand il y a plusieurs responsables –, donc je trouve même que ça donne l’impression que le personnage se rend coupable de tout, plus que s’il avait utilisé un autre mot comme "tort", qui aurait été un autre compromis possible. On a un peu la connotation du "à qui la faute ?", en un sens. Et pour terminer rapidement avec l’expression « mal pensé » – parce que je vais pas vous faire une dissertation sur le verbe "avoir" –, on a à la fois la connotation de penser à mal et de mal réfléchir, qui ensemble traduisent assez bien l’image nocive dont le personnage de Panpan s’est abreuvé depuis longtemps, comme un biais constant qui le tient reclus dans sa misanthropie. Et en même temps, je trouve qu’il y a un caractère un peu enfantin, ou plutôt facile à comprendre pour un enfant, beaucoup plus que s’il avait parlé de s’abreuver d’idées noires, par exemple ; là, il semble juste avoir pensé des choses pas bien, ou pas de la bonne façon, et je trouve que ça a encore un écho supplémentaire de ce qu’il cherche à "exprimer" à la petite Alice – genre "c’est moi qui suis méchant". Et oui, je sais que la Alice en question semble assimilée à Kaléa, mais en même temps, le lien est assez flou entre les deux textes, donc j’ose pas directement dire Kaléa. J’ai hésité avec "Kalice", mais sachant qu’on a un auteur dans le duo qui est québécois…
Enfin bref, c’est vraiment une phrase qui m’a fait de l’effet à la lecture, et que j’ai trouvée assez puissante. Je sais pas si c’est juste une question de choix de mots comme je le prétends, il y a peut-être une autre raison plus profonde que j’ai pas relevée – si j’en suis venu à parler de ça, c’est parce que j’ai pas trouvé plus convaincant –, mais quoi qu’il en soit, elle marche bien.
- Kaléa (BW):
- « Sais-tu que tu as les yeux verts ? »
Balancer une réplique comme première phrase d’un texte, disons les choses, ça marche souvent ; pour peu qu’elle soit suffisamment claire pour qu’on puisse s’imaginer dans quel contexte ou quel genre d’ambiance elle a pu être prononcée, ça permet d’entrer en matière sans avoir à décrire la situation, et à côté de ça, les répliques sont souvent révélatrices du caractère du personnage qui les prononce, ce qui permet en plus de comprendre à peu près à qui on a affaire. Ici, la phrase est un peu particulière, mais ça ne manque pas.
Premier constat, et à vrai dire l’un des plus importants : la phrase est très légère. On est à des lieues de l’ambiance de crise existentielle qu’on vient de quitter dans le texte de Panpan juste avant, et ça donne déjà le ton du texte – en vrai, ça va être une crise existentielle aussi, mais plus douce, et surtout avec un personnage plus léger. D’ailleurs, ça rebondit assez bien sur la dernière phrase du texte de Panpan qui était elle-même plus légère : « Petite Alice curieuse, pour ce goûter importun, je serais ton lapin. » ; quand on entre dans le texte de Kaléa, on y est directement exposés, à la petite Alice curieuse.
Ceci étant, il y a aussi la teneur de sa question que je trouve intéressante. Comme le dit la narration dès la phrase suivante, « Sans doute le savait-il » ; c’est une question assez naïve, dans le sens où la personne concernée sait très certainement déjà qu’elle a les yeux verts. Du coup, en lisant ça, on a déjà un caractère à la fois enfantin et un rien absurde – je pourrais totalement la voir en introduction d’une pièce de Ionesco –, qui va là aussi contribuer à donner le ton du personnage de Kaléa. Elle est pas juste innocente ; comme elle le dit plus tard, elle est « alisse », elle incarne « l’absence d’ennui et de banalité », et c’est déjà quelque chose qu’elle montre avec sa question : elle a pas vraiment d’acquis, elle relève juste ce qui peut être relevé, et interroge ce qui peut être interrogé. Bien sûr, c’est pas tout le caractère du personnage qui découle de cette simple question, mais son côté un peu décalé laisse déjà ressentir qu’il y a quelque chose que Kaléa perçoit pas comme nous, et son côté enfantin laisse entrevoir sa mentalité – parce que finalement, la façon dont elle décrit ce caractère « alisse », ça ressemble effectivement à quelque chose d’assez enfantin, à réprouver constamment l’ennui et se montrer curieux de tout.
Bref, dans l’ensemble, tout le texte a un ton et un personnage assez uniques – à vrai dire, c’est le cas de l’autre texte du duo aussi ; j’en ai peu parlé sur la citation précédente, mais on retrouve un ton de poésie surréaliste assez similaire à ce qu’on retrouve dans celui-ci, et il va sans dire que ça me parle –, et je trouve que cette réplique d’introduction l’annonce vite et bien, on est directement plongés dans le prisme de ce point de vue assez particulier qui deviendra ce caractère « alisse » qu’on verra tisser tout le long du texte. Oui, j’adore ce néologisme, aussi, j’ai même hésité à choisir son introduction comme citation à disserter.
- Kan (JM):
- « Il ne sait même plus ce qu’il a dit. Une platitude à même de lui plaire, sans doute. »
Alors, j’ai déjà parlé de Kan sur le commentaire précédent, mais… que voulez-vous que je vous dise, il m’a retapé dans l’œil, avec un texte complètement différent qui plus est. Sur le précédent, c’était principalement l’humour qui se démarquait, mais sur celui-là, c’est vraiment le traitement du personnage. Je trouve qu’il est dans cet équilibre parfait – et difficile à atteindre – entre le rejet qu’il inspire et l’empathie qu’il suscite. Le texte ne ment jamais sur le fait que le personnage soit moralement douteux, voire abject, il y a clairement des moments où il se comporte comme un pervers ou un mégalomane ; mais en même temps, tout le long du texte, il se pose la question de ce qu’il a fait qui puisse froisser le personnage de Moon, et si ça peut ressembler au début à un énième caprice narcissique du genre "comment peut-on me refuser quoi que ce soit, à moi ?", le fait qu’il prolonge la réflexion sur littéralement tout le long du texte, et qu’il s’obstine à chercher sa réponse en remontant tout le fil de la conversation, ça lui donne un côté sincère dans sa démarche. Je pense d’ailleurs que c’est aussi aidé par le fait que le texte commence sur Kan qui vient de se faire ébouillanter en réprimande de ses « ardeurs », donc on le voit comme un personnage déjà puni, ce qui doit faciliter l’empathie – du coup, ça exploite aussi super bien le concept du texte en miroir, le fait que ce texte se déroule à l’envers par rapport à l’autre gagne un véritable intérêt.
Quant à la citation que j’ai choisie, je trouve qu’elle illustre bien cette dualité du personnage : d’un côté, on voit clairement le peu de considération et la désinvolture dont il a pu faire preuve, il semble avoir lâché ses phrases "habituelles" pour séduire, comme des artifices dénués de toute sincérité ; et de l’autre, on voit qu’il met presque le doigt sur ce qui ne va pas chez lui, à considérer lui-même le discours qu’il a probablement tenu comme une « platitude » – la narration est à la troisième personne, mais elle se montre clairement comme un reflet de ses propres pensées, donc on voit ce mot comme la façon dont il prend lui-même la chose. Et puis il donne l’air un peu désorienté, dans ce passage, il cherche ce qui a pu mal tourner et se rend compte qu’il y a un morceau de ce qu’il a dit qu’il a lui-même oublié. Bien sûr, ses pensées malotrues le rattrapent tout de suite après, il enchaîne immédiatement en redéfinissant la chose comme « Un truc qui marche bien sur toutes les femmes qui ne sont pas si compliquées, quoiqu’elles en disent » ; mais il donne l’impression d’effleurer le problème juste avant de sombrer à nouveau dans sa mauvaise foi. Du coup, il a presque l’air "rattrapable", mais en même temps, il n’y a pas non plus de miracle, on voit que ça reste et restera sans doute une belle ordure – même si pour le coup, le texte lui donnera à moitié raison en présentant derrière Moon comme une opportuniste qui partait pas avec de bien meilleures intentions que lui. Donc voilà, pour finir sur un aphorisme à deux sous, ça en fait un personnage que je trouve très humain dans son côté peu humain. Et ça me plaît bien.
- Moon (KHS):
- « Ils parlent quelques minutes, de tout, de rien, surtout du goût du thé. »
Celle-ci, je trouve simplement qu’elle décrit très proprement la scène, et le sentiment de lassitude que Moon en tire – à tel point que le « Quel ennui. » qui vient juste après me paraît presque superflu. A priori, c’est assez évident de comprendre pourquoi elle produit cet effet, c’est juste le fait de parler de quelque chose d’aussi insipide que le goût du thé alors que Moon a des intentions plus ardentes ; mais je pense qu’il y a aussi autre chose de plus subtil, dans la construction de la phrase, qui accentue encore cet effet.
En fait, avec le rythme très saccadé de la phrase, avec les trois virgules qui s’enchaînent rapidement, ça résonne comme une description faite au fur et à mesure de la discussion, on imagine les sujets qui viennent les uns après les autres – dans la structure, c’est un peu comme si on disait : « Ils parlent quelques minutes, de politique, de sciences, mais surtout de fringues ». Du coup, je trouve que ça donne plus l’impression qu’il y a différentes tentatives d’avoir une vraie conversation, beaucoup plus que si la phrase avait dit par exemple « de tout et de rien » plutôt que « de tout, de rien ». Non seulement c’est pas mal pour l’aspect visuel de la scène, dans le sens où on ressent mieux les « quelques minutes » pendant lesquelles les personnages sont censés parler, mais aussi, pour le personnage de Moon, je trouve que ça exprime mieux l’idée qu’elle s’accroche un minimum – ce qui est cohérent vu qu’elle part quand même avec l’intention d’aller coucher un mec riche dans son lit. Et par conséquent, quand on en arrive à « mais surtout du goût du thé », on sent mieux que toutes les autres tentatives de conversation ont fait long feu, et on peut imaginer que ça en revient toujours à ce même sujet complètement insipide – ou à défaut, que c’est ce sujet qui les a occupés le plus longtemps –, ce qui exprime encore davantage l’ennui que ça doit finir par susciter à Moon ; on a pas juste l’impression qu’elle est tombé sur un type pas très intéressant, je trouve vraiment qu’elle donne l’air de s’être efforcée d’en tirer quelque chose et de s’être juste heurtée à répétition contre un mur. Donc oui, fidèle à mon cliché, je viens de disserter sur l’ajout d’une virgule au milieu d’une phrase, mais pour le coup, je trouve que ça a vraiment un impact conséquent sur la lecture qu’on en a. Quoi qu’il en soit, je trouve ce petit bout de narration vraiment efficace pour résumer l’ambiance de la soirée que vit Moon avant de tomber sur Kan.
Je pourrais m’étendre aussi sur ce qui l’entoure, avec notamment la phrase suivante : « Finalement, peut-être que l’argent ne fait pas le bonheur » qui, outre le fait qu’elle donne un petit côté mauvaise foi un peu mignonne du type "ce raisin était trop mûr pour moi de toute façon", montre également un aspect un peu "novice" à Moon, qui transpire d’ailleurs dans toute la première partie du texte ; je sais pas ce qu’il en est exactement, mais malgré son côté séducteur, Moon donne pas l’air d’avoir la soirée dans la poche, ni même d’en avoir le sentiment. On a des phrases comme « Des fringues de marque, qu’elle a achetées honteusement. », montrant qu’elle est pas de ce milieu, ou « Moon claque ses talons sur le sol, pour se donner du courage. » et « Du bout des yeux - parce qu’elle n’ose pas le faire du bout des doigts -, elle détaille sa musculature. », suggérant qu’elle est pas assez habituée à ce qu’elle fait pour être totalement à l’aise. D’ailleurs, à travers ce prisme, le fait qu’elle finisse par n’arriver à causer que du goût du thé et finisse par abandonner, ça ressemble presque à une désillusion aussi, notamment avec la conclusion « Finalement, peut-être que l’argent ne fait pas le bonheur ». Et si je cause de ça, c’est parce que je trouve aussi ce caractère très sympa à lire, notamment en l’inscrivant dans le fait que tout ce texte ne relate justement qu’une grosse désillusion pour Moon – comme reflet à celle de Kan. Là encore, si c’est pas un personnage que je fréquenterais personnellement, je trouve que ça l’humanise pas mal. Et ça me plaît bien aussi.
- Anna (ELY):
- « Lent, trop lent, si lent, petit scélérat »
Bon, alors, la chanson de geste… déjà, respect ; même moi, je suis pas sûr que je m’y serais risqué, et dieu sait que j’aime les défis. Mais pas le genre de défi qui me demande de trouver mes rimes par douze.
Mais du coup, ça aura donné naissance à ce vers que j’aime beaucoup. Le truc qui frappe dedans, c’est cette répétition de l’adjectif « lent », qui permet notamment d’appuyer dessus à outrance, comme quelque chose qui revient constamment à la face du personnage qu’on devine en train de tenter de ramper pour s’enfuir – parce que c’est quand même sa peau que va lui coûter cette lenteur, il y a de quoi le hanter. Et pourtant, à chaque apparition du mot, j’ai l’impression que c’est une nouvelle image qui apparaît. Sur la première, on a juste le mot « lent » qui vient tout seul, juste l’image de la lenteur, on s’imagine le personnage estropié qui galère à progresser, boitant ou rampant dans la fange pour tenter de sauver sa peau. Sur la deuxième, on dit cette fois « trop lent », qui commence à évoquer ses éventuels poursuivants en mentionnant qu’il est trop lent pour espérer leur échapper ; on verrait presque les ombres qui commencent à se dessiner derrière lui. Et sur la troisième, « si lent », ça sonne un peu comme le personnage qui se maudirait de sa lenteur, ou alors – et c’est plutôt comme ça que je l’ai ressenti sur le moment – comme une sorte de raillerie de ses poursuivants, genre la vieille sorcière derrière qui vous dirait "Ooooh, si lent, si faible…" en se délectant de cette fatalité qui vous tombe dessus. On a la lenteur sous toutes ses coutures, de son aspect le plus visuel à son aspect le plus solennel, et on voit se dessiner petit à petit la scène de la capture ; l’homme qui tente difficilement de fuir, ses poursuivantes qui le rattrapent, lui qui se maudit ou elles qui le raillent – ou les deux –, et même celle à la tête du groupe qui s’avancerait à la fin pour lâcher ce « petit scélérat », soit de façon irritée, soit encore une fois de façon moqueuse. Et au passage, l’adjectif « petit » affiche encore une idée d’insignifiance au personnage, pris de haut par ses poursuivantes, qui parachève l’image qu’on se fait de la scène – je vois ça en mode contre-plongée, le petit scélérat rampant et les ombres de ses poursuivantes le surplombant.
Du coup, voilà. Je trouve ce vers vraiment riche, très visuel, très bien rythmé aussi – on sent comme une avancée à tâtons, avec l’enchaînement des virgules, ainsi qu’une structure "ouverte sur la suite" du fait que le segment le plus long est mis à la fin, qui sonne comme un présage funeste de ce que va subir le pauvre gars –, et je trouve qu’il achève de donner le ton et l’ambiance de ce qui va suivre. Même si l’introduction nous en donne déjà une bonne idée.
Et puis je mets un petit aparté pour mentionner que c’est pas la première fois que je lis un texte d’Anna, j’avais beaucoup aimé celui de la dernière édition, que j’avais pas pris le temps de commenter. Du coup, voilà, je me rattrape ici. Vieux motard que jamais.
- Vesa (ES):
- « Et on poursuit comme ça, on défend le territoire, ça transforme les intrus en passoire et les pissenlits en coquelicots. »
Sur tout ce texte, j’adore la façon dont l’horreur de ce que font les personnages est mêlée à une ambiance beaucoup plus légère et festive. C’est un peu le cas chez Anna aussi, mais en plus "sage", vu qu’il y a tout le côté rituel qui enrobe le texte, et on est plutôt dans des personnages que ça ne gêne pas de tuer ou de manger des hommes et qui le font instinctivement. Mais chez Vesa, c’est carrément un côté festif, et honnêtement, je le trouve assez prenant ; même si les personnages sont immondes, je trouve que l’euphorie est assez bien exprimée pour que ça me donne envie d’y rester et de les trouver """sympathiques""". Avec des gros gros guillemets.
La phrase que j’ai prise, c’est bien sûr pour illustrer ce côté bonne ambiance : tout est très édulcoré, ça banalise ce qu’il se passe avec des images aux connotations très légères, voire joyeuses, avec d’abord la passoire – qui en plus donne un côté assez "vif" au visuel qu’on a de la scène, avec le sang qui doit gicler de partout –, et surtout les fleurs – qui vont encore plus loin dans cet aspect avec leurs couleurs pétantes, vu qu’on évoque des pissenlits et des coquelicots, donc un passage du jaune vif au rouge vif. La violence de la scène est pas juste euphémisée, elle est carrément transformée en une ambiance que je trouve vraiment accueillante, colorée, mouvementée. Bref, c’est la foire. Je trouve que c’est un contre-pied réussi tout le long, et j’ai pris beaucoup de plaisir à lire tout ça.
- Yong (ANS):
- « C’est comme si on t’avait accordé une pause, durant laquelle redonner le sourire à une enfant malade te rendrait plus heureux toi aussi. »
Celle-là, c’est une phrase qui m’a frappé à la lecture, puis au moment de réfléchir à si je la mettais dans mon commentaire, je me suis dit un truc du genre : "non, mais c’est juste une phrase qui dit que le personnage profite d’un instant de répit ; ok, elle marche, mais je vais pas disserter deux heures dessus". Mais en vrai, je savais que j’avais ressenti plus que ça à la lecture, et j’ai mis un bout de temps à comprendre pourquoi. Ou du moins le présumer, parce que je suis évidemment pas sûr de mes analyses à 100 %.
Bon, évidemment, il y a le mot « pause » qui est toujours efficace dans ce genre de situation, parce qu’il suffit à lui seul à suggérer que le quotidien du personnage est un calvaire constant à côté de ça. Mais surtout, il y a la suite de la phrase, qui est présentée comme une description de cette pause, et qui la présente comme « durant laquelle redonner le sourire à une enfant malade [le] rendrait plus heureux », donc la structure de la phrase suggère en fait que cette pause est une opportunité d’être heureux en rendant quelqu’un heureux, et que c’est ça que n’a pas Yong en temps normal. Ça vient en partie du fait que le verbe est au conditionnel, comme si cette opportunité était l’effet "voulu" de cette pause que lui aurait accordée un destin bienveillant – c’est pas le même effet si vous mettez par exemple « durant laquelle redonner le sourire à une enfant malade t’aura rendu plus heureux toi aussi », où on aurait plutôt l’impression qu’il a juste eu une pause et qu’il a de lui-même fait quelque chose dedans. Et du coup, avoir le sentiment, comme je disais, qu’il n’a en temps normal pas l’opportunité d’être heureux en rendant quelqu’un heureux, ça peut se lire de deux façons qui expriment selon moi toutes les deux quelque chose d’assez fort : soit il n’a juste pas l’opportunité de rendre quelqu’un heureux, suggérant qu’il tend à s’isoler et/ou à attirer la méfiance, soit il ne parvient plus à se rendre heureux de le faire, par exemple trop rongé par sa propre culpabilité pour se satisfaire du maigre bien qu’il permet, ou devenu trop froid par les années difficiles qu’il a vécu. Et comme souvent quand il y a deux lectures, j’ai le sentiment que c’est plutôt une sorte de mélange des deux qui ressort. En fait – et ça rejoint mon sentiment initial à la lecture –, je trouve que cette phrase évoque quelque chose de vraiment lourd dont le personnage de Yong se détache un instant, de plus lourd qu’un simple quotidien difficile. Et je pense que ça vient de là. Et si je me trompe, ça n’empêche pas que je trouve cette phrase vraiment évocatrice, donc quoi qu’il en soit, je me permets de la saluer.
- Hyll (EP):
- « Tu as beau grogner et agir avec la pire mauvaise foi de l’univers, il ne te faut en vérité que quelques bonds pour que ta cavalière t’arrache une risette aux allures de grimace, un sourire rouillé, poussiéreux de n’avoir pas servi depuis des décennies. »
Hyll a ça de commun avec Kan qu’il joue avec un personnage nommé Moon. Non, attendez, c’est pas ça.
Hyll a ça de commun avec Kan qu’il suit une narration anti-chronologique pour faire son effet miroir, et comme avec Kan – dont j’ai parlé un rien plus haut –, je trouve que ça donne une lecture vraiment sympa du texte, et je pense que ça rend possibles des phrases comme celle que j’ai choisie.
L’idée, c’est que si on avait vu Yong s’assagir au fur et à mesure de son texte, Hyll, qui suit le même schéma mais à l’envers, on le voit au contraire de plus en plus sévère à chaque paragraphe, et on découvre à force de lire à quel point le personnage était tourmenté de base. Et autant, Yong, on peut se dire que cet instant un peu magique qu’il vit, il n’attendait que ça, comme une « pause » dans son quotidien lourd à porter – cf. la citation d’au-dessus –, autant, Hyll, si j’en crois son cartel d’introduction, il vit tout entier dans la haine et la rancune qu’il entretient depuis des décennies. Du coup, dans un texte plus conventionnel, ç’aurait pas été évident de rendre naturel le fait qu’il puisse retrouver de la bonne humeur dans ce bref moment de fantaisie. Mais je pense que le fait que le texte fonctionne à rebours aide énormément à faire passer la pilule, parce que du coup, on le voit d’abord dans cet état très léger, et ce n’est qu’une fois qu’on est plus dedans qu’on saisit la transition qui s’est opérée. Du coup, plutôt que de lire le texte en se disant que c’est pas possible qu’un caractère comme ça finisse par s’alléger, on découvre à la place ledit caractère en sachant déjà qu’il va finir par s’alléger, et plus on s’enfonce dans son côté intraitable, plus on comprend combien puissante a dû être la magie qui s’est opérée dessus.
La phrase que j’ai sélectionnée, en vrai, j’ai peu à dire dessus, mais elle illustre assez bien ce que je veux dire : elle constitue une transition d’un caractère sombre vers un autre plus clair, avec tout un tas de formules en demi-teinte dans la description du sourire de Hyll : « une risette aux allures de grimace, un sourire rouillé, poussiéreux de n’avoir pas servi depuis des décennies », et qui arrive assez tôt dans le texte, à un moment où on peut encore voir ces formules comme les traces d’un caractère "plutôt dur" ; ça paraît encore naturel, ça ressemble juste à la description chaleureuse d’un vieil homme qui retrouve le goût de la vie, c’est juste assez nuancé pour ne pas détoner. Et en même temps, ça commence à annoncer ce qu’on va lire ensuite, même si on n’en prendra vraiment conscience qu’en lisant.
Bref, je commence à me répéter, c’est signe que j’ai plus grand-chose à dire. C’est la dernière citation, je commence à fatiguer.
En tout cas, comme pour Kan et Moon, il y a un duo et un effet miroir que j’ai trouvé vraiment chouette à la lecture – avec en prime le petit clin d’œil au concept du miroir avec chacun qui voit l’autre dans son reflet, c’est pas grand-chose mais c’est cool –, et même si en soi, cette idée de faire un texte à l’endroit et l’autre à l’envers, c’est sans doute l’une des premières idées qui vient à l’esprit, elle est pas simple à exploiter – j’en sais quelque chose pour avoir essayé à l’édition de Valoran –, mais là, je trouve ça bien réussi. Walà.
Sur ce, c’est la fin de ce deuxième commentaire. Même s’il a pris un jour de plus que ce que j’aurais espéré, je suis plutôt dans une bonne lancée, c’est bon signe pour la suite. La prochaine épreuve à laquelle je m’attaquerai, comme pour celle-ci, ce sera celle ayant le moins de commentaires sur le moment (donc la 5 si ça change pas d’ici que je commence mes lectures). Et en attendant, je vous dis slán. Ça veut dire "hüvasti", mais en irlandais.
Kaoren (ou Naoken, selon)

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Melkus [elysion]

Épreuve 1 ;; L'au-delà || The Otherlands & L'Entre-Passe
Alors déjà j'apprécie le jeu sur l'au-delà puisqu'ici le nouveau monde est bien celui de morts (ou une frontière en tout cas). Deux styles plutôt poétiques qui se marient bien ensemble ! En plus, c'est pas de la métaphore gratuite, parce que cette écriture très imagée participe clairement à développer une ambiance onirique cohérente avec cette histoire d'entre vie et mort.
L'ensemble pourrait paraitre un peu statique parce qu'au fond il ne se passe pas grande chose mais il faut avouer que le rapport entre les deux, est plutôt bien travaillé, en jouant sur différentes formes de communications en plus.
Au niveau du ton, je vois les efforts faits dans certaines images pour apporter de la légèreté mais il faut avouer qu'ils sont un peu noyés dans le pathétique et les figures sur la mort. C'est logique par rapport à l'histoire proposée, mais il faut avouer que malgré la fin, ça reste peut-être un peu trop pesant.
Mais pour ce qui est du respect du thème, rien à dire. On a bien une rencontre, un autre monde, un local et un autochtone, et en plus d'une manière plutôt originale et évite notamment une exposition trop lourde.
En résumé, c'est joli, plutôt malin dans le conception mais peut-être un peu trop "sérieux" notamment dans les thématiques traitées.
Épreuve 1 ;; L'au-delà || VIBES & Just Married
Les deux styles se complètent bien et permettent une histoire simple et fluide à la lecture. Le thème est bien traité dans le fait qu'on a vraiment la rencontre entre deux mondes, et la curiosité des deux côtés. C'est intéressant d'ailleurs la manière dont les deux personnages marquent une attention particulière à scruter les réactions de l'autre.
Le rythme est plutôt lent mais se justifie par la découverte progressive des deux, thème vraiment central de ce récit. La fin est d'ailleurs plutôt original à ce niveau, en essayant de proposer une issue logique mais inattendue.
En revanche, il manque peut-être un peu de joie. On retrouve une certaine naïveté et même de la douceur par moment, mais ce n'est pas forcément ce qui demeure le plus à la fin.
Alors déjà j'apprécie le jeu sur l'au-delà puisqu'ici le nouveau monde est bien celui de morts (ou une frontière en tout cas). Deux styles plutôt poétiques qui se marient bien ensemble ! En plus, c'est pas de la métaphore gratuite, parce que cette écriture très imagée participe clairement à développer une ambiance onirique cohérente avec cette histoire d'entre vie et mort.
L'ensemble pourrait paraitre un peu statique parce qu'au fond il ne se passe pas grande chose mais il faut avouer que le rapport entre les deux, est plutôt bien travaillé, en jouant sur différentes formes de communications en plus.
Au niveau du ton, je vois les efforts faits dans certaines images pour apporter de la légèreté mais il faut avouer qu'ils sont un peu noyés dans le pathétique et les figures sur la mort. C'est logique par rapport à l'histoire proposée, mais il faut avouer que malgré la fin, ça reste peut-être un peu trop pesant.
Mais pour ce qui est du respect du thème, rien à dire. On a bien une rencontre, un autre monde, un local et un autochtone, et en plus d'une manière plutôt originale et évite notamment une exposition trop lourde.
En résumé, c'est joli, plutôt malin dans le conception mais peut-être un peu trop "sérieux" notamment dans les thématiques traitées.
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Les deux styles se complètent bien et permettent une histoire simple et fluide à la lecture. Le thème est bien traité dans le fait qu'on a vraiment la rencontre entre deux mondes, et la curiosité des deux côtés. C'est intéressant d'ailleurs la manière dont les deux personnages marquent une attention particulière à scruter les réactions de l'autre.
Le rythme est plutôt lent mais se justifie par la découverte progressive des deux, thème vraiment central de ce récit. La fin est d'ailleurs plutôt original à ce niveau, en essayant de proposer une issue logique mais inattendue.
En revanche, il manque peut-être un peu de joie. On retrouve une certaine naïveté et même de la douceur par moment, mais ce n'est pas forcément ce qui demeure le plus à la fin.
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