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Misha Kaliayev
Ta sacro-sainte liberté, c'est encore une illusion
Я сказал "привет"

Nom : Kaliayev
Prénom.s : Misha
Âge : 27 ans - 21/06/2086
Genre : Masculin
Origines : Russe
Activité : Artiste performeur
Sexualité : Hétérosexuel
Avatar : Shinji Hirako from Bleach
Règlement : - Validé - Ko'
Chemin Top site ! <3
Autre : Vous zêtes beau
Misha, o.c inspired by...
[Musique] - Pharaoh, Oxxxymiron, Gone.fludd, Ic3peak...
[Artiste] - Jim Morrison, Jack Kerouac, Chris Burden, Otto Muelh, Piotr Pavlenski...
Prénom.s : Misha
Âge : 27 ans - 21/06/2086
Genre : Masculin
Origines : Russe
Activité : Artiste performeur
Sexualité : Hétérosexuel
Avatar : Shinji Hirako from Bleach
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Autre : Vous zêtes beau

Misha, o.c inspired by...
[Musique] - Pharaoh, Oxxxymiron, Gone.fludd, Ic3peak...
[Artiste] - Jim Morrison, Jack Kerouac, Chris Burden, Otto Muelh, Piotr Pavlenski...
я арт-бандит
Interview pour le magazine Atorashi, Novembre 2113
Misha Kaliayev est né à Tchéliabinsk, en Russie, le 21 Juin 2086. Depuis son installation à Tokyo avec ses parents à l’âge de quatorze ans, Misha Kaliayev est devenu un artiste sulfureux et décrié, dont les actions suscitent souvent l’indignation. Misha Kaliayev dérange, perturbe, mais ne laisse pas indifférent, ce qui semble d’ailleurs être son objectif principal. Nous l’avons rencontré à la suite de sa comparution au tribunal pour attentat à la pudeur et trouble de l’ordre public.
Quand on fait des recherches sur vous, on apprend que vous avez étudié aux beaux-arts et que vous vous intéressiez à la peinture, et particulièrement à la monochromie, c’est vrai ?
Ouais, j’trouvais une sorte de pureté absolue dans la peinture monochromatique. Et en même temps, j’aimais aussi observer comment certains artistes, en ne s’permettant d’utiliser qu’une seule teinte de couleur, tordaient justement cette contrainte pour faire surgir d’autres couleurs dans leurs peintures. Cette impression d’quelque chose qui est chaotique et ordonné en même temps, tout ça donne lieu à des toiles presque antithétiques que j’trouve encore aujourd’hui vraiment captivantes. Mais si j’continue de peindre, c’est avant tout pour le plaisir. Je crois que je me considère autant comme un peintre que comme un astronaute. Je lève les yeux au ciel, j’admire, je rêve, mais j’suis pas là-haut. J’ai les deux pieds dans l’béton. Mon art, il est ailleurs que dans la peinture.
Puisque ce n’est pas la peinture, comment vous définiriez votre art?
Je vois souvent l’apposition de l’épithète « révolutionnaire » quand ma pratique artistique est évoquée, mais moi, j’révolutionne rien du tout. Je m’inscris dans la continuité d’cette longue lignée qu’est la performance artistique. Une partie d’la création artistique de Yayoi Kusama relevait du happening et d’la performance, et il y a aussi eu Orlan et Marina Abramovic. Je me rapproche beaucoup de l’art corporel. Pareil, des ramifications claires mettent en relation mon travail et celui de Piotr Pavlenski. Les réflexions portant sur les mécanismes du pouvoir, par exemple. La récurrence de la nudité et de l’automutilation. Cette question-là, celle de la définition d’mon art, sa réponse pourrait être assez longue. Mais, au cours d’mes performances, je crois que je m’considère d’abord comme une allégorie. Je me transforme en allégorie. Après, quant à dire de quelle notion je me fais l’allégorie… c’est assez difficile à dire, et il y a peut-être des variations à chaque fois…
En observant plus largement vos performances, on voit quand même clairement apparaître la question de la liberté, et notamment la thématique de la privation de liberté. D’où vient cette préoccupation ?
J’en sais trop rien, pour être honnête, on a pas encore clos ce chapitre avec mon thérapeute. Mais, cette obsession, sa genèse, elle est peut-être génétique. Il semblerait qu’les traumatismes laissent une trace héréditaire, qu’il y a quelque chose des déchirures qui demeure, et qui s’encode dans notre ADN. Et nous nous transmettons tout ça, toute la somme de nos démons, de générations en générations. De c’que je sais, mes ancêtres ont subi l’oppression des Blancs et l’oppression des Rouges [ndlr : Les russes blancs, tsaristes, et les russes rouges, soviétiques], et puis tout l’merdier qui a suivi ces périodes. Moi, mes parents… ils ont fait le choix de l’expatriation... Ils désiraient se dérober à la puissance d’un pouvoir politique qui ne correspondait pas à leur valeur… et notamment parce qu’ils le dénonçaient, ce pouvoir… Ils l’observaient, et exposaient publiquement, en tant que journalistes, tout ce qu’ils ne pouvaient pas accepter, autant humainement que moralement… Et moi, je suis l’produit de cette dynastie. Alors, la question d’la liberté de disposer de soi, à la fois dans son intégrité physique et psychique, la thématique d’une liberté franche et totale, peut-être même d’une liberté absolue, elle ne peut être que primordiale, effectivement.
Quel est le visage de cette liberté absolue ? Celui de l’anarchisme ?
Selon mes définitions, j’pense pas être un anarchiste. J’vois quelque chose d’assez politique, au final, dans la question de l’anarchisme, et dans ses manifestations concrètes. Puis il y a une grande importance de la notion de communauté aussi. Moi, j’agis majoritairement seul. Et mes différentes actions artistiques, les questionnements qu’elles suscitent, je crois qu’ils dépassent la politique. C’est avant tout des interrogations métaphysiques, ou c’est c’que j’espère en tout cas. Ceci dit, j’comprends qu’on puisse me percevoir comme un anarchiste. Et l’fait est que j’ai plusieurs fois été confronté aux forces de l’ordre, ainsi qu’à la justice, au cours de mes performances. Mais j’suis plus un idiot qu’un anarchiste, ou un révolutionnaire. Je fais simplement en sorte que chacun s’pose des questions, et souvent je m’interroge moi-même d’ailleurs. Un perturbateur métaphysique, j’crois que c’est une définition qui m’conviendrait mieux.
Vous vous positionnez tout de même contre l’Incontestable…
Je m’positionne pas contre l’Incontestable, et d’ailleurs, pourquoi l’faire ? Je respecte la profondeur de sa désignation, et ce jusqu’à sa propre racine. Il est, par définition, ce qui ne peut être contesté, ce qu’on n’peut remettre en doute, ce contre quoi nous n’pouvons justement pas être contre. En revanche, par mes activités artistiques, et pour les raisons qu’nous évoquions plus tôt, je m’positionne contre toute forme d’oppression. Et les formes d’oppressions sont nombreuses, et multiples. Ainsi, je comprends tout ceux qui se dressent. [ndlr : Au cours d’une précédente interview, Misha Kaliayev était revenu sur les évènements du Big Bang Kiss en soutenant la pensée des incontrôlables, mais en condamnant la violence des explosions.]
Quelle forme d’oppression recherchiez-vous alors à dénoncer lors de votre dernière performance ?
Je voulais qu’un dialogue s’opère avec la verticalité de la tour qui était derrière moi. Le contraste qu’il y avait entre la taille de l’édifice et la mienne, agenouillé et presque gisant sur l’asphalte, avait son importance. « Handcuff » [ndlr : performance durant laquelle Misha Kaliayev s’est lui-même menotté devant la Tokyo Skytree, entièrement nu.] symbolisait l’incapacité à s’élever. La méritocratie est un mythe avec lequel l’être humain est martelé en permanence, mais la sociologie nous démontre que l’mérite n’est rien d’autre que ça, un mythe. Il y a davantage de phénomène de reproduction sociale que d’véritable incarnation d’la méritocratie. Si vous êtes né en bas de l’ordre social, vous être presque certains d’être condamné à y rester. Et j’y vois-là une forme d’oppression. Mais l’incapacité à s’élever, c’est assez vaste, et cette performance n’était pas sans être traversée de notion mystique également. Il y avait également une dimension mystique dans « Red Stream » [ndlr : performance durant laquelle Misha Kaliayev s’est mutilé les bras avant de déambuler dans le quartier d’Akihabara], mais je voulais principalement soulever la souveraineté que l’être humain devrait avoir sur son propre corps. Une souveraineté souvent bafouée.
Cette souveraineté que vous devriez avoir sur votre propre corps, vous avez la sensation de l’avoir perdue ?
J’pense que nous l’avons tous perdu, et peut-être que nous l’avons perdu le jour même de notre naissance. Ce qui ferait que nous ne l’avons possiblement jamais eu, en vérité. La première fois que j’ai eu cette sensation de n’pas m’appartenir pleinement, c’est lors de mon départ de Tcheliabinsk pour Tokyo. Egoïstement, j’comprenais pas l’besoin pourtant vital de fuir qui contraignait mes parents à quitter mon pays… sans compter que ça impliquait la dislocation d’mon noyau familial, et son lot d’bouleversement… j’avais assez peu conscience des pressions et des menaces qui pesaient sur ma famille… Puis, mon paternel a disparu avant que nous puissions quitter le pays. Ma mère, elle a pris l’premier des avions, et je suis arrivé au Japon comme ça… Nous avons suivi le programme de naturalisation, ma mère s'est remariée, et j’ai étudié à Tokyo… et l’caractère ironique de l’existence a fait que, finalement, c’est ici que ma mère est décédé prématurément… [ndlr : La mère de Misha Kaliayev a été une des nombreuses victimes des catastrophes de Shukumei, ce qui a amené l’artiste à disparaître de la scène artistique pendant plusieurs mois.] Moi, j’voulais rester en Russie... Et principalement parce que j’étais amoureux d’ailleurs. Ce déménagement pour un pays dont je n’connaissais que peu d’chose, et dont je n’parlais pas la langue, la séparation d’mes parents, pour le Moi de quatorze ans, c’était une expérience assez proche de celle du bannissement du jardin d’Eden. La précipitation du départ avait quelque chose de l’arrachement. Et j’ai compris alors que l’on ne s’appartenait pas entièrement, que nous étions soumis à toutes sortes de contraintes, de forces extérieures, et notamment sociales.
Vous faîtes référence aux tatouages ?
En partie, mais ce n’est pas la seule contrainte sociale qui s’exerce sur les individus. Mais effectivement, ma première performance abordait la question du rapport au corps et de la pratique du tatouage, le tout dans une esthétique de film amateur crasseux. [ndlr : Dans « Needles », Misha Kaliayev s’est filmé, les yeux bandés, en se faisant tatouer le torse et le dos par plusieurs personnes, sans connaître les motifs tatoués au préalable.] C’était assez brouillon, une première référence, mais on retrouvait déjà dans cette performance le rapport au corps, et le questionnement quant à notre possession de nous-même.
Alors, en plus de la volonté d’amener le spectateur à réfléchir sur sa propre liberté, votre art est également une manière pour vous de reprendre possession de votre corps ?
Je crois qu’il y a de ça, oui, c’est une pensée que je n’exclus pas en tout cas. Et, encore une fois, il y avait de ça, en sous-texte, derrière "Needles". Mais la pleine possession de son corps, la pleine possession de soi, insoumis aux forces extérieures, qu’elles soient simplement sociales ou purement biologiques, c’est peut-être un absolu. De ce que j’observe, tant qu’il y a de la vie, il semble y avoir des contraintes, et j’essaye de les dépasser, ou plutôt, j’essaye de les perturber, un peu, ces contraintes. De les exposer et de les dénoncer, comme mes parents le faisaient avant moi, bien que d’une manière différente. Mais comment s’en affranchir vraiment, de ces contraintes ? Est-ce que c’est vraiment possible, d’atteindre cette pleine possession de soi? Est-ce qu’une forme de liberté absolue est atteignable ?.. J’en sais rien… Si la vie impose des contraintes, certains diraient alors que la réponse est la mort, mais je n’suis pas assez pieux pour penser comme ça. A moins, peut-être, d’une mort sociale. Mais pour répondre à cette question, c’est une personne ayant été déclarée morte lors du Soosaku qu’il faudrait interviewer. [ndlr : Misha Kaliayev a été un porteur sain de l’épidémie de l’été 2111, et n’a pas vu sa puce s’éteindre plus tard.] Cependant, je pense que cette liberté, soudaine et presque brutale, doit aussi être effrayante, et vertigineuse. C’est aussi ça que j’invite à question. Notre rapport à notre propre liberté. J’ai abordé d’autres thématiques connexes à tout ça, mais il y a encore beaucoup de forces et de contraintes, beaucoup de choses, que je n’ai pas exploré et transfiguré par l’art…
Est-ce que cela annonce d’autres performances ?
Autant que c’est possible et nécessaire. Mon corps n’est qu’un corps parmi une cohorte d’autres corps. Ainsi, je peux l’saccager, il n’a rien de précieux. Son importance est dérisoire face aux questionnements que mon art peut engendrer. Vous évoquiez l’Incontestable, et je pense que la somme des évènements liés au System Error ont justement montré que, dans l’esprit de bon nombre d’individus, il y a un flottement, des incertitudes, des interrogations. Et c’est une bonne chose, nous avons besoin de débat, même interne, il y a une nécessité des consolidations de notre encrage au monde. Une confirmation de la direction que nous voulons prendre et donner à nous-même. Si ces évènements n’ont eu que des impacts minimes sur ma vie personnelle [ndlr : Selon certains articles de presse à scandale, bien que marié, Misha Kaliayev aurait profité de la déconnexion de l’Incontestable pour déroger à ses règles, ce que l’artiste a toujours publiquement nié], ils ont de même été inspirant. Parce qu’ils étaient riches en questionnement, ces évènements. Et tant qu’il y aura des questionnements, je serai là.
Quand on fait des recherches sur vous, on apprend que vous avez étudié aux beaux-arts et que vous vous intéressiez à la peinture, et particulièrement à la monochromie, c’est vrai ?
Ouais, j’trouvais une sorte de pureté absolue dans la peinture monochromatique. Et en même temps, j’aimais aussi observer comment certains artistes, en ne s’permettant d’utiliser qu’une seule teinte de couleur, tordaient justement cette contrainte pour faire surgir d’autres couleurs dans leurs peintures. Cette impression d’quelque chose qui est chaotique et ordonné en même temps, tout ça donne lieu à des toiles presque antithétiques que j’trouve encore aujourd’hui vraiment captivantes. Mais si j’continue de peindre, c’est avant tout pour le plaisir. Je crois que je me considère autant comme un peintre que comme un astronaute. Je lève les yeux au ciel, j’admire, je rêve, mais j’suis pas là-haut. J’ai les deux pieds dans l’béton. Mon art, il est ailleurs que dans la peinture.
Puisque ce n’est pas la peinture, comment vous définiriez votre art?
Je vois souvent l’apposition de l’épithète « révolutionnaire » quand ma pratique artistique est évoquée, mais moi, j’révolutionne rien du tout. Je m’inscris dans la continuité d’cette longue lignée qu’est la performance artistique. Une partie d’la création artistique de Yayoi Kusama relevait du happening et d’la performance, et il y a aussi eu Orlan et Marina Abramovic. Je me rapproche beaucoup de l’art corporel. Pareil, des ramifications claires mettent en relation mon travail et celui de Piotr Pavlenski. Les réflexions portant sur les mécanismes du pouvoir, par exemple. La récurrence de la nudité et de l’automutilation. Cette question-là, celle de la définition d’mon art, sa réponse pourrait être assez longue. Mais, au cours d’mes performances, je crois que je m’considère d’abord comme une allégorie. Je me transforme en allégorie. Après, quant à dire de quelle notion je me fais l’allégorie… c’est assez difficile à dire, et il y a peut-être des variations à chaque fois…
En observant plus largement vos performances, on voit quand même clairement apparaître la question de la liberté, et notamment la thématique de la privation de liberté. D’où vient cette préoccupation ?
J’en sais trop rien, pour être honnête, on a pas encore clos ce chapitre avec mon thérapeute. Mais, cette obsession, sa genèse, elle est peut-être génétique. Il semblerait qu’les traumatismes laissent une trace héréditaire, qu’il y a quelque chose des déchirures qui demeure, et qui s’encode dans notre ADN. Et nous nous transmettons tout ça, toute la somme de nos démons, de générations en générations. De c’que je sais, mes ancêtres ont subi l’oppression des Blancs et l’oppression des Rouges [ndlr : Les russes blancs, tsaristes, et les russes rouges, soviétiques], et puis tout l’merdier qui a suivi ces périodes. Moi, mes parents… ils ont fait le choix de l’expatriation... Ils désiraient se dérober à la puissance d’un pouvoir politique qui ne correspondait pas à leur valeur… et notamment parce qu’ils le dénonçaient, ce pouvoir… Ils l’observaient, et exposaient publiquement, en tant que journalistes, tout ce qu’ils ne pouvaient pas accepter, autant humainement que moralement… Et moi, je suis l’produit de cette dynastie. Alors, la question d’la liberté de disposer de soi, à la fois dans son intégrité physique et psychique, la thématique d’une liberté franche et totale, peut-être même d’une liberté absolue, elle ne peut être que primordiale, effectivement.
Quel est le visage de cette liberté absolue ? Celui de l’anarchisme ?
Selon mes définitions, j’pense pas être un anarchiste. J’vois quelque chose d’assez politique, au final, dans la question de l’anarchisme, et dans ses manifestations concrètes. Puis il y a une grande importance de la notion de communauté aussi. Moi, j’agis majoritairement seul. Et mes différentes actions artistiques, les questionnements qu’elles suscitent, je crois qu’ils dépassent la politique. C’est avant tout des interrogations métaphysiques, ou c’est c’que j’espère en tout cas. Ceci dit, j’comprends qu’on puisse me percevoir comme un anarchiste. Et l’fait est que j’ai plusieurs fois été confronté aux forces de l’ordre, ainsi qu’à la justice, au cours de mes performances. Mais j’suis plus un idiot qu’un anarchiste, ou un révolutionnaire. Je fais simplement en sorte que chacun s’pose des questions, et souvent je m’interroge moi-même d’ailleurs. Un perturbateur métaphysique, j’crois que c’est une définition qui m’conviendrait mieux.
Vous vous positionnez tout de même contre l’Incontestable…
Je m’positionne pas contre l’Incontestable, et d’ailleurs, pourquoi l’faire ? Je respecte la profondeur de sa désignation, et ce jusqu’à sa propre racine. Il est, par définition, ce qui ne peut être contesté, ce qu’on n’peut remettre en doute, ce contre quoi nous n’pouvons justement pas être contre. En revanche, par mes activités artistiques, et pour les raisons qu’nous évoquions plus tôt, je m’positionne contre toute forme d’oppression. Et les formes d’oppressions sont nombreuses, et multiples. Ainsi, je comprends tout ceux qui se dressent. [ndlr : Au cours d’une précédente interview, Misha Kaliayev était revenu sur les évènements du Big Bang Kiss en soutenant la pensée des incontrôlables, mais en condamnant la violence des explosions.]
Quelle forme d’oppression recherchiez-vous alors à dénoncer lors de votre dernière performance ?
Je voulais qu’un dialogue s’opère avec la verticalité de la tour qui était derrière moi. Le contraste qu’il y avait entre la taille de l’édifice et la mienne, agenouillé et presque gisant sur l’asphalte, avait son importance. « Handcuff » [ndlr : performance durant laquelle Misha Kaliayev s’est lui-même menotté devant la Tokyo Skytree, entièrement nu.] symbolisait l’incapacité à s’élever. La méritocratie est un mythe avec lequel l’être humain est martelé en permanence, mais la sociologie nous démontre que l’mérite n’est rien d’autre que ça, un mythe. Il y a davantage de phénomène de reproduction sociale que d’véritable incarnation d’la méritocratie. Si vous êtes né en bas de l’ordre social, vous être presque certains d’être condamné à y rester. Et j’y vois-là une forme d’oppression. Mais l’incapacité à s’élever, c’est assez vaste, et cette performance n’était pas sans être traversée de notion mystique également. Il y avait également une dimension mystique dans « Red Stream » [ndlr : performance durant laquelle Misha Kaliayev s’est mutilé les bras avant de déambuler dans le quartier d’Akihabara], mais je voulais principalement soulever la souveraineté que l’être humain devrait avoir sur son propre corps. Une souveraineté souvent bafouée.
Cette souveraineté que vous devriez avoir sur votre propre corps, vous avez la sensation de l’avoir perdue ?
J’pense que nous l’avons tous perdu, et peut-être que nous l’avons perdu le jour même de notre naissance. Ce qui ferait que nous ne l’avons possiblement jamais eu, en vérité. La première fois que j’ai eu cette sensation de n’pas m’appartenir pleinement, c’est lors de mon départ de Tcheliabinsk pour Tokyo. Egoïstement, j’comprenais pas l’besoin pourtant vital de fuir qui contraignait mes parents à quitter mon pays… sans compter que ça impliquait la dislocation d’mon noyau familial, et son lot d’bouleversement… j’avais assez peu conscience des pressions et des menaces qui pesaient sur ma famille… Puis, mon paternel a disparu avant que nous puissions quitter le pays. Ma mère, elle a pris l’premier des avions, et je suis arrivé au Japon comme ça… Nous avons suivi le programme de naturalisation, ma mère s'est remariée, et j’ai étudié à Tokyo… et l’caractère ironique de l’existence a fait que, finalement, c’est ici que ma mère est décédé prématurément… [ndlr : La mère de Misha Kaliayev a été une des nombreuses victimes des catastrophes de Shukumei, ce qui a amené l’artiste à disparaître de la scène artistique pendant plusieurs mois.] Moi, j’voulais rester en Russie... Et principalement parce que j’étais amoureux d’ailleurs. Ce déménagement pour un pays dont je n’connaissais que peu d’chose, et dont je n’parlais pas la langue, la séparation d’mes parents, pour le Moi de quatorze ans, c’était une expérience assez proche de celle du bannissement du jardin d’Eden. La précipitation du départ avait quelque chose de l’arrachement. Et j’ai compris alors que l’on ne s’appartenait pas entièrement, que nous étions soumis à toutes sortes de contraintes, de forces extérieures, et notamment sociales.
Vous faîtes référence aux tatouages ?
En partie, mais ce n’est pas la seule contrainte sociale qui s’exerce sur les individus. Mais effectivement, ma première performance abordait la question du rapport au corps et de la pratique du tatouage, le tout dans une esthétique de film amateur crasseux. [ndlr : Dans « Needles », Misha Kaliayev s’est filmé, les yeux bandés, en se faisant tatouer le torse et le dos par plusieurs personnes, sans connaître les motifs tatoués au préalable.] C’était assez brouillon, une première référence, mais on retrouvait déjà dans cette performance le rapport au corps, et le questionnement quant à notre possession de nous-même.
Alors, en plus de la volonté d’amener le spectateur à réfléchir sur sa propre liberté, votre art est également une manière pour vous de reprendre possession de votre corps ?
Je crois qu’il y a de ça, oui, c’est une pensée que je n’exclus pas en tout cas. Et, encore une fois, il y avait de ça, en sous-texte, derrière "Needles". Mais la pleine possession de son corps, la pleine possession de soi, insoumis aux forces extérieures, qu’elles soient simplement sociales ou purement biologiques, c’est peut-être un absolu. De ce que j’observe, tant qu’il y a de la vie, il semble y avoir des contraintes, et j’essaye de les dépasser, ou plutôt, j’essaye de les perturber, un peu, ces contraintes. De les exposer et de les dénoncer, comme mes parents le faisaient avant moi, bien que d’une manière différente. Mais comment s’en affranchir vraiment, de ces contraintes ? Est-ce que c’est vraiment possible, d’atteindre cette pleine possession de soi? Est-ce qu’une forme de liberté absolue est atteignable ?.. J’en sais rien… Si la vie impose des contraintes, certains diraient alors que la réponse est la mort, mais je n’suis pas assez pieux pour penser comme ça. A moins, peut-être, d’une mort sociale. Mais pour répondre à cette question, c’est une personne ayant été déclarée morte lors du Soosaku qu’il faudrait interviewer. [ndlr : Misha Kaliayev a été un porteur sain de l’épidémie de l’été 2111, et n’a pas vu sa puce s’éteindre plus tard.] Cependant, je pense que cette liberté, soudaine et presque brutale, doit aussi être effrayante, et vertigineuse. C’est aussi ça que j’invite à question. Notre rapport à notre propre liberté. J’ai abordé d’autres thématiques connexes à tout ça, mais il y a encore beaucoup de forces et de contraintes, beaucoup de choses, que je n’ai pas exploré et transfiguré par l’art…
Est-ce que cela annonce d’autres performances ?
Autant que c’est possible et nécessaire. Mon corps n’est qu’un corps parmi une cohorte d’autres corps. Ainsi, je peux l’saccager, il n’a rien de précieux. Son importance est dérisoire face aux questionnements que mon art peut engendrer. Vous évoquiez l’Incontestable, et je pense que la somme des évènements liés au System Error ont justement montré que, dans l’esprit de bon nombre d’individus, il y a un flottement, des incertitudes, des interrogations. Et c’est une bonne chose, nous avons besoin de débat, même interne, il y a une nécessité des consolidations de notre encrage au monde. Une confirmation de la direction que nous voulons prendre et donner à nous-même. Si ces évènements n’ont eu que des impacts minimes sur ma vie personnelle [ndlr : Selon certains articles de presse à scandale, bien que marié, Misha Kaliayev aurait profité de la déconnexion de l’Incontestable pour déroger à ses règles, ce que l’artiste a toujours publiquement nié], ils ont de même été inspirant. Parce qu’ils étaient riches en questionnement, ces évènements. Et tant qu’il y aura des questionnements, je serai là.
Я сексуальнее твоего отчима

Je m’condense dans l’essence flasque de mes yeux. Un bouquet d’fleurs fanées, tournesols plastiques et mollassons tourbillonnant dans l’inconstance, et un creuset d’violettes dessinant mes cernes. Mes yeux sont les spectres de mes ciels d’enfance, traversés seulement par des scintillements éparses, mais souvent éteints. Il y a des éclairs sardoniques, ou les lueurs de quelques inspirations providentielles. Des ondes de folies, parfois. Et souvent, mes lèvres enlacent les filtres de cigarettes industrielles, et j’contemple la fumée qui s’élève et s’en fout. Je suis léger, moi aussi. Mais je m’envole pas malgré la maigreur de c’corps, et son estomac souvent hanté par la caféine, la nicotine et mes extases. Et les souvenirs d'mes pérégrinations mystiques sous acides, mes pupilles anormalement larges comme pour mieux dévorer l'monde. C'est qu'la raison elle-même est un vecteur de soumission. Je m'émancipe, mais j’ai c’parfum de café et d’tabac froid flottant toujours autour de moi, et encerclant mes fringues de friperies. Les fruits des instants où j’fouine, fanfaronnant face à l’ennuie. Des montagnes de tissus dissimulant les tumultes des tatouages sur mon torse. Et souvent, ils s’accumulent sur ma carcasse, ces tissus, sans cohérence, pour rivaliser avec la malice des brises du soir. Les vents se divertissent alors avec mes cheveux. Une cascade de langueur, un carré de blondeur, dévorant mon front. Le ruissellement d’centaines de serpents dorées. Et ma langue, comme une provocation percée, et perçant l’espace silencieux d’mes lèvres. Elle se manifeste ainsi, trahissant la persistance d’une malice qui subsiste aux cicatrices lacérant ma peau. Les souvenirs d’mes instants d’artiste, et des sillons de sang s’écoulant. Malgré mes airs de blasé devant la glace, j’existe et je m’incarne dans ce corps. Je suis gavé et ivre de cette vie qui voyage dans mes veines comme le ferait un venin. Je virevolte dans le vide. Et je suis aussi dément que tous les autres.
я твой новый бог
Je suis un d’ces bandits, forbans des consciences, un brigand métempirique et mental, une terreur abstraite, mais ils ne m’connaissent pas véritablement. Ils ne savent rien des reliquats blêmes des rêves d’enfant dans l’béton, et des oiseaux bleus que j’ai encore dans l’cœur. Je souffle des parcelles de fumée poussiéreuses sur leurs plumes, pour les emprisonner dans les profondeurs de ma poitrine. C’est que cette sensibilité est à dissimuler, et j’la préserve dans des boîtes de conserve. Dans l’aluminium de mes sarcasmes, dans l’métal noir de mon ironie. Je maitrise les antiphrases depuis des lustres, et les euphémismes à foison. La verve comme un glaive, ou une dague dans la manche, j’tiens la route dans les joutes rhétoriques. Je m’protège, ma culture artistique en bouclier. Pour certains, j’suis intelligent et cultivé, et pour d’autres, je n’suis rien d’autre qu’une arnaque. Et la vérité est peut-être en équilibre entre ces deux perceptions, écartelée entre deux visions. Mais j’aime les effervescences artistiques du XXème siècle, j’aime l’incohérence et l’absurde, la douceur des nuits et la contemplation philosophique. Les vieilles fringues, les sorbets au citron, et dormir jusqu’à midi. J’aime aussi mes visions sous acides, les ascenseurs émotionnels qu'ils amènent souvent, et leurs retours, des semaines après, dans l'œsophage et l'esprit. J'aime aussi les senteurs de la sueur en fin d’soirée. J’ai des délires de pitre pour tout enfouir sous des tas d’gravats, et ils me prennent pour un fou mais j’suis comme vous. Je suis un d’ces excentriques superficiels, prétentieux et ambiguës, tantôt solitaire, tantôt dans l’extravagance. J’attire l’attention, je deviens le soleil de votre univers, et je brille et j'brûle, mais je sais que vos yeux sont autant d’prisons, et que vos jugements pavent les enfers. Alors je dérive, et je flotte, au final. Sous les lumières criardes des rues, et dans les obscurités recroquevillées des trottoirs. Je suis un camaïeu de sentiments discordants, de la nostalgie aux tempêtes de mes révoltes, un atome instable. Je suis une fleur germant dans les débris, et je flâne violement, et je fane doucement. Photosynthèse contre-culturelle à la lumière des boîtes de nuit. Je suis un libertin, un libertaire, un perturbateur endocrinien dans une parure de brebis. Je suis doux et sensible, fou et ostensible. Un alien antilogique, un mutant métaphorique. Je suis un être entêtant et antithétique, d’une transparence pourtant sibylline. Je suis un lustre déluré, j'porte en moi les lumières d'une folie liquoreuse et paisible, et j'compte bien dévorer toute la sève de cette vie.
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Personnage tiré d'un manga/anime/jeu-vidéo/série
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Han ce vava qui claque ! J'adooore ! Bienvenue ici. c:
Bon courage pour la suite de ta fiche !
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Kaori Mogami

Bienvenu et bon courage pour la suite de ta fiche ! o/

Kao râle en #9900ff
Kaori Mogami

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Welcome !
Misha a la classe !
Bon choix de vava !
Son histoire est intéressante ! On sent déjà quelques traits de caractère émerger rien qu'à sa lecture. Cela dit, je suis curieuse de découvrir en détails cette partie.
Bonne rédaction et future validation !
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Son histoire est intéressante ! On sent déjà quelques traits de caractère émerger rien qu'à sa lecture. Cela dit, je suis curieuse de découvrir en détails cette partie.
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Wutai Sato

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Bienvenue et bonne rédaction, Misha!
En cas de besoin, nous sommes à disposition!
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Kohaku Edo

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Merci beaucoup à vous tous <3
Je savais que la chemise imprimée banane était une super idée des enfers !
J'espère sincèrement que Misha ne va pas vous décevoir, et que vous serez prêt.e.s à le supporter à l'avenir... :3
Je savais que la chemise imprimée banane était une super idée des enfers !
J'espère sincèrement que Misha ne va pas vous décevoir, et que vous serez prêt.e.s à le supporter à l'avenir... :3
- Spoiler:
- update : Reprise de certains éléments de l'histoire de Misha, et ajout de sa description physique.
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Je double-post histoire d'annoncer la fin de la v1 de ma fiche <3
J'ai conscience que Misha peut être assez borderline, j'avoue qu'il m'a un peu dépassé à l'écriture, mais je l'aime bien alors je suis prêt pour les modifications, héhé :3
*Dépose un café et des bonbons pour les lecteurs et lectrices*
J'ai conscience que Misha peut être assez borderline, j'avoue qu'il m'a un peu dépassé à l'écriture, mais je l'aime bien alors je suis prêt pour les modifications, héhé :3
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Bienvenue à toi
Bon courage pour la validation ! *chope un bonbon à la volée*

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Kohaku Edo

Modération de fiche
Le staff de Just Married te souhaite la bienvenue sur le forum !

Introduction
Добро пожаловать, Миха! Извиняюсь! Я язычник и у меня нет отчима!

Bon, sur ces bons mots, c'est parti !
Histoire
=> Automutilation dans l'art. Tu as de la chance que j'ai fait des études d'Histoire de l'Art qui m'ont permis de suivre le monsieur ^^ C'est ok pour nous, mais tous tes RP avec ce genre de contenu seront à signaler dans le titre ou en tête de sujet et à placer sous « hide »!

=> A priori, Misha a demandé sa naturalisation après un certain temps d'études mais, si sa mère a été si vite remariée, j'imagine qu'elle avait été de suite pucée et Misha aussi. Non ?
=> « film gonzo amateur et indépendant »... Alors, quand on parle de « film gonzo », normalement c'est de la pornographie... Il y a bien le journalisme gonzo et l'ultra-subjectivité mais je ne vois pas vraiment le rapport avec la performance décrite.

=> Le « projet Izanagi » n'est connu de la population que sous le nom de « System Error ».
=> « ndlr : Selon certains articles de presse à scandale, Misha Kaliayev aurait largement profité de la déconnexion de l’Incontestable pour déroger à ses règles, ce que l’artiste a toujours publiquement nié » => Ça présuppose qu'il a déjà été marié, mais tu n'en parles pas.

=> Il va nous manquer la mention de deux événements : L'épidémie et Soosaku. Tu trouveras tous ça Ici
Quelques fautes :
« on apprends »
« pureté absolu »
« certains artistes, en ne s’permettant d’utiliser qu’une seule teinte de couleur, tordait justement cette contrainte »
« des toiles presque antithétiques que j’trouve encore aujourd’hui vraiment captivante »
« Un perturbateur métaphysique, j’crois que c’est une définition qui ça m’conviendrait mieux »
« La mère de Misha Kaliayev ont été une des nombreuses victimes des catastrophes de Shukumei »
« Misha Kaliayev aurait largement profité de la déconnection de l’Incontestable »
« l’esprit de bon nombres d’individus »
=> Attention aux majuscules en début de phrase!
Physique
=> Tu parles de l'utilisation de plusieurs drogues: kétamine, ecstasy, acide... Ce genre de choses se répercutent autant sur le physique que sur le psychique. Il serait bienvenue de l'intégrer dans cette section de façon un peu plus claire.
« mais souvent éteint »
« des brises du soirs »
Caractère
=> Même note concernant les drogues. Je ne retrouve pas vraiment leurs effets dans cette section.
Conclusion
Les corrections demandées semblent nombreuses, mais il n'y a au final rien qui bloque vraiment ! Tu m'as totalement replongée dans mes années lycée (j'ai fais HiDA ET Russe XD). J'ai vraiment eu l'impression de lire une interview d'artiste et tu m'as même appris des mots ! Спасибо !
Je suis à ta disposition si besoin ! A très vite !
Ps: J'ai vidé le café... Faut en remettre pour les suivants!

Bon courage pour les modifications ! En cas de problème, de doute, n'hésite pas à contacter un des membres de l'administration, nous serions ravis de te venir en aide ! :)
Analyse : 1/3
Nous analysons au maximum trois fois une fiche, après cela, si nous ne pouvons toujours pas la valider, nous serons malheureusement obligés de la refuser. Nous ne pouvons nous permettre de reprendre chaque fiche dix ou vingt fois, cela serait autant pénible pour vous que pour nous. Merci de votre compréhension.


Kohaku Edo

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Я жил в Уфе, но я не говорил по русски уже около четырех лет, я очень забыл...
Я должен учить
Merci beaucoup pour ta lecture et ton retour ! <3
Je reprends tout point par point :
Я должен учить

Merci beaucoup pour ta lecture et ton retour ! <3
Je reprends tout point par point :
- C’est bien noté pour les balises si Misha performe et s’automutile en Rp, je ferais attention !
- Pour la naturalisation de Misha, je pensais qu’il devait quand même la demander. Mais effectivement, sa mère a intégré la vie japonaise, et elle a été remariée et pucée. Donc Misha aurait dû l’être à ce moment également. J’ai modifié ce point ! -> "Nous avons suivi le programme de naturalisation, ma mère s'est remariée, et j’ai étudié à Tokyo…"
- J’ai éclaté de rire sur ta remarque pour les films gonzos !
J’avoue être de nouveau dans une phase Hunter S. Thompson, et j’ai utilisé ce terme naturellement, sans faire attention au fait que ça pouvait porter à confusion. J’ai reformulé ma phrase dans l’histoire ! -> "une esthétique de film amateur crasseux".
- Le nom du projet Izanagi a été effacé de l’histoire au profit de l’expression « System Error ».
- J’ai ajouté la note de la rédaction concernant le comportement de Misha lors de la déconnexion de l’Incontestable parce qu’il me semblait que, au vu de son âge, il devait forcément être marié. Mais comme je ne savais pas encore ce qu'il allait en être après validation concernant son mariage (type de relation dans le couple, durée, etc.) j'ai préféré ne pas expliciter ce fait... J'ai donc ajouté une phrase à cette partie pour mentionner qu'il est effectivement marié. C'est possible comme ça?
-> "Selon certains articles de presse à scandale, bien que marié, Misha Kaliayev aurait profité de la déconnexion de l’Incontestable pour déroger à ses règles, ce que l’artiste a toujours publiquement nié."
- Après modifications, j’ai fais en sorte que les évènements de l’épidémie et de Soosaku soit évoqués dans l’interview, par le biais d'une nouvelle question -> "Alors, en plus de la volonté d’amener le spectateur à réfléchir sur sa propre liberté, votre art est également une manière pour vous de reprendre possession de votre corps ?"
- Après réflexion, j’ai fais disparaître les mentions de la kétamine et de l’ecstasy. A la relecture, ça me donnait une impression de surenchère.
Je n’ai laissé que les acides, et j’ai ajouté une mention de l’impact de cette consommation sur son aspect physique et psychique (retour d'acide et instabilité émotionnelle)
Pour le physique -> "Et les souvenirs d'mes pérégrinations mystiques sous acides, mes pupilles anormalement larges comme pour mieux dévorer l'monde"
Pour le caractère -> "J’aime aussi mes visions sous acides, les ascenseurs émotionnels qu'ils amènent souvent, et leurs retours, des semaines après, dans l'œsophage et l'esprit."
Et je crois que Misha est prêt pour un second passage, j'ai fais le tour des modifications !
Sinon, si c’est de bons souvenirs, je me félicite de t’avoir replongé dans tes années lycées
C'est à croire que la fiche a été écrite pour toi ! <3
*Laisse à nouveau du café pour les prochaines personnes à passer*

- Pour la naturalisation de Misha, je pensais qu’il devait quand même la demander. Mais effectivement, sa mère a intégré la vie japonaise, et elle a été remariée et pucée. Donc Misha aurait dû l’être à ce moment également. J’ai modifié ce point ! -> "Nous avons suivi le programme de naturalisation, ma mère s'est remariée, et j’ai étudié à Tokyo…"
- J’ai éclaté de rire sur ta remarque pour les films gonzos !

- Le nom du projet Izanagi a été effacé de l’histoire au profit de l’expression « System Error ».
- J’ai ajouté la note de la rédaction concernant le comportement de Misha lors de la déconnexion de l’Incontestable parce qu’il me semblait que, au vu de son âge, il devait forcément être marié. Mais comme je ne savais pas encore ce qu'il allait en être après validation concernant son mariage (type de relation dans le couple, durée, etc.) j'ai préféré ne pas expliciter ce fait... J'ai donc ajouté une phrase à cette partie pour mentionner qu'il est effectivement marié. C'est possible comme ça?

- Après modifications, j’ai fais en sorte que les évènements de l’épidémie et de Soosaku soit évoqués dans l’interview, par le biais d'une nouvelle question -> "Alors, en plus de la volonté d’amener le spectateur à réfléchir sur sa propre liberté, votre art est également une manière pour vous de reprendre possession de votre corps ?"
- Après réflexion, j’ai fais disparaître les mentions de la kétamine et de l’ecstasy. A la relecture, ça me donnait une impression de surenchère.

Pour le physique -> "Et les souvenirs d'mes pérégrinations mystiques sous acides, mes pupilles anormalement larges comme pour mieux dévorer l'monde"
Pour le caractère -> "J’aime aussi mes visions sous acides, les ascenseurs émotionnels qu'ils amènent souvent, et leurs retours, des semaines après, dans l'œsophage et l'esprit."
Et je crois que Misha est prêt pour un second passage, j'ai fais le tour des modifications !
Sinon, si c’est de bons souvenirs, je me félicite de t’avoir replongé dans tes années lycées

C'est à croire que la fiche a été écrite pour toi ! <3
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Kohaku Edo

C'est tout bon pour moi!
Je précise juste, j'ai utilisé Google translate, hein... J'ai fait qu'un an de russe, c'est très loin, et j'ai jamais réussi à lire le cyrillique manuscrit ^^"
En attendant! Bienvenue!!
Je précise juste, j'ai utilisé Google translate, hein... J'ai fait qu'un an de russe, c'est très loin, et j'ai jamais réussi à lire le cyrillique manuscrit ^^"
En attendant! Bienvenue!!
Pré-validation par PSEUDO
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.

Kohaku Edo

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Arisa Koyama


Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !

• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.

& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
Arisa Koyama

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