— Just Married —
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02/01/2023
Taniwha Mikazuki

Taniwha Hapori
Informations générales

Nom : - Hapori
Prénom.s : - Taniwha
Âge : 29 ans - 30 Décembre 2084
Genre : Féminin
Origines : Japonaise et Maori de Nouvelle-Zélande
Activité : Professeure d'éducation sportive dans une école primaire
Sexualité : - Hétéro
Avatar : Yaoyao Ma Van As - Elle-même
Règlement : - Validé - Michi
Chemin Déjà emprunté
Autre : I'm back !
Prénom.s : - Taniwha
Âge : 29 ans - 30 Décembre 2084
Genre : Féminin
Origines : Japonaise et Maori de Nouvelle-Zélande
Activité : Professeure d'éducation sportive dans une école primaire
Sexualité : - Hétéro
Avatar : Yaoyao Ma Van As - Elle-même
Règlement : - Validé - Michi
Chemin Déjà emprunté
Autre : I'm back !
![Taniwha Hapori [TERMINEE] 361633772](/users/3217/48/83/12/smiles/361633772.gif)
Histoire
<< Taniwha... Ton prénom évoque l’esprit de la mer, respire les terres lointaines qui ont vu naître tes ancêtres, exprime cette force que tu possèdes, cet éclat qui brille dans ton regard. Taniwha, à la fois d’ici et de là-bas, à la fois fleur de cerisier et celle de kanuka, te voir éclore cet hiver, trente ans en arrière, a été le plus beau cadeau qui m’ait été donné.
Nous t’avons accueillie sur cette terre en sachant que la vie ne serait pas toujours clémente, mais persuadés qu’en te baignant de tout notre amour, en t’offrant un environnement stable et apaisant, tu aurais les armes nécessaires pour surmonter les épreuves. Peut-être était-ce un peu naïf de notre part, je m’en excuse si ce fut le cas, je ne pensais pas que le destin nous réserverait de telles surprises.
Tu ne te souviens probablement pas de ce jour - tu étais encore si petite - mais mon sourire illuminait mon visage. Je t’expliquai avec douceur et bonheur qu’au printemps prochain, une deuxième petite fleur viendrait embellir le magnifique bouquet que nous formions. Moi, je n’ai jamais oublié comme tu avais hâte de l’accueillir et d’enfin pouvoir partager tes parties de jeux.
Cependant, nous avons rapidement constaté que le petit être que je portais n’était pas le seul à se développer en mon sein. Métastases, stade avancé, autant de mots-maux prononcés par les médecins. La bulle d’harmonie que nous avions formée éclata à cette annonce. On m’encouragea à renoncer à tout ce qui grandissait en moi, mais je ne pus m’y résoudre, acceptant le risque que cela représentait.
Comme attendu, au printemps suivant, Atamai vit le jour dans un environnement beaucoup plus pesant que je ne l’aurais souhaité. La lutte contre le mal qui me gagnait débuta peu de temps après. Tous ces changements ont été durs pour toi, mais tu as été si forte, Taniwha. Si tu savais combien ta douceur envers ton frère me mettait du baume au coeur, si tu savais combien tes étreintes m’emplissaient d’énergie, si tu savais comme tes éclats de rire étaient communicatifs. Si tu savais comme j’aurais aimé qu’il eût suffi de ton enthousiasme et de tes grands sourires, mon joli rayon de soleil, pour enfin me guérir...
Après ces années de souffrance et de lutte vaine, j’ai dû accepter que ma présence auprès de vous s’achève ce matin-là. Celui où ton père t’a saisie par la main. Celui où il t’a expliqué que j’allais m’envoler vers les cieux pour mieux vous surveiller, toi et ton frère. Celui où il vous a amenés me dire à bientôt dans les étoiles. Celui où vous m’avez tenu la main alors que je sentais la vie s’échapper de mon corps. Même si ça m’a détruite de devoir vous quitter si tôt, mes tous petits, je me sens reconnaissante malgré tout. On ne peut rêver d’un plus doux départ qu’en compagnie des siens, avec l’image de vos magnifiques sourires masquant vos regards brillants de larmes.
Ton père avait raison, je ne vous ai jamais vraiment quittés. J’étais là, lorsque tu cédais à ton chagrin, prostrée dans ta chambre. Quand tu masquais ta détresse derrière ton humour et ta bonne humeur pour rassurer ton frère, pour ne pas inquiéter ton père. Quand tu compensais le manque que j’avais laissé derrière moi avec tout ce sucre et tout ce gras. Tu n’avais que six ans, Taniwha, tu n’avais pas à supporter cela toute seule...
Tu pensais peut-être que le temps panserait tes blessures, mais ce ne fut pas le cas. J’aurais aimé rester plus longtemps pour enseigner à ton père que les ennuis ne s’évaporaient pas lorsqu’on décidait de les ignorer, pour t’apprendre que les émotions et les sentiments n’étaient jamais honteux et que les accepter était le premier pas vers la guérison, pour affirmer à ton frère qu’il n’était pas responsable de ma disparition. Votre silence n’a fait qu’empirer la situation. De notre foyer si chaleureux, si heureux, il n’en restait plus que quelques vestiges, quelques photos encadrées, quelques souvenirs aussi beaux que cruels. Ton état de santé s’est dégradé, ton corps souffrait du traitement que tu lui faisais subir, ton esprit pâtit de l'acharnement et de la monstruosité dont les enfants peuvent faire preuve.
D’enfant pétillante et souriante, tu es devenue une pré-adolescente effacée et maussade. Ce fut douloureux de te voir ainsi, Taniwha. Combien de fois ai-je craint que tu ne supportes plus ce mal-être et que tu décides de me rejoindre dans les étoiles ? Je ne sais par quel miracle, ton père finit par ouvrir les yeux avant que l’idée ne te traverse l’esprit. J’ai senti la panique le gagner lorsqu’il prit conscience de votre détresse, à toi et ton frère. Ce fut un choc, oui, mais un choc nécessaire puisqu’il redevint l’homme que j’avais aimé. Responsable, actif, courageux. Il prit soin de vous comme vous le méritiez. Il se montra plus présent, s’efforça de briser le tabou qui s’était formé autour de ma disparition afin de libérer la parole. Mais vous aider signifiait également une prise en charge par des professionnels. Par des psychologues, oui, mais également par une nutritionniste, te concernant, afin que tu retrouves une alimentation saine. Je sais que le sevrage fut difficile, mais tu as fait tant d’efforts pour parvenir aux objectifs qu’on te fixait, que tu m’as rendue si fière, Taniwha.
Ce fut durant cette période, aux alentours de tes treize printemps que tu t’es découvert une passion pour les activités sportives. Véritable moment de complicité en famille, opportunité pour changer d’air, manière de décharger ces émotions négatives enfouies toutes ces années, tu semblais renaître, ma chérie. Cela t’a permis de t’épanouir au fil du temps, de t’ouvrir aux autres, de récupérer cet éclat dans ton regard, ce sourire qui nous manquaient tant.
Ton certificat de fin d’études reçu, tu te lanças corps et âme dans des études d’éducation sportive. Tu étais si douée dans ce que tu faisais, tu nous impressionnais tellement, tous les trois. Cette force, cette détermination qu’on pensait t’apporter, faisaient visiblement partie de toi. Tu validas tes deux premières années avec brio et obtins une bourse d’études te permettant de t’envoler pour la Nouvelle-Zélande, pays de tes racines paternelles, pour la troisième année d’étude.
Tu peux aisément affirmer que cette année-là fut la meilleure de ta vie, la plus riche en expérience et en souvenirs fantastiques. Voyager t'a permis d'oser ce que tu ne t'autorisais pas autrefois. D'oser dépasser tes peurs. D'oser tenter des choses nouvelles. D'oser aimer vraiment, même de manière éphémère. D'oser goûter à cette liberté. D'oser vivre, tout simplement.
Tu serais bien restée là-bas, je le sais bien. Ce fut un déchirement de devoir renoncer à ces gens si accueillants, à la culture de tes ancêtres, à ces magnifiques paysages, à ce doux mélange d'anglais et de maori que tu maîtrisais de mieux en mieux, à la vie que tu menais, à ce sentiment d’être chez toi, à ta place. Tu as promis à tes amis de revenir au plus vite et cette fois-ci, tu relèverais leurs défis de surf et de danse traditionnelle.
Ton retour à Tokyo te provoqua une certaine prise de conscience. L'urbanisme, le rapport à l'autre, le respect de la planète, la notion de liberté, tout différait de ce que tu avais connu là-bas et cela ne te correspondait plus. Tu as appris ce qu'était le sentiment d'appartenance à une communauté, le mal du pays. Mais, à cet instant, tu fis étonnamment preuve de beaucoup de résilience, laissant de côté ces sentiments négatifs pour te concentrer sur le reste de tes études.
A 23 ans, tu obtins ton diplôme afin d'exercer comme professeure d'éducation physique et sportive. Tu ne peinas pas bien longtemps à trouver un établissement, prenant en charge à la fois des classes de primaire et les clubs de judo et kendo. Tu t’épanouis réellement dans ta profession, tu en rayonnas. Cependant, au fil des années, le quotidien s’installa et le manque de ce pays où tu te sentais si bien te regagna...
Bien consciente que tu ne pourrais pas échapper à cette Terre pour celle de tes ancêtres, tu décidas d’intégrer d’une association traitant des questions d’identité culturelle. Afin de favoriser ton intégration, on t’assigna un parrain, également originaire de Polynésie. Aroha. Oh Taniwha, il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer combien tu t’es sentie immédiatement en symbiose avec lui. Il comprenait ton sentiment d’appartenance à une autre culture, ton désir de liberté, ta révolte croissante concernant le gouvernement japonais qui t’enchaînait à cette Terre, en vue de ses exigences que tu devrais un jour respecter.
Cette rencontre avec Aroha renforça tes convictions. Cette même année 2108, tu participas à l’importante manifestation contre l’Incontestable. Première d’une grande série de revendications. Nous étions inquiets, avec ton père, de te voir prendre cette voie. Nous voulions t’élever dans la résilience et tu devins finalement une jeune femme emplie de révolte. Mais peut-être en avais-tu besoin ? Peut-être cela te rendait-il plus vivante d’avoir une cause à défendre, d’autres objectifs à atteindre ?
L’année suivante, je craignis de vous voir me rejoindre, toi, ton frère et ton père, suite aux catastrophes naturelles qui frappa de plein fouet la capitale japonaise. Par chance, le monde des étoiles ne fut pas prêt à vous accueillir tout de suite. Les dégâts à déplorer furent surtout matériels. Quel soulagement ! Vous avez profité, Atamai et toi, d’être saufs pour aider votre prochain. Tu n’as pas idée comme j’ai été fière en vous voyant aussi investis, aussi solidaires, aussi bienveillants. Quel doux sentiment de réussite cela procure…
En rentrant, un soir, après avoir prêté main forte au voisinage après cet événement, de faibles jappements attirèrent ton attention. Tu découvris un chiot entre les décombres, parmi le chaos ambiant. Il était dans un triste état, mais tu décidas de l’amener chez le vétérinaire afin qu’il s’occupe de son état de santé et qu’il vérifie s’il possédait déjà un maître. Chien bâtard de petite taille, ni pucé, ni vacciné. Le professionnel en déduisit que, si tu le souhaitais, une fois à nouveau sur pieds, il pourrait devenir ton compagnon de vie. Tu l’accueillis chez toi avec joie, le rebaptisant Herekorenga : “Liberté” dans la langue de tes ancêtres paternels que tu chérissais tant.
L’année suivante, ton frère quitta la colocation que vous formiez ensemble, suite à la réception de sa lettre. Lui, bien plus résigné que toi, accepta la nouvelle aisément. Pour toi, ce fut un bouleversement. Une piqûre de rappel qu’une épée de Damoclès demeurait au-dessus de vos têtes. Un électrochoc quant à vos libertés bafouées par le gouvernement. La sagesse de ton frère te semblait insupportable. Toi, tu ressassais, tu bouillonnais. Et moi, je craignais le jour où le volcan que tu contenais finirait par exploser.
Comme si tes propres convictions et le mariage de ton frère ne suffisaient pas à nourrir ta haine du système, le projet Izanagi te poussa davantage dans tes retranchements. Entre ton frère, au coeur brisé, qui vit son épouse quitter leur domicile pour rejoindre les bras d’un collègue de travail et la soudaine épidémie qui te toucha légèrement, tu ne pus supporter le discours prononcé par le Ministre de l’Intérieur. Hypocrisie, mensonges, manipulation, tu ne lisais que cela dans les paroles qui te parvinrent.
Alors, l’hiver suivant, lorsqu’une notification t’apprenant que tu m’avais rejointe apparut sur ton mobile, tu la saisis comme une opportunité. Ta puce avait cessé de fonctionner, on ne parlait plus que de cela dans les médias. Exaltation. Soulagement. Les Divinités t’avaient finalement écoutée et t’avaient accordée ta liberté. Tu appelas précipitamment ton père, puis ton frère pour leur annoncer ta décision de t’enfuir du Japon pour regagner la Nouvelle-Zélande. Ils tentèrent de t’en dissuader, mais tu refusas de les écouter. Tu n’omis pas non plus un petit message à ton parrain d’association, auquel tu tenais -visiblement- considérablement.
“Aro
Je suis libre, je quitte ce pays malade pour celui de mes racines.
Tu n’as pas idée comme j’aurais aimé t’amener avec moi.
Prends soin de toi, tu vas me manquer !
Ta Tani”
A l’aide de passeurs, tu voyageas de pays en pays pour regagner la Terre de tes ancêtres. J’ai veillé sur toi tout ce temps, espérant de tout mon être qu’aucun événement tragique ne se produise. Par chance, tu atteignis ta destination sans encombre. Cependant, tu ignorais qu’un comité d’accueil un peu spécial t’attendait déjà. Ton séjour fut donc de courte durée. Tu résistas de toutes tes forces, mais ce ne fut pas suffisant puisqu’ils finirent par t’embarquer malgré tout. Ta haine et ta révolte furent telles qu’après deux jours d’incarcération, ils décidèrent de t’enfermer dans un hôpital prévu pour les cas comme les tiens.
J’aurais aimé être là pour te raisonner, ma chérie. Tu serais sortie bien plus tôt que ces quinze jours de souffrance, de propagande intensive, d’entretiens réguliers avec des psychiatres. Tu ne pus en sortir que complètement éreintée, complètement vide de tout sentiment, de toute pensée, après qu’on se soit assuré que tu ne représentais plus un danger pour la nation, que le mouton que tu devais être avait rejoint gentiment le troupeau.
A ta sortie de cet hôpital, nous, tes proches, ne te reconnaissions plus. Tu semblais n’être plus que l’ombre de toi-même, vivant de manière automatique, suivant ta routine morne, sans aucune question, sans aucune émotion. Où était donc notre petite fille pleine de vie ? Notre petit rayon de soleil ? Tu n’imaginais pas comme cette vision de toi nous avait détruits, tous. Par chance, tu pouvais toujours compter sur ta famille pour te soutenir et pour tenter de faire naître à nouveau ce sourire sur tes lèvres, raviver cette étincelle qui t’animait. Tes amis furent également toujours présents pour toi et t’aidèrent à renouer avec celle que tu étais, avec tes émotions et tes convictions. Tu acceptas finalement de laisser derrière toi cette période difficile en te faisant accompagner par un bon thérapeute. Puis, moi aussi, j’ai guidé tes pas, jusqu’à ce qu’un jour, tu puisses redevenir celle que tu étais. >>
Nous t’avons accueillie sur cette terre en sachant que la vie ne serait pas toujours clémente, mais persuadés qu’en te baignant de tout notre amour, en t’offrant un environnement stable et apaisant, tu aurais les armes nécessaires pour surmonter les épreuves. Peut-être était-ce un peu naïf de notre part, je m’en excuse si ce fut le cas, je ne pensais pas que le destin nous réserverait de telles surprises.
Tu ne te souviens probablement pas de ce jour - tu étais encore si petite - mais mon sourire illuminait mon visage. Je t’expliquai avec douceur et bonheur qu’au printemps prochain, une deuxième petite fleur viendrait embellir le magnifique bouquet que nous formions. Moi, je n’ai jamais oublié comme tu avais hâte de l’accueillir et d’enfin pouvoir partager tes parties de jeux.
Cependant, nous avons rapidement constaté que le petit être que je portais n’était pas le seul à se développer en mon sein. Métastases, stade avancé, autant de mots-maux prononcés par les médecins. La bulle d’harmonie que nous avions formée éclata à cette annonce. On m’encouragea à renoncer à tout ce qui grandissait en moi, mais je ne pus m’y résoudre, acceptant le risque que cela représentait.
Comme attendu, au printemps suivant, Atamai vit le jour dans un environnement beaucoup plus pesant que je ne l’aurais souhaité. La lutte contre le mal qui me gagnait débuta peu de temps après. Tous ces changements ont été durs pour toi, mais tu as été si forte, Taniwha. Si tu savais combien ta douceur envers ton frère me mettait du baume au coeur, si tu savais combien tes étreintes m’emplissaient d’énergie, si tu savais comme tes éclats de rire étaient communicatifs. Si tu savais comme j’aurais aimé qu’il eût suffi de ton enthousiasme et de tes grands sourires, mon joli rayon de soleil, pour enfin me guérir...
Après ces années de souffrance et de lutte vaine, j’ai dû accepter que ma présence auprès de vous s’achève ce matin-là. Celui où ton père t’a saisie par la main. Celui où il t’a expliqué que j’allais m’envoler vers les cieux pour mieux vous surveiller, toi et ton frère. Celui où il vous a amenés me dire à bientôt dans les étoiles. Celui où vous m’avez tenu la main alors que je sentais la vie s’échapper de mon corps. Même si ça m’a détruite de devoir vous quitter si tôt, mes tous petits, je me sens reconnaissante malgré tout. On ne peut rêver d’un plus doux départ qu’en compagnie des siens, avec l’image de vos magnifiques sourires masquant vos regards brillants de larmes.
Ton père avait raison, je ne vous ai jamais vraiment quittés. J’étais là, lorsque tu cédais à ton chagrin, prostrée dans ta chambre. Quand tu masquais ta détresse derrière ton humour et ta bonne humeur pour rassurer ton frère, pour ne pas inquiéter ton père. Quand tu compensais le manque que j’avais laissé derrière moi avec tout ce sucre et tout ce gras. Tu n’avais que six ans, Taniwha, tu n’avais pas à supporter cela toute seule...
Tu pensais peut-être que le temps panserait tes blessures, mais ce ne fut pas le cas. J’aurais aimé rester plus longtemps pour enseigner à ton père que les ennuis ne s’évaporaient pas lorsqu’on décidait de les ignorer, pour t’apprendre que les émotions et les sentiments n’étaient jamais honteux et que les accepter était le premier pas vers la guérison, pour affirmer à ton frère qu’il n’était pas responsable de ma disparition. Votre silence n’a fait qu’empirer la situation. De notre foyer si chaleureux, si heureux, il n’en restait plus que quelques vestiges, quelques photos encadrées, quelques souvenirs aussi beaux que cruels. Ton état de santé s’est dégradé, ton corps souffrait du traitement que tu lui faisais subir, ton esprit pâtit de l'acharnement et de la monstruosité dont les enfants peuvent faire preuve.
D’enfant pétillante et souriante, tu es devenue une pré-adolescente effacée et maussade. Ce fut douloureux de te voir ainsi, Taniwha. Combien de fois ai-je craint que tu ne supportes plus ce mal-être et que tu décides de me rejoindre dans les étoiles ? Je ne sais par quel miracle, ton père finit par ouvrir les yeux avant que l’idée ne te traverse l’esprit. J’ai senti la panique le gagner lorsqu’il prit conscience de votre détresse, à toi et ton frère. Ce fut un choc, oui, mais un choc nécessaire puisqu’il redevint l’homme que j’avais aimé. Responsable, actif, courageux. Il prit soin de vous comme vous le méritiez. Il se montra plus présent, s’efforça de briser le tabou qui s’était formé autour de ma disparition afin de libérer la parole. Mais vous aider signifiait également une prise en charge par des professionnels. Par des psychologues, oui, mais également par une nutritionniste, te concernant, afin que tu retrouves une alimentation saine. Je sais que le sevrage fut difficile, mais tu as fait tant d’efforts pour parvenir aux objectifs qu’on te fixait, que tu m’as rendue si fière, Taniwha.
Ce fut durant cette période, aux alentours de tes treize printemps que tu t’es découvert une passion pour les activités sportives. Véritable moment de complicité en famille, opportunité pour changer d’air, manière de décharger ces émotions négatives enfouies toutes ces années, tu semblais renaître, ma chérie. Cela t’a permis de t’épanouir au fil du temps, de t’ouvrir aux autres, de récupérer cet éclat dans ton regard, ce sourire qui nous manquaient tant.
Ton certificat de fin d’études reçu, tu te lanças corps et âme dans des études d’éducation sportive. Tu étais si douée dans ce que tu faisais, tu nous impressionnais tellement, tous les trois. Cette force, cette détermination qu’on pensait t’apporter, faisaient visiblement partie de toi. Tu validas tes deux premières années avec brio et obtins une bourse d’études te permettant de t’envoler pour la Nouvelle-Zélande, pays de tes racines paternelles, pour la troisième année d’étude.
Tu peux aisément affirmer que cette année-là fut la meilleure de ta vie, la plus riche en expérience et en souvenirs fantastiques. Voyager t'a permis d'oser ce que tu ne t'autorisais pas autrefois. D'oser dépasser tes peurs. D'oser tenter des choses nouvelles. D'oser aimer vraiment, même de manière éphémère. D'oser goûter à cette liberté. D'oser vivre, tout simplement.
Tu serais bien restée là-bas, je le sais bien. Ce fut un déchirement de devoir renoncer à ces gens si accueillants, à la culture de tes ancêtres, à ces magnifiques paysages, à ce doux mélange d'anglais et de maori que tu maîtrisais de mieux en mieux, à la vie que tu menais, à ce sentiment d’être chez toi, à ta place. Tu as promis à tes amis de revenir au plus vite et cette fois-ci, tu relèverais leurs défis de surf et de danse traditionnelle.
Ton retour à Tokyo te provoqua une certaine prise de conscience. L'urbanisme, le rapport à l'autre, le respect de la planète, la notion de liberté, tout différait de ce que tu avais connu là-bas et cela ne te correspondait plus. Tu as appris ce qu'était le sentiment d'appartenance à une communauté, le mal du pays. Mais, à cet instant, tu fis étonnamment preuve de beaucoup de résilience, laissant de côté ces sentiments négatifs pour te concentrer sur le reste de tes études.
A 23 ans, tu obtins ton diplôme afin d'exercer comme professeure d'éducation physique et sportive. Tu ne peinas pas bien longtemps à trouver un établissement, prenant en charge à la fois des classes de primaire et les clubs de judo et kendo. Tu t’épanouis réellement dans ta profession, tu en rayonnas. Cependant, au fil des années, le quotidien s’installa et le manque de ce pays où tu te sentais si bien te regagna...
Bien consciente que tu ne pourrais pas échapper à cette Terre pour celle de tes ancêtres, tu décidas d’intégrer d’une association traitant des questions d’identité culturelle. Afin de favoriser ton intégration, on t’assigna un parrain, également originaire de Polynésie. Aroha. Oh Taniwha, il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer combien tu t’es sentie immédiatement en symbiose avec lui. Il comprenait ton sentiment d’appartenance à une autre culture, ton désir de liberté, ta révolte croissante concernant le gouvernement japonais qui t’enchaînait à cette Terre, en vue de ses exigences que tu devrais un jour respecter.
Cette rencontre avec Aroha renforça tes convictions. Cette même année 2108, tu participas à l’importante manifestation contre l’Incontestable. Première d’une grande série de revendications. Nous étions inquiets, avec ton père, de te voir prendre cette voie. Nous voulions t’élever dans la résilience et tu devins finalement une jeune femme emplie de révolte. Mais peut-être en avais-tu besoin ? Peut-être cela te rendait-il plus vivante d’avoir une cause à défendre, d’autres objectifs à atteindre ?
L’année suivante, je craignis de vous voir me rejoindre, toi, ton frère et ton père, suite aux catastrophes naturelles qui frappa de plein fouet la capitale japonaise. Par chance, le monde des étoiles ne fut pas prêt à vous accueillir tout de suite. Les dégâts à déplorer furent surtout matériels. Quel soulagement ! Vous avez profité, Atamai et toi, d’être saufs pour aider votre prochain. Tu n’as pas idée comme j’ai été fière en vous voyant aussi investis, aussi solidaires, aussi bienveillants. Quel doux sentiment de réussite cela procure…
En rentrant, un soir, après avoir prêté main forte au voisinage après cet événement, de faibles jappements attirèrent ton attention. Tu découvris un chiot entre les décombres, parmi le chaos ambiant. Il était dans un triste état, mais tu décidas de l’amener chez le vétérinaire afin qu’il s’occupe de son état de santé et qu’il vérifie s’il possédait déjà un maître. Chien bâtard de petite taille, ni pucé, ni vacciné. Le professionnel en déduisit que, si tu le souhaitais, une fois à nouveau sur pieds, il pourrait devenir ton compagnon de vie. Tu l’accueillis chez toi avec joie, le rebaptisant Herekorenga : “Liberté” dans la langue de tes ancêtres paternels que tu chérissais tant.
L’année suivante, ton frère quitta la colocation que vous formiez ensemble, suite à la réception de sa lettre. Lui, bien plus résigné que toi, accepta la nouvelle aisément. Pour toi, ce fut un bouleversement. Une piqûre de rappel qu’une épée de Damoclès demeurait au-dessus de vos têtes. Un électrochoc quant à vos libertés bafouées par le gouvernement. La sagesse de ton frère te semblait insupportable. Toi, tu ressassais, tu bouillonnais. Et moi, je craignais le jour où le volcan que tu contenais finirait par exploser.
Comme si tes propres convictions et le mariage de ton frère ne suffisaient pas à nourrir ta haine du système, le projet Izanagi te poussa davantage dans tes retranchements. Entre ton frère, au coeur brisé, qui vit son épouse quitter leur domicile pour rejoindre les bras d’un collègue de travail et la soudaine épidémie qui te toucha légèrement, tu ne pus supporter le discours prononcé par le Ministre de l’Intérieur. Hypocrisie, mensonges, manipulation, tu ne lisais que cela dans les paroles qui te parvinrent.
Alors, l’hiver suivant, lorsqu’une notification t’apprenant que tu m’avais rejointe apparut sur ton mobile, tu la saisis comme une opportunité. Ta puce avait cessé de fonctionner, on ne parlait plus que de cela dans les médias. Exaltation. Soulagement. Les Divinités t’avaient finalement écoutée et t’avaient accordée ta liberté. Tu appelas précipitamment ton père, puis ton frère pour leur annoncer ta décision de t’enfuir du Japon pour regagner la Nouvelle-Zélande. Ils tentèrent de t’en dissuader, mais tu refusas de les écouter. Tu n’omis pas non plus un petit message à ton parrain d’association, auquel tu tenais -visiblement- considérablement.
“Aro

Je suis libre, je quitte ce pays malade pour celui de mes racines.
Tu n’as pas idée comme j’aurais aimé t’amener avec moi.
Prends soin de toi, tu vas me manquer !
Ta Tani”
A l’aide de passeurs, tu voyageas de pays en pays pour regagner la Terre de tes ancêtres. J’ai veillé sur toi tout ce temps, espérant de tout mon être qu’aucun événement tragique ne se produise. Par chance, tu atteignis ta destination sans encombre. Cependant, tu ignorais qu’un comité d’accueil un peu spécial t’attendait déjà. Ton séjour fut donc de courte durée. Tu résistas de toutes tes forces, mais ce ne fut pas suffisant puisqu’ils finirent par t’embarquer malgré tout. Ta haine et ta révolte furent telles qu’après deux jours d’incarcération, ils décidèrent de t’enfermer dans un hôpital prévu pour les cas comme les tiens.
J’aurais aimé être là pour te raisonner, ma chérie. Tu serais sortie bien plus tôt que ces quinze jours de souffrance, de propagande intensive, d’entretiens réguliers avec des psychiatres. Tu ne pus en sortir que complètement éreintée, complètement vide de tout sentiment, de toute pensée, après qu’on se soit assuré que tu ne représentais plus un danger pour la nation, que le mouton que tu devais être avait rejoint gentiment le troupeau.
A ta sortie de cet hôpital, nous, tes proches, ne te reconnaissions plus. Tu semblais n’être plus que l’ombre de toi-même, vivant de manière automatique, suivant ta routine morne, sans aucune question, sans aucune émotion. Où était donc notre petite fille pleine de vie ? Notre petit rayon de soleil ? Tu n’imaginais pas comme cette vision de toi nous avait détruits, tous. Par chance, tu pouvais toujours compter sur ta famille pour te soutenir et pour tenter de faire naître à nouveau ce sourire sur tes lèvres, raviver cette étincelle qui t’animait. Tes amis furent également toujours présents pour toi et t’aidèrent à renouer avec celle que tu étais, avec tes émotions et tes convictions. Tu acceptas finalement de laisser derrière toi cette période difficile en te faisant accompagner par un bon thérapeute. Puis, moi aussi, j’ai guidé tes pas, jusqu’à ce qu’un jour, tu puisses redevenir celle que tu étais. >>
Physique

<< Evidemment, je ne suis pas très objective si j’affirme que tu es la plus magnifique de toutes les femmes. Je te perçois avec mes yeux de maman. Pourtant, je ne pense pas mentir lorsque je soutiens que tu es vraiment jolie. Au-delà des traits de ton visage, c’est ce que tu dégages qui provoque cette impression. Tu rayonnes, ta démarche est assurée, ton sourire possède l’effet d’une aura qui illumine tout de toi. Alors il arrive que tu attires les regards, oui.
Tu corresponds plutôt aux caractéristiques de la japonaise classique. Tu ne dépasses pas le mètre soixante pour cinquante-deux kilos. C’est assez précis. Tu veilles beaucoup sur ton poids et sur ton alimentation après les années de trouble alimentaire que tu as traversé. Désormais, ton objectif est simplement de prendre soin de ton corps, de le garder aussi actif et tonique qu’il l’est aujourd’hui.
Naturellement, tu possèdes des cheveux aussi sombres et lisses que les miens. Cependant, tu utilises des produits naturels qui éclaircissent tes cheveux en une teinte plus brune et je dois admettre que ça te correspond assez bien. Tu les attaches souvent en un chignon ou en une queue-de-cheval dans le cadre de ton travail ou dans l’exercice de certaines activités sportives. Toutefois, tu les préfères - et tu les as toujours préférés - détachés.
Tes yeux sont très sombres, d'un noir intense. Cependant, tu possèdes dans ton regard un éclat particulier qui inspire confiance, qui t’octroie un air aimable, avenant. Même si je dois admettre que quand tu es en colère ou contrariée, tes yeux paraissent nettement plus menaçants. Un peu comme ceux de ton père.
Tu as d’ailleurs hérité de lui un teint un peu plus foncé que le mien. Une peau qui bronze aisément au moindre rayon de soleil, qui possède de jolis reflets dorés. Un hâle délicat qui te rapproche de tes racines et qui te rend particulièrement fière. >>
Tu corresponds plutôt aux caractéristiques de la japonaise classique. Tu ne dépasses pas le mètre soixante pour cinquante-deux kilos. C’est assez précis. Tu veilles beaucoup sur ton poids et sur ton alimentation après les années de trouble alimentaire que tu as traversé. Désormais, ton objectif est simplement de prendre soin de ton corps, de le garder aussi actif et tonique qu’il l’est aujourd’hui.
Naturellement, tu possèdes des cheveux aussi sombres et lisses que les miens. Cependant, tu utilises des produits naturels qui éclaircissent tes cheveux en une teinte plus brune et je dois admettre que ça te correspond assez bien. Tu les attaches souvent en un chignon ou en une queue-de-cheval dans le cadre de ton travail ou dans l’exercice de certaines activités sportives. Toutefois, tu les préfères - et tu les as toujours préférés - détachés.
Tes yeux sont très sombres, d'un noir intense. Cependant, tu possèdes dans ton regard un éclat particulier qui inspire confiance, qui t’octroie un air aimable, avenant. Même si je dois admettre que quand tu es en colère ou contrariée, tes yeux paraissent nettement plus menaçants. Un peu comme ceux de ton père.
Tu as d’ailleurs hérité de lui un teint un peu plus foncé que le mien. Une peau qui bronze aisément au moindre rayon de soleil, qui possède de jolis reflets dorés. Un hâle délicat qui te rapproche de tes racines et qui te rend particulièrement fière. >>
Caractère
<< Si je devais te décrire telle que je t’ai connue et telle que tu es réellement, le premier terme que tu m’inspirerais serait sans aucun doute “un rayon de soleil”. Tu es si dynamique, souriante, rayonnante ! Ton énergie débordante et ta bonne humeur sont communicatives. Tu vis ta vie à 200%, sans t’arrêter à la fatigue qui peut parfois t’envahir ou aux sentiments négatifs qui peuvent venir polluer ton esprit. Les lamentations : très peu pour toi. Tu préfères plutôt te lancer dans un footing effréné pour évacuer tout mal-être potentiel.
Ton optimisme à toute épreuve me rend admirative. Sans être non plus utopiste, tu es persuadée que le monde serait plus beau si chacun se donnait la peine de lutter pour cette cause, alors c’est ce que tu tentes de faire de ton côté. Petits gestes écologiques du quotidien, solidarité, manifestations pour les libertés de chacun ou pour ce qui te tient à coeur… Il t’est impossible de demeurer passive. Combative et déterminée, tu n’abandonnes jamais lorsque tu as un objectif bien précis. Ce qui te rend particulièrement bornée... Mais c’est ainsi qu’on t’aime !
Nous, tes proches, on sait que tu as ton petit caractère. Autant, tu apprécies de faire plaisir aux autres et te rendre utile, toutefois, il ne faut pas se jouer de toi. Tu ne tournes généralement pas autour du pot et omets parfois la cordialité et le tact pour faire comprendre ton mécontentement. Lorsque tu désapprouves quelque chose, tu n’hésites pas à en faire part également. Tu peines souvent à comprendre l’avis des autres, surtout lorsque tu as le sentiment qu’aucune réflexion, aucune action n’est portée du côté de ton interlocuteur. Tu peux te montrer assez intolérante envers ceux que tu désignes comme les “moutons”, ceux qui suivent bêtement le troupeau dont le berger malsain est l’Incontestable.
Cette sévérité envers certains adultes contraste avec ton indulgence infinie auprès des enfants. Tu tentes d’agir avec eux dans la bienveillance et la patience. Tu es persuadée qu’ils sont tous foncièrement bons, que chaque écart de conduite est en réalité justifié par le besoin de cadre ou d’attention, qu’ils ont tout à découvrir et que c’est ton rôle en tant qu’adulte d’ouvrir leur esprit au monde avec douceur et pédagogie.
Même si tu apprécies véritablement te sociabiliser, tu as souvent besoin de moments en solitaire. Cela te permet de te ressourcer, loin de toute contrariété. Tu préfères profiter de plaisirs simples, en toute tranquillité. T’aérer l’esprit dans la nature, sentir le vent caresser ton visage, la fraîcheur de l’eau piquer ton épiderme, les brins d’herbes chatouiller la plante de tes pieds. La nature est pour toi est une amie dont il faut prendre soin, comme tu aimes chérir tes proches. >>
Ton optimisme à toute épreuve me rend admirative. Sans être non plus utopiste, tu es persuadée que le monde serait plus beau si chacun se donnait la peine de lutter pour cette cause, alors c’est ce que tu tentes de faire de ton côté. Petits gestes écologiques du quotidien, solidarité, manifestations pour les libertés de chacun ou pour ce qui te tient à coeur… Il t’est impossible de demeurer passive. Combative et déterminée, tu n’abandonnes jamais lorsque tu as un objectif bien précis. Ce qui te rend particulièrement bornée... Mais c’est ainsi qu’on t’aime !
Nous, tes proches, on sait que tu as ton petit caractère. Autant, tu apprécies de faire plaisir aux autres et te rendre utile, toutefois, il ne faut pas se jouer de toi. Tu ne tournes généralement pas autour du pot et omets parfois la cordialité et le tact pour faire comprendre ton mécontentement. Lorsque tu désapprouves quelque chose, tu n’hésites pas à en faire part également. Tu peines souvent à comprendre l’avis des autres, surtout lorsque tu as le sentiment qu’aucune réflexion, aucune action n’est portée du côté de ton interlocuteur. Tu peux te montrer assez intolérante envers ceux que tu désignes comme les “moutons”, ceux qui suivent bêtement le troupeau dont le berger malsain est l’Incontestable.
Cette sévérité envers certains adultes contraste avec ton indulgence infinie auprès des enfants. Tu tentes d’agir avec eux dans la bienveillance et la patience. Tu es persuadée qu’ils sont tous foncièrement bons, que chaque écart de conduite est en réalité justifié par le besoin de cadre ou d’attention, qu’ils ont tout à découvrir et que c’est ton rôle en tant qu’adulte d’ouvrir leur esprit au monde avec douceur et pédagogie.
Même si tu apprécies véritablement te sociabiliser, tu as souvent besoin de moments en solitaire. Cela te permet de te ressourcer, loin de toute contrariété. Tu préfères profiter de plaisirs simples, en toute tranquillité. T’aérer l’esprit dans la nature, sentir le vent caresser ton visage, la fraîcheur de l’eau piquer ton épiderme, les brins d’herbes chatouiller la plante de tes pieds. La nature est pour toi est une amie dont il faut prendre soin, comme tu aimes chérir tes proches. >>
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Taniwha Mikazuki

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Aroha Kahanui

Mon Tanuki préféré.
Rebienvenu à toi, tu nous manquais !
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saute faire un câlin à son Aro ! *o* 

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Bon DC et future validation !
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Eiji Okawa

hello et bienvenue à nouveau !!
j'ai adoré te lire, j'ai même payé ma petite larme sur l'histoire
elle est très attachante. bon courage pour la suite !
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Taniwha Mikazuki

Merci beaucoup !
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Michiko Nakashima

Eh bien...
je n'ai rien à redire
ta plume est toujours aussi belle, c'est à la fois très tendre et très triste, on ne peut que lui souhaiter d'être heureuse
bon retour parmi nous et amuses toi bien
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Pré-validation par Michiko
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.
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Parle en #c176c1
Michiko Nakashima

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Lisalisa
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Époux/se : Célibataire.
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Arisa Koyama

welcome back Tanini 
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
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Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
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Arisa Koyama

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Taniwha Mikazuki

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