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— Just Married —

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Les plus du perso :
Je suis: pro-Incontestable.
Époux/se : Célibataire.
Autre:
Hayate Igarashi
Hayate Igarashi
Hayate Igarashi
Mer 4 Jan - 15:22
Igarashi Hayate
Citation
Informations générales
Nom : - Igarashi (Cinquante tempêtes)
Prénom.s : - Hayate (Ouragan)
Age : 25ans, va sur ses 26 ans, née le 25 Octobre 2088 (Scorpion)
Genre : Féminin mais ça ne la dérange pas si on se trompe de genre avec elle
Origines : Japonaise
Activité : Milicienne. (Caporale)
Sexualité : - Pan. De toute façon c’est l’Incontestable qui tranchera si elle finira avec un homme ou une femme.
Avatar : Kenma kozumi de Haikyuu et ses illustrations genderbend
Règlement : - La meilleure Hayate Igarashi  3998388675 validé - Michiko
Chemin Je commence à me fondre dans le paysage
Autre : Vous êtes beaux <3
Histoire - Citation
Ils ont l’air sages, ces petits, une fois endormis. Dans la chambre des filles, Himiko Anbu, une femme entre deux âges de haute stature veille. Surveille. Passant entre les lits, un air sévère figé sur ses traits, elle ajuste avec une douceur maternelle les couvertures de ses petites protégées pour qu’elles n’attrapent pas froid pendant leur sommeil. Ici, elle ramasse une peluche, la glisse avec douceur sous un bras, caresse les cheveux d’une petite tête, laisse filtrer un sourire attendri, qu’on n’imaginerait même pas en journée, face à une position saugrenue. Rêveuse, elle s’apprête à sortir de la chambre quand un petit rire la fait soupirer. Dernier lit à droite, près de la porte. D’un geste brusque, elle soulève le drap et pose un regard réprobateur sur une fillette d’à peine six ans.

« Tu devrais déjà dormir… » Murmure la surveillante.
« Mais… Je veux bien une histoire pour dormir moi… »

Qu’il est difficile de lutter quand elle se fait tendre et douce, quand ses grands yeux jaunes se font suppliants. Sans faire trop de bruit, la femme rapproche une chaise du lit et après un instant de réflexion, commence son histoire.

«Bon… Si tu y tiens. Mais une petite hein ! Alors… Il était une fois, dans un archipel pas si lointain, une petite princesse dont les parents, roi et reine de leur contrée, n’avaient malheureusement pas respecté leurs engagements auprès du peuple. Ils devaient l’aider à prospérer, le chérir, le servir, comme les bons souverains qu’ils devaient être. Au lieu de cela, ils le mirent en danger. Alors, selon les lois qui gouvernent les hommes, ils ont dû être exécutés… Mais la petite princesse, si elle était triste d’avoir perdu ses parents ne fut pas malheureuse longtemps… Dans un autre royaume l’attendaient un autre roi et une autre reine qui n’avaient jamais pu avoir d’enfant. Elle vécut heureuse avec eux jusqu’à ce qu’elle doive à son tour honorer ses engagements envers son peuple. Un prince vint la chercher. Il était dit dans les écrits sacrés qu’ils seraient chacun la moitié de l’autre, se complétant parfaitement, pour ne former qu’un. Et que grâce à la force de leur union, ils pourraient ensemble protéger leur pa… Hayate ? Tu m’écoutes au moins !? C’est toi qui voulais que je te raconte une histoire ! »

« C’est nul les princesses ! » S’écrie la petite fille avant de prendre son élan et sauter dans le lit voisin, puis les suivants, ponctuant chaque saut d’un mot, brutalisant ses camarades qui se réveillent en pleurant « Moi… Je… suis … un Ninja !»

Pour la surveillante, jamais une petite fille n’avait si bien porté son nom. Sans doute ses parents avaient-ils eu envie de laisser une bombe derrière eux avant d’entamer leur dernier voyage. Jin Igarashi, journaliste de profession et fervent opposant au système de l’incontestable s’était retrouvé marié de force à la belle et jeune actrice Fumi Taisho. Et une fois de plus l’Incontestable avait fait mouche en trouvant à l’autre le parfait partenaire. Liés pour le meilleur et pour le pire, ils se sont tout deux entraînés vers le pire. Surveillés, censurés, après la naissance de leur fille, ils en ont eu assez de vivre enchaînés, au sens moral du terme. Jin et Fumi bravèrent tous les interdits de l’incontestable devant caméra. Un combat qu’ils savaient voué à l’échec mais ils espéraient toucher, dans leur révolte, les cœurs de certains de leurs compatriotes. La liberté d’aimer. Voilà ce qu’ils voulaient faire passer. Le message fut cependant bien court car la vidéo a très vite été supprimée des médias et l’affaire étouffée. Pour la petite Hayate, qu’ils espéraient voir devenir l’héritière de leurs rêves d’indépendance relationnelle, ils n’avaient pas pensé que leurs actions déshonoraient leurs familles et que leurs parents refuseraient de s’occuper d’une petite fille braillarde. Ils n’avaient pas imaginé qu’elle grandirait dans une bulle si favorable au système qu’elle en deviendrait une fervente défenseuse…

« Hayate ! Hayate !! Attends-moi ! Tu as encore oublié des vêtements ! »

S’arrêtant au beau milieu du trottoir, l’adolescente se retourne et sourit à la femme. Elle fronce les sourcils, se donne un air sévère, mais la jeune fille voit clair dans son jeu. Elle voit les larmes qui se profilent, troublent le regard noir de madame Anbu. Elle plisse un peu les yeux et Hayate ne peut s’empêcher de fixer les ridules aux coins de ses paupières. En douze ans, elle a vieilli la surveillante de l’orphelinat. La gorge serrée, la main crispée sur l’anse de sa valise, la demoiselle imprime les traits de la femme qui l’a vu grandir toutes ces années. Elle se souvient de ses cris, des punitions, des épisodes les plus marquants au réfectoire quand elle ne voulait pas manger ses légumes, de la fois où elle s’est prise une fessée pour elle ne savait plus quelle bêtise, de ses rares sourires, de ses petites étincelles de malice dans son regard quand elle lui donnait un bonbon, de ses petites histoires, de sa patience, de ses conseils qu’elle n’a jamais vraiment appliqué, de la douceur de sa main sur ses cheveux quand elle faisait semblant de dormir… Tous ces petits gestes qui au fils des années avait fait de Himiko Anbu la figure maternelle d’Hayate. Sans prendre la peine d’essayer de les endiguer, Hayate laisse libre cours à ses larmes et dans un geste spontané, enlace cette femme qui la aimé, mieux que ses propres parents, une dernière étreinte avant son entrée en pensionnat.

« Cette fois, c’est moi qui part ! »

Petite, elle avait espéré, partir, comme ceux qu’elle a considéré comme des frères et sœurs. Elle avait longtemps souhaité que l’incontestable lui envoie une famille. Mais pour les futurs potentiels parents, elle ne convenait pas à l’image de la petite fille parfaite qu’ils avaient tendance à se faire. À l’école, si Hayate s’illustrait en sport, elle ne brillait pas par ses bons résultats dans les autres matières. Trop distraite, trop agitée, toujours à faire le pitre pour attirer l’attention, mais malheureusement, pas la bonne attention. Elle n’a jamais été choisie pour vivre dans la chaleur d’un foyer. Elle en a vu partir des frères et sœurs d’orphelinat, ses sentiments souvent mitigés entre la joie, la peine, l’envie et la jalousie. Souvent le tout en même temps. Ne sachant pas traiter le trop-plein d’informations ou mettre des mots sur ses émotions, elle se murait au choix dans un long silence ou laissait tout exploser dans des crises de colère. Il fut alors conseillé qu’elle fasse plus d’activité physique, qu’elle commence les arts martiaux pour apprendre à se canaliser et voir un psychothérapeute pour enfant. Elle a fini par assagir, un peu mais surtout devenir une bonne « grande-soeur » pour les petits orphelins. Celle qui apprend à faire des petites bêtises pour rendre fous les adultes, mais qui sait s’occuper des autres et rendre service. Trop tard cependant pour que les couples aient envie de s’occuper d’une jeune adolescente et de ses questions existencielles.

« Tu penses qu’il sera fier de moi ? »

Assise à la table d’un café, Hayate vérifie une dernière fois sa mise en beauté. Pour marquer l’occasion, elle a mis du maquillage, une jolie robe, a accepté de faire une trêve dans sa guerre contre les talons. Dans la vitre, sur sa gauche, elle observe son reflet, se redresse un peu, porte un regard critique sur son corps de femme. Elle sourit avec assurance avant de reporter son attention sur la vieille Himiko. Celle-ci soupire profondément en guise de réponse, faisant rire la jeune femme. Désormais soldat au sein de la milice après trois années d’étude militaire, elle se sent prête à faire ses preuves, à lutter pour l’Incontestable, à se battre contre le vent de rébellion qui souffle depuis la saint-valentin. Encore en formation à ce moment-là, elle n’a pas pu se joindre aux forces d’intervention lors du big bang kiss. Hayate se souvient avoir pensé que si ses parents étaient encore en vie, elle se serait probablement battue contre eux. Chassant cette pensée parasite, elle se focalise sur l’instant présent, sur Himiko, qui fixe son décolleté avec un air réprobateur, sur cette porte qui s’ouvre et laisse apparaître ses deux autres personnes préférées. Toute à sa joie de revoir sa plus précieuse petite sœur et le père adoptif de cette dernière, elle se lève, esquisse un pas maladroit vers eux avant de renoncer à marcher pour ne pas se rendre ridicule devant "lui".

« Je ne comprends pas pourquoi tu t’accroches à cet homme Haya… » Lui souffle discrètement Himiko.

Quand Akemi est arrivée à l’orphelinat, si petite, si fragile et tellement douce, Hayate s’est sentie obligée de la prendre sous son aile comme beaucoup de petits. La différence avec elle, c’est que Hayate s’y est véritablement attachée. Akemi voulait la suivre partout où elle allait, dormir avec elle, dans son lit, avoir son assiette à côté de la sienne, l’imiter, la questionner, l’enlacer. Pendant un temps, il n’y avait pas de Hayate sans Akemi, ni d’Akemi sans Hayate. Alors quand un couple est arrivé pour emporter Akemi, Hayate n’a pu s’empêcher, tout en pleurant à chaudes larmes, de faire promettre à un des nouveaux pères de la petite, de l’autoriser à la voir de temps en temps. D’un peu plus de dix ans son aîné, Euan a accepté, la considérant comme la sœur de sa fille et a trouvé le temps pour elle d’honorer sa promesse. Pour l’adolescente qu’elle était, il n’a fallu que quelques démonstrations de gentillesse pour qu’il ne devienne son premier amour, devant Naruto, Bob l’éponge et une idole chez les jeunes de son âge dont elle ne se souviendra jamais du nom à l’âge adulte. Inaccessible pour elle, tant par leur différence d’âge que sa condition d’homme marié, elle s’est efforcée de l’oublier, a enchaîné les petits copains sans en trouver un qui soit à la hauteur de son amour à sens unique, puis elle s’est intéressée aux filles, se moquant de ce que l’on pouvait penser d’elle et de ce qu’elle supposait être sa bisexualité. Elle découvrit d’ailleurs la sexualité avec sa première copine avant de rompre avec elle quelques semaines plus tard parce qu’elle commençait à trop s’y attacher.

«On n’a pas idée de changer de partenaire tous les quatre matins… Hayate ! Tu te protèges correctement au moins ? »

Les jambes repliées sous elle, installée confortablement dans l’un des fauteuils du salon de sa presque grand-mère, la jeune femme soupire et roule des yeux. Elle regrette presque d’avoir raconté à Himiko une anecdote de sa dernière soirée. Si seulement le héro principal de l’histoire était le même que celle de la semaine précédente. Se servant un nouveau biscuit à manger avec son thé qui refroidit, elle se prépare mentalement pour un nouveau sermon. Elle n’a pas été élevée pour enchaîner les conquêtes de quelques soirs, que son jardin secret n’aurait plus rien de secret à offrir à sa future moitié, qu’elle ternissait son image et passait pour une fille volage. Écoutant d’une oreille distraite, Hayate laisse son esprit dériver. Il est tellement plus simple de chercher la chaleur des corps que celle des cœurs quand les relations hors mariage sont de toutes façons vouées à l’échec. Pourquoi vouloir entretenir une flamme quand on sait que la véritable sera désignée par l’Incontestable ? Si elle a un peu de peine pour ces âmes qui ne croient pas aux algorithmes de l’ordinateur, elle reste persuadée que la machine agit pour le meilleur et que le Japon se porterait bien mieux sans les Incontrôlables et leurs mouvements de rébellion. Elle repense au festival Ansuburu et à sa participation aux arrestations. Clairement, elle ne partage pas leur avis.

« Si tu es si inquiète, fais donc un courrier au TPAI pour qu’ils fassent tourner les ventilateurs de l’ordinateur ! Tu sais très bien que je ne me poserais que lorsque j’aurais enfin ma lettre. Et elle commence à se faire un peu trop attendre si tu veux mon avis ! »

Petite, elle se moquait bien de cet Incontestable. Après tout, à part pour les parents qui en choisissaient toujours d’autres qu’elle, elle ne voyait pas son intérêt. Embêter les professeurs et surtout Madame Anbu, la surveillante était plus palpitant. Monter sur les armoires pour surprendre les camarades, dessiner sur les murs pour que la chambre soit plus jolie, plus personnelle, d’ailleurs, un soir, où Himiko et Hayate avaient un peu trop bu ensemble, la vieille femme lui a avoué ne pas avoir effacé le papillon aux ailes arc-en-ciel dessiné à la tête de son ancien lit d’enfant. Ce n’est qu’à l’adolescence qu’elle s’est mise à rêver à sa lettre, rêver d’amour. Hayate n’était cependant pas si pressée de la recevoir, préférant finir ses études avant, histoire d’avoir une situation stable quand on lui attribuerait un époux ou une épouse. Le besoin a commencé à se faire sentir l’année de son entrée dans la milice et s’est accentué après le Tsunami où elle s’était retrouvée coincée dans l’abri du centre de redressement avec son équipe, à véritablement stresser pour la première fois de sa vie, à prier des Dieux auxquels elle ne croyait pas. Enfin, ne dit-on pas jamais deux sans trois ? Il fallait bien se douter, après les typhons et le tremblement de terre, que Mère Nature voudrait donner le coup de grâce. Quand les secours sont arrivés ce jour-là, elle s’était jointe aux équipes de sauvetages, aidant les plus démunis dans sa zone d’action, serrant les dents et tentant de faire taire cette petite voix dans sa tête: « Et si Madame Anbu était morte ? Et Akemi ? Et Euan ? Et machin et truc ?» C’est là qu’elle a vraiment compris qui étaient les personnes les plus chères à son cœur. C’est là aussi qu’elle a véritablement réalisé, en recouvrant des corps sans vie, que cette dernière n’est qu’éphémère, qu’un accident est vite arrivé et que le temps est compté. Le jour de la commémoration de Shukumei, Hayate n’a pas pleuré les morts. Elle a fêté la vie avec sa bande d'amis, d’anciens camarades de classe, d’anciens de l’orphelinat, avec qui elle avait renoué contact en cherchant des survivants, mais aussi des collègues, des victimes de Shukumei avec qui elle avait sympathisé. Hayate a décidé de ne plus laisser place à la tristesse, de vivre chaque jour comme le dernier, de ne pas culpabiliser les soirs d’excès, de s’offrir à la vie en attendant impatiemment de pouvoir la donner…

« … Hayate, je m’inquiète… Tu ne veux pas passer à la maison prendre un bon repas bien chaud et pas juste des ramens instantanées ? »

Délassant d’une main ses bottes de travail après avoir allumé la télévision, l’autre tenant son téléphone, Hayate regarde l’écran qui déverse son lot d'informations. Les avis de recherches défilent sous son regard fatigué. Les cernes sous ses yeux témoignent des longues heures de traques des fugitifs. Elle croit voir le visage d’un des revenants qu’elle a maîtrisé le jour même. À moins que ce ne soit juste une connaissance. Elle baille et frotte son visage avant de grimacer à cause de la douleur. Un mauvais coup pendant une lutte acharnée. Se tournant vers le miroir de l’entrée, elle observe d’un œil critique le bleu formé sur sa pommette. Un de plus où de moins, ce n’est pas ça qui l’arrêtera. Elle a hâte que les choses redeviennent comme avant, que les fuyards retrouvent la raison, qu’elle retrouve des horaires de boulot stables et qu’elle puisse retrouver du temps pour elle, pour fêter la vie, retrouver sa bande de pote qui lui envoie régulièrement des messages pour savoir si elle non plus n’est pas décédée pour refuser toutes leurs invitations en ces temps troublés. Ce n’est pourtant pas l’envie qui lui manque. Si elle rêve de chaleur humaine, si elle veut se laisser bercer par des bras affectueux… Elle préfère se reposer.

« Ça aurait été avec plaisir, mais je viens tout juste de rentrer chez moi ! Je pensais pas dire ça un jour, mais là, je suis épuisée ! Je pense que je vais juste prendre une douche et aller me coucher. Je te rappelle demain Mimi-chan. »

Peut-être était-elle punie d’avoir douté du système quelques mois plus tôt. Elle avait eu peur quand les moniteurs s’étaient arrêtés. En chômage technique pendant deux mois, car aucune demande d’arrestation n’avait été envoyée, elle s’était plainte de ne rien avoir à faire à part se maintenir en forme et avait ruminé sur son avenir, désespérée à l’idée de ne jamais recevoir sa lettre. À ce moment-là, elle avait espéré un peu d’action pour arrêter de s’inquiéter au sujet de son mariage. Au moins, le manque d’activité tombait au bon moment. Avec l’épidémie, les rangs des Miliciens s’étaient un peu éclaircis. Obligée d’attendre et d'essayer de contenir sa mauvaise humeur, elle avait souhaité un peu d’agitation sans se douter qu’elle serait exaucée et paierait pour ces deux mois d’inactivité.
Au moins, les fugitifs, s’ils retournaient les cœurs et les esprits, ne détruisaient rien d’autre. Le Japon se remettait encore de Shukumei, une nouvelle catastrophe aurait été désastreuse.

« Haya… Tu peux me rappeler pourquoi tu refuses de venir t’installer chez moi ? »

À ces mots, la jeune femme ne peut s’empêcher de souffler du nez. À ses pieds, une valise qui attend la dernière petite pile de vêtements et d’être bouclée. La chambre qu’elle occupait, désormais vidée de ses effets, ses quelques mangas et rares décorations fait peine à voir. Comme le reste de l’appartement. Sur la table, trône encore une petite carte. Sur une face, la photo d’un jeune couple, à l’air heureux, sur l’autre, un message de remerciement et le vœu qu’elle aussi reçoive sa lettre. Il était sympathique, son ancien colocataire. Et Hayate chérissait leurs souvenirs. Mais elle n’a aucune envie de partager cet appartement avec quelqu’un d’autre et ne tient pas spécialement à y rester seule. D’un geste vif, elle referme la valise et place entre les mains de Himiko son petit cactus et la peluche d’un tigre blanc. Prête à partir pour son nouveau logement, elle sourit à celle qui a toujours veillé sur elle.

« Tout simplement parce que j'estime que je t’ai déjà bien assez embêté quand j’étais petite. Il faut passer le flambeau maintenant ! Et puis je ne pas certaine que mon rythme de vie convienne à tes habitudes de retraitée… »

Après avoir passé la majorité de son enfance à partager une chambre avec d’autres orphelins puis d’autres jeunes en école militaire, Hayate s’est rendu compte qu’elle ne pouvait pas vivre seule. Si elle s’était sentie fière en prenant son premier appartement une fois devenu milicienne, elle avait très vite déchanté. Le silence, le manque de présence, l’absence de ronflement entre les murs de l’appartement, personne à qui dire qu’il avait laissé ses chaussettes sales dans la salle de bain, mal placé le rouleau de papier toilette, personne avec qui partager un film. Les premières nuits, elle s’était amusée à appeler Himiko, certains de ses amis, puis avait pris la décision de vivre en colocation après moins d’un mois de vie en solitaire. Elle prétexta vouloir s’habituer à vivre avec quelqu’un pour être prête pour son mariage. Un petit mensonge pour ne pas avoir à avouer qu’elle ne supporte pas la solitude, la trouvant bien trop pesante. Depuis, elle en avait eu quelques-uns, des colocataires, changeant à chaque fois d’appartement. Avec la première, elle n’a jamais réussi à s’entendre. L’autre, trop jalouse, était persuadée que Hayate lui volerait son copain. Elle avait fini par le faire. Mais après avoir déménagé et laissé l’appartement au couple. Le deuxième, un intello qu’elle avait adoré embêter, mais dont le style de vie contrastait trop avec le sien. Le troisième, elle avait déménagé très rapidement après qu’une relation plus profonde que celle de simples colocataires se soit instaurée entre eux. Elle avait eu peur de l’exclusivité qu’il lui réclamait et des sentiments qu’elle sentait poindre en elle. Le dernier, Daniel, un jeune Français qui avait pris la décision de s’installer au Japon pour y trouver l’Amour de sa vie grâce à l’Incontestable. En y pensant, c’était sûrement grâce à lui et son intérêt pour la politique que son propre choix s’est orienté vers le parti keitou bien qu’en finalité, tant que l’Incontestable reste en place et qu'elle continue de monter en grade dans la Milice, savoir qui est à la tête du Japon n’a pas grande importance pour elle.

Physique
Quand on la regarde de loin, il arrive parfois que l’on s’y méprenne sur son genre. Elle se déplace avec aisance, leste et souplesse, sa démarche tantôt martiale, tantôt chaloupée pour attirer les yeux sur son fessier rebondi. Avec sa silhouette svelte et sportive, ses hanches peu marquées, ses épaules rendues carrés par la pratique de sport et sa poitrine menue, il y est facile de s’y tromper quand elle décide de jouer de son androgynie et de son style vestimentaire masculin-féminin. L’illusion est cependant vite dissipée quand on se rapproche, l’aborde et l’observe de plus près. Ses cheveux mi-long, souvent attachés en un chignon lâche ou simplement laissé à l’air libre sont plus ou moins bruns à partir de la racine, plus ou moins blond sur les longueurs en fonction de sa dernière visite chez le coiffeur. Lisses et bien entretenues, les mèches plus courtes d’une ancienne frange encadrent un visage mutin. Il est de forme triangulaire, au front haut et rond et au menton pointu. Sous les lignes fines de ses sourcils, s’ouvrent deux grands yeux en amande ourlés de cils noirs et fournis. Ses prunelles mordorées, souvenir génétique de sa mère, semblant constamment pétiller de malice, font écho à son nez légèrement retroussé et sa bouche en cœur aux commissures relevées.
Il se dégage d’elle une impression d’assurance. Elle a toujours le dos droit et son port de tête lui donne un air altier. Grâce à cela, elle paraît souvent plus grande qu’elle l’est en réalité, dépassant de peu la moyenne des tailles et de poids des femmes japonaises. Un mètre soixante-cinq pour cinquante-six kilos. L’impression est renforcée lorsqu’elle porte l’uniforme de la Milice, ou tente de porter des talons hauts. Il est d’ailleurs rare qu’elle en mette, préférant le confort de chaussures plates. Certaines de ses amies lui reprochent parfois son manque de féminité, tout en enviant, à l’exception de bleus occasionnels et de cicatrices indélébiles, le grain de sa peau au naturel et l’éclat de ses cheveux dont elle prend particulièrement soin.

Caractère
Depuis petite Hayate a toujours aimé attirer l’attention. Enfant, elle faisait du bruit, elle faisait des farces, s’amusait à surprendre ses copains, ses copines, le personnel de l’orphelinat, ses professeurs. Elle se sentait obligée de montrer à tout le monde ses petites victoires, ses petits progrès, comme cette fois où son cheval est passé de trois pattes à quatre. Depuis elle a arrêté de montrer ses dessins parce qu’elle n’a pas progressé et elle sait quand même reconnaître qu’ils sont moches ses bonhommes bâtons. Mais à part ça, elle n’a pas changé. Hayate aime toujours autant qu’on la remarque et est très compétitrice. Quand il faut montrer qu’elle sait dépasser ses limites, grimper plus haut, plus vite quand elle fait de l’escalade, faire le plus de pompes ou d’abdos, battre ses propres records de course sur les mains, elle n’hésite pas à le partager avec ses proches ou sur Instagram. Ça, c’est pour le meilleur d'elle-même. Le pire, c’est quand elle tente de boire un shot de plus pour battre son pote et qu’elle se sent victorieuse sur le coup, mais fait moins la fière quand il faut ensuite lui tenir les cheveux dans les toilettes… Dans ce genre de situations propices aux petits incidents, elle a souvent du mal à reconnaître ses erreurs et est trop butée pour apprendre d’elles. Hayate a d’ailleurs toujours eu du mal à accepter les reproches, les conseils, les règles d’une manière générale. Elle a toujours détesté qu’on l’empêche de poursuivre ses envies, ses rêves, ses obsessions du moment ou qu’on tente de réprimer ses petites crises de folies passagères ou moins passagères. À la manière d’un chat tranquille qui d’un coup se lève et se prend pour Spider Cat, elle a besoin de bouger, de sauter, de danser, de s’exclamer. L’école militaire lui a cependant appris à gérer son énergie et à devenir moins, voir pas du tout, réfractaire aux règles dans le cadre du travail. On penserait à une personne différente quand on la voit si sérieuse et intimidante dans son uniforme de milicienne, mais la vérité, c’est qu’elle a surtout appris à s’adapter aux situations tant qu’elle peut mettre son énergie, son dynamisme dans ce qui lui tient à cœur. À partir de là, il est aisé de comprendre qu’Hayate est une jeune femme qui aime sa liberté et ne supporte pas de rester en place. Elle a tendance à fuir la routine et à s'enchanter de nouveautés. Elle aime être stimulée, elle aime la découverte et ne se prive pas pour voyager, explorer et s’éparpiller dans des activités qu’elle ne mène pas à terme, comme le dessin par exemple. Mais au moins, ses rapports avec les autres sont facilités quand elle peut échanger sur un sujet qui passionne son vis-à-vis en soirée ou dans la rue. Et quand ça lui permet de ramener un ou une beau/belle inconnu/e sur sa couche, c’est tout bénéfice pour elle. Car oui, la demoiselle est une adepte des nuits sans lendemain et des plans-cul. Réticente à l’idée de s’attacher émotionnellement à quelqu’un en dehors du mariage incontestable, elle ne peut cependant pas résister à l’envie, au besoin d’attention, d’affection, d’abandon de soi, d'autant plus qu'elle a beaucoup de mal à supporter la solitude. Et puis de façon générale, elle aime le jeu de la drague, encore plus quand la personne en face lui plaît et s’amuse avec elle. Dans ce domaine et beaucoup d'autres d’ailleurs, elle n’hésite pas à aborder et à dévoiler presque d’entrée ses intentions. Franche, Hayate ne peut s'empêcher de dire ce qu’elle pense et souvent parle plus vite que sa pensée et ainsi se montrer blessante sans le vouloir. Consciente de ce défaut dans sa personnalité, elle arrive, timidement, maladroitement, à se reprendre et s’excuser, le plus dur étant d’admettre son tort, car bon… La vérité, ça reste la vérité. Heureusement, pour elle, ses proches et la divinité qui l’a créé, quelle qu'elle soit, Hayate a une facette plus calme de sa personnalité pour équilibrer son côté souvent trop enthousiaste. Quand elle n'est pas sur le terrain, en soirée, à la salle de sport ou juste lâchée dans la nature, la jeune femme apprécie les moments détente devant la télévision, principalement pour regarder des télé-réalités et critiquer les participants, ou des films d'action qui sauront l'absorber assez longtemps sans qu'elle n'ai envie de faire autre chose, excepter le fait de prendre soin d'elle, ce qui arrive plus souvent qu'on ne le penserait au premier abord. Il lui arrive par moment de sortir ses consoles pour jouer à quelques jeux vidéo. Loin d'être « game addict », ça reste un passe-temps agréable surtout avec les amis… Du moins tant qu’on la laisse gagner et qu’on ne s’offusque pas pendant ses danses de la victoire.

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Personnage tiré d'un manga/anime/jeu-vidéo/série

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Personnage original d'un artiste

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Hayate Igarashi
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Bon reboot et hâte de lire la fiche !
Jia Hirai
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Je rejoins Jia : très belle demoiselle !
Bon reboooot !
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re-welc ! très jolie reboot. ♥
absolument fan du vava. Hayate Igarashi  1227068846
bon courage pour la suite de ta fiche !
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Bon reboot, ex-épouse d'un autre compte. 😭 ❤
Bienvenue à cette collègue 🔥 hâte de la découvrir et de tisser un lien aux petits oignons. Bon courage pour la rédaction de la fiche. 💪
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Époux/se : Rajaa Edo
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Kohaku Edo
Kohaku Edo
Bon reboot et bonne nouvelle tête, Hayate!

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Hayate Igarashi  696314QGkGhcF
Kohaku Edo
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Les plus du perso :
Je suis: pro-Incontestable.
Époux/se : Célibataire.
Autre:
Hayate Igarashi
Hayate Igarashi
Hayate Igarashi
Lun 9 Jan - 19:21
Coucou à vous 💕
Merci pour vos petits mots mignons Hayate Igarashi  2837215391 ravie que l’avatar vous plaise !

Je viens de poster le caractère, le reste suivra dans la soirée !
Hayate Igarashi
Hayate Igarashi
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Euan Glenn
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Maya à jamais dans mon cœur, mais bienvenue à toi... presque belle-fille ? Hayate Igarashi  882886638 Hayate Igarashi  4228984879
Euan Glenn
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Je suis: neutre.
Époux/se : Un secret bien gardé
Autre: Reste Fuyuka dans le cadre professionnel
Michiko Nakashima
Michiko Nakashima
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Mer 11 Jan - 21:53
Ta plume est toujours aussi jolie, c'est un personnage intéressant et attachant que tu nous présentes là 👀 quelques petites fautes mais ca se fond dans la masse, pour le reste je n'ai rien à redire Hayate Igarashi  517494357 amuses toi bien parmi nous Hayate Igarashi  4228984879

Pré-validation par Michiko
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.

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Hayate Igarashi  Signa-1
Parle en #c176c1
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Les plus du perso :
Je suis: anti-Incontestable.
Époux/se : Sergei Vanzine forever ♥
Autre: Remerciements, big up, infos à savoir ?
Kaori Mogami
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Re-bienvenue ! Hayate Igarashi  1362171446

Tu es validé(e) !

Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !

N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici ! ♥
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites. ♥

& Surtout, AMUSEZ-VOUS !

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Hayate Igarashi  Y23dmr11
Kao râle en #9900ff
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