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Kagome Tanaka
Kagome Tanaka


Un nouveau départ, un nouveau chez nous



Tout change, tout évolue mais si on m’avait qu’en l’espace d’une soirée, même mon mari modifierai son caractère du tout au tout, je ne l’aurai jamais cru. Je vous aurai pensé tous fous pour dire pareils inepties… Et pourtant, le voilà en train d’essayer de soulager ma douleur et moi qui tente de préserver ses tympans. Monde tourne et pas que physiquement, les perceptions que j’avais de lui s’effondrent et je me retrouve donc perdue dans un chemin de pensée non acheminé. Comment dois-je le considérer désormais ? Lui qui a laissé sa fierté de côté le temps d’un instant… Dois-je penser que notre futur ne sera pas si désastreux ? Je l’ignore, mais en attendant nos lèvres se joignent pour gagner notre liberté.

Sans nous concerter, nous sommes pourtant sûr d’une chose, nous ne voulons périr si simplement, nous nous accrochons à la vie et tes pouces balayent les larmes qui roulent déjà sur mes joues. Notre souffrance de résignation règne déjà dans nos cœurs et pourtant, on se tient pleins de vaillance pour supporter cette mise en scène décidée par le sadisme d’une machine.

Suite à mes propos, tu réussis à m’arracher un petit sourire et je rétorque à mon tout avec douceur.

- Ah c’est donc de là que vient le goût de cendre que j’ai dans la bouche ? Je pensais qu’il s’agissait là de mon dégoût pour cette société, mais s’il s’agit là du pouvoir du phénix, je suis rassurée.

Je m’essaye à l’humour, cela ne sera peut-être pas concluant, mais cela montre au moins ma trêve vis à vis de toi.
Je pousse ensuite un petit cri de surprise en sentant tes bras glisser de part et d’autre de mon corps pour me soulever. Je grimace de douleur et me retiens de geindre, m’accrochant simplement avec force à ton habit. Mes petites mains remontent et enroulent finalement ta nuque pour être certaine de ne pas tomber. On ne sait jamais, je ne sais à quel point tu es musclé. Tu pourrais avoir surestimé ta force et me lâcher soudainement, à bout.

On finit par me conduire à l’infirmerie où je n’y resterai qu’un tout petit temps. Des gardes te préviennent que tu peux rentrer seul à notre chez nous, préférant me garder pour m’emmener ensuite à l’hôpital, suspectant plus qu’une entorse en ce qui me concerne.

Les minutes s’égrainent avant que je ne me retrouve entre ces murs blancs. J’échange avec les médecins sur ma condition physique et explique le bon déroulement des choses. Il se pourrait que la stupidité de ma fierté ai transformée mon entorse en fracture à force de forcer sur mon pied et mettre mon poids dessus pendant plusieurs heures. Je grimace et attends patiemment alors que l’on me met de la résine pour immobiliser ma cheville.

Je ne rentrerais que très tard chez nous. En effet, suite à notre capture à 00h, nous avons décidé de nous envoyer sur les roses pendant au moins 6 heures… Suite aux soins que j’ai dû recevoir et des recommandations. Me voilà de retour chez nous seulement à 7h30.

J’ai une mine affreuse au vu de toutes les émotions qui sont traversée mon être. Entre l’appréhension du mariage, la confrontation, la douleur, la libération et désormais la découverte de chez nous.
J’observe les rues défiler en taxi et me déposer devant une luxuriante bâtisse… Je n’ai pas économisé pour tout dépenser dans un logement, mais apparemment, je n’ai pas mon mot à dire. Je rentre chez… Nous. J’observe les lieux et me demande si tu es débout. Le médecin m’a mise à l’arrêt et je déteste rester à rien faire. Je voulais te demander si je pouvais t’accompagner à ton bar ce soir. Je pourrais faire les encaissements au pire des cas… Cela sera mieux que de rester le nez collé contre une baie vitrée. Puis qui sait, cela m’inspirera peut-être pour une composition de mon choix. Je ne sais si tu accepteras, mais comme on dit si bien, qui ne tente rien n’a rien.
Et puis… Cela me permettra de découvrir ton univers, ne pouvant pas rejoindre le mien au vu des congés forcés… Et puis, si je t’aide, peut-être que tu accepteras de me rendre l’appareil en me permettant de déroger aux prérogatives du médecin quand j’irai mieux…
Et si tu t’y refuses, tu pourras au moins découvrir ce qui compose mon monde, ce n’est pas plus mal.


Kagome Tanaka
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Aki Tanaka
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Un nouveau départ, un nouveau chez nous
"I'm your hell girl.
"


C’est en te voyant faire ces efforts que je me dis une chose Aki. Tu peux peut-être changer. Je ne dis pas que ça sera facile, que demain tu iras te blottir dans ses bras ou que tu commenceras par échanger de vrais baisers avec elle. Non. Loin de tout ça voyons. Mais peut-être que ton caractère de cochon tu pourrais finir par le ranger. Même si là je suis bien conscient que tu l’as mis de côté pour sortir ici, mais tout de même. Tu lui as laissé percevoir le vrai Aki. Tu lui as laissé voir ce côté que personne ne voit plus. Laissant de côté ta fierté pour pouvoir vous sortir de là, tu as même pu lui dire autre chose que des insultes ou des piques. Tu as su être gentil.. Comme elle te l’a appris. Comme te l’as toujours répété mille fois ta mère.

“Soit un peu gentil avec les autres Aki”


De belles paroles qui te sembles si loin tandis que tu souris face à la phrase de ta femme. Elle avait réussit à te faire sourire, mais en même temps dans cet état où tu étais un peu redevenu celui que tu étais avant. Même la plus simple des blagues pouvait suffire à te faire sourire et très souvent rire, mais tu n’oublies tout de même pas que ce soir ce n’était pas le moment de rire. Ce soir, il n’y avait rien de drôle, ce soir, c’était juste le bon soir pour se contenter de sourire. Oui. C’était le mieux à faire. Vraiment. Tu te contentes juste de porter ta femme et lorsque tu l’as sens se tenir à toi, tu ne peux à nouveau t’empêcher de sourire. Insistant pour l’emmener toi-même à l’infirmerie pour la poser sur le lit de cette dernière. Tu laisses échapper un petit  “ça va aller t’en fais pas, on se retrouve chez nous”, avant de t’en aller tranquillement à l’entrée du centre de redressement.

Les gardes t’indiquent que tu peux désormais rentrer chez toi. Les salauds ! Déjà ils te laisses te démerder pour rentrer, mais en plus ils ne te laissent même pas attendre ta femme… Tu soupires en sortant du centre, appelant un taxi pour qu’il te ramène chez toi. Il était bien trop tard pour que tu puisses passer au bar. De toute façon, Nao devait déjà être bien peinard chez lui. Puis bon, vu l’heure, tu ne vas pas le réveiller. Le pauvre. Il a une vie lui aussi.

Tu montes alors tranquillement dans le taxi. Lui donnant l’adresse de ton nouveau logement et tu lui demandes si tu peux fumer dans sa voiture. Lorsqu’il t’y autorise et qu’il démarre, tu ne perds pas une seconde pour t’allumer ta clope. Ça va, ton paquet était encore neuf, ces salauds ne se sont pas amusés à t’en piquer. Tu fumes ta clope tout en regardant à l'extérieur. C’était si calme à cette heure-ci que ça en était agréable. La brise matinale venait un peu te réveiller tandis que tu réfléchissais à ces dernières heures. C’était donc elle ta femme dorénavant. C’est donc avec elle que tu allais devoir partager ta vie. Inconsciemment ça te faisait bien rire, mais d’un autre côté beaucoup moins. Le taxi arrive en face de chez toi et tu descends.

Ce trajet avait suffit à te réveiller suffisamment pour que tu arrives jusqu’à ta chambre et tu regardes ton lit. Un lit bien grand, un lit qui était vraiment fait pour deux personnes, un lit qui était fait pour autre chose que dormir… Oui. Tu souffles un instant, hésitant pendant un moment à te poser dedans, mais finalement tu y renonces. Oui. Tu te refuses à y dormir sans elle. Tu te refuses de dormir tant qu’elle n’est pas là tout court je dirais même. Eh oui Aki. Je te connais si bien. Après tout.. Tu préfères t’exiler sur votre terrasse finalement. Une terrasse face à la mer. Puis au moment où tu t'assois sur l’une des chaises, tu sens un coup de barre qui revient. Pour palier à ce dernier, tu t’enfiles une nouvelle clope. Une fois à ton bec, tu l’allumes en ne quittant pas ce beau paysage des yeux. Voir un tel paysage te fait réfléchir. Il est si beau, mais votre situation est si catastrophique. Tu sais que l’ancien toi a pris le dessus parce que tu l’as laissé revenir parce que tu voulais sortir de cette prison, mais ce mauvais côté est déjà de retour. Effaçant de nouveau le bon qui avait commencé à faire son apparition. Les barrières qui avaient commencé à se fissurer se sont déjà reconstruites. Le bouclier qui protège ton cœur qui avait commencé tout doucement à être ébréché avait de nouveau récupéré tout son éclat. Pourtant. Dis-moi. Pourquoi tu serres si fort ta clope alors ? Pourquoi ton regard te paraît si énervé ? Oui, tu as perdu contre l’incontestable, oui tu as perdu contre une machine, mais ce n’est pas la fin du monde pour autant. Certes, tu vas devoir te plier aux ordres de cette chose, mais bon… Est-ce que tu as vraiment le choix ?

Puis là pourquoi ? Pourquoi des larmes coulent de tes yeux ? Est-ce à cause du souvenir de ta mère et Shinji dans cette cellule ou du fait que tu es perdu ? Ou peut-être un mélange des deux. Tu sais Aki c’est pour ça que tu m’as créée. Parce que tu ne sais plus exprimer tes sentiments. Tu ne sais plus dire aux autres la façon dont tu les regardes. Tu n’en as plus la force et je le comprends. Tes larmes je ne pourrais les essuyer, mais je sais que tu souffres intérieurement. Tu vis la sortie de cette cellule comme une défaite. Tu vis la perte de ta mère et ton meilleur ami comme une défaite. Tu vis ce mariage comme une défaite. Pour l’instant. Tu vis tout ça comme un enchaînement de défaite, mais pourtant ce n’est pas une raison pour pleurer qu’elle te dirait si elle était là. Tu peux sentir sa main sur ta joue qui séche ces larmes. Tu pourrais presque l’entendre te dire :

“Ne pleure pas mon fils. Essaye d’être heureux.”


Tu aimerais lui dire que tu feras tout ton possible pour l’être, mais tu sais que c’est faux. Tu aimes trop l’auto-destruction comme je disais tout à l’heure. Tu ne sais même plus ce que ça fait d’être heureux hein ? Tu prétends l’être, mais si tu l’étais vraiment, je ne serais plus là. Tu userais de tes propres déterminants pour parler de toi, de ce que tu fais, de ce que tu dis. Tant que je serais là, ça voudra dire que tu n’es toujours pas prêt à vivre heureux. Mais je ne t’en veux pas. De toute façon le déclic se fera tout seul et je m’en irais sans même que tu n’ais à dire un mot.

Tu entends le bruit d’un moteur non loin. A ce bruit, tu sèches rapidement tes yeux du mieux que tu peux. Tu n’avais même pas pris la peine de te changer. Tant pis pour cette partie ! Tu écrases ta clope dans le cendrier et quitte la terrasse avec empressement. Tu sens tes yeux te brûler à cause du fait que tu ais pleurer, mais tu n’avais pas envie que ta femme le remarque. Comment faire ? Tu saisis une paire de lunettes de soleil qui traîne au pif et tu la mets sur ton nez. Ça va, avec cette paire, on ne pouvait pas voir tes yeux. Tant mieux ! Il est vrai que ça fait un peu bizarre d’avoir des lunettes de soleil à l’intérieur d’une baraque, mais bon. Il allait falloir qu’elle s’y fasse au fait que tu sois étranges parfois. Juste, espérons qu’elle ne se dise pas que tu es vraiment dérangée. Même si d’un côté, elle n’aurait pas tort de penser ça.

Tu descends alors les escaliers au même moment qu’elle entre dans la pièce. Tu voulais tout de même t’assurer qu’elle aille mieux même si tu étais redevenu celui que tu étais dans cette cellule au début. Froid et distant.

-Te revoilà ! Ça a été ?

Tu prends tout de même de ses nouvelles. De toute manière, vous allez devoir vous côtoyer pratiquement h24 donc c’est pas comme-si t'avais le choix. Après tout, ce n’est pas un fantôme tout de même et elle a fini par accepter de porter ton nom.

-N’empêche j’y pensé, mais Kagome Tanaka ça claque non ? Ou Kagome le phénix comme tu le souhaite ?

Il était vrai que tu faisais des blagues, mais c’était pour essayer de détendre l'atmosphère…
△ V O R A C E ▽
Aki Tanaka
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Kagome Tanaka
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Un nouveau départ, un nouveau chez nous



Je descends de ce carrosse qui me rappelle les douloureux souvenirs de cette prison. J’expire et sors du véhicule avec des béquilles. Je présente ma clé à l’immeuble et ce dernier ouvre ses portes pour laisser passer sa nouvelle résidente. Je m’approche de l’ascenseur et encore une fois lui fait savoir où me guider pour rentrer chez moi. Le bruit irrégulier de ma démarche avec béquille se fait entendre dans ce hall. Le lieu est plutôt sympathique et je l’examine un temps. Je n’ai le temps de faire plus que ma tête s’incline à la manière d’un oiseau dans l’incompréhension en apercevant mon mari vêtu de lunettes. Il semble sincèrement inquiet et je m’approche du séjour pour observer de nouveau l’endroit plus en détail. Je hausse les épaules et murmure dans un souffle.

- Entorse transformée en fracture à force de laisser du poids dessus et de la solliciter normalement.

Cela laisse sous entendre que j’avais donc bien cette blessure dès le début et que ma fierté m’a fait aller de l’avant normalement… Au lieu de me ménager. Cela explique aussi le hurlement qui m’a échappé et que je ne pouvais retenir plus longtemps. Tu reprends la parole et j’esquisse un petit sourire. Je suis pâle et les traits tirés mais ta remarque rapporte un peu de rose dans ma palette de couleur des plus pâle. Je pose mes jambes d’aciers sur un pan du mur et m’étire doucement.

- Ais-je le choix ? Mais va pour le Phénix, cela fera au moins honneur à mon prénom… Quitte à être un oiseau en cage, autant être celui qui renaît de ses cendres.

Je me déplace en clopinant et rejoins un fauteuil où je m’installe un petit moment, épuisée. La tête me tourne, j’observe cet homme imposant et désinvolte… Mon mari. Je finis par fermer les yeux et soupire.

- Dis moi… Tu travailles bien dans un bar non ? J’ai dû annuler mes shootings du jour et les prochains à venir… Ma manageuse est dans une colère telle qu’elle risque de débouler pour m’insulter et me forcer à rester au lit… J’ai pas envie de jouer au piquet, tu penses que je pourrais t’accompagner et découvrir ton monde… Pour commencer ?

Je ne te dis pas que je compte sur toi pour ensuite faire de même, au moins pour me rendre discrètement sur mes lieux de travail. Je sais que mon amie refusera aussi mes entraînements de musique, or je ne compte pas l’écouter et il me faudra donc un allié pour la contourner… J’espère que tu accepteras d’être ce dernier au moment opportun…

Désolée doc, mais rester à observer la vue par la fenêtre, ce n’est pas fait pour moi, alors que les autres travaillent… Ou du moins, c’est pour moi quand la frustration du mariage ne me ronge pas les entrailles…  


Kagome Tanaka
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